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Have Tunisian civil society organisations exhibited the civil political culture required to fulfil a democratic function through the post-2011 transition?Martin, Alexander Peter January 2016 (has links)
This thesis asks whether the post-2011 transition has allowed Tunisian civil society to fulfil the democratic functions attributed to it by civil society and democratisation theorists. It uses an understanding of civil society as playing a democratising function through Oppositional-Resistance and Liberal-Associative roles, both of which rely on the existence of a civil political culture. The thesis examines the existence of a civil political culture, identified through the presence of the six criteria of Freedom, Equality, Pluralism, Tolerance, Trust, and Transparency. This thesis uses Welch’s theory of political culture, which recognises that political culture manifests as both discourse and practice. In order to understand civil society’s discourse and practice, Welch’s theory is developed into a methodology of three research methods, drawn from both positivist and interpretivist approaches of social science research. The role of civil society in the Tunisian transition is assessed in relation to its counterpart - the state. A triangulation of methods - a quantitative attitude survey, structured interviews, and ethnographic participant observation – examines inter-CSO relations, how CSOs interact with the state, and the internal CSO dynamics in addition to CSO institutional culture. This approach enables the assessment of the discourse and practice of civil society organisation (CSO) members’ political culture. The Tunisian case demonstrates the validity of the argument that the state must allow civil society sufficient public space to accomplish a democratic function. Simultaneously, civil society, in both Oppositional-Resistance and Liberal-Associative understandings, must exhibit civil political culture in order to fulfil a democratic function. It further demonstrates that only through a multifaceted research approach that addresses discourse and practice can political culture accurately be assessed. This thesis concludes that civility is developing in Tunisian civil society as CSO relationships with the state, other CSOs and its own members evolve, which has enabled CSOs to fulfil a democratic function.
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Autoconstructions médinale tunisoise actuelle et déconstructivime architectural : quelles ressemblances esthétiques ? / Autoconstructions of the current Tunisian medina and architectural deconstructivism : what aesthetic similarities?Kamoun, Sami 18 December 2018 (has links)
Depuis la nuit des temps, les autoconstructions médinales tunisoises ont été, souvent brutalement, rasées par les autorités. L’avènement de la révolution de 2011 a revivifié leurs réapparitions. Les dynamiter une nouvelle fois aggraverait l’hémorragie de leurs renouvellements. Les « valoriser », les regarder autrement au lieu de s’en débarrasser, pourrait ouvrir de nouveaux horizons. Les considérer dans un comparatisme avec le Déconstructivisme nous conduirait certainement vers de fructueuses voies. Comparer ainsi la complexité, le chaos, la bizarrerie formelle et géométrique déployée par la déconstruction architecturale et les caractères formels des autoconstructions de la médina, constitue l’hypothèse de travail qui nous a guidé. La problématique développée dans la thèse consiste à porter un autre regard sur les autoconstructions de la médina de Tunis, en convoquant l’esthétique du Déconstructivisme afin de le discuter, voire de l’enrichir, d’une part, et, d’autre part, de promouvoir une autre approche de l’habitat spontané dans la ville de Tunis qui serait susceptible de fournir une autre lecture du phénomène de son émergence. L’une des ressemblances de l’autoconstruction au regard de la déconstruction architecturale tient à sa non-réglementation. Il en découle des espaces totalement bizarres, des plans déformés, des angles insolites, des lignes brisées, des asymétries télescopées... L’« idée » de déréglementation des autoconstructions transgresse nos habitudes de voir l’architecture. Elles nous semblent plutôt « vides de règles » que « déréglementées » et apparaissent complètement non académiques, non architecturales et pratiquement sans architectes qualifiés. Une autre ressemblance entre les (auto-) et (dé-)constructions réside dans l’ « idée » de ruine. Témoins de déshérence générale, de précarité et de souffrances, les autoconstructions incarnent le lieu d’une défragmentation chaotique de l’architecture. Planchers abandonnés, poteaux inachevés, façades hasardeusement superposées, revêtements anarchiquement combinés, constructions complètement ou partiellement ruinées... ; tous ces fréquents aspects esthétiques entretiennent de curieuses résonnances avec beaucoup de réalisations déconstructivistes. Une troisième ressemblance réside dans l’aspect d’incomplétude. En parcourant les ruelles de la médina, nous rencontrons des talus de sables, des sacs de ciments, des graviers, des briques, des pierres, des tôles ondulées, des déchets de bois, etc. Les autoconstructions médinale tunisoise sont-elles en « voie de déconstruction » ? Pourraient-elles inspirer les architectes déconstructivistes ? Pourrions-nous proposer que le Déconstructivisme constitue le meilleur appui théorique pouvant valoriser les aspects esthétiques des autoconstructions tunisoises ? / Since the beginning of time, Tunisian autoconstructions of the medina had been brutally razed by the governement. The advent of the 2011 revolution revived the desire for their reappearances. The dynamiting them again aggravates the hemorrhage of their renewals. "Speculating", "valuing" them and looking at them differently instead of getting rid of them will open up new opportunities. In the present work, the comparative method between autoconstruction and Deconstructivism would certainly lead us to fruitful paths. The complexity, the chaos, the formal and bizarre geometry deployed by the architectural deconstruction and, from the outset, by the autoconstruction of the medina seem to us the first hypotheses. In these brief lines, we shall be content to develop other aspects. The problematic developed in the thesis is to take another look at the autoconstruction of the medina of Tunis, summoning the aesthetics of Deconstructivism to discuss it, even to enrich it, on the one hand, and on the other hand , to promote another approach to spontaneous housing in the city of Tunis that would be likely to provide another reading of the phenomenon of its emergence. One of the resemblances that combines autoconstruction with deconstruction is its ability to be deregulated. The result is totally bizarre spaces, distorted planes, unusual angles, broken lines, telescoped asymmetries, etc. The "idea" of deregulation of autoconstructions transgresses our habits of seeing architecture. More than deregulation, they seem "empty of rules" and remain completely non-academic, non-architectural and practically without qualified architects. Another resemblance between the (auto-) and (de-)construction lies in the "idea" of ruin. Witnesses general desertion, precariousness and suffering, autoconstructions embody the place of a chaotic defragmentation of architecture. Abandoned floors, unfinished posts, randomly overlapping facades, anarchically combined facades, completely or partly ruined buildings, etc ; all these frequent and current aesthetic aspects have strange resemblances to many deconstructivist achievements. A third resemblance resides in its incomplete appearance. Just by walking through the narrow streets of the medina, we come across sandy slopes, bags of cement, gravel, bricks, stones, corrugated sheets, wood waste, etc. The result is interminably open chantier. It also results in excessive use of precarious, urgent, essential building materials. Are the Tunisian autoconstructions of the medina in a "way of deconstruction"? Could they inspire deconstructivist architects ? Could we propose that Deconstructivism constitutes the best theoretical support that can enhance the aesthetic aspects of Tunisian autoconstructions ?
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French policy and the Tunisian nationalist movement, 1950-54Lee, William Storrs January 1963 (has links)
No description available.
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La station touristique intégrée de Yasmine-Hammamet (Tunisie) : Enjeux, stratégies et système d’action, 1989-2009 / The integrated resort of Yasmine-Hammamet (Tunisie) : Stakes, strategies and action system, 1989-2009Hellal, Mohamed 25 February 2015 (has links)
Vers la fin des années 1980, l’Etat tunisien a décidé de la réalisation d’une nouvelle station touristique, appelée « intégrée », au sud de l’ancienne zone de Hammamet, qui a été déjà saturée. Le grand projet de la station touristique Yasmine-Hammamet est décidé par décret en 1989. Ensuite en 1990, la Société d’Études et de Développement de Hammamet-Sud a été créée pour sa réalisation sur une emprise foncière de 277 ha. L’objectif est de créer un nouvel espace touristique de 25 000 lits hôteliers et résidentiels, une nouvelle médina de 800 lits, un parc de loisirs et une marina. Dans le cadre de la politique de désengagement de l’Etat de l’aménagement touristique, le projet constitue par ailleurs une expérience inédite de partenariat avec les propriétaires fonciers. Ainsi, le contexte de réalisation de la station Yasmine-Hammamet qui a favorisé une multitude d’intervenants; acteurs territoriaux, des institutions qui tiennent le principe du développement durable, promoteurs privés, etc., inaugure une nouvelle gouvernance des projets d’aménagement touristique en Tunisie. Dans le cas d’Yasmine-Hammamet, l’échec d’Etat dans sa gouvernance du projet pour contourner progressivement son concept « station intégrée » à travers un système d’action déséquilibré, ce qui a favorisé le dérapage de ses enjeux initiaux. L’absence d’une vision stratégique lors de la planification du projet, qui a été sectorielle et urgente, a abouti à une station très urbaine et qui a des impacts négatifs sur le territoire dans ses différentes dimensions sociale, économique et environnementale. Cette défaillance a des effets de retournement sur le fonctionnement de la station-même. / In the late 1980s, the Tunisian government decided to launch the project of a new sea resort called "integrated", in the south of the already-saturated city of Hammamet. The Yasmine Hammamet resort was decided by decree in 1989. Then, in 1990, the Societe d'Etudes et de Développement de Hammamet-Sud was created to implement the project on a 277-ha land. The objective was to create a new tourist space comprising 25,000 hotel and residential beds, a new médina offering 800 beds, an entertainment park and a marina. As part of the Government's policy of disengagement in the field of tourism development, the project is also a unique experience of partnership with landowners. Thus, the context of implementation of the Yasmine Hammamet resort, which has favored the intervention of a multitude of parties ; territorial actors, sustainable development supporting institutions, private business, etc... inaugurates a new governance of tourism development projects in Tunisia. In the case of Yasmine Hammamet, the Government failed in its governance of the project which led to a progressive deviation of the concept of "integrated resort" through an unbalanced system of action, from its initial objectives. The lack of a strategic vision when planning the project, which was a rather sectorial and urgent planning, resulted in the creation of an excessively urban resort and had a negative impact on the territory in its social, economic and environmental dimensions. This failure has had counter effects on the functioning of the station itself.
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