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Les travaux des peintres de la Société de l'art monumental: leurs antécédents et leurs prolongements

Guisset, Jacqueline January 1995 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La lente émergence de l'enseignement secondaire laïque pour filles en Belgique (1864-1934)

Pirotte-Bourgeois, Marie-Louise January 1994 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
303

La peinture monumentale d'histoire dans les édifices civils en Belgique (1842-1923): naissance, histoire, caractéristiques

Ogonovszky, Judith January 1994 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
304

Immigration et intégration des juifs en Belgique (1830-1914)

Schreiber, Jean-Philippe January 1993 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
305

L'origine de l'Académie des Beaux-Arts de Rio de Janeiro

Cipiniuk, Alberto January 1990 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La peinture d’Histoire en France sous le Second Empire libéral (1860-1870) / [History painting in France under the Second Empire (1860-1870)]

Hébert, Oriane 27 October 2016 (has links)
Genre prestigieux héritier d’une longue tradition, la peinture d'histoire connaît de multiples évolutions tout au long du XIXe siècle. Sous le Second Empire, régime longtemps affecté par sa « légende noire », ce genre restait encore à définir. Il présente des caractéristiques qui l’inscrivent véritablement dans son siècle, tout en lui conférant une originalité : émanation de la peinture d'histoire et de ses mutations dans la première moitié du siècle, précurseur de sa reformulation sous la Troisième République, la peinture d'histoire sous le Second Empire est marquée par la singularité. L’étude des représentations de l’histoire peintes entre 1860 et 1870 en est révélatrice. D’emblée, la corrélation entre les créations et le terme même de « peinture d'histoire » pose question. En effet, tout en se maintenant dans un sujet classique (historique), ces « peintures à sujet historique » se rapprochent tour à tour de la peinture de genre et du genre historique, et sont contaminées par le réalisme et le goût de la couleur locale. Si l’expression académique de « peinture d'histoire » convient encore à la peinture de bataille, cette dernière subit aussi les assauts de la modernité et connaît une mutation sous la forme spécifique de la peinture militaire. La démarche des peintres de sujets historiques présente des récurrences. Un important travail préparatoire, à partir de textes, de sources voire de découvertes archéologiques, est mis au service de reconstitutions positivistes des événements, permettant de susciter l’intérêt du public. Le choix des sujets varie selon les intentions : édifier le spectateur, montrer un passé idéalisé utilisé comme répertoire de sujets émouvants, ou encore exposer une idéologie. Au-delà de la dimension historiciste d’éducation par le passé national, ces œuvres donnent à voir un certain état de la pensée historique, des principaux courants d’idées qui ont influencé les peintres. Plus encore, ces derniers véhiculent et diffusent une conception de l’histoire qui rejaillit sur leur présent par l’intermédiaire de la presse et de l’illustration, et ils contribuent ainsi à construire l’image qui va s’ancrer dans les mémoires. Support traditionnel de propagande et de « fabrication » du pouvoir, la peinture d’histoire conduit à se poser la question des pratiques culturelles du gouvernement du Second Empire. L’instrumentalisation de l’image par l’État est réelle, mais se cantonne aux peintures de bataille et aux figurations du faste impérial. Napoléon III, dans sa politique d’acquisition, s’adapte aux créations plus qu’il ne les génère. En revanche, il exerce une influence indirecte : la mise en scène de sa personne, du couple impérial et de ses goûts historiques, offre une série de thèmes exploités par les peintres. La peinture à sujet historique n’est pas instrumentalisée dans le cadre des envois de l’État. Les élites locales jouent un rôle essentiel dans le développement de ce genre : municipalités et Sociétés savantes, édiles et érudits encouragent les créations sur l’histoire nationale ou locale. La représentation de l’histoire entre 1860 et 1870 donne à voir la place primordiale de l’histoire, dans ses aspects savants et populaires, à échelle nationale et locale, inspirée par le sentiment d’attachement à la « petite patrie » comme à la nation / Prestigious genre, heir to a long tradition, the history painting experiences multiple evolutions throughout the 19th century. Under the Second Empire, for a long time a regime marked by its "black legend", the genre still remained to be defined. Its characteristics fix it deeply in its century, while conferring it an originality : an emanation of the history painting and its transformations in the first half of the century, a precursor of its reformulation under the Third Republic, the history painting under the Second Empire is marked by its singularity. The study of the representations of history painted between 1860 and 1870 is revealing there. Straightaway, the correlation between the creations and the term of "history painting" raises questions. Indeed, while remaining in a classic subject (history), these "paintings on historic subject" get closer alternately to the genre painting and the historic genre, and are contaminated by the realism and the interest in the local colour. If the academic expression of "history painting" still suits for the painting of battle, the latter is also touched by the modernity and transformed into military painting. The approach of the painters of historic subjects presents recurrences. An important preparatory work, on texts, sources, even archaeological discoveries, is put in the service of positivist reconstructions of the events, in order to raise the interest of the public. The choice of the subjects varies according to the intentions: educate the spectator, show an idealised past used as directory of moving scenes, or develop an ideology. Beyond the historicist dimension of education about the national past, these pieces of art show a certain state of the historic thought, the main currents of ideas that influenced the painters. Moreover, the latter convey and spread a conception of history that reaches the contemporary through the press and the illustration, and so they contribute to build the image that will be anchored in the memory. A traditional mean of propaganda and "manufacturing" of the power, the history painting raises the question of the cultural practices of the government of the Second Empire. The instrumentalisation of the image by the State is real, but is restricted to the paintings of battle and of the imperial splendour. Napoleon III, in his acquisition policy, adapts himself to the creations more than he generates them. On the other hand, he exercises an indirect influence: the staging of his person, the imperial couple and its tastes in history, offer a series of themes exploited by the painters. The painting of historic subject is not instrumentalised within the framework of the envois of the State. The local elites play an essential role in the development of this genre: municipalities and Learned societies, town councillors and scholars encourage creations on national or local history. The representation of the history between 1860 and 1870 reveals the essential place of history, in its erudite and popular aspects, on a national and local scale, inspired by the feeling of attachment to the "small homeland" as well as the nation.
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Le lys et la cocarde : la construction d'une dynastie nationale sous la monarchie de juillet (1830-1848) / Fleur-de-lis and Cockade : building a national dynasty during the July Monarchy (1830-1848)

Franconie, Grégoire 05 December 2015 (has links)
Après la révolution de 1830, tandis que la légitimité de Louis-Philippe, roi des Français, est contestée par les légitimistes et par les républicains, l'enjeu dynastique est - pour les Orléans - d'articuler la royauté héréditaire au principe de la souveraineté nationale, et d construire pour cette combinaison politique de nouveaux modes d'adhésion. L'enquête sur l'usage politique des baptêmes, mariages et funérailles dans la famille royale met au jour les stratégies discursives et figuratives, les supports médiatiques et la réception des imaginaires et des performances dynastiques. Les représentations des Orléans, comme dynastie fille de saint Louis et de 1789, loin d'être une curiosité anachronique au siècle du progrès, sont le résultat d'un renouvellement et d'une redéfinition des pratiques du passé, interaction entre les intentions des princes et les attentes prescriptives de la nation. Objet d'histoire totale (étudié sous l'angle de l'histoire politique, diplomatique, religieuse et artistique), la fabrique culturelle de la royauté orléaniste, expérimentée pendant la courte période de la monarchie de Juillet, apparaît comme un moment de la culture politique à l'âge romantique. / After the Revolution of 1830, while the legitimacy of Louis-Philippe, King of the French, has been disputed by the Legitimists and by the Republicans, the Orléans family has to combine hereditary monarchy and national sovereignty, and build for this dynastic pattern new ways of popular approval.The political use of royal baptisms, weddings and funerals reveals the discursive and representational strategies, the media support and the reception of the dynastic performances. The representations of the House of Orléans as the heir of saint Louis and of 1789, far from being an anachronistic curiosity in the century of progress, are the results of renewed and redefined past practices, which are interactions between dynastic purposes and prescriptive expectations of the Nation. As a political, diplomatic, religious and artistic historic abject, the cultural building of the Orleanist monarchy, which have been experienced du ring the short period of the July Monarchy, appears as a moment of political culture in the romantic age.
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La lithographie en Bretagne (1819-1914) / The Lithography in Brittany 1819-1914

Benoit-Renault, Viviane 16 December 2014 (has links)
Dans l’histoire de l’estampe, l’étude de la lithographie en province a longtemps été négligée et les premierstravaux fondateurs datent seulement d’une quarantaine d’années. L’objet de cette thèse en histoire de l’art est decombler cette lacune en analysant, dans un esprit d’interdisciplinarité ouvert à l’histoire économique et sociale, lalithographie en Bretagne historique de 1819 à 1914.Cette recherche s’appuie d’abord sur l’étude de l’imprimerie lithographique. Après un panorama généralsur l’évolution du nombre d’ateliers et leur répartition géographique, les centres lithographiques principaux etsecondaires sont étudiés. L’imprimerie autographique qui, en parallèle, s’implante et concurrence les atelierslithographiques est analysée, comme les imprimeries lithographiques sur fer-blanc, une particularité bretonne.Au-delà de cette étude historique, le chapitre suivant dresse le portrait des acteurs de l’imprimerie et de laproduction lithographique comme leur environnement social. C’est un monde où se mêlent l’artiste peintre,l’artiste lithographe de profession, l’amateur de dessin, l’imprimeur et l’ouvrier. La réalité du monde de l’estampeest abordée dans le troisième chapitre, avec un coup de projecteur sur l’atelier et sur l’histoire matérielle de lalithographie (presses et matrices). L’atelier est ensuite appréhendé comme un espace de vie autonome avec sesfêtes et ses codes, garants de la cohésion ouvrière. Une unité renforcée avec la création des syndicats delithographes dans la seconde moitié du XIXe siècle.Grâce à l’établissement d’un inventaire des lithographies, fondé sur le dépouillement du dépôt légal etdes fonds publics d’estampes, l’analyse de la production lithographique imprimée en Bretagne révèle unediversité thématique insoupçonnée. La lithographie artistique à la feuille, en recueils ou en albums illustrés estanalysée sous l’angle stylistique et iconographique. Enfin, l’étude de la lithographie utilitaire et des boîtes en ferblanclithographié clôt ce chapitre. Le commerce de l’estampe, qui constitue le dernier maillon du circuit de laproduction, est retracé avec ses marchands, une profession en mutation au XIXe siècle, ses colporteurs et autresvendeurs occasionnels. Enfin, la question de la diffusion de l’estampe en Bretagne est abordée comme le marchéet la place de la lithographie bretonne dans un réseau national et international. / In the history of print, the study of lithography in province has long been neglected. The first founding worksonly date back to the last forty years. The purpose of this thesis on the history of art is to address this shortcomingby analysing lithography in historical Brittany between 1819 and 1914 bearing an interdisciplinarity mind open toeconomic and social history.Initially this research will be based on the study of lithographic printing. Following a general overviewon the evolution of the number of workshops and their geographical breakdown, leading and secondarylithographic centres are being considered. On the other hand, autographic printing which established itself andcame into competition with the lithographic workshops is being analysed with an emphasis on tin-plate printingworkshops being a characteristic feature of Brittany. Beyond this historical study, the following chapter paints aportrait of the printers and that of the lithographic production scene which being a social environment. It is aworld whereby the painter mingles with the professional lithographer, the drawing lover, the printer and thecraftsman. The reality of the printing world is being addressed in the third chapter with a particular focus on theworkshop and the history of the equipment specific to printing (plates and moulds). Subsequently the workshop isseen as a world in its own right with its celebrations and codes responsible for the working cohesion. This unitywill be accentuated in the second half of the XIX century with the constitution of lithographers unions. Thanksto the creation of a lithographs inventory drawn upon the austerity regarding registration of copyright and printpublic funds, the analysis of the print production in Brittany reveals an unexpected thematic diversity. The artisticprint on sheet, collections or illustrated albums is analysed from a stylistic and iconographic point of view.Finally, the study of useful lithography and the tin-box will bring this chapter to a close.Print trade which formsthe last link in the production chain is recounted through its merchants, a trade being transformed throughout XIXcentury, door-to-door and casual sellers. Lastly, the topic of the diffusion of print in Brittany is put forward asbeing the market place of Breton lithography within a national and international network.
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Le reporter, médiateur, écrivain et héros : un répertoire culturel (1870-1939)

Simard-Houde, Mélodie 23 April 2018 (has links)
"Thèse en cotutelle, Doctorat en études littéraires, Université Laval Québec, Canada et Université Paul-Valéry (Montpellier III), Montpellier, France" / Le reportage, comme journalisme d’investigation de la presse écrite, se constitue en France dans le dernier tiers du XIXe siècle, non sans susciter des débats et des représentations contradictoires entre tenants et opposants. Il connaît dans l’entre-deux-guerres une période d’effervescence, pendant laquelle il se décline en différents supports (volumes, presse quotidienne et hebdomadaire) et selon différents rapports à l’actualité et à la fictionnalisation. Le reportage apparaît dès lors moins comme un genre uniforme qu’en tant que matrice d’un journalisme d’enquête, dont on peut retracer la formation et l’évolution, décrire les différentes variations génériques (reportage collectif, feuilletonesque et d’actualité). Associé à l’essor de la presse d’information, le reportage instaure l’envoyé spécial en médiateur, en écrivain et en héros de la culture médiatique. Le Reporter, comme objet de l’imaginaire social de la Troisième République, est une figure complexe, dont il convient de retrouver les représentations à la croisée de différentes productions. Ce sont à la fois des fictions, des articles de presse (reportages, interviews, nécrologies, métadiscours), des Mémoires de journalistes, de même qu’un ensemble de représentations iconographiques qui sont convoqués, afin de tracer un répertoire culturel des scénographies journalistiques, des scénarios fictionnels et des postures auctoriales concourant à la formation d’un imaginaire social du reporter, figure médiatisée et médiatrice. Au cœur des intrigues et reportages où elle prend place se rencontrent d’autres imaginaires sociaux – de la colonisation, du corps, du progrès technique et social, de la Nation. Ils indiquent en quoi le reporter est une figure républicaine, intimement liée à l’instauration de la démocratie parlementaire et de la liberté de presse, à la modernité technique et médiatique. Enfin, héritier du journalisme littéraire à la française, mais également associé à de nouveaux modes de saisie du réel (notamment les médias visuels, photographie et cinéma), le reporter est le pivot entre deux imaginaires médiatiques : l’un fait reposer sur la subjectivité du journaliste la restitution d’une vision du monde, perçu à travers le prisme de la médiation humaine ; l’autre, qui triomphera dans la seconde moitié du XXe siècle, prétend à une illusion de saisie objective du réel, capturé par la médiation technique. / Reportage, understood as investigative journalism of the written press, was invented in France in the last third of the nineteenth century, not without causing debates and contradictory representations between supporters and opponents. During the interwar period its popularity is at its peak, as reportage presents itself in different media (books, daily and weekly press) and with different relations to news and fictionalization. Reportage therefore appears less like a genre than a matrix of investigative journalism, whose formation and evolution can be traced and generic variations described (such as collective, serialized and news reportages). Linked to the development of the news media, reportage establishes the special correspondent as a mediator, a writer and a hero of modern media culture. The Reporter, as an object of the social imaginary of the Third Republic, is a complex figure, which representations are situated at the crossroads of different productions. These include fictions, press articles (reportages, interviews, obituaries, metadiscourses), Memoirs of journalists, as well as a set of iconographic representations, all of which are drawn upon to define a cultural repertoire of journalistic scenographies, fictional scenarios and authorial positions contributing to the formation of a social imaginary of the reporter, defined both as a publicized figure and a mediator. In the intrigues and stories in which the reporter appears, he meets other social imaginaries – of colonization, of the body, of technical and social progress, of the Nation. These mould the reporter into a Republican figure, closely linked to the development of parliamentary democracy and of freedom of the press, and to modern technology and media. Finally, heir of the French literary journalism, but also associated with new recording techniques (that is, visual media, photography and cinema), the reporter is the pivot between two mediatic imaginaries : one that uses the journalist’s subjectivity and the prism of human mediation to account for a worldview ; the other, which will prevail in the second half of the twentieth century, claims to offer an objective grasp of reality, as permitted by the illusion of technical mediation.
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Économie de la réputation commerciale. Une histoire du crédit marchand à Montréal au 19e siècle

Lapalme, Alexandre 08 1900 (has links)
Cette thèse examine les dossiers de crédit produits entre 1847 et 1872 par la succursale montréalaise de la Mercantile Agency, l’une des plus célèbres et puissantes agences d’évaluation de crédit en Amérique du Nord au 19e siècle. Le 19e siècle est notamment caractérisé par l’accélération de la commercialisation transatlantique. Montréal étant située géographiquement plus ou moins entre la Grande-Bretagne et les États-Unis, elle est au coeur des transformations économiques. Les institutions légales, commerciales et financières de la métropole doivent s’ajuster au contexte généralement associé à l’entrée dans le capitalisme. Le climat économique bouillonnant force effectivement les gouvernements à faire adopter des lois sur les faillites pour amoindrir les effets négatifs des créances irrécouvrables et pour encourager et soutenir la diffusion du crédit commercial. Plusieurs raisons, liées par exemple aux problèmes d’accessibilité, à la complexité et aux coûts engendrés par les procédures, font en sorte que les lois sont pourtant, aux yeux de la communauté marchande qui bénéficie des législations, inaptes à garantir pleinement le recouvrement du crédit. La thèse soutient que les agences d’évaluations constituent une réponse des gens d’affaires aux problèmes de l’asymétrie d’information que les gouvernements n’ont pas été en mesure de régler par la législation. Les agences établissent une forme d’autorégulation du crédit marchand. Elles proposent une estimation des risques que pose un potentiel débiteur. Pour conduire leur expertise, les enquêtes de crédit ont pour méthode de recueillir puis de faire une synthèse de l’opinion publique commerciale. Elles traduisent textuellement ce qui se dit sur les commerçants qui font l’objet d’une enquête. Les bureaux de crédit organisent, gèrent et diffusent à son réseau d’abonnés la réputation des commerçants qu’elle évalue. Ce système mène à la création d’une économie des réputations. À l’intérieur de cette structure, les réputations retranscrites dans les dossiers de crédits prescrivent les conditions d’emprunt aux yeux des créditeurs qui souscrivent aux services offerts par la Mercantile Agency. L’analyse, qui s’appuie sur les postulats de la « nouvelle histoire du capitalisme », explore cette économie des réputations construites par les agences qui influence les relations de crédits entre les prêteurs et l’emprunteur. Les dossiers de crédit conçoivent une forme de savoir qui a l’ambition d’avantager les conditions d’asymétrie de l’information en faveur des créditeurs. Dans les dossiers de crédit de cette époque, la réputation traduit donc le degré de solvabilité. Les différents chapitres décortiquent les modalités de cette forme d’organisations des réputations, les variables évoquées dans les évaluations, les principes et les vertus définissant la réputation commerciale et les tensions qui découlent de cet encadrement pionnier du crédit marchand. / This thesis examines the credit records between 1847 and 1872 of the Montreal branch of the Mercantile Agency, among the most important credit bureaus in 19th century North America. The 19th century saw the acceleration of transatlantic trade. Montreal, located between Great Britain and the United States, was at the crossroads of the economic expansion. In this period, commonly referred to as the transition to capitalism, the legal, commercial and financial institutions of the metropolis were forced to adjust. In the financial sector, the state was compelled to adopt bankruptcy laws to lessen the negative effects of bad debts and to encourage and support the spread of commercial credit. However, because of limited accessibility, and the complexity and costs of the procedure, the laws were unable to fully guarantee the recovery of loans and were deemed unsatisfactory by the business community. The thesis claims that the emergence of credit agencies responded to the needs of the business community to address problems of information asymmetry. These agencies, like the Mercantile Agency, established a type of self-regulation of commercial credit. They provided information on risk to lenders. To a large extent, the information gathered represented the opinion of the Montreal merchant community. The credit offices of the Mercantile Agency used this information to generate rankings of the credit worthiness of merchants. The information was disseminated to the Agency’s network of subscribers. In this fashion, the Agency contributed to the construction of an economy of reputations. The research, which is inspired by contributions to the new history of capitalism, explores the effects of the construction of the economy of reputations on the relationship between lenders and borrowers. I find that the structure of the relationship favored creditor over debtors. The chapters of the thesis describe the role of reputation in the creditor-debtor relationship, the determinants adopted to measure credit worthiness, and the tensions and conflicts that emerged in the economy of reputations.

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