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L'organisation cognitive du système d'attachement en tant que prédicteur des perceptions de soutien social et des comportements de recherche d'aide à l'adolescence

Bernier, Annie 05 November 2021 (has links)
L'objectif général de ce mémoire est d'étudier la relation prédictive entre l'organisation cognitive du système d'attachement à l'adolescence et les perceptions et comportements de soutien social. Le premier article fait le point sur l'état actuel de la recherche concernant le Adult Attachement Interview (AAI), c'est-à-dire ses fondements théoriques, ses qualités métrologiques et ses champs d'application. Le deuxième article est de nature empirique et étudie la capacité de l'organisation cognitive du système d'attachement de prédire les perceptions de soutien social(PSS) et les comportements de recherche d'aide. Trente-six collégiens sont rencontrés en entrevue(AAI), dont 28 complètent des questionnaires de PSS. Les 36 sujets réfèrent également un pair qui complète des questionnaires de recherche d'aide. l'organisation cognitive du système d'attachement prédit le désir d'être aidé, la satisfaction et l'importance accordée au soutien, la confiance envers l'aidant, et le recours à l'aide des professeurs.
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L'attachement parents-adolescent : un déterminant des perceptions de soutien des adolescents et de leur ajustement en période de transition scolaire

Larose, Simon 09 March 2022 (has links)
L'objectif général de cette thèse est d'évaluer la nature des relations entre les représentations d'attachement parents-adolescent, les perceptions de soutien social et l'ajustement socio-émotif en période de transition scolaire. Plus spécifiquement, elle examine, dans 3 articles empiriques différents, trois thèmes importants de la théorie de l'attachement auprès d'une population adolescente: la nature et la structure des modèles cognitifs opératoires (article 1), la persistance de ces modèles au moment du passage du secondaire vers le collégial (article 2) et leur capacité de prédire l'évaluation du soutien et la qualité de l'ajustement personnel pendant cette transition scolaire (article 3). Quatre cent cinquante-neuf adolescents ont été rencontrés à la fin du cours secondaire et 298 d'entre eux ont été revus au milieu du premier trimestre au collège. Lors de ce passage, près de la moitié des jeunes de l'échantillon ont dû quitter le foyer parental. Les résultats du premier article indiquent que les représentations d'attachement aux parents sont associées positivement aux perceptions générales et spécifiques de soutien social et à l'ajustement socio-émotif. L'évaluation d'un modèle d'équations structurales suggère que les perceptions de soutien jouent un rôle médiateur entre les représentations d'attachement et l'ajustement socio-émotif. Le deuxième article montre que l'attachement est très stable pendant la transition et que cette stabilité est plus forte que celle des perceptions de soutien social et d'ajustement. Par ailleurs, les représentations d'attachement des jeunes séparés de leur famille s'améliorent pendant que leurs sentiments de solitude et d'anxiété sociale augmentent et que leur perception générale de soutien social diminue. Enfin, le troisième article révèle que la qualité des représentations d'attachement à la fin du secondaire prédispose les adolescents à évaluer positivement les ressources de soutien au collège et prévient le développement de sentiments de solitude. De plus, l'évaluation cognitive du soutien social au collège explique partiellement la relation entre l'attachement mère-adolescent et le développement du sentiment de solitude au collège pour les jeunes séparés de leur famille. Ces résultats sont interprétés à la lumière des connaissances théoriques et empiriques sur l'attachement et les perceptions de soutien social à l'adolescence.
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Profil d'implication hétérosexuelle et ajustement psychosocial à l'adolescence

Sauvageau, Geneviève. 20 February 2022 (has links)
Cette thèse a pour objectif de mieux comprendre les relations hétérosexuelles à l'adolescence selon l'âge, le genre, et l'ajustement psychosocial. Des données transversales mesurant trois domaines d'implication hétérosexuelle (amitié mixte, relations amoureuses, sexualité) ont été accumulées auprès de 1113 jeunes (581 filles, 532 garçons) âgés de 12 à 17 ans. La première portion de la thèse offre un portrait de l'implication hétérosexuelle des jeunes. Les données soutiennent que les relations amoureuses et la sexualité occupent plus de place avec l'âge alors que les relations amicales apparaissent plus stables. D'un autre côté, si les filles disent entretenir plus de relations amicales mixtes et amoureuses, ce sont les garçons qui indiquent le plus souvent être actifs sexuellement. Les résultats illustrent d'autre part que les domaines d'implication hétérosexuelle n'évoluent pas indépendamment les uns des autres. La seconde partie de la thèse s'intéresse à la prédiction de l'ajustement psychosocial selon l'importance et la précocité de l'implication amoureuse à l'adolescence. Au total 901 jeunes (432 garçons, 469 filles) ayant rapporté avoir vécu au moins une relation amoureuse sont pris en compte dans cette étude. Les résultats soutiennent que l'ensemble des indices d'ajustement (rendement scolaire, image corporelle, estime de soi, problèmes de comportement) peuvent être prédits significativement par les paramètres d'implication amoureuse considérés. Enfin, la troisième partie de la thèse propose le « Questionnaire sur les Affiliations Mixtes à l'Adolescence » (QAMA) afin de contribuer à répondre au besoin d'une mesure francophone des caractéristiques des relations amoureuses à l'adolescence. Cette étude porte 265 jeunes (142 filles, 123 garçons) ayant indiqué vivre une relation amoureuse au moment de la collecte des données. La structure factorielle en huit facteurs qui est obtenue correspond en majeure partie aux modèles théoriques et aux attentes empiriques.
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Représentations culturelles et pratiques sociales de genre dans le SMS des adolescents

Moise, Raluca 13 July 2011 (has links)
L’apparition du SMS, il y a déjà plusieurs années, a egendré des logiques d’adoption<p>différentes. Dès son premier usage, le SMS était vu par les compagnies de téléphonie mobile<p>comme un moyen de transmission d’informations utiles pour les adultes – l’évolution de la<p>Bourse, des informations sur la météo (Ling, 2001). Par son passage à l’adoption par les<p>jeunes dans les années 1995 et 1997 et jusqu’aujourd’hui, le SMS devient un phénomène qui<p>suscite des représentations diverses et des discours assez contradictoires, même virulents par<p>rapport à son appropriation par les jeunes. Si, dans l’espace francophone et anglophone, le<p>sujet du “langage SMS” est bien connu, constituant une figure récurrente des discours des<p>mass-médias et des enseignants qui sortent en évidence les effets négatifs sur les compétences<p>orthographiques des élèves, ailleurs, et notamment en Roumanie, les discours des massmédias<p>constatent l’existence du phénomène, sans mettre en évidence les aspects négatifs, s’il<p>en existe. Un autre registre est celui de l’espace soi-disant virtuel, où des sites Internet relèvent les divers usages du SMS dans le monde3, dans le cadre des diverses industries (le politique4, les<p>services publics5, le divertissement6). Hors de ces présences qui attestent l’explosion de la<p>communication par l’intermédiaire du SMS, il existe aussi, par exemple, des concours de<p>poésie par SMS: leur enjeu est de voir comment la créativité individuelle peut être compactée<p>en 160 caractères, en résultant un possible mélange entre le hai-ku et cette technologie de<p>dernière génération. Le SMS, dont on décriera l’évolution plus tard, dépasse ainsi ses<p>fonctions primaires de communication et de socialisation, en devenant un milieu de créativité<p>et d’innovation artistique.La vie quotidienne est aussi un domaine où le SMS est très visible et qui détermine la création d’une représentation collective qui attribuerait le SMS aux jeunes à part d’autre type de public. Constamment, autour de soi, on peut voir des jeunes utilisant le téléphone mobile pour envoyer des messages. La scène déjà évoquée, issue de mes observations<p>ethnographiques, en est particulièrement illustrative. Toutes ces contextes donnent une présence active de l’usage du SMS. A chaque<p>contexte, un discours spécifique. Cette diversité contextuelle et discursive incontestable a<p>constitué une première raison d’approfondir le sujet du SMS. Alors, la question fondamentale surgit :comment peut-on traiter d’un tel sujet ?Quelle est la « bonne » voie interprétative ?Nous nous proposons de relier deux aspects, la<p>communication et les usages, ce qui nous semble essentiel pour la construction de l’objet du<p>SMS. Il s’agit donc d’étudier les discours caractéristiques de la culture des jeunes, sur le plan des pratiques comme des représentations, en mettant un accent particulier sur leur façon de<p>construire des stratégies pour surmonter les contraintes imposées par l’objet technique (le<p>SMS présente en fait des caractéristiques linguistiques liées aux spécificités du support<p>technique) mais aussi sur leur façon de « se mettre en scène » dans les SMS. Nous verrons<p>ainsi en quoi il y a une prise en compte des règles du groupe de pairs dans la culture<p>adolescente, en même temps qu’une élaboration de stratégies de distanciation. C’est la<p>démarche spécifique à l’anthropologie de la communication. On pourrait aborder le SMS en mobilisant les approches de réseau, dans des termes de fonctionnabilité du réseau, de rôles de chaque acteur qui y participe et du principe du pouvoir qui leur serait intrinsèque (Latour 1991) :le message reçu par le jeune légitime la bonne<p>fonctionnalité du réseau, dont les autres jeunes font partie, ainsi que leurs positions à<p>l’intérieur du réseau social. Le fait d’avoir partagé le SMS est un signe de pouvoir symbolique<p>envers les autres. Ces approches omettent cependant un aspect que nous considérons comme<p>important, à savoir le caractère ludique, que ce soit le ludique intrinsèque du message<p>(exprimé par un contenu amusant, une blague, un ragot, etc.) ou le ludique extérieur du<p>message (exprimé par l’acte d’envoyer un message, qui surmonte l’ennui temporel).<p>J’argumenterai que le ludique est le facteur qui explique le grand succès du SMS et de sa<p>consolidation auprès des jeunes.<p>Par rapport à la constitution de l’anthropologie comme discipline, les études<p>anthropologiques de nouvelles technologies informationnelles et communicationnelles<p>(NTIC) sont apparues très récemment, au cours des années 1990 du dernier siècle. S’agissant<p>d’un groupe assez réduit de chercheurs qui, en plus, ne connaissaient pas les travaux de leurs<p>pairs, les études initiales étaient plutôt descriptives et empiriques ;le SMS y était présenté en tant qu’une réalité « exotique ». Son « exotisme » a penché sur le discours anthropologique assez longtemps, jusqu’à la fin des années 1990, quand l’anthropologie fait son bilan et elle découvre que la période des études descriptives doit finir et commencer l’étape de<p>problématisation. Ainsi, les anthropologues se ciblent sur le rapport entre le nouveau et<p>l’ancien dans la communication médiatisée par NTIC, commencent à rechercher dans le passé<p>des usages similaires, pour construire une théorie des nouveaux modèles communicationnels.<p>L’anthropologie de la communication du fin des années 1990 et le début des 20008<p>s’éloigne de la sociologie par sa démarche diachronique et comparative. L’usage est remplacé<p>par le concepte de la pratique (ce qui impliquait une interprétation des usages dans leur<p>dynamique). Par la suite, la perspective synchronique laisse la place à une démarche<p>diachronique, les anthropologues décrivant la façon dont les pratiques communicationnelles<p>d’un certain médium prennent des nouvelles significations, en fonction de contexte et des<p>individus. Si la sociologie réalisait des comparaisons entre les usages des divers NTIC dans le même contexte temporel, l’anthropologie de la communication emploie la méthode<p>comparatiste au niveau diachronique aussi. L’ancien et le nouveau dans la communication<p>médiatisée par NTIC constituent la cible scientifique des anthropologues. Cette focalisation est importante aussi pour la spécialisation de l’objet de la recherche ;son évolution poursuit le schème suivant en anthropologie de la communication :NTIC → type d’objet électronique (téléphone mobile, ordinateur, tam-tam etc) → une fonctionnalité de l’objet technologique qui connaît des développement surprenants (SMS, vidéo-appel, MMS, chat, Instant Messenger,Facebook, MySpace etc). On passe de la « computer mediated communication » aux pratiques communicationnelles spécifiques à chaque fonctionnalité, de singulier au pluriel.<p>Il n’est resté que peu de temps jusqu’à ce que l’objet technologique devienne sujet des<p>interrogations dans la culture matérielle. De date très récente, dans l’espace anglo-saxon9 et<p>francophone10, ces études mettent dans le centre de leur analyse la relation entre l’individu et<p>l’objet technologique, donc la consommation. Les rapports entre les deux instances de la<p>relation décrivent deux directions de l’action :l’incorporation de l’objet (l’objet agit sur<p>l’individu) et l’excorporation de l’objet (l’individu agit sur l’objet). Cette relation est vue dans ces concrétisations en divers lieux du monde, les anthropologues présentant une localisation des pratiques et des représentations d’un certain objet technologique. La culture matérielle reprend la dimension synchronique d’un objet technologique (les usages en divers contextes)dans le cadre plus large diachronique, segmenté en fonction des étapes d’appropriation :<p>l’adoption, la création de l’utilité, la consolidation des usages. Cette trajectoire de l’objet décrit une démarche paradigmatique, dont chaque étape est construite par les pratiques et les représentations créées par les usagers. Le processus d’appropriation est donc le cadre<p>théorique plus large dans lequel les anthropologues intègrent les conceptes de la sociologie et de l’anthropologie communicationnelle. Influencée par la sémiotique, la culture matérielle décrit, donc, les significations complexes de la relation entre l’individu et l’objet technologique (que nous allons décrire en détail dans le premier chapitre de la thèse). On comprend assez facilement pourquoi le téléphone mobile est un objet technologique soumis au processus d’appropriation, mais pourrait-on dire que le SMS est un objet de consommation ?<p>Gérald Gaglio ainsi l’interprète :« Ce tour d'horizon a permis d'identifier les étapes de la<p>diffusion d'une nouvelle pratique sociale liée à un support technique, le SMS. Elle apparaît<p>suite à une ruse qui consiste à contourner le coût de l'appel téléphonique et profite d'un effet<p>de réseau. Elle s'enrichit de la création d'un univers de sens puis interpelle par l'action d'une "<p>minorité active " constituée par les adolescents. Elle sort enfin de son contexte de création<p>9 Heather Horst et Daniel Miller 2006, The cell phone: An Anthropology of communication, Berg. In press,<p>Oxford.<p>10 Bernard Blandin 2002, La construction du social par les objets, Presses Universitaires de France, Paris.<p>11<p>puisqu'elle est appropriée par d'autres populations qui élargissent les types de contenus<p>transmis. »11<p>Dominique Desjeux partage la même opinion quand elle compare la diffusion du SMS<p>en Chine, France et Pologne: « In the field of telephony, mobile or fixed, and more generally<p>in that of electronic information technologies, SMS is an interesting example of the spread of<p>an innovation because it has occurred without the need for any special marketing action. Its<p>spread has been spontaneous except in Poland where the later arrival of SMS meant that it<p>was immediately associated with uses of mobile phones. Hence, its success is linked to<p>invisible uses and associations that existed potentially in society before the expansion of<p>SMS. It is interesting to review these in order to understand at least partially the logic<p>underlying the spread of future innovations. Hence the purpose of this article is to show the<p>invisible uses that have been gradually revealed by surveys on SMS practices, especially<p>qualitative ones and mostly on a micro-social scale, carried out in France (partly under my<p>direction) by Catherine Lejealle (2003), in Poland by Malgorzata Kamieniczna (2004) and in<p>China by Anne Sophie Boisard (2004). Another aim is to show the shared or singular<p>practices of the three cultures analysed. The social uses of SMS in the world fit into a<p>dynamic that is constantly evolving among users, from the youngest to the oldest, and are<p>based on a written expression that constantly invents new codes or forms of the written<p>language. »12<p>Les deux chercheurs se situent en continuité avec notre grille d’analyse ;tous les deux<p>reconnaissent l’émergence du SMS dans des pays différents, dans le cadre des sous-cultures<p>délimitées par l’âge. G. Gaglio et D. Desjeux voient dans la pratique du SMS un exemple de<p>détournement du préscrit, déterminé par la capacité des usagers d’innover. Influencés par la<p>thèorie de Norbert Alter sur l’innovation ordinaire13, les deux anthropologues, à la suite d’une<p>démarche comparative entre plusieurs espaces, considèrent que le SMS est un objet de<p>consommation. Ses développements différents, les pratiques changeantes, expression d’une<p>créativité individuelle et collective, font que le SMS accomplisse « les conditions » pour être<p>considéré un objet soumis au processus complexe de la consommation.<p>11 Gérald Gaglio, 2005, “La pratique du SMS en France: analyse d'un comportement de consommation in tant<p>que phénomène social”, Paris, Consommations et société n°4, electronic journal, www.argonautes.fr<p>12 Dominique Desjeux ,2005, „SMS uses and issues in China, France and Poland”, Paris, Consommations et<p>société n°4, electronic journal, www.argonautes.fr.<p>13 Norbert Alter, 2000, L'innovation ordinaire, Paris, PUF.<p>12<p>Cette façon d’aborder le SMS est celle que nous suivrons aussi ;quand même,<p>l’explication de l’émergence du SMS ne nous suffit pas. Considérer l’explosion du SMS<p>comme ayant ses racines que dans la capacité créative des usagers (les innovateurs ordinaires)<p>nous semble une explication un peu aride, qui laisse à coté les conditions du contexte qui ont<p>fait que le détournement se réalise. Et, en plus, en quoi consiste-t-elle, cette capacité créative ?<p>Suffit-il de le nommer pour expliquer tout un phénomène ?Quels sont donc les ressorts<p>intérieurs du passage de « manières de faire » aux « arts de faire »14 ?<p>Ces sont des questionnements qui font de SMS un objet qui peut être soumis à une<p>interrogation scientifique et à tout un travail de terrain. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La cognition sociale à l'adolescenceh[ressource électronique] : aspects comportementaux, cliniques et cérébraux

Tousignant, Béatrice 24 April 2018 (has links)
La cognition sociale comprend un ensemble de processus cognitifs spécialisés dans le traitement des stimuli sociaux, nous permettant d’interagir adéquatement avec autrui. L’adolescence est un stade développemental où ces fonctions cognitives sont particulièrement sollicitées, alors que les relations sociales augmentent en importance et en complexité. Il s’agit par ailleurs d’une période où les changements hormonaux et cérébraux sont fort susceptibles de moduler le fonctionnement cognitif. Pourtant, on n’en sait que très peu sur la capacité à décoder et interpréter les informations sociales à cet âge, et encore moins sur la façon dont une atteinte cérébrale peut altérer ces fonctions. Ainsi, la présente thèse avait pour principal objectif de mieux comprendre le fonctionnement de la cognition sociale à l’adolescence en l’examinant sous plusieurs angles. D’abord, en utilisant des mesures neuropsychologiques, la première étude a pu démontrer une plus faible capacité à reconnaître des expressions faciales émotionnelles chez les adolescents par rapport aux adultes, mais une habileté similaire à se mettre dans la perspective d’un personnage pour lui inférer divers états mentaux. Paradoxalement, un questionnaire d’empathie a révélé une tendance moindre à prendre la perspective des autres chez les adolescents, le tout suggérant une possible distinction entre l’habileté à se mettre à la place de l’autre lorsque mesurée directement et la propension à le faire dans un contexte réel. La seconde étude a ensuite démontré qu’un traumatisme craniocérébral modéré ou sévère subi à l’adolescence altère encore davantage cette tendance à prendre la perspective des autres dans la vie de tous les jours, tel que rapporté dans le questionnaire d’empathie. La dernière étude a donc utilisé un paradigme s’approchant davantage d’une interaction sociale réelle et a examiné, via la neuroimagerie fonctionnelle, la réaction empathique d’adolescents et d’adultes face à une exclusion sociale. Les résultats ont montré que dans un tel contexte, les adolescents ont effectivement moins tendance à prendre la perspective de l’autre, à ressentir sa détresse et agir de façon prosociale. Les données de cette thèse ont donc permis de dresser un portrait détaillé de la cognition sociale à l’adolescence en précisant les fonctions qui apparaissent développées, celles qui ne le sont pas complètement, et celles qui sont le plus susceptibles d’être compromises par une atteinte cérébrale. Au-delà de ces constatations, la thèse a surtout mis en lumière une plus faible tendance à utiliser ces ressources cognitives dans un contexte où d’autres pairs sont présents. En définitive, les résultats soulignent l’importance d’intervenir de façon préventive sur la cognition sociale à cet âge, tant chez les adolescents ayant un développement normal que ceux dont le développement est menacé par une atteinte cérébrale. / Social cognition refers to a set of cognitive functions specialized in the processing of social stimuli, allowing us to interact adequately with others. Adolescence is a developmental stage in which these cognitive functions are particularly solicited, as social relationships increase in importance and complexity. It is also a time when hormonal and brain changes are very likely to modulate cognitive functioning. However, very little is known about the ability to decode and interpret social information at this age, and even less about how brain damage can alter these functions. Thus, the main objective of this thesis was to better understand the functioning of social cognition in adolescence by examining it from various angles. Using neuropsychological measures, the first study was able to demonstrate a lower capacity to recognize emotional facial expressions in adolescents compared to adults, but a similar ability to put oneself in the perspective of a character and infer various mental states. Paradoxically, a self-reported empathy questionnaire revealed a lower tendency to take the perspective of others in adolescents, overall suggesting a possible distinction between the ability to put oneself in the place of others when measured directly and the propensity to do so in real life. The second study then demonstrated that a moderate or severe traumatic brain injury sustained during adolescence further alters this tendency to take the perspective of others in everyday life, as reported in the empathy questionnaire. The third study therefore used an experimental paradigm that is closer to real-life social interactions and examined, through functional neuroimaging, the empathic response of adolescents and adults towards social exclusion. The results showed that in such a context, adolescents are less likely to take the perspective of others, to feel their distress, and to act prosocially. The data of this thesis can thus be integrated into a detailed picture of social cognition in adolescence by specifying the functions that appear developed, those that are not fully developed, and those that are most likely to be compromised by a brain injury. Beyond these findings, the thesis has also highlighted a lower tendency to use these cognitive resources in a context where other peers are present. Ultimately, the results emphasize the importance of intervening on social cognition at this age, both in adolescents with normal development and those whose development can be compromised by brain damage.

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