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La bibliothèque littéraire Jacques Doucet : lieu de mémoire du surréalisme?

L'Heureux, France January 2008 (has links) (PDF)
Notre étude a deux objectifs. En toile de fond, elle vise d'abord à faire connaître et même découvrir le collectionneur et mécène Jacques Doucet (1853-1929). Ce personnage, pour ainsi dire oublié aujourd'hui, a pourtant laissé sa marque dans plusieurs domaines au début du XXe siècle, que ce soit la haute couture, le design, l'histoire de l'art et la littérature. Ses réalisations (sa maison de couture, ses collections d'oeuvres d'art et ses deux bibliothèques), malgré leur avant-gardisme, ont été des réussites et ont influencé leur domaine respectif. Mais notre objectif principal est de mieux comprendre, à partir d'une de ses réalisations, la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, pourquoi et comment une institution peut être désignée lieu de la mémoire collective d'un peuple. Cette Bibliothèque, fondée pendant les années 1910, fut désignée en 2003 lieu de la mémoire du surréalisme lors de la vente aux enchères du contenu de l'appartement d'André Breton, fondateur et chef de file de ce mouvement. Notre problématique soulève trois hypothèses. Tout d'abord, nous croyons que la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet a été désignée lieu de la mémoire du surréalisme à cause des liens qui ont existé entre Jacques Doucet et les jeunes surréalistes. Doucet a agi à titre de mécène auprès des membres de ce mouvement pendant les années 1920, alors que les surréalistes, eux, ont travaillé activement au développement de la Bibliothèque pendant cette même période. Plusieurs d'entre eux légueront leurs archives personnelles à la Bibliothèque par signe d'attachement et de reconnaissance envers Jacques Doucet. Cependant, nous pensons que même si une bibliothèque est, par définition, un lieu de conservation et d'accès à la mémoire, elle n'est pas forcément un « lieu de mémoire » tel que défini par l'historien Pierre Nora dans son ouvrage du même nom. Ceci semble être le cas de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, qui n'est pas facilement accessible au public et ne dégage pas d'aura symbolique. Finalement, nous croyons que si l'État a désigné la Bibliothèque littéraire lieu de la mémoire du surréalisme et a décidé de ne pas convertir l'appartement de Breton en musée, c'est pour faire cesser la prolifération des lieux patrimoniaux, qui se sont multipliés depuis les années 1970. Afin de vérifier ces hypothèses, nous avons analysé les liens entre Jacques Doucet et les surréalistes, et l'impact que ces derniers ont eu sur le développement de la Bibliothèque. Nous avons également tracé l'histoire de cette institution depuis sa fondation, mais en insistant particulièrement sur son rôle dans la connaissance du mouvement surréaliste. Finalement, nous avons analysé, à l'aide de l'historiographie traitant des liens entre histoire, mémoire et patrimoine, la place que devrait occuper un lieu de mémoire dans la société et le rôle des gouvernements dans leur désignation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Jacques Doucet, Surréalisme, Histoire, Mémoire, Patrimoine bibliothèque-André Breton, France, 20e siècle, Avant-garde Belle époque.
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Théorie critique du paradigme gestionnaire : une analyse de l'évolution des modes gestionnaires au sein de la sphère du travail

Gysler, Didier January 2009 (has links) (PDF)
Ce travail se veut une analyse critique de l'évolution du paradigme gestionnaire et de ses modes au sein de la sphère du travail. Pour ce faire, afin de situer et historiciser notre objet de recherche, nous exposerons dans un premier temps une genèse sociohistorique de l'évolution du paradigme gestionnaire en nous basant sur les travaux des principaux "pères fondateurs", tells F. W. Taylor (1856-1915), H. Fayol (1841-1925), M. P. Follett (1868-1933) ou encore G. E. Mayo (1880-1949). Puis, à dessein de rendre compte du rôle joué par différentes institutions de même que celui que seraient amenés à jouer les principaux acteurs à l'origine de la production, de la transmission, de l'implantation et de l'extension des modes gestionnaires, nous exposerons de manière succincte trois études de cas relatant le procès d'institutionnalisation ainsi que les principaux modes de diffusion des discours et pratiques gestionnaires. Ensuite, nous présenterons brièvement la position théorique de l'économiste J. A. Schumpeter afin de rendre compte des transformations du capitalisme et de l'évolution de l'économie durant la première partie du XXe siècle, en mettant plus particulièrement l'accent sur l'événement clé que représente le moment entre le déclin de l'entrepreneur-propriétaire et l'émergence de ce nouvel acteur socioéconomique que serait le gestionnaire. Finalement, dans un souci de rendre compte de l'évolution des modes gestionnaires à partir de la seconde moitié du XXe siècle, nous analyserons les propos tenus au sein de quelques-uns des principaux ouvrages de deux des plus influents théoriciens du management que sont de Peter F. Drucker et Thomas Peters, et ce à la lumière de notre cadre théorique qui reposera sur l'ouvrage de Luc Boltanski et Ève Chiapello Le nouvel esprit du capitalisme (1999). Ouvrage dont l'objectif principal est d'analyser les changements idéologiques accompagnant les différentes transformations du capitalisme et dans lequel les auteurs soutiennent la thèse, à propos de l'évolution du paradigme gestionnaire, de l'émergence dans les années 1990 d'une nouvelle configuration idéologique en rupture avec le discours managérial des années 1960 qui reposait notamment sur une planification rationnelle et un respect certain de la hiérarchie. Ce nouveau paradigme -que les auteurs qualifient de «néomanagement »-au sein duquel les individus sont appelés à s'autogérer nous est alors présenté comme étant "plus humain" attendu qu'il respecterait mieux la subjectivité des travailleurs. Or, Boltanski et Chiapello, feront le constat que les nouvelles normes de régulations imposées par ce modèle de gestion seraient susceptibles de faire naître en retour de nouveaux risques d'exploitation considérant que les dispositifs de contrôles mis de l'avant auraient tendance, par le fait qu'ils reposent sur un engagement accru et plus complet des individus, à pénétrer plus profondément dans l'intériorité même des individus, ce qui rendrait possible une plus grande instrumentalisation des travailleurs. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Paradigme gestionnaire, Néomanagement, Esprit du capitalisme, Entrepreneur, Cadre, Manager, Processus d'entrepreneurisation.
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Le sport comme continuation de la politique : la tournée du Dinamo de Moscou en Grande-Bretagne, 1945

Hamelin, Guillaume January 2009 (has links) (PDF)
Longtemps négligée par les historiens, l'histoire du sport, et de son rôle au sein de la société, fait l'objet d'un nouvel intérêt depuis le début des années 1980. Cette attention venait en partie du fait que le sport permet de toucher aussi bien l'aspect économique, politique ou social d'une société. À une époque aussi politisée que le XXe siècle, où s'affrontaient deux systèmes antagonistes, aucun secteur de la société n'était laissé au hasard. Ainsi, en étudiant une nation comme l'URSS, il est intéressant de voir comment un État aussi idéologisé pouvait l'utiliser et surtout à quelles fins. En ce sens, si au XIXe siècle le théoricien militaire Clausewitz soutenait que la « guerre n'est que le prolongement de la politique par d'autres moyens », au XXe siècle, c'est le sport qui se voudra la continuation de la politique, prenant ainsi la place de la guerre. En se concentrant sur un événement précis, à savoir la tournée du Dinamo de Moscou en Grande-Bretagne, effectuée à l'automne 1945, l'utilisation du sport à des fins de propagande démontrera le caractère utilitaire que les dirigeants soviétiques donnaient au sport. Équipe commanditée par les services de sécurité soviétique, le Dinamo était tout désigné pour ce périple, en raison de sa relation avec le pouvoir, car après la guerre, il apparaissait, en compagne des équipes de l'armée, comme les piliers de mouvements sportifs socialistes. Présentés comme des ambassadeurs de bonne volonté, les joueurs du Dinamo arrivaient en Angleterre avec pour objectif de consolider le sentiment d'amitié qui avait permis à ces deux nations de vaincre le nazisme. Cependant, loin d'améliorer leurs relations, ces rencontres vont créer un sentiment d'animosité. Si cette tournée s'est révélée un succès sur le plan sportif, elle n'aura pas permis le rapprochement espéré. Peu de temps après, la Guerre froide divisa le monde en deux blocs et il faudra attendre plusieurs années avant que l'URSS ne ressorte à l'extérieur de ses frontières. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Football, Staline, U.R.S.S., Arsenal F.C., Chelsea F.C., Stanley Rous, F.I.F.A., Football Association, Moscou, XXe siècle, Yakushin, Vsevolod Bobrov, Guerre froide.
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La théâtralité dans Une adoration : du roman au théâtre, de Nancy Huston à Lorraine Pintal

Beaulieu, Diane January 2010 (has links) (PDF)
Ce mémoire propose de mieux comprendre la théâtralité en procédant à une étude comparative de deux oeuvres: le roman Une adoration (2003) de Nancy Huston et son adaptation au théâtre par Lorraine PintaI, Une adoration (2006). Le roman de Huston se distingue en faisant une large place au théâtre et l'adaptation de Pintal peut certes miser sur cette théâtralité en la portant à la scène. En se penchant sur la théâtralité du roman et de l'adaptation, nous cherchons à saisir comment celle-ci peut fonctionner à l'intérieur de deux genres distincts. C'est dans une perspective socio-sémiotique que ces textes sont étudiés afin de faire ressortir l'identité formelle propre à chacun, en tenant compte de l'évolution des genres et de leur contamination réciproque. Le mémoire présente d'abord une réflexion portant sur la théâtralité, qui vise à désigner des paramètres qui peuvent sembler insaisissables, car ils varient grandement selon les cultures, les époques, les pratiques. Si le dialogue, la mimesis, l'action dramatique et l'oralité sont des éléments traditionnellement associés au théâtre, il faut voir comment ceux-ci infiltrent la trame narrative de Huston et comment ils se retrouvent, par la suite, dans l'adaptation de PintaI. Les deux oeuvres sont étudiées séparément, afin d'accorder à chacune une analyse détaillée qui permettra de mettre au jour la théâtralité qui les caractérise. Ces créatrices que sont Huston et Pintal jouent avec les frontières des genres, laissant le dramatique et le narratif se combiner d'une façon singulière. Toutefois, si le roman de Huston peut rêver de théâtre et le décrire au point d'aspirer à une réalisation tangible dans un espace concret, il reste délivré des véritables contraintes scéniques qui définissent l'adaptation de PintaI. Au terme de l'étude, nous sommes à même de constater que la théâtralité a évolué et que les paramètres autrefois fondateurs du genre se sont transformés pour mieux permettre au théâtre de se renouveler. Ainsi, alors que Huston s'appuie sur des éléments traditionnels et plus formellement reconnaissables du théâtre, Pintal s'en détourne, d'une certaine manière, pour remettre en valeur les procédés romanesques. Elle exploite la contamination des registres dramatique et narratif déjà présente chez Huston, mais cherche surtout à transposer la narration, plus à même de relever les défis de la scène contemporaine. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : XXe siècle, Théâtralité, Narrativité, Adaptation, Contemporain, Roman, Théâtre, Nancy Huston, Lorraine PintaI.
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Les bombardements aériens et le cadre normatif en droit international humanitaire

St-Fleur, Yvensonne 09 1900 (has links) (PDF)
Le but de cet ouvrage est de présenter la portée et la limite du droit international humanitaire régissant les opérations aériennes en période de conflit armé. Dans ce dessein, nous passerons en revue les conventions internationales datant de 1899 à nos jours. Considérant que l'ordre juridique international possède tous les instruments nécessaires afin d'assurer aux populations civiles sécurité et immunité contre les effets nuisibles de la guerre, les dommages directs et indirects causés aux complexes civils lors de bombardements aériens peuvent constituer des violations graves au droit international humanitaire. Par une démarche méthodologique juridique classique, le lecteur sera amené a considérer l'évolution du cadre normatif, particulièrement du droit de l'attaquant de se défendre avec l'arme aérienne, mais aussi du droit de la population civile et des non-combattants à être épargnés des effets des hostilités. Les conflits armés de la fin du xxe siècle démontrent bien que les guerres du futur reposeront davantage sur des opérations militaires à la verticale, c'est-à-dire que le point d'attaque pourra être envisagé depuis l'espace atmosphérique. Ainsi, l'avion de guerre et les systèmes de satellites extra-atmosphériques permettront de déplacer la zone de combat au niveau de la troisième dimension. Cet avantage soulève dès lors le spectre de la conduite asymétrique de la guerre technologique au bénéfice des puissances aérospatiales. Or, cette technologie militaire qui promettait plus de précision dans le ciblage des objectifs militaires produit des effets néfastes à l'endroit des populations civiles à proximité des objectifs militaires situés dans la zone de combat (pour ne reprendre que le cas des bombardements des forces de l'OTAN au Kosovo). Ainsi, la stratégie militaire contemporaine vise le transfert du risque militaire vers l'adversaire. En effet, la zone de combat ennemie devient source de gestion tant par l'agresseur que la victime des bombardements. Ainsi, perte du capital humain et matériel des forces militaires, la minimisation des massacres humains du côté de l'ennemi, la transmission des images par les médias de masse, la projection de la responsabilité des dommages collatéraux sur les moyens perfides de l'ennemi deviennent dorénavant des «éléments» calculables dans le «risque» militaire des puissances occidentales. Du côté de l'ennemi, en position d'«infériorité» technologique, il déplace délibérément la zone de combat dans des zones urbaines densément peuplées situées près des objectifs militaires légitimes. Le constat fait après les récents conflits armés suscite inquiétude et soulève nombre de problématiques. L'absence d'un cadre normatif légiférant tant les nouvelles méthodes de combat que la conduite des hostilités par la voie des airs requiert-elle un code de conduite sur relatif aux bombardements aériens. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : bombardement, opération militaire, aérien, norme, droit des conflits armés, terrorisme, précaution, proportionnalité, droit international humanitaire, satellite, aérospatiale.
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L'intimité authentique : analyse comparative de biographies de chefs politiques québécois du XXe siècle

Drouin, Marie-Laurence 02 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objectif la compréhension de la définition de l'éthique d'authenticité grâce à l'analyse de ses visées significatives. L'éthique d'authenticité est considérée plus ou moins consciemment par les individus modernes, telle une quête à réaliser dont la signification se fonde sur de ce qui est vrai. Dans le contexte actuel d'une société individualiste et pluraliste où le contact avec autrui se fait dans la proximité de l'intime, l'intimité et l'éthique d'authenticité se révèlent à être des protections contre la perte de l'identité individuelle dans le social et dans autrui. Nous trouvons les prémisses de la société intimiste au XIXe siècle, moment pour les sociétés occidentales où l'immédiateté de l'émotion et l'immanence de la personnalité deviennent les seules matrices de sens. Nous retraçons également les sources de l'intérêt pour l'individualité jusqu'à saint Augustin, mais découvrons une ère de profonds changements au XVIIIe siècle, alors que la Réforme fonde en l'individu l'essence même de la religion. En société individualiste est prônée l'idéalisation des ambitions personnelles et, si l'émancipation particulariste permet de donner du sens à l'individualité, elle ne peut donner de sens à l'existence en société. Les individus ont besoin de se situer dans un cadre de réalisations qui subliment l'individu pour donner signification à l'existence. Ces réalisations sont ce que Charles Taylor nomme les hyperbiens, soit l'apologie de la vie ordinaire, qui conçoit que tous puissent avoir accès à une forme de vie bonne, la bienveillance universelle, qui condamne toute forme de souffrance tant physique que morale, et la liberté moderne, qui garantit le droit et le respect dont chacun est dépendant afin d'assurer la création d'une identité originale et unique. Ces hyperbiens, ainsi que l'accomplissement de soi (l'expression de Taylor pour désigner l'émancipation pluraliste) sont les visées de l'éthique d'authenticité. Les chefs politiques, dans lesquels l'électorat doit pouvoir reconnaître ses visées de l'éthique d'authenticité, nous semblent être les plus à même de s'y conformer, puisque l'accession au pouvoir dépend de leur capacité à représenter l'éthique d'authenticité. Cependant, puisque leurs contacts avec l'électorat sont médiatisés et non intersubjectifs, comme doit l'être toute relation intime, ils doivent présenter leur intimité grâce aux médias. C'est dans l'un de ces médias, la biographie politique, que nous cherchons les idéaltypes des hyperbiens et de l'accomplissement de soi. La biographie est, depuis la Grèce ancienne, la représentation d'un idéal, un véhicule de la culture sociale du biographe l'ayant écrit; ce faisant, la biographie est actuellement un ouvrage contraint à la demande de vérité des lecteurs, tant au niveau des faits relatés que dans la recherche de l'authenticité du sujet de la biographie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Authenticité, Catégorisation, Charles Taylor, Chef politique, Éthique, Hyperbien, Idéaltype, Individu moderne, Intimité, Biographie
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La mission des rédemptoristes canadiens-français au Vietnam entre 1925 et 1975

Vincent, Éric 01 1900 (has links) (PDF)
Le but de ce travail est d'analyser le succès de la mission vietnamienne des rédemptoristes de Sainte-Anne-de-Beaupré. Étude de cas d'une communauté missionnaire, notre analyse couvre toute leur présence, soit de 1925 à 1975 et s'intéresse particulièrement aux stratégies d'intégration, d'autosuffisance financière et aux décisions prises devant les défis liés à la guerre et à d'autres situations exceptionnelles. Nous nous intéressons également au destin de la province autonome du Vietnam après 1964 et aux apostolats pratiqués par les derniers missionnaires jusqu'en 1975. Après avoir présenté l'historiographie des missionnaires au Vietnam et au Québec, nous analysons les démarches menant au succès de l'implantation de la communauté. Les rédemptoristes se montrent attentifs et respectueux envers ceux qui les accueillent, mais ils n'hésitent pas à faire preuve d'audace pour se financer, recruter des candidats et surmonter les obstacles culturels et légaux. Ce chapitre se termine avec l'Occupation japonaise (1941-1945), qui annonce le déclin de la présence française en Extrême-Orient. Le troisième chapitre se déroule sur deux périodes, de la Guerre d'Indochine (1946-1954) au déclenchement officiel de la Seconde guerre d'Indochine en 1961. Durant la première période, les rédemptoristes maintiennent le cursus de leurs aspirants prêtres, influencés par l'esprit révolutionnaire, et ils parviennent à préserver de la destruction leurs acquis matériaux grâce à une attitude neutre et secourable envers leurs voisins. La période 1954-1961 est caractérisée par la division du pays, par l'exode massif des catholiques du Nord-Vietnam vers le Sud-Vietnam et par l'implication grandissante des États-Unis dans le conflit. La solidification de la vice-province, amputée de ses maisons du Nord, passe par la réimplantation de milliers de réfugiés, une collaboration étroite avec Saigon, l'augmentation du capital et l'accélération des promotions des Vietnamiens rédemptoristes aux postes décisionnels. Le quatrième et dernier chapitre, dont l'action se situe entre 1961 et 1975, traite de la province rédemptoriste du Vietnam à la suite de son autonomie, des missionnaires qui retournent au Canada et de l'apostolat des derniers prêtres canadiens, forcés de s'adapter aux réformes de Vatican II et à la Seconde guerre d'Indochine. Impliqués dans une mission apostolique auprès des Koho, montagnards des plateaux de Fyan et dans divers apostolats à caractère surtout humanitaire, les derniers Canadiens travaillent relativement peu avec leurs confrères vietnamiens qui éprouvent quelques difficultés à maintenir à flot leur congrégation. Le retrait progressif des troupes américaines entre 1968 et 1971, ainsi que la médiocrité du régime de Saigon confrontent les rédemptoristes à la victoire du communisme. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Missionnaires, Église catholique, Vietnam, Québec, Rédemptoristes, 20e siècle
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Caractérisation des régimes de perturbations par le chablis et des vents extrêmes dans l'érablière à bouleau jaune du Québec

Bégin, Edith 11 1900 (has links) (PDF)
Les chablis semblent varier d'une région à une autre et certaines recherches prétendent qu'ils vont augmenter dans le temps à cause des changements climatiques. Cependant, bien que les chablis soient des perturbations variables temporellement et spatialement, peu d'information existe sur leurs variations actuelles et passées ou sur leurs relations avec les vents de différentes forces et directions. Les chablis font suite à des épisodes de vent violent engendrés par des conditions météorologiques spécifiques. Les différences climatiques à l'intérieur d'un domaine bioclimatique sont susceptibles de créer des différences dans le régime de perturbation par chablis. Ce projet teste cette hypothèse générale en mettant en relation l'information sur l'historique des chablis et du climat du siècle dernier Ce projet a été effectué dans le domaine bioclimatique de l'érablière à bouleau jaune qui couvre un gradient d'est en ouest, séparé en quatre sous-régions. Des photos aériennes, anciennes et récentes et des cartes des inventaires forestiers décennaux ont été combinées dans un système d'information géographique afin de délimiter les chablis nous permettant ainsi de déterminer leurs superficies et leurs fréquences, d'estimer leur sévérité et leur intervalle de retour pour chacune des quatre sous-régions. Les archives climatiques d'Environnement Canada ont permis d'estimer la probabilité des vents extrêmes (vitesse) et de tester la similarité des régimes de ces vents à l'intérieur de sous régions de l'érablière à bouleau jaune. Lors des chablis, une prédominance des vents en provenance du sud-est est observée. La sous-région ouest de ce domaine bioclimatique est la plus touchée en termes de superficie et de sévérité. Cependant, on observe que la probabilité d'avoir des vents extrêmes est plus élevée sous le climat tempéré maritime associé aux sous-régions de l'est. L'étude démontre que les chablis sont peu fréquents durant la première moitié du siècle et que la superficie perturbée est beaucoup plus élevée vers la fin du siècle, ce qui concorde avec les projections des spécialistes du climat. Les résultats découlant de cette étude pourront servir de balises pour évaluer les risques de pertes en volume par chablis dans le calcul de possibilité forestière par les variations spatiale et temporelle de ces risques dans un même domaine bioclimatique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : forêt tempérée, photo-interprétation, paysage, climat, sévérité
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La démocratie ne fut jamais une option : analyse critique des discours modernes de justification de l'État, du gouvernement représentatif et du rejet de la démocratie directe

Bélanger-Champagne, Jérôme 08 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse au développement de la démocratie représentative en Occident et aux discours justificatifs du rejet de la démocratie directe. De surcroît, nous croyons qu'une étude de l'implantation de la démocratie représentative aux XIXe et XXe siècles serait incomplète sans une analyse des différentes théories de l'État dominantes durant cette période. Effectivement, la représentation politique est un type de gouvernement qui ne pourrait exister sans une mécanique de coercition capable d'imposer aux minorités réfractaires les décisions prises par les représentants politiques. C'est précisément le rôle que joue l'État dans les sociétés occidentales modernes : un appareil de contrôle, de contrainte et de coercition capable d'assurer la cohésion sociale. Durant la majeure partie de son histoire, le mot « démocratie » fut perçu de manière négative par les élites politiques qui voyaient souvent en elle le « pire » des régimes, celui qui laissait au peuple ignare, impulsif et irrationnel le soin de gouverner. À travers les deux cents dernières années, un glissement terminologique s'est opéré, tant dans le discours populaire que dans la pensée politique, qui fait maintenant équivaloir les termes de « gouvernement représentatif » et de « démocratie ». Il s'agit d'une opération consciente et volontaire des élites politiques occidentales afin de justifier la mise en place et le maintien d'un système qui devrait plutôt être qualifié « d'oligarchie électorale ». Généralement, les politologues justifient le choix de la démocratie représentative en expliquant que la démocratie directe serait impraticable dans les États-nationaux modernes en vertu de leurs populations imposantes et de l'impossibilité de regrouper autant d'individus en un seul lieu. Nous croyons que cette explication en masque une autre. Notre hypothèse est à l'effet que la démocratie représentative a davantage émergé de deux facteurs conjoints. D'une part, le désir du peuple de participer à la prise de décisions politiques qui fut instrumentalisé par les élites gouvernantes. D'autre part, l'existence de l'État en tant qu'appareil de coercition capable d'assurer l'application des décisions prises par ces élites au nom de la « majorité ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : démocratie directe, démocratie représentative, gouvernement représentatif, république, coercition, théories de la démocratie, théories de l'État.
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Comment se rendre utile : les centres de recherche universitaires canadiens, 1914-2003

Almeida, Mike January 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur les centres de recherche universitaires canadiens, de leur émergence au cours des années 1910 jusqu'à nos jours (2003). Ces structures de la recherche méritent d'être étudiés car pour plusieurs observateurs elles ont supplanté les départements comme principal lieu de dynamisme intellectuel. Axés sur l'étude d'un objet plutôt que d'une discipline, les centres rassemblent des chercheurs provenant d'horizons disciplinaires variés qui tentent de résoudre des problèmes concrets. Ces tendances sont renforcées par plusieurs programmes gouvernementaux récents. Il n'est donc pas étonnant que les centres accaparent une portion de plus en plus élevée des fonds de recherche disponibles. Bien qu'ils représentent un enjeu scientifique et organisationnel important, l'historiographie des centres universitaires canadiens demeure largement sous-développée. Cette thèse vise à combler cette lacune. Notre étude est la première recherche historique sur l'émergence et le développement des centres comme forme d'organisation de la recherche universitaire au Canada. Les questions qui structurent cette thèse sont les suivantes: pourquoi et comment procède-t-on à l'établissement de centres de recherche à une époque où cette activité demeure marginale sur les campus du pays? Quelle est la fonction des centres au sein des établissements d'enseignement supérieur et comment cette fonction a-t-elle évolué avec le temps? Quelle est la spécificité des centres universitaires canadiens? La thèse que nous défendons est toute simple: historiquement, les centres permettent aux universités d'avoir accès à de plus amples ressources avec lesqueIles développer leur potentiel de recherche. Ils permettent également aux commanditaires externes de mobiliser la recherche universitaire en fonction de leurs besoins. Cette fonction générale est modulée par le contexte historique particulier dans lequel évoluent les centres de recherche. Durant la période des origines qui s'étend de 1914 à 1945, l'établissement de centres est un moyen pour des « chercheurs-entrepreneurs » de générer des fonds de recherche et une façon pour les dirigeants universitaires de développer leur institution (facteurs internes). La création de centres permet également aux gouvernements de suppléer et de soutenir l'industrie canadienne en mettant à sa disposition des infrastructures et du personnel de recherche (facteurs externes). Même si les centres représentent une innovation organisationnelle importante, le faible nombre de centres fondés au cours de cette période témoigne de leur marginalité dans le développement de la recherche universitaire. Au cours de l'immédiat après guerre, l'écologie des centres universitaires canadiens se transforme. Le Conseil de recherche pour la défense du Canada s'établit alors comme le principal bailleur de fonds des centres de recherche et oriente leurs activités en fonction de ses besoins. Grâce en partie à cet organisme, le nombre de centres dans les universités canadiennes a plus que triplé entre 1945 et 1960. Puis, durant les décennies «fastes» de 1960 et 1970, les gouvernements mettent sur pied de nombreux programmes de financement de centres afin de former des chercheurs dans leurs domaines d'intervention et de suppléer leur propre capacité de recherche. Ces conditions ont été propices à la prolifération des centres de recherche qui deviennent à cette époque des entités communes sur les campus canadiens. Finalement, depuis les années 1980, les centres universitaires canadiens sont appelés à contribuer au développement économique. Les conditions socio-économiques particulières des années 1980 et la mondialisation des marchés qui a cours depuis les années 1990 ont pavé la voie à la plus importante augmentation du nombre de centres de recherche dans l'histoire canadienne. Il serait pourtant abusif de voir l'histoire des centres de recherche comme une évolution inexorable vers les pratiques actuelles de commercialisation de la recherche universitaire. Les forces socio-politiques derrières le développement des centres de recherche se sont transformées avec le temps et la recherche du profit n'a que très récemment été l'un des objectifs à atteindre. Quant à la spécificité des centres universitaires canadiens, il semble que leur intégration plus «organique» à leur environnement institutionnel soit le trait qui les distingue le plus nettement de leurs contreparties américaines. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Canada, Gouvernements, Entreprises, Universités, Centres de recherche.

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