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La Bibliothèque imaginaire de Jules Laforgue. Étude de la réécriture dans les "Moralités légendaires" / Jules Laforgue’s Imaginary Library. A Study of The Rewriting in The "Moralités légendaires"

Guy, Madeleine 16 November 2015 (has links)
Jules Laforgue (1860-1887) envisage les nouvelles des "Moralités légendaires" comme de « vieux canevas brodés d’âmes à la mode ». Il inscrit ainsi son œuvre au cœur même de la Bibliothèque. Toutefois, contrairement à ce que sa formule pourrait laisser penser, il ne se contente pas d’y écrire des variantes parodiques de "Hamlet", de l’"Histoire de sainte Élisabeth de Hongrie", de "Lohengrin", d’« Hérodias » et des "Métamorphoses" : non seulement il puise la matière de ses récits dans plusieurs dizaines de textes – et pas uniquement dans ces hypotextes –, mais ceux-ci, pour la plupart, ne font pas l’objet d’une mise à distance critique à visée comique. L’impression première qui se dégage du volume, celle d’un ouvrage léger dans lequel les héros sont ridiculisés, les références mêlées et les traditions soumises à un relativisme généralisé, n’est qu’une façade destinée à duper un certain type de lecteur et à dissimuler le sens profond du texte. Ce dernier ne se révèle qu’à l’issue d’une lecture intertextuelle érudite qui, en acquérant une connaissance précise des livres lus par Jules Laforgue, met au jour un principe de réécriture reposant sur la reconnaissance préalable d’analogies entre les différentes œuvres. L’auteur pratique une lecture imaginative – au sens où l’imagination est, pour Charles Baudelaire, l’art de saisir les rapports – et retient des textes-sources les éléments qui résonnent en lui. Leur mise en présence dans les "Moralités" s’avère alors cohérente et le volume apparaît comme une véritable broderie intertextuelle ; chaque fil – chaque œuvre – conserve sa singularité mais tous participent à l’élaboration d’un motif unique : l’expression, par le truchement de la fiction et de la voix des autres, du questionnement existentiel de Jules Laforgue. / Jules Laforgue (1860-1887) said that the novellas of "Moralités légendaires" were « old canvasses embroidered with fashionable souls », thus placing his work at the heart of the Library. But, contrary to what we may think when reading his definition, he does not merely write parodies of "Hamlet", of the "Histoire de sainte Élisabeth de Hongrie", "Lohengrin", « Hérodias » and the "Metamorphoses" : the tales’ material comes not exclusively from these hypotexts, but from dozens of other texts, which are seldom rewritten from a critical and comical point of view. The reader’s first impression of a light work where heroes are ridiculed, references blended and traditions relativized is that of a mere charade intended to dupe a certain kind of reader and to prevent him from understanding the text thoroughly. However, the true meaning of such works only reveals itself through an intertextual reading, which requires precise knowledge of the books that Jules Laforgue read. Only then does one realise that he is rewriting texts amongst which he has seen various links. His own reading is an imaginative one – insofar as, according to Charles Baudelaire, imagination is the art of detecting connections that are not obvious – and he borrows from the intertexts the elements that call forth echoes in his mind. He then assembles them in the "Moralités" in a coherent way. Thus, the book can be seen as a true intertextual embroidery ; each thread – each work – retains its idiosyncrasy but they all contribute to a single design : the expression, through the art of fiction and the voices of others, of Jules Laforgue’s existential questioning.
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Lieux et mise en lieux dans Les Trois Villes d' Emile Zola / Places and setting up of places in Les Trois Villes by Emile Zola

Sayegh, Maria 20 November 2015 (has links)
Cette thèse a pour objectif d'analyser dans un premier temps la mise en place de l'espace dans Les Trois Villes d'Emile Zola. Ainsi tenterons-nous de répondre aux questions suivantes:Selon quelle forme l'espace se met-il en place? Quelles sont les transformations et les manoeuvres qu'il subit d'un avant-texte à l'autre? Quelles sont les fonctions de cet espace et quel rapport y a-t-il entre sa mise en place et la mise en place des personnages et de l'intrigue? Cette étude vise aussi à examiner le problème du déplacement des personnages dans les textes définitifs des Trois Villes, déplacement qui a lieu sur différents plans (plan local, plan fictif...) et par différents moyens (le regard, la parole, la mémoire, l'imagination...). Enfin, cette thèse cherche à déterminer les différentes techniques de la description des lieux en examinant notammentles différents "mécanismes" de la description ambulatoire (les personnages mobiles, les figures de style, l'énumération...). / This thesis analyses firstly the setting up of space in the preparatory files of Les Trois Villes by Emile Zola. Thus we try to answer these following questions:According to which form is place set up? What are the transformations that space undergoes from one pre-text to another? What are the functions of that space and what is the relation between its setting up and the setting up of the characters and the plot? This study also aims at examining the displacement of characters in the final text of Les Trois Villes. This displacement takes place on different levels (local level, fictive level...) and by different means (look,speech, memory, imagination...). Finally, this thesis seeks to determine the different techniques of discribing places by analyzing the different "mecanisms" of the ambulatory description (mobile characters, figures of speech, enumeration...).
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Le Récit enchâssé, ou la mise en relief narrative au XIXe siècle / Narrative Embedding, Narrative Enhancing. A Study in 19th Century French Fiction

Naïm, Jérémy 04 December 2015 (has links)
Le récit enchâssé émerge comme concept au début du XXe siècle, à la faveur des travaux formalistes sur le recueil de nouvelles. Il ne se développe véritablement que dans les années soixante, sous la plume de Todorov et de Genette. Mais alors, il est moins étudié qu’effleuré. Aucune définition consensuelle ne se dégage chez les narratologues. On prête au dispositif une origine millénaire, sans bien expliquer la persistance intacte d'un procédé d'écriture depuis l'Inde ancienne. Le récit enchâssé a été davantage un mythe critique qu'un objet d'étude. Cette thèse se propose de reprendre la conceptualisation là où elle s'est arrêtée : à l'intuition que certains textes contiennent des récits en surplus. Par des décrochages typographiques, par un changement d'énonciateur, par une variation temporelle, par une série de marquages spécifiques, un récit peut être mis en relief dans l'espace textuel. L'enchâssement, alors, ne serait que le fait de cette mise en relief, qu'elle s'effectue ou non dans un texte littéraire, qu'elle porte ou non sur un texte narratif. Y a-t-il légitimité, dès lors, à parler d'un « récit enchâssé » ? A-t-il existé dans l'histoire une technique homogène de mise en relief d'un récit ? En posant cette question sur les récits courts du XIXe siècle (1800-1890), cette thèse s'efforce également d'expliquer l'apparition de la notion. Car c'est au XIXe siècle que, pour la première fois, le recueil de nouvelles est comparé à une fiction indépendante, en l'occurrence, une nouvelle. Analyser ce rapprochement permet de découvrir comment a été préparée la possibilité de penser le « récit enchâssé ». / At the beginning of the twentieth century, embedded narrative emerged as a concept, thanks to the research that Russian formalists had carried out on a collection of short stories. But the category came into bloom only in the 1960s, under Todorov and Genette's pens. At that time though, the subject was broached rather than dealt with in depth. No definition based on consensus ever arose from narratology; and the seamless persistence of this narrative technique, dating back to Ancient India, has never been well accounted for. Embedded narrative has always been a critical myth rather than a subject to be studied. The aim of this dissertation is to start where the first tentative conceptualization stopped: the feeling that some texts do contain extra narratives. Inserted stories can be enhanced through typography layouts, changes of narratee, time-related alterations, or by sets of specific markings. Embedding might then mean emphasizing rather than inserting. Is it then legitimate to comment on 'embedded narratives' as such? Was there ever a consistent technique to emphasize narratives? By raising these issues, this dissertation aims at getting to the root of the notion, and addresses the topic by drawing on a large number of short stories published between 1800 and 1890. For during the nineteenth century short stories collections came for the first time closer to independent fiction, precisely to short story. Analyzing this rapprochement will enable us to discover how the very notion of 'embedded narrative’ could come up.

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