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La voix des voix narratives de l'adaptation cinématographique du roman Le baiser de la femme-araignée de Manuel Puig, réalisée par Hector Barbenco

Gauthier, Claire January 2010 (has links) (PDF)
L'objectif de ce mémoire consiste à examiner l'apport de la vocalité et du verbal dans l'adaptation cinématographique du roman Le Baiser de la femme-araignée, de Manuel Puig. À partir de ce cas précis, ce travail interroge les caractéristiques dominantes relatives à la contribution de la voix sous son double aspect, matériel et narratif, dans la transposition des textes au cinéma. Il était d'abord nécessaire d'aborder le phénomène de l'adaptation en prenant particulièrement en compte les distinctions entre récits littéraire, scénique et filmique, et de faire part, par la suite, des diverses façons de concevoir le passage d'une oeuvre littéraire à l'écran. Or, ce corpus permet non seulement d'observer la réécriture du roman par le film, mais aussi la transposition en images mouvantes et sonores des récits de plusieurs films verbalisés par un des protagonistes. Ainsi, le double mouvement de l'ekphrasis (présentation verbale d'une représentation visuelle) et de son renversement réunit l'art de la narration à celui de la projection. L'utilisation de la voix caractérise fortement cette adaptation filmique du roman de Puig réalisée par Hector Babenco, en 1985. Dans un univers clos, en racontant des films à son compagnon de cellule, un des héros se prête à des batifolages vocaux qui, dans le roman, s'apparentent à de la novellisation, alors que transposés verbalement au cinéma, ils relèvent de l'ekphrasis et inspirent des images insolites. Celles-ci introduisent le spectateur à une expérience esthético-poétique du cinéma et favorisent parfois le jeu entre le réalisme et un des aspects de ce que Gilles Deleuze nomme « les puissances du faux ». Mais c'est surtout la puissance de la voix à produire un imaginaire où se rencontrent le filmique et le verbal qui, dans ce mémoire, retient l'attention. Partant de l'idée que la voix identifie un personnage au même titre que son visage et que l'impact qu'elle produit est du même ordre qu'un gros plan facial, nous avons examiné ce parallèle du visage et de la voix sur la base de la distinction établie par Gilles Deleuze entre « visagéification » (unité réfléchissante de l'image) et « visagéité » (traits expressifs). Selon diverses théories concernant la voix en général et la voix au cinéma, nous avons pu constater que la voix constituait à elle seule un univers et que son expression au travers du dispositif filmique offrait un raffinement et une multitude de moyens dans l'expression artistique. La voix, à la fois en tant que son et parole signifiante, se révèle centrale dans la manifestation d'une oeuvre, au même titre qu'un personnage. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Voix, Adaptation cinématographique, Novellisation, Ekphrasis, Mise en abyme, Le baiser de la femme-araignée, Puissances du faux.
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Les somnambules d'Hermann Broch : roman de la connaissance irrationnelle et philosophie scientifique

Casgrain, Charles-Philippe 02 1900 (has links) (PDF)
L'écrivain doit « "[c]réer la valeur" », puis « reconstruire un édifice de valeurs ». Cet impératif formulé par Broch dans son essai « Le Mal dans les valeurs de l'art » constitue aussi le programme narratif de son roman Les Somnambules, œuvre polyhistorique - pour recourir à l'appellation générique qu'emploie le romancier - qui mime, et peut-être même accomplit, le processus à l'issue duquel les forces de l'Irrationnel sont canalisées pour faire l'objet d'une rationalisation. La nouvelle rationalité que s'efforce de créer Broch au moyen du polyhistoricisme, genre associé par l'auteur au « roman nouveau dans sa polyphonie à la fois rationnelle et irrationnelle », doit selon lui fournir un socle aux nouvelles croyances religieuses appelées à supplanter celles véhiculées par le christianisme, ce système axiologique totalisant qu'il convient, estime-t-il, de remplacer par un nouveau, dont la création est d'ailleurs anticipée dans l'ensemble de sa production littéraire. Roman polyphonique au sens où le discours scientifique s'y présente comme le contrepoint du discours irrationnel, Les Somnambules se propose, plus précisément, de fonder la nouvelle rationalité à partir de la prise en considération des motions psychiques inconscientes qui structurent la pensée. Le rapprochement entre la raison et ce qui excède les frontières imparties à l'entendement n'étonne guère lorsqu'à la lecture de Broch, on constate que toute grande religion permet de convertir de nouveaux fidèles, c'est-à-dire de susciter chez eux une illumination mystique ne pouvant être décrite autrement qu'irrationnellement, même si les membres de cette religion poursuivent, en contrepartie, des objectifs définis, le plus souvent, rationnellement. Ainsi, les dévots luttent, dans le meilleur des cas, contre le paganisme et sont appelés, toujours selon Broch, à faire de même en ce qui concerne les avatars de cette religion - fascisme, totalitarisme - cela en vue de prévenir l'apparition des symptômes se manifestant lors du déclenchement de délires collectifs. L'œuvre romanesque de Broch, envisagée ici à l'aune des Somnambules, est travaillée de fond en comble par les antinomies (rationnel/irrationnel, proche/lointain, souvenir/oubli, familiarité/étrangeté); il en va de même en ce qui a trait aux publications « scientifiques » de Broch, commentées en ces pages dans le cadre d'une analyse portant sur la doctrine axiologique incorporée à l'intrigue romanesque des Somnambules et sur la Théorie de la folie des masses, du même auteur. La stratégie de lecture adoptée dans le présent mémoire consiste à déplacer les frontières, voire à remettre en question leur légitimité, tracées - parfois arbitrairement par les critiques fréquentant l'œuvre de Broch - entre le roman de la connaissance irrationnelle et son indispensable complément, la philosophie scientifique, dont l'apport est susceptible de contribuer, croit le romancier, à éveiller (au sens métaphorique du terme) ses contemporains; notre auteur incite ceux-ci à re-découvrir les fondements de la Réalité, lesquels résident dans l'amitié, le sentiment amoureux et l'expérience de la mort, comme il l'écrit dans La Mort de Virgile. Les trois composantes du Réel sont également appréhendées lors de l'acquisition de la connaissance irrationnelle : le noyau de la science est le pré-savoir acquis intuitivement par le somnambule ou le rêveur. Ce noyau ainsi que ce qui l'enveloppe constituent le cœur de notre propos. Nous nous intéresserons donc, dans les pages à venir, à la dialectique du Rationnel et de l'Irrationnel. Les théories de la connaissance de Platon, Descartes, Kant, Cassirer, Jung, susciteront aussi un engouement chez nous. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : polyhistoricisme, littérature religieuse, roman gnoséologique, philosophie du roman, langage de l'immédiateté, position de valeurs, éthique, esthétique.
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Le personnage dans l'oeuvre de Stefan Zweig : enjeux esthétiques et narratifs / The character in Stefan Zweig's books : aesthetics and narrative values

Anthérieu-Yagbasan, Caroline 15 April 2015 (has links)
La plupart des problématiques évoquées en esthétique au XXIe siècle tournent autour de la question du personnage de fiction. Dans ce cadre, cette étude essaie d'examiner comment les stratégies esthétiques et la poétique de la réception sont liées, à travers l'œuvre d'un auteur autrichien, Stefan Zweig, qui écrivit non seulement un grand nombre de récits fictionnels (essentiellement des nouvelles et romans), mais également des essais historiques et géographiques. Sa poétique du récit construit des situations de communication, comme le récit enchâssé, dans lesquelles le lecteur est invité à s'impliquer, face à un personnage dont les propres mots forment la seule version des faits racontés dans la fiction. Dans le même ordre d'idée, les personnages, qu'il soient héros de fiction ou de biographie, sont souvent placés dans une situation de crise, qui à la fois révèle une destinée intérieure et se présente comme une conséquence inéluctable de leurs actes. Tous les éléments de leur vie et de leur personnalité convergent donc, et s'expliquent les uns les autres, comme si les personnages de Zweig devenaient des êtres totalement cohérents. En conclusion, il semblerait que les personnages de biographie s'inscrivent dans les problématiques touchant également la fiction, et même qu'ils appartiennent à la catégorie des personnages de fiction ; il sera donc productif de leur appliquer les outils de la critique narrative, par exemple en ce qui concerne la perspective du lecteur et les mécanismes affectifs de projection. / Most of the aesthetics questions of the XXIst century are focalised on the issue of fictional character. In this frame, this study try to examine how aesthetical strategies and poetics of reception are connected through the case of an austrian author, Stefan Zweig, who wrote not only a lot of fictional narratives (essentially short stories and novels), but also historical and geographical essays.His narrative poetic draw situations of communication, like framed narrative, in which the reader is invited to implicate himself, face to a character whose words are the only one version of fictional facts. In the same order of ideas, characters, in fiction or in biographies, are often placed in a critical situation, that reveals in the same time an inner destiny and unaffordable consequence of the way they act. So all elements of life and personnality are convergent, and can explain each other, as if Zweig's characters were totally coherent beings. To conclude, it appears that biographical characters have fictional problematics, and more, they belong to the category of fictional characters ; consequently, it is productive to apply to it the tools of narrative critic, for instance in the perspective of reader and affectives mecanisms of projection.
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Le Récit enchâssé, ou la mise en relief narrative au XIXe siècle / Narrative Embedding, Narrative Enhancing. A Study in 19th Century French Fiction

Naïm, Jérémy 04 December 2015 (has links)
Le récit enchâssé émerge comme concept au début du XXe siècle, à la faveur des travaux formalistes sur le recueil de nouvelles. Il ne se développe véritablement que dans les années soixante, sous la plume de Todorov et de Genette. Mais alors, il est moins étudié qu’effleuré. Aucune définition consensuelle ne se dégage chez les narratologues. On prête au dispositif une origine millénaire, sans bien expliquer la persistance intacte d'un procédé d'écriture depuis l'Inde ancienne. Le récit enchâssé a été davantage un mythe critique qu'un objet d'étude. Cette thèse se propose de reprendre la conceptualisation là où elle s'est arrêtée : à l'intuition que certains textes contiennent des récits en surplus. Par des décrochages typographiques, par un changement d'énonciateur, par une variation temporelle, par une série de marquages spécifiques, un récit peut être mis en relief dans l'espace textuel. L'enchâssement, alors, ne serait que le fait de cette mise en relief, qu'elle s'effectue ou non dans un texte littéraire, qu'elle porte ou non sur un texte narratif. Y a-t-il légitimité, dès lors, à parler d'un « récit enchâssé » ? A-t-il existé dans l'histoire une technique homogène de mise en relief d'un récit ? En posant cette question sur les récits courts du XIXe siècle (1800-1890), cette thèse s'efforce également d'expliquer l'apparition de la notion. Car c'est au XIXe siècle que, pour la première fois, le recueil de nouvelles est comparé à une fiction indépendante, en l'occurrence, une nouvelle. Analyser ce rapprochement permet de découvrir comment a été préparée la possibilité de penser le « récit enchâssé ». / At the beginning of the twentieth century, embedded narrative emerged as a concept, thanks to the research that Russian formalists had carried out on a collection of short stories. But the category came into bloom only in the 1960s, under Todorov and Genette's pens. At that time though, the subject was broached rather than dealt with in depth. No definition based on consensus ever arose from narratology; and the seamless persistence of this narrative technique, dating back to Ancient India, has never been well accounted for. Embedded narrative has always been a critical myth rather than a subject to be studied. The aim of this dissertation is to start where the first tentative conceptualization stopped: the feeling that some texts do contain extra narratives. Inserted stories can be enhanced through typography layouts, changes of narratee, time-related alterations, or by sets of specific markings. Embedding might then mean emphasizing rather than inserting. Is it then legitimate to comment on 'embedded narratives' as such? Was there ever a consistent technique to emphasize narratives? By raising these issues, this dissertation aims at getting to the root of the notion, and addresses the topic by drawing on a large number of short stories published between 1800 and 1890. For during the nineteenth century short stories collections came for the first time closer to independent fiction, precisely to short story. Analyzing this rapprochement will enable us to discover how the very notion of 'embedded narrative’ could come up.

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