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Velléités et utopies de rupture. Les politiques musicales en Allemagne, de 1933 à 1949 / Musical Politics in Germany, 1933-1949

Petit, Elise 30 November 2012 (has links)
Cette étude des politiques musicales en Allemagne de 1933 à 1949 offre une analyse historique et musicologique des liens inévitables qu’entretinrent musique et politique au gré des événements historiques et sous des systèmes divers et antagonistes : nazisme, communisme,démocraties. Le point de départ de notre réflexion est l’étude du nazisme. Revendiquant une« révolution » par le renversement de la République de Weimar emblématique de ce qu’ Adolf Hitler nomme déjà une « dégénérescence » croissante dans le domaine artistique, il s’est nourri du terreau nationaliste et pangermaniste présent en Allemagne depuis le XIXe siècle pour professer l’idéologie obsessionnelle et excluante de la « pureté de sang » comme élément de définition de la germanité. De ces fondements découle l’organisation de notre travail, qui s’intéresse aux politiques musicales mises en oeuvre depuis la naissance du IIIe Reich jusqu’à la constitution de deux Allemagnes, au regard de trois axes conducteurs. Celui de la pureté tout d’abord, déclinée en réaction contre des définitions très diverses de l’impur ou de l’indésirable selon les régimes politiques et les périodes étudiées ; l’accompagnent les questionnements concernant la recherche de pureté en musique, mais aussi de la « purification » oud’« épuration » musicale. Celui du « peuple » ensuite ; les réalités politiques, géographiques et idéologiques parfois antagonistes inhérentes à ce terme presque métonymique sous-tendent déjà la complexité des liens qu’il entretiendra avec la musique. Celui de la rupture enfin : en étudiant des régimes qui se construisent par l’opposition mutuelle, nous analysons les mises en application des velléités ou des utopies de rupture en lien avec les politiques musicales et nous nous interrogeons sur la possibilité de la rupture dans le domaine artistique lorsque celui-ci est lié au politique. / This historical and musicological study focuses on the politics of Music in Germany, from 1933to 1949. It explores the inherent relationship between music and politics, under diversified andantagonistic regimes. It starts with the Hitler years and the study of Nazism. Professing anational-socialist “revolution”, mainly by the rejection and stigmatization of the WeimarRepublic artistic accomplishments, Hitler defines the music and the new “Aryan” Man he wantsto create primarily by professing an ideology of blood “purity”. This is the concept we startfrom: the ideology of “purity” has many musical consequences throughout the century, leadingto the idea of “purification” or even musical “purge” during and after the Hitler years. We alsotake interest in the links between music and “the people”: the political and geographical contextsleading to a definition as a “racial community” or as an “occupied population” underline thecomplexity of the relationships with the political power and with music itself. Last but not least,we question the concept of “rupture” that defines each regime and its mostly utopian ambition torenew the musical creation, to fit its new political agenda.
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Confronter les crimes nazis : les procès militaires alliés et l'opinion publique en Allemagne occupée

Racine, Rosalie 12 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise analyse les liens entre les premiers procès militaires alliés en Allemagne occupée et l’opinion publique allemande dans l’après-guerre immédiat. Notre mémoire de maîtrise, à travers la présentation de l’analyse du procès de Belsen, organisé par les forces d’occupation britanniques de septembre à novembre 1945, et du procès de Dachau, tenu par le gouvernement militaire américain entre novembre et décembre 1945, cherche à mettre en lumière l’importance que ces derniers revêtaient dans l’établissement de relations cordiales entre occupants et occupés. Ce mémoire démontre donc, par les exemples de Belsen et Dachau, que les procès se situaient à la croisée entre le besoin des Alliés d’établir des relations positives avec les Allemands et leurs programmes de dénazification et de rééducation. Nous remarquons ainsi que, des premières étapes dans l’organisation de ces tribunaux jusqu’à leur achèvement, les Alliés ont pris en considération les différentes réactions des Allemands face aux procédures judiciaires : d’abord, avec l’ancrage des accusations et des procédures judiciaires dans une législation internationale qui précédait le début de la guerre, puis avec l’autorisation d’une défense pour les accusés qui permettait aux Alliés de revendiquer une autorité morale sur leur zone d’occupation. Ce mémoire de maîtrise, en plus d’examiner les procès d’après-guerre et leurs objectifs, propose également une analyse de la couverture journalistique de ces tribunaux et des sondages d’opinion publique menés après les procédures judiciaires. Notre étude établit ainsi que la couverture journalistique des procès était, souvent, une des premières fois où les Allemands se trouvaient confrontés aux atrocités commises dans les camps de concentration nazis. Finalement, avec l’analyse des sondages d’opinion publique, nous argumentons que les procès, en tant qu’outil politique, ont eu un succès mitigé dans l’établissement de relations positives entre les forces d’occupation britanniques et américaines et les Allemands. / This masters’ thesis analyses the connections between the first allied military trials held in postwar Germany and German public opinion toward the British and American occupation forces. Focused on the Belsen trial, held in the British occupation zone from September to November 1945, and the Dachau trial, held by the American military government in the U.S. occupation zone between November and December 1945, this study seeks to highlight the importance both trials held for the British and the Americans in establishing positive relations with the Germans. Using Belsen and Dachau as case studies, it argues that, while they were essential to British and American denazification and re-education programs, they also had to be conducted in a manner that ensured the best possible relationship the German public and the occupation forces in both the American and British occupation zones. I demonstrate that, from the initial steps implemented to set up the trials through their conclusion, both powers took German concerns and reactions to the judiciary procedures into account: first by anchoring the charges and the trials themselves in international law preceding the Second World War; then by providing the right to a defense to the accused. Both factors, the Allies believed, allowed them to claim a moral authority over their occupation zone. The memoir’s examination of the trials and their purpose is complimented by an analysis of the press coverage of the trials and public opinion surveys taken after the trials. This study states that the press coverage was oftentimes one the first instances in which Germans were confronted to the atrocities committed in the concentration camps. Finally, this study argues that, as a part of larger programs, the trials had a limited success as a tool to implement positive relations between the British and American occupation forces and the German population.

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