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Dans Feminist Politics and Human Nature, publié en 1983, la philosophe américaine Alison Jaggar expose les idéologies des féminismes libéral, marxiste, radical, et socialiste, en fait l’épistémologie, et conclut que le féminisme socialiste est celui qui convient le mieux à la participation' de la femme au renouvellement social. Par ailleurs, les féministes de toutes les tendances proposent des transformations qui, pour la plupart, sont nettement révolutionnaires, d’où le titre de ce mémoire, «La révolution féministe», qui résume, dans les grandes lignes, les thèmes exploités par cette auteure.

This paper examines the expansive history of literary tomboys in the century preceding Louisa May Alcott's Little Women (1868). Applying concepts from gender performativity theory, it explores earlier and previously overlooked portrayals of tomboys (or, alternatively, "hoydens" or "romps"), especially in Richard Brinsley Sheridan's A Trip to Scarborough (1777), Isaac Bickerstaffe's The Romp; A Comic Opera in Two Acts (1786), Mary Wollstonecraft's A Vindication of the Rights of Woman (1792), Jane Austen's Northanger Abbey (1817), and E.D.E.N. Southworth's The Hidden Hand (1859). Because the tomboy phenomenon emphasizes that gender roles must be learned and can be resisted, tomboy characters are implicitly making a feminist point. As such, in the gap between Austen and Southworth, texts with minor and derogatory mentions of tomboys connect tomboyism with the prevailing anti-feminism of the early nineteenth century. By examining the developmental arc of tomboyism throughout literature and culture, this essay develops a greater understanding of how tomboyism fits within different historical periods and was a fully recognizable type in Britain and America decades before Alcott's Jo March supposedly normalized it in popular culture.

Les romans de Jane Austen sont souvent perçus comme étant une narration parfaite de la vie domestique au dix-neuvième siècle. La plupart des intrigues sont centrées autour de quelques familles et d'une héroïne qui, à la fin du roman, est récompensée à travers son mariage avec l'homme de son choix (qui s'avère souvent riche et muni d'une bonne position sociale). Puisque les romans d'Austen se terminent généralement par un mariage conventionnel et apparaissent d'une envergure limitée, les analyses des thèmes féministes sous-jacents ne sont pas apparues avant le vingtième siècle. Plusieurs études ont révélé qu'au dessous de ces romans à caractère domestique se cache des arguments féministes en faveur de l'éducation des femmes et une critique des inégalités entre les sexes et des codes de conduite. L'étude qui suit comparera le féminisme d'Austen à celui de Mary Wollstonecraft, à partir de ses essais A Vindication of the Rights of Woman, A Vindication of the Rights of Men, ainsi que ses romans Mary et The Wrongs of Woman. Cette analyse portera aussi sur trois des romans d'Austen : Northanger Abbey, Sense and Sensibility et Mansfield Park. Ces romans reflètent clairement la situation des femmes de l'époque et s'attardent sur l'importance de l'éducation des femmes, les stéréotypes socialement définis, les relations homme-femme et les situations de violence dans le mariage et la famille. En comparant son engagement avec cette problématique aux oeuvres de Wollstonecraft, cette étude démontre que, au travers de ses romans, Austen était beaucoup plus consciente et engagée avec la société dans laquelle elle vivait qu'on ne l'imaginait