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Les processus de reconfigurations dans l'art caribéen : Guadeloupe, Haïti, Jamaïque / The process of reconfigurations in the art of the caribbean : Guadeloupe, Haïti, Jamaïca

Lewest, José 18 December 2015 (has links)
La nature et la rythmique des évolutions des pratiques artistiques en Guadeloupe, Jamaïque et Haïti, pays caribéens aux mêmes bases historico-culturelles, dès le XVIIIe siècle, démontrent une singularité dynamique portée par le concept de reconfiguration. Du règne de l’académisme européen aux balbutiements de l’imitation des autochtones caribéens descendants d’esclaves et exclus de l’art érigé en privilège de castes, jusqu’à la rupture épistémologique opérée à partir des années vingt, sous l’influence des mouvements nationalistes, anticoloniaux développés dans la Caraïbe et renforcés à l’extérieur par les capitales occidentales, New York, Paris, Madrid. Les principes idéologiques progressistes incarnés et réinvesties par Price Mars, Alain Leroy Locke, Marcus Garvey, Aimé Césaire renversent les valeurs académiques et déclenchent l’irruption de la subalternité dans l’art caribéen. Ces procédures de reconfigurations s’illustrent dans les continuelles ruptures au XXe siècle jusqu’à aujourd’hui et sont à l’origine des mouvements Indigénisme, Primitivisme, Intuitivisme développés avec le concours plus ou moins marqué d’étrangers. Ses multiples visages qui se dessinent à travers une succession de métamorphoses, d’adaptations et de reconfigurations à chaque fois renouvelées dans la variance des représentations et des contextes lui confèrent une dimension épique. A chaque étape de cette épopée, les artistes caribéens actualisent leurs pratiques traversées par un balancement lancinant entre l’ancrage que procure la réacquisition des références matricielles Africaines et Caribéennes et ouverture au monde. En dépit des écarts évidents entre les trois pays, des valeurs communes d’échanges démocratiques portées par les termes, Koudmen, Coumbite et Lyannaj sont retranscrites par tous, en engageant la réalité d’une géostratégie de l’art suggérée par les notions de multilatéralisme et de multipolarité. L’envers de cette stratégie de la convergence humaniste de l’art se fonde dramatiquement sur les disfonctionnements psychiques hérités de l’histoire qui trouvent leurs expressions dans les concepts de double conscience et de conscience marassa. Ces nouvelles modalités d’appréhension du monde sont les symboles de l’écartèlement entre des aspirations contradictoires et sont révélatrices d’une face contrariée de la reconfiguration de l’art. Ces procédures de transferts d’influences culturelles interpellent sur les limites qu’elles circonscrivent et incitent à l’interrogation sur la capacité de l’art caribéen à se projeter au-delà des gestes systématiques de retraitement, de recyclage et d’importation afin de générer une approche plastique intégrale, autonome, moins dépendante de la gestion d’influences et de modes ? / The nature and rhythm of the evolution of artistic practices in Guadeloupe, Jamaica and Haiti, Caribbean countries with the same historical-cultural bases, as soon as the 18th century, show a dynamic singularity which is driven by the concept of reconfiguring. From the reign of the European academicism to the infancy of imitation of the Caribbean natives-descendants of slaves and excluded from art erected in caste privilege, up to the epistemological rupture operated from the 20s under the influence of the nationalist and anti-colonial movements which were developed in the Caribbean and which were strengthened on the outside by the Western capitals, New York, Paris, Madrid. Progressive ideological principles embodied and reinvested by Price Mars, Alain Locke, Marcus Garvey, Aimé Césaire, overturn academic values and trigger the emergence of the subalternity in Caribbean art. These reconfiguration procedures are illustrated in the continual breaks in the twentieth century until today and are the source of Nativism movements, Primitivism, Intuitivism, developed with the more or less marked help of foreigners. Its multiple faces that emerge through a series of metamorphoses, adaptations and reconfigurations, each time renewed in the variance of representations and contexts give it an epic dimension. At each stage of this epic, Caribbean artists update their practices crossed by a nagging swinging between the anchoring provided by the reacquisition of the African and Caribbean references and openness to the world. Despite the obvious differences between the three countries, common values of democratic exchanges carried by the words, Koudmen, Coumbite and Lyannaj are transcribed by all, by engaging the reality of a geostrategy of art suggested by the concepts of multilateralism and multipolarity. The other side of this strategy of humanistic convergence of art is dramatically based on the psychic dysfunctions inherited from history, which find their expressions in the concepts of double consciousness and Marasa Consciousness. These new methods of apprehension of the world are the symbols of the quartering between contradictory aspirations and are indicative of an upset face of the reconfiguration of art. These cultural influences transfer procedures challenge the limits they circumscribe and encourage the questioning on the ability of Caribbean art to project beyond the systematic actions of reprocessing, recycling and import, in order to generate an autonomous integral plastic approach, less dependent on the management of influences and modes.
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Le peintre brésilien Rodolpho Amoêdo (1857-1941) et l'expérience de la peinture française : académisme ou innovation ? / Brazilian painter Rodolpho Amoêdo (1857-1941) and his experience with French painting : academism or innovation ?

Braz-Botelho, Marilia 28 March 2015 (has links)
Analyse du parcours et de la production du peintre brésilien Rodolpho Amoêdo (1857-1941), pensionnaire de l’Académie Impériale (brésilienne) des Beaux-Arts à Paris, entre les années 1879 et 1887. Au contact avec l’art français contemporain, mais aussi celui du XVIIIème siècle, Amoêdo va d’abord subir l’influence de certains peintres français, comme Gustave Boulanger et Alexandre Cabanel, ses premiers maîtres. Mais vers la fin de son séjour parisien, il passe à s’intéresser à l’art de Puvis de Chavannes. Ses toiles deviennent alors plus claires et se rapprochent maintes fois d’un style pré-symboliste. De retour au Brésil en 1888, il s’intéresse à la littérature de son temps et il participe à divers cercles formés par de célèbres hommes de lettres à Rio de Janeiro. Sa peinture toujours académique dans la facture et romantique dans son contexte va évoluer vers un style réaliste plus intimiste et psychologique. Souvent la femme actuelle prenait une œuvre place importante dans ses représentations. Dans ce sens, il devient très à l’écoute de l’art de James Tissot. Toutefois, ses œuvres imprégnées de théâtralité font preuve d’originalité : tant au niveau de la composition comme de la mise-en-scène des personnages. Sa science des techniques de peinture et les idées positivistes ont aussi joué un rôle dans sa conception de l’art. Commentaires et critiques sur les œuvres présentées par l’artiste lors des Salons parisiens, des expositions brésiliennes et internationales. Comme enseignant dévoué à l’école des Beaux-Arts de Rio de Janeiro, il a collaboré directement au développement de l’art au Brésil, en particulier dans la période de transition entre l’art académique du XIXème et l’art moderne du XXème siècle. / Analysis of Brazilian painter Rodolpho Amoêdo’s (1857-1941) career path and works who earned a grant from Brazilian Imperial Academy of Fine Arts to stay in Paris between 1879 and 1887. Exposure to French contemporary art but also to that of the XVIIIth century, at the beginning, Amoêdo is influenced by French painters like Gustave Boulanger and Alexandre Cabanel, his first professors. At the end of his Paris stay, he gets closer to Puvis de Chavannes. His paintings become lighter, in a pre-symbolist style. Back to Brazil, in 1888, he is fond of literature and takes part to several societies founded by famous writers in Rio de Janeiro. His paintings, academic in their style but romantic in their environment, become more realistic and include greater personal and psychological dimensions. Occurrences of modern ladies in his works are more frequent : his works are closer to James Tissot’s ones. However, they encompass theatrical aspects which make them unique at the general organization level as well as at the direction of characters. His views about art were also founded on his deep knowledge of painting techniques and on positivism. Comments and critical analysis of works presented by the artist at exhibitions in Paris or at local or international exhibitions in Brazil. As a devoted professor at Rio de Janeiro School of Fine Arts, he worked directly for developing art in Brazil, especially during the transition period between XIXth century academic art and XXth century modern art.

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