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Governing the knowledge economy : the World Bank as a gatekeeper for developmentEverett, Glyn January 2004 (has links)
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Institutions, inégalités et croissance économique : quelles interactions dans les pays d'Afrique Sub-Saharienne? / Institutions, Disparities and Economic growth : What interactions in the countries of Sub-Saharan Africa?Djékondé, Naïmbayel 22 April 2016 (has links)
Le concept de gouvernance appréhendée par la Banque mondiale au milieu des années 1980, apparaît comme une préoccupation majeure au niveau de l’analyse du développement économique. Il est de plus en plus présent dans les débats sur la recherche de solides fondements de la croissance économique, notamment la croissance économique de long terme dans les pays en voie de développement. La résurgence de la pauvreté après la mise en œuvre des programmes d’ajustement structurel, la persistance des inégalités en Afrique subsaharienne, l’importance des ressources naturelles dont dispose ces pays, et la volonté manifestée récemment par les Chefs d’Etat de ces pays, d’engager leurs pays respectifs à l’initiative de transparence dans les industries extractives (ITIE), suscitent de nombreux enjeux, auxquels seule leur capacité à conduire la bonne gouvernance leur mettra en position de réaliser une croissance économique capable de réduire les inégalités. L’objectif principal de cette thèse est d’analyser le rôle des institutions dans la détermination de la croissance économique en Afrique au Sud Sahara et en diagnostiquant l’influence d’autres variables anthropo-sociologiques telle que la fragmentation ethnique sur la trajectoire de la croissance économique. En utilisant des techniques économétriques et statistiques adéquates et pertinentes, nous arrivons dans un premier temps à montrer qu’il existe une relation positive et très significative entre l’ensemble des variables de gouvernance (Ecoute des citoyens et reddition des comptes ; Stabilité politique et absence de violence ; Efficacité des pouvoirs publics ; Qualité de la réglementation ; Règle de Loi ou Etat de droit ; Maitrise de la corruption) et le taux de croissance du PIB par tête des pays en Afrique au Sud du Sahara. De plus, Cette croissance du PIB par tête est beaucoup plus importante pour les pays colonisés par l’Angleterre et moins favorable pour ceux colonisés par la France. On est tenté à ce stade de l'analyse de lier la qualité des institutions des pays africains à celle des pays colonisateurs. Dans un second temps, l’étude a révélé qu’il n’y a pas de relation linéaire entre le taux de croissance du PIB par tête et les variables mises en évidence. De plus, en présence de la variable« Ethnie », les variables de gouvernance n’ont pas d’influence fondamentale sur la croissance économiquedes pays en Afrique au Subsaharienne. Néanmoins, une relation positive et très significative entre la variable « Ethnie » et le taux de croissance du PIB par tête a été mise en évidence. Enfin, ce travail nous a permis d’apprécier la qualité des institutions et des systèmes de contre-pouvoir notamment l’implication des Organisations de la Société Civile dans la définition et la mise en œuvre des politiques et programmes de développement au Tchad à partir de l’analyse de l’état de la gouvernance économique et financière. / The concept of governance initiated by the World Bank in the mid-1980s appears to be a major concern in the analysis of economic development. It is increasingly present in the debate on finding a solid foundation for economic growth, particularly long-term economic growth in developing countries. The resurgence of poverty following the implementation of structural adjustment programs, the persistence of inequality in sub-Saharan Africa, the abundance of natural resources available to these countries and the clear willingness lately shown by the Heads of State of these countries, to commit their respective countries to the Extractive Industries Transparency Initiative (EITI), raise many issues, to which only their capacity to upload good governance will enable them to attain an economic growth that can reduce levels of inequality. The main objective of this thesis is to analyze the role of institutions in determining economic growth in Africa South Sahara and diagnosing the influence of other anthropological - sociological variables such as ethnic fractionalization in the path of the economic growth. Using appropriate econometric techniques and relevant statistics, we reach first to show that there is a positive and highly significant relationship between all governance variables (Citizen Voices and Accountability, Political Stability and Absence of Violence, Government Effectiveness, Regulatory Quality, Rule of Law or State of Law, Control Corruption) and the GDP growth rate per capita of the countries in Africa south of the Sahara. In addition, the growth of GDP per capita is much more important for countries colonized by England and less favorable to those colonized by France. One is tempted at this stage of the analysis to link the quality of the institutions of the African countries to that of the colonizing countries. Secondly, the study found that there is no linear relationship between the growth rate of GDP per capita and variables highlighted. Moreover, in the presence of the variable " Ethnic ", the governance variables do not have a fundamental influence on economic growth of the countries in Sub-Saharan Africa. Nevertheless, a positive and highly significant relationship between the variable " Ethnic " and the GDP growth rate per capita was highlighted. Finally, this work has allowed us to appreciate the quality of institutions and systems against power including the involvement of civil society organizations in the definition and implementation of the development of policies and programs in Chad from the analysis of the state of the economic and financial governance.
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L’aide au développement et le financement basé sur la performance : quelle performativité ? : analyse du processus de conceptualisation et de diffusion du financement basé sur la performance dans la gestion des systèmes de santé africains par la Banque Mondiale et l’USAID : étude du cas du Programme national de financement basé sur les résultats du Ministère de la Santé du Sénégal / Development aid and Performance-based financing : what performativity? : analysis of the conceptualization and dissemination processes of performance-based financing for the management of African healthcare systems by the World Bank and USAID and case study of the National Program of results-based financing of the Ministry of Health in SenegalCaffin, Jean-Hugues 26 November 2018 (has links)
Le financement basé sur la performance est une approche gestionnaire promue par la Banque Mondiale (BM) et United States Agency for International Development (USAID), qui connaît une rapide diffusion dans les programmes d’aide au développement. Dans un contexte où de nombreux travaux ont démontré la subjectivité du lien entre la lutte contre la pauvreté et les « bonnes politiques » recommandées par la BM dans le cadre de l’allocation basée sur la performance (ou sélectivité), il apparaît pertinent de s’interroger sur la performativité de ce nouvel instrument. En mobilisant conjointement la théorie de l’acteur-réseau et les théories néo-institutionnelles,cette thèse analyse, au niveau global puis dans un cadre national, le processus de conception, d’expérimentation, de diffusion et de mise en œuvre de l’instrument dans le domaine de la réforme des systèmes de santé. Au niveau global, nous étudions la conceptualisation de l’instrument, que nous replaçons dans une généalogie de la performation, par le réseau néolibéral, des politiques d’aide au développement et de santé globale. Nous analysons ensuite son expérimentation au Rwanda,dans le cadre d’un dispositif de régulation par le marché des systèmes de santé mis en œuvre à travers : (I) la mise en place d’une tarification à l’activité visant à transformer les structures de santé en acteurs économiques autonomes (volet offre), et (II) la création de mutuelles privées communautaires à même de développer des stratégies d’achats (volet demande). Nous étudions enfin sa diffusion institutionnelle sous l’effet (i) d’une valorisation de l’expérimentation rwandaise sans prise en compte de son contexte spécifique, et (II) d’un dispositif incitatif permettant l’enrôlement des responsables de la BM et des ministères bénéficiaires. Au niveau national, nous étudions la stratégie d’influence de la BM et de l’USAID en faveur de la diffusion de ces réformes au Sénégal. Nous présentons le processus d’adoption de ces réformes par le Ministère de la santé, la mise en échec d’un modèle de régulation concurrent en voie d’expérimentation par la coopération technique belge, puis les pressions exercées parla BM pour contraindre le gouvernement à internaliser le modèle promu. Nous mettons ensuite en perspective l’abandon du modèle de régulation par le marché qui était initialement affiché,au profit d’une nouvelle régulation transnationale, matérialisée par un contrat de financement basé sur l’activité directement contrôlé par la BM. / Performance-based financing is a management approach promoted by the World Bank (WB) and the United States Agency for International Development (USAID) that is rapidly being mainstreamed in development assistance programs. In a context where many studies have demonstrated the subjectivity of the link between the fight against poverty and the "good policies" recommended by the WB in the context of performance-based allocation (or selectivity), it seems relevant to question the performativity of this new instrument. Drawing jointly on actor-network theory and neo-institutional theories, we analyze the process of designing, experimenting, disseminating and implementing the instrument in the field of health policy reforms at the global level and then at the national level.At the global level, we study the conceptualization of the instrument, which we place in agenealogy of the neoliberal network's performance of development aid and global healthcarepolicies. We then analyze its experimentation in Rwanda, as part of a market-based regulationfor healthcare systems implemented through: (I) the deployment of activity-based payments to transform healthcare structures into autonomous economic actors (on the supply side), and (II) the creation of private community-based insurance structures designed to develop purchasing strategies (on the demand side). Finally, we study the instrument’s institutional diffusion under the effects of (I) a promotion of the Rwandan experiment decontextualized from the country’sspecific political situation, and (II) an incentive mechanism allowing the enrolment of both WB’sofficials and the ministries that are benefitting from the WB’s aid. At the national level, we have studied the influence strategy of a coalition of actors composedof the WB and USAID to promote the dissemination of these reforms in Senegal. We present the process of adoption of the reforms by the Ministry of Health, the failure of a competing regulatory model that was being tested by Belgian technical cooperation, and then the pressure exerted by the WB to coerce the government into internalizing the promoted model.We then put into perspective the abandonment of the market-based regulatory model that was initially announced, in favor of a new transnational regulation, materialized by activity-basedfinancing contracts that are directly controlled by the WB.
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