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Traductions et variabilité en langue bretonne : l’exemple des traductions bretonnes de "l’Introduction à la vie dévote" (XVIIIe – XXe) / Translations and variability in Breton language : the example of the Breton translations of the "Introduction in the devout life" (XVIIIth - XXth)Chatelier, Antoine 23 June 2016 (has links)
Ce travail consiste en l'analyse des trois traductions en breton du texte de François de Sales publié en 1609 : L’introduction à la vie dévote. La première traduction fut l’oeuvre de Charles Le Bris au début du XVIIIème siècle durant la période dite dubreton pré-moderne. Les deux traductions suivantes furent écrites dans un breton du domaine du sud-est, le standard de Vannes, par Jean Marion à la fin du XVIIIème siècle, puis par Sylvestre Sévéno au début du XXème. L’analyse de ces textes abordera dans un premier temps les aspects traductologiques : les différents auteurs bretonnants face aux choix linguistiques qu’implique la traduction, les rapports qu’ont eus ces derniers entre eux vis-à-vis du texte source ou encore de la réception du texte. Progressivement, la morphologie et la syntaxe des traductions seront analysées pour mettre en évidence la variabilité ou bien les correspondances entre traducteurs bretonnants. / This work is an analysis of three translations in Breton of the text of François de Sales published in 1609:L’introduction à la vie dévote. The first translation was made by Charles Le Bris during the Breton's pre-modern period in the beginning of the 18th century in the north-west dialect.The two other translations both originate from the south-east of the area where Breton was spoken and written in the Vannes standard. One was written by Jean Marion in the end of the 18th century and the other by Sylvestre Sévéno in thebeginning of the 20th century. The study of those texts is, in a first section, founded on traductological purposes: how did the different authors play their roles of translators; what are the links between the different authors and the original; how did they account for the expectations of their future audience. Progressively, this analysis focuses on a syntactic and morphological approach and identifies some language variations between the authors.
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Les somnambules d'Hermann Broch : roman de la connaissance irrationnelle et philosophie scientifiqueCasgrain, Charles-Philippe 02 1900 (has links) (PDF)
L'écrivain doit « "[c]réer la valeur" », puis « reconstruire un édifice de valeurs ». Cet impératif formulé par Broch dans son essai « Le Mal dans les valeurs de l'art » constitue aussi le programme narratif de son roman Les Somnambules, œuvre polyhistorique - pour recourir à l'appellation générique qu'emploie le romancier - qui mime, et peut-être même accomplit, le processus à l'issue duquel les forces de l'Irrationnel sont canalisées pour faire l'objet d'une rationalisation. La nouvelle rationalité que s'efforce de créer Broch au moyen du polyhistoricisme, genre associé par l'auteur au « roman nouveau dans sa polyphonie à la fois rationnelle et irrationnelle », doit selon lui fournir un socle aux nouvelles croyances religieuses appelées à supplanter celles véhiculées par le christianisme, ce système axiologique totalisant qu'il convient, estime-t-il, de remplacer par un nouveau, dont la création est d'ailleurs anticipée dans l'ensemble de sa production littéraire. Roman polyphonique au sens où le discours scientifique s'y présente comme le contrepoint du discours irrationnel, Les Somnambules se propose, plus précisément, de fonder la nouvelle rationalité à partir de la prise en considération des motions psychiques inconscientes qui structurent la pensée. Le rapprochement entre la raison et ce qui excède les frontières imparties à l'entendement n'étonne guère lorsqu'à la lecture de Broch, on constate que toute grande religion permet de convertir de nouveaux fidèles, c'est-à-dire de susciter chez eux une illumination mystique ne pouvant être décrite autrement qu'irrationnellement, même si les membres de cette religion poursuivent, en contrepartie, des objectifs définis, le plus souvent, rationnellement. Ainsi, les dévots luttent, dans le meilleur des cas, contre le paganisme et sont appelés, toujours selon Broch, à faire de même en ce qui concerne les avatars de cette religion - fascisme, totalitarisme - cela en vue de prévenir l'apparition des symptômes se manifestant lors du déclenchement de délires collectifs. L'œuvre romanesque de Broch, envisagée ici à l'aune des Somnambules, est travaillée de fond en comble par les antinomies (rationnel/irrationnel, proche/lointain, souvenir/oubli, familiarité/étrangeté); il en va de même en ce qui a trait aux publications « scientifiques » de Broch, commentées en ces pages dans le cadre d'une analyse portant sur la doctrine axiologique incorporée à l'intrigue romanesque des Somnambules et sur la Théorie de la folie des masses, du même auteur. La stratégie de lecture adoptée dans le présent mémoire consiste à déplacer les frontières, voire à remettre en question leur légitimité, tracées - parfois arbitrairement par les critiques fréquentant l'œuvre de Broch - entre le roman de la connaissance irrationnelle et son indispensable complément, la philosophie scientifique, dont l'apport est susceptible de contribuer, croit le romancier, à éveiller (au sens métaphorique du terme) ses contemporains; notre auteur incite ceux-ci à re-découvrir les fondements de la Réalité, lesquels résident dans l'amitié, le sentiment amoureux et l'expérience de la mort, comme il l'écrit dans La Mort de Virgile. Les trois composantes du Réel sont également appréhendées lors de l'acquisition de la connaissance irrationnelle : le noyau de la science est le pré-savoir acquis intuitivement par le somnambule ou le rêveur. Ce noyau ainsi que ce qui l'enveloppe constituent le cœur de notre propos. Nous nous intéresserons donc, dans les pages à venir, à la dialectique du Rationnel et de l'Irrationnel. Les théories de la connaissance de Platon, Descartes, Kant, Cassirer, Jung, susciteront aussi un engouement chez nous.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : polyhistoricisme, littérature religieuse, roman gnoséologique, philosophie du roman, langage de l'immédiateté, position de valeurs, éthique, esthétique.
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Le père jésuite François Garasse : un écrivain engagé du premier dix-septième siècle / Father Garasse (1585-1631) : a committed writer in the first 17th centuryMenand, Julie 26 November 2016 (has links)
Le Père Jésuite François Garasse reste un écrivain du premier XVIIe siècle assez connu et peu étudié en dépit de son abondante production polémique, publiée entre 1614 et 1626. Son œuvre est réputée illisible, par les valeurs qu’elle défend et la violence qu’elle déploie, par sa longueur et son manque de consistance, par son style même, enfin. Cependant, les travaux sur le libertinage ont conduit à s’intéresser à la figure du libertin telle qu’il la dessine dans sa Doctrine curieuse. De telles études invitent à reconsidérer le Père Garasse, qui apparaît comme le jésuite polémiste le plus lu et le plus connu entre 1617 et 1626, et comme un prédicateur à succès. L’ensemble de son œuvre, cependant, ne fait encore à ce jour l’objet d’aucune étude spécifique. Le Père Garasse, qui participe à l’ensemble des querelles de son temps, est étudié ponctuellement, de façon fragmentaire, et n’est que très peu analysé en tant que tel. Ce projet se propose d’inverser les perspectives, en s’intéressant au Père Garasse, non pas sous l’angle du libertinage ou du jansénisme naissant, mais sous l’angle qui est le sien, celui de la Réforme catholique et de ses combats, celui de la Compagnie de Jésus et de ses intérêts. Il s’agit d’envisager son œuvre polémique dans son ensemble et pour elle-même, d’un point de vue double, philosophique, théologique et moral d’une part, littéraire d’autre part ; il s’agit de s’attacher à établir s’il existe une pensée du Père Garasse, et à déterminer les formes par lesquelles elle s’énonce. Son œuvre, essentiellement polémique, est également à étudier dans le rapport qu’elle tisse avec les autres œuvres de son temps, qu’il s’agisse de rapports d’opposition, ou de filiation. Ce projet vise donc à mettre en perspective l’œuvre du Père Garasse, à la replacer dans le contexte de son époque, polémique et rhétorique, pour mieux en dégager la spécificité littéraire et philosophique. / Father François Garasse remains a jesuit writer of the first seventeenth century quite known and little studied, despite its abundant controversy production, published between 1614 and 1626.His work is deemed illegible, by the values it defends and the violence it deploys, by its length and lack of consistency, by its style, finally. However, works on libertinism led to interest in the figure of the libertine as he draws it in his Doctrine curieuse . Such studies invite to reconsider Father Garasse, which appears as the jesuit polemicist most read and most famous between 1617 and 1626, and as a successful preacher. His work, however, has not been studied yet in a whole. Father Garasse, who participates in all the quarrels of his time, is the subject to intermittent, piecemeal analysis. This project aims to reverse perspectives, focusing father Garasse, not in terms of libertinism or nascent Jansenism, but from his angle : Catholic Reformation and its fighting, Society of Jesus and its interests. His polemical work will be considered as a whole and for herself, in a double point of view, philosophical, theological and moral on one hand, and literary on the other hand ; the aim is to establish if there is a thought of Father Garasse, and to identify the ways in which it is stated. The link between his work, essentially polemical, and other works of his time will also be considered, whether adversarial or affiliation. This project aims to put into perspective the work of Father Garasse, to replace it in the polemic and rhetoric context of his time, in order to better identify his literary and philosophical aspect.
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La chronique universelle de la création jusqu'à Constantin : un corpus occitan et catalan au XIVe siècle / The Chronique universelle de la création jusqu'à Constantin : an Occitan and Catalan corpus of the fourteenth centuryBiu, Felip 10 December 2011 (has links)
La Chronique universelle de la Création jusqu'à Constantin, demeurée à ce jour inédite dans sa version occitane complète, voit probablement le jour en terre catalane au tout début du quatorzième siècle, avant d'être traduite en occitan et en italien. Copié aux confins du Languedoc et de la Provence, le manuscrit D présente une langue influencée par le catalan et teintée de français. Quant au manuscrit G, copié en Béarn et bien connu sous le nom de Récits d'Histoire Sainte en Béarnais depuis son édition par Lespy et Raymond, en plus de conserver le seul texte littéraire béarnais de cette époque, il a connu une longévité exceptionnelle puisqu'il fut en usage jusqu'au dix-huitième siècle. / The Chronique universelle de la Création jusqu’à Constantin, which has remained unpublished to this day in its complete Occitan version, probably appeared in Catalonia at the beginning of the fourteenth century, before being translated into Occitan and Italian. Copied on the borders of Languedoc and Provence, Manuscript D contains language that has been influenced by Catalan tinged with French. As for Manuscript G, which was copied in Bearn and has been well knownunder the name of Récits d’Histoire Sainte en Béarnais since it was published by Lespy and Raymond, in addition to preserving the only Bearnese literary text from this period, it is exceptional for the length of time that it was used, that is, up until the eighteenth century.
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Crises et renouveaux du geste hagiographique. Le cas des Vies de Jeanne de Chantal (1642-1912) / Crises and renewals of the Hagiographic Literature. The case of Jeanne de Chantal’s Lives (1642-1912)De Lencquesaing, Marion 27 November 2017 (has links)
Ce travail de thèse a pour objet l’historicité conflictuelle d’un objet qui n’a jamais vraiment été étudié d’un point de vue littéraire : la littérature hagiographique de l’époque moderne. En nous séparant de la lecture institutionnelle qui est souvent celle de la critique, nous voulons la dégager de son utilisation comme moyen de contextualisations historiques ou anthropologiques. Au sein des écrits de la période moderne, l’hagiographie n’est pas simplement l’ « autre discours » de l’historiographie, comme le disait Michel de Certeau. Au lendemain du concile de Trente, les biographies d’une candidate à la sainteté comme Jeanne de Chantal (1572-1641, canonisée en 1767) sont l’occasion de réfléchir sur ces nouveaux écrits, qui présentent des structures qui se stabilisent et des éléments topiques qui renvoient à une tradition d’écriture préexistante. Qui sont les auteurs de ces textes ? Dans quelles conditions les rédigent-ils et pour quel public ? Quels en sont les enjeux ? En pleine crise moderniste, la condamnation par la Congrégation de l’Index de la dernière Vie importante de la figure, la Sainte Chantal de Bremond (1912), sera notre point de vue : Bremond revendique paradoxalement une forme de nouveauté par un retour au XVIIe siècle, visible dans la filiation exhibée de son propre texte à celui de la première biographie, les Mémoires de Françoise-Madeleine de Chaugy (1642). Ce geste construit alors, comme malgré lui, une histoire diachronique des Vies de Jeanne de Chantal, dont les mutations en font un « cas » de la littérature hagiographique française et permettent de voir qu’écrire la Vie d’un saint, c'est à chaque fois rejouer ce qu’est la sainteté. / The hagiographic literature from the Early Modern Period has never been studied as a plain literary issue. Departing from the institutional reading of a major part of the critics about hagiography, the hagiographic literature must be considered apart from its historical and anthropological contextualisations. Hagiography is not only the “other one” of historiography, as Michel de Certeau said. In the wake of the Trent Council, the biographies of a candidate to sanctity like Jeanne de Chantal (1572-1641, canonized in 1767) allow us to consider these new writings which show newly built structures and topical elements of a former writing tradition. Who wrote these texts? How have there been written? For whom? What were there main issues? Our point of view will be the last major Life of Jeanne de Chantal (1912), convicted by the Congregation of the Index, in the middle of the Modernist Crisis. The return to the first biography of the heroine, the Mémoires of Françoise-Madeleine de Chaugy (1642), is a paradoxical way for Bremond to claim the originality of his approach. A diachronic history of Jeanne de Chantal’s Lives can be seen through this operation. Their mutations make them a “case” of French hagiographical Literature: writing the Life of a saint is always defining what is sanctity again.
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