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Etudes moléculaires et fonctionnelles des gènes TSAP6 et TCTP

Duflaut, Dominique 15 April 2008 (has links) (PDF)
L'objectif de mon travail de doctorat était une caractérisation fonctionnelle des gènes TCTP et TSAP6. Ces gènes sont impliqués dans la réversion tumorale et forment un complexe protéique. <br />Tpt1, codant pour la protéine TCTP, est le gène le plus sous-exprimé lors de la réversion tumorale. L'analyse du cristal de TCTP humain montre une forte homologie entre ses hélices H2-H3 et les hélices H5-H6 de Bax. Grâce à ses hélices, TCTP inhibe l'apoptose induite par Bax au niveau des mitochondries. En effet, nous démontrons que TCTP, entre autres par le biais de ces hélices, empêche la dimérisation de Bax. <br />Nous avons aussi développé une lignée de souris TCTP knockout qui présentent une létalité embryonnaire précoce.<br />En parallèle, nous avons étudié TSAP6, qui encode pour une protéine à 6 domaines transmembranaires et qui est une cible transcriptionnelle directe de la p53. Nous avons établi une lignée murine TSAP6 knockout présentant une anémie microcytaire avec une splénomégalie. Les réticulocytes issus des souris knockout présentent un retard de maturation et une anomalie de sécrétion du Récepteur à la Transferrine par les exosomes. De manière plus générale, les résultats obtenus montrent, in vivo, que TSAP6 contrôle la sécrétion des exosomes induite par activation de la P53. Nous montrons aussi que la Sertraline et la Thioridazine empêchent la formation du complexe TSAP6-TCTP.
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Mécanisme d’action du PBI-1402 impliqué dans l’expansion des progéniteurs érythroïdes humains et murins

Vinet, Sabrina 08 1900 (has links)
Une des complications importantes d’un traitement intensif de chimio/radio-thérapie est l’aplasie de la moelle osseuse qui peut persister longtemps même après une greffe de cellules souches. Le PBI-1402 est un petit lipide qui a été associé à la diminution de l’apoptose des neutrophiles induite par des agents cytotoxiques. Nos travaux ont démontré que la culture in vitro de progéniteurs hématopoiétiques humains en présence de PBI-1402 induit une augmentation significative du nombre de progéniteurs érythroides (PEryth) (p<0,05). En évaluant la sensibilité des PEryth à l’érythropoietine (Epo), nous avons démontré que le PBI-1402 n’a pas d’effet sensibilisateur et que les cellules répondent de façon similaire aux cellules contrôles. De plus, la combinaison de l’Epo et du « stem cell factor » avec le PBI-1402 permet de prolonger et d’augmenter l’activation d’ERK1/2 (p<0,05), un important signal mitogène. Cet effet est associé à une inhibition de l’activation de la phosphatase MKP-1 dans les cellules exposées au PBI-1402. Nous démontrons aussi la capacité du PBI-1402 à amplifier la prolifération des PEryth et sa capacité à réduire la durée et l’intensité de l’anémie dans un modèle in vivo murin. Des souris ayant reçu une dose létale d’irradiation et subi une transplantation syngénique de moelle osseuse, ont été traitées oralement avec le PBI-1402 pendant 14 jours. Ces souris démontrent une réduction significative de l’anémie post-transplantation versus les souris contrôle (p<0,05). De plus, la moelle osseuse des souris traitées au PBI-1402 présente un nombre de BFU-E et CFU-E plus élevé comparativement au contrôle. Ces résultats démontrent donc le potentiel du PBI-1402 à réduire l’anémie post-transplantation et accélérer la reconstitution érythroïde. / One of the most important complications of intensive radiotherapy or chemotherapy is cytopenia, which can persist for significant amount of time even after stem cell transplantation. PBI-1402, a small lipid, was previously shown to be associated with decreased neutrophil apoptosis caused by cytotoxic agents. Our work has shown that day primary human hematopoietic cell in vitro culture in the presence of PBI-1402 resulted in an increased number of erythroid progenitors (p<0,05). Dose-response experiments evaluating sensitivity to erythropoietin (Epo) of cells exposed to PBI-1402 indicated that PBI-1402 did not have a sensitizing effect and that both treated and control cells respond similarly to Epo. In addition, PBI-1402, used in combination with stem cell factor (SCF) and Epo, enhanced and prolonged ERK1/2 phosphorylation (p<0.05), a signalling pathway important for erythroid progenitor cell proliferation. This effect was associated with a decrease of the phosphatase MKP-1 activation in PBI-1402 exposed cells. This translated into and increased proliferation of erythroid progenitors as well as a reduced duration and level of anemia in an in vivo murine transplantation model. Lethally irradiated mice that received syngeneic stem cell transplantation were treated orally with PBI-1402 for 14 days. These mice demonstrated a significant reduction in post-transplantation anemia in a dose dependent manner compared to control (vehicle)(p<0.05). Moreover, PBI-1402-treated mice harboured significantly higher numbers of BFU-E and CFU-E in bone marrow compared to control (p<0.05). These results demonstrate that PBI-1402 treatment significantly reduced transplantation-induced anemia with concomitant acceleration in erythroid recovery.
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Follow-up of three large community-based programs to reduce anaemia among children 24-59 months in Ghana, Malawi and Tanzania

Warkentin, Kendra 03 1900 (has links)
L'anémie de l'enfant reste un problème d'importance pour la santé mondiale, malgré les décennies de recherche visant à comprendre son étiologie et à développer des interventions efficaces pour réduire sa prévalence et ses conséquences. Bien que les facteurs de risque individuels de l'anémie soient connus, y compris les facteurs liés à la malnutrition et à la morbidité, l'interaction entre lesdits facteurs est moins documentée dans des contextes où les enfants sont fréquemment exposés à plusieurs facteurs en même temps. Cette étude vise à documenter les efforts de lutte contre l'anémie du programme MICAH qui a été mis en oeuvre au Ghana, au Malawi et en Tanzanie. Ensuite, en utilisant les données relatives à la fois au processus et à l'évaluation colligées au cours du programme, elle vise à mieux comprendre les facteurs de risque d'anémie chez les jeunes enfants dans ces contextes et à comprendre comment les relations entre ces facteurs peuvent avoir changé au fil du temps lors de l'intervention. Spécifiquement, cette étude vérifie s‘il y a des preuves d'une réduction de la vulnérabilité des enfants aux facteurs de risque associés à l'anémie dans chaque contexte. Un examen de la documentation a été réalisé afin de caractériser le contexte du programme et des interventions, leur l'intensité et étendue. Les données transversales sur la nutrition et l'état de santé des enfants âgés de 24 à 59 mois (N = 2405) obtenues en 2000 et 2004 à partir des enquêtes d'évaluation du programme MICAH au Ghana, au Malawi et en Tanzanie, ont été utilisées pour décrire la prévalence de l'anémie. Les modèles polynomiaux de régression logistique et linéaire ont été utilisés pour estimer les risques d'anémie légère et d'anémie modérée / sévère et les niveaux d‘hémoglobine associés à des groupes de variables. Les estimations du risque attribuable à une population (RAP) ont aussi été calculées. Une anémie (Hb <110 g/L) a touché au moins 60% des enfants dans les trois pays; l'anémie modérée / sévère (<100 g/L) constituait la majorité des cas. Une forte diminution de l'anémie a été observée entre 2000 et 2004 au Ghana, mais seulement une légère baisse au Malawi et en Tanzanie. Le risque d'anémie modérée / sévère était associé au retard de croissance chez les enfants du Ghana (OR 2,68, IC 95% 1,70-4,23) et du Malawi (OR 1,71; 1,29-2,27) mais pas de la Tanzanie (OR 1,29; 0,87- 1,92). Le paludisme et les maladies récentes étaient associées à une hémoglobine plus basse. Une atténuation de cette association en 2004 a été observée seulement au Malawi pour le paludisme et au Ghana pour les maladies récentes. Le risque d'anémie modérée / sévère était 44% moindre chez les enfants âgés de 48 à 59 mois comparativement aux enfants de 24 à 35 mois dans les trois pays et cela n'a pas changé entre 2000 et 2004. Les RAP estimés ont montré qu‘environ un cinquième des cas d‘anémie modérée à sévère était attribuable au retard de croissance au Ghana et Malawi, mais pas en Tanzanie. Des RAP moindres et dépendants des contextes ont été trouvés pour le paludisme et les maladies récentes. Dans ces zones d‘intervention intégrées de santé et de nutrition la relation de certains facteurs de risque à l'anémie se modifia avec le temps. Le retard de croissance est resté toutefois un facteur de risque indépendant et non mitigé de l'anémie. Une réduction efficace des causes de la malnutrition chronique est nécessaire afin de réduire la vulnérabilité des enfants et de garantir un impact maximum des programmes de lutte contre l'anémie. Une mitigation de l'impact du paludisme peut par contre être visée dans les régions endémiques. / Childhood anaemia remains a problem of global health importance, despite decades of research to understand its aetiology and develop effective interventions to reduce its prevalence and consequences. While the individual risk factors for anaemia in young children are known, including factors related to undernutrition and morbidity, much less is known about the interaction amongst these in contexts where children are frequently exposed to several at the same time. This study seeks to document the anaemia control efforts of the Micronutrient and Health (MICAH) program implemented in Ghana, Malawi and Tanzania and use both process and evaluation data collected during the program to better understand the risk factors for anaemia in young children in these contexts and how these risk relationships may have changed over time during the intervention. Specifically, this study tests whether there is evidence of a reduction in child vulnerability to the risk factors associated with anaemia in each context. A review of program documentation was conducted to characterize the program contexts and interventions, including estimates of intensity and reach. Cross-sectional data on the nutrition and health status of children 24-59 mo (N=2405) obtained in 2000 and 2004 from community-based program evaluation surveys in Ghana, Malawi and Tanzania, were used to describe the prevalence of anaemia. Multinomial logistic and linear regression models were used to estimate the risk of mild and moderate/severe anaemia and low haemoglobin, respectively, associated with groups of variables. Population attributable risk (PAR) estimates were also calculated. Anaemia (haemoglobin <110 g/L) affected at least 60% of children in all three countries; moderate/severe anaemia (<100 g/L) accounted for the majority of cases. A large decrease in anaemia was observed between 2000 and 2004 in Ghana, but only a small decrease in Malawi and Tanzania. The risk of moderate/severe anaemia was associated with stunting in children from Ghana (OR 2.68; 95% CI 1.70, 4.23) and Malawi (OR 1.71; 1.29, 2.27) but not Tanzania (OR 1.29; 0.87, 1.92). Malaria and recent illness was associated with lower Hb overall; attenuation of this association in 2004 was observed only in Malawi for malaria and Ghana for illness. Children 48-59 mo were at least 44% less likely than those 24-35 mo to have moderate/severe anaemia in all three countries and this did not change between 2000 and 2004. PAR estimates showed that roughly one fifth of moderate/severe anaemia cases were attributable to stunting in Ghana and Malawi but not Tanzania. Lower and context-variable PAR estimates were found for malaria and recent illness. Integrated health and nutrition interventions altered the relationship of some but not all risk factors for anaemia. Stunting remained an independent and non-buffered risk factor for anaemia. Effectively reducing the causes of chronic undernutrition is required in order to reduce child vulnerability and ensure maximum impact of anaemia control programs. Some buffering of malaria impact may be achieved in endemic settings.
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Facteurs d’agrégation de l’anémie dans les ménages au Cameroun.

Kengne Tine, Stella Carine 11 1900 (has links)
L'agrégation de l’anémie dans un ménage est soulignée lorsque l’anémie touche l’ensemble du ménage. La littérature scientifique fait état d’une coexistence des facteurs nutritionnels et infectieux dans l’étiologie de l’anémie. Cependant, si la cause principale de l’anémie dans une population est la carence en fer, les enfants et les femmes seront beaucoup plus affectés que les hommes. Si par contre l’anémie est liée à une cause infectieuse qui touche toute la population, l’anémie atteindra également les hommes. Ce travail a été entrepris pour vérifier l’hypothèse selon laquelle l’anémie ne serait pas spécifique à la carence en fer dans le cas où elle se concentrerait à l’ensemble du ménage. Cette étude porte sur des données d’enquête collectées au Cameroun. Nos analyses sont basées sur un sous échantillon de 2331 sujets, dont 777 femmes, 777 hommes et 777 enfants. La prévalence de l’anémie était de 53,5% chez les enfants, 39,5% chez les femmes et 18,3% chez les hommes. L’anémie était concentrée dans 34% des ménages. Le programme SPSS version 17.0 et plus particulièrement l’analyse de régression logistique a servi à tester l’impact de chaque groupe de variables (facteurs liés à l’individu, au ménage et à la communauté) sur l’agrégation de l’anémie dans les ménages. Les résultats de cette étude suggèrent que l’agrégation de l’anémie s’observerait surtout quand la santé de l’enfant est compromise. Le risque d’agrégation y est 4 fois plus élevé dans les foyers où les enfants ont un déficit pondéral et 6 fois plus élevé dans les ménages où les enfants présentent une fièvre. Le fait d’appartenir au sud forestier et à un ménage de niveau socio-économique moyen constituerait également des facteurs de risque d’agrégation. / The aggregation of anemia in a household is underlined when the anemia affects the entire household. The involvement of dietary and infectious factors in the etiology of anemia was demonstrated in the literature. Nevertheless, if the main cause of anemia in a population is iron deficiency, children and women are much more affected than men. If instead of that, anemia is associated with an infectious cause that affects the entire population, anemia will also reach the men. This work was initiated to test the hypothesis that, anemia is not specific to iron deficiency when it affects the entire household. This study examines survey data collected in Cameroon. Our analysis is based on a sub sample of 2331 subjects, including 777 women, 777 men and 777 children. The prevalence of anemia was 58% in children, 48.48% for women and 20.82% for men. Anemia was found concentrated in 34% of households. The SPSS program version 17.0 and specifically the logistic regression analysis were used to test the impact of each group of variables (factors related to the individual, health, household and community) on the aggregation of anemia in the households. The results of this study suggest that the aggregation of anemia occurs mainly when the child's health is compromised. The risk of aggregation is four times higher in homes where children are underweight and 6 times higher in households where children have a fever. Being from the region of southern's forest and belong to a household with average socioeconomic level would also be the risks factors for the aggregation.
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Facteurs d’agrégation de l’anémie dans les ménages au Cameroun

Kengne Tine, Stella Carine 11 1900 (has links)
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Contribution à l'amélioration de la sécurité transfusionnelle

El Kenz, Hanane 06 November 2014 (has links)
L’objectif de notre travail est de contribuer à l’amélioration de la sécurité transfusionnelle. Pour ce faire, nous sommes partis de notre expérience personnelle en banque de sang hospitalière. Le risque infectieux lié aux transfusions, inscrit dans l’esprit de chacun depuis l’affaire du « scandale du SIDA » en France, est aujourd’hui un des risques les mieux maîtrisés. Actuellement, les risques transfusionnels les plus importants sont essentiellement de type immunologique ou liés à des erreurs humaines. Nous avons donc mis en évidence trois axes de travail correspondant chacun à un type de réaction transfusionnelle spécifique choisis parmi ces deux derniers risques. Les données d’hémovigilance internationales publiées nous ont confortés dans l’idée que ces trois sujets représentent une part importante des réactions transfusionnelles notifiées ces dix dernières années. Nous avons choisi de travailler sur la prévention des réactions transfusionnelles hémolytiques de type ABO, des réactions transfusionnelles hémolytiques chez les patients atteints d’anémie hémolytique auto-immune et des réactions d’hyperkaliémie post-transfusionnelle.<p>Notre premier travail a consisté en la démonstration de la faisabilité d’une automatisation complète du contrôle ultime au lit du malade par vérification de la compatibilité entre le groupe ABO du patient et celui de la poche de sang à transfuser. Cet appareil utilise une nouvelle technique de détection d’hémagglutination entièrement conçue et validée au sein de notre laboratoire de recherche et brevetée par l’ULB.<p>La seconde partie du travail consiste en l’évaluation d’un nouvel algorithme de prise en charge transfusionnelle des patients atteints d’anémie hémolytique autoimmune en incluant la réalisation d’un génotypage érythrocytaire permettant ainsi, d’une part, d’éviter les réactions hémolytiques transfusionnelles et, d’autre part, d’éviter de nouvelles alloimmunisations chez ces patients.<p>Dans la dernière partie du travail, nous nous sommes intéressés aux effets des liquides de conservation des poches de sang sur le relargage de potassium à partir d’unités de globules rouges irradiées destinées aux patients immunodéprimés. Nous avons pu observer des différences entre les deux solutions de conservation que nous utilisons et nous avons pu ainsi émettre de nouvelles recommandations visant à prévenir ces hyperkaliémies transfusionnelles.<p> / Doctorat en Sciences biomédicales et pharmaceutiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Supplémentation en vitamine D chez des enfants ayant l’anémie falciforme : une étude pilote randomisée contrôlée

Grégoire-Pelchat, Pascale 06 1900 (has links)
Introduction : La majorité des enfants ayant l’anémie falciforme (AF) sont déficients en vitamine D. Cette déficience causerait ou exacerberait possiblement les complications de l’AF telles que les crises de douleur et les complications osseuses. Nous avons récemment publié que près de 70% des enfants suivis à notre clinique d’AF étaient déficients en vitamine D (<50 nmol/L), que ceux-ci avaient de faibles apports alimentaires en vitamine D et prenaient peu de suppléments. Cliniquement, les enfants déficients en vitamine D avaient un moins bon profil hématologique que les enfants suffisants en vitamine D. Ces résultats nous ont amené à proposer une intervention pour résoudre ces problèmes. Objectifs : Primaires : Évaluer la faisabilité, l’acceptabilité et la sécurité d’un bolus oral de 300 000 UI de vitamine D3, chez les enfants ayant l’AF, combiné à une supplémentation quotidienne de 1 000 UI de vitamine D3 pour 3 mois. Secondaires : Évaluer le changement des taux sériques de 25(OH)D après 3 mois ainsi que les impacts cliniques d’une telle supplémentation. Méthode : Des enfants avec AF (5 à 17 ans, tous les génotypes) ont été randomisés à un bolus oral de vitamine D3 (300 000 UI) ou à un placebo. Tous les enfants ont également reçu une prescription pour des comprimés de 1 000 UI vitamine D3 à prendre quotidiennement. La 25(OH)D sérique a été mesurée au début de l’étude et 3 mois post-bolus (efficacité de l’intervention). Les autres paramètres mesurés lors de l’étude étaient le ratio calcium/créatinine urinaire et le calcium sérique (sécurité), la douleur musculosquelettique, la qualité de vie, l’hématologie et les marqueurs osseux (paramètres cliniques exploratoires). Résultats : Trente-huit enfants ont participé à l’étude (âge moyen de 10,1 +/- 3,6 ans; 63% HbSS, 29% HbSC et 8% S/β thal+) : 18 ont reçu le bolus de vitamine D et 20 le placebo. Au début de l’étude, les niveaux moyens de 25(OH)D étaient de 75 +/- 27 nmol/L et 50% des enfants étaient insuffisants en vitamine D (<75 nmol/L). Chez les enfants ayant pris le bolus, les taux de 25(OH)D se sont élevés à 94 nmol/L après 3 mois et le taux d’insuffisance en vitamine D est descendu à 17%, alors que pour le placebo, les taux de 25(OH)D post 3 mois étaient de 74 +/- 19 nmol/L et le taux d’insuffisance en vitamine D était de 45% (p=0,001). Aucun épisode d’hypercalcémie, d’hypercalciurie ou d’hypervitaminose D (>250 nmol/L) n’a eu lieu durant l’étude, mais les enfants du groupe bolus ont expérimenté plus de symptômes gastro-intestinaux dans le premier mois suivant l’ingestion du bolus, comparativement au groupe placebo. Le décompte de réticulocytes était plus faible à la fin de l’étude pour les enfants du groupe bolus. Aucun autre effet clinique de l’intervention n’a été observé. Conclusion : L’utilisation d’un bolus de vitamine D à haute dose combiné à une supplémentation quotidienne en vitamine D chez des enfants ayant l’AF était plus efficace à élever les taux de 25(OH)D à des taux supérieurs à 75 nmol/L que la supplémentation quotidienne seule. Des études multicentriques à plus grande échelle et de plus longue durée sont nécessaires afin d’évaluer les effets cliniques d’une telle supplémentation. / Background: Most children with sickle cell disease (SCD) are vitamin D deficient. This deficiency could possibly cause or exacerbate SCD complications such as pain crisis and bone complications. We previously showed that nearly 70% of children followed in our SCD Clinic were vitamin D deficient (<50 nmol/L) with low vitamin intake and poor use of supplements. Clinically, worse hematological profile was seen in vitamin D-deficient children compared to vitamin D-sufficient children. This study was designed to overcome these issues. Objectives: Primary objectives were to assess feasibility, acceptability, and safety of a single oral bolus of 300,000 IU of vitamin D3 combined to daily 1,000 IU vitamin D3 for 3 months in children with SCD. Secondary objectives were to asses the mean change in serum 25(OH)D from baseline to 3 months post-bolus and its clinical impact. Procedure: A randomized controlled trial was carried out in children with SCD (5-17 years, all genotypes). Children were randomized to a single bolus of vitamin D3 (300,000 IU) or placebo and also received prescription for daily 1,000 IU vitamin D3. Serum 25OHD (efficacity outcome) was measured at baseline and 3 months post-bolus. Other outcomes measured were urinary calcium/creatinine ratio and serum calcium (safety), musculoskeletal pain, quality of life as well as hematology and bone markers (exploratory outcomes). Results: Thirty-eight children were randomized to received the vitamin D bolus (n=18) or the placebo (n=20) (mean age 10.1 +/- 3.6 years; 63% HbSS, 29% HbSC and 8% S/β thal+). At baseline, 50% of the children were vitamin D insufficient (<75 nmol/L) and mean serum 25(OH)D levels were 75 +/- 27 nmol/L. In the vitamin D bolus group, insufficiency dropped to 17% post 3 months and mean 25(OH)D levels raised to 94 nmol/L. In children who took the placebo, rates of vitamin D insufficiency were 45% and mean 25(OH)D levels were 74 +/-19 nmol/L post 3 months (p=0.001). The vitamin D bolus caused no hypercalcemia, hypercalciuria nor hypervitaminosis D (>250 nmol/L). However compared to the placebo group, more children in the bolus group experienced gastro-intestinal symptoms within the first month following the vitamin D bolus. As for the hematology parameters, only a slight difference in reticulocytes counts was observed with lower reticulocytes count the end of the study in children from the bolus group. No other clinical effects of the intervention were observed. Conclusions: High-dose vitamin D bolus combined to daily supplementation in children with SCD is more efficient than daily supplementation alone to raise 25(OH)D levels ≥75 nmol/L. Large-scale multicenter studies of longer duration are needed to assess whether this intervention can improve clinical outcomes of children with SCD.
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Impact d'une intervention alimentaire sur le statut en fer d'un groupe d'orphelins et enfants vulnérables d'âge préscolaire du Burkina Faso

Sanou, Dia January 2008 (has links)
Les interventions alimentaires présentent des potentialités pour augmenter les apports nutritionnels en fer, mais il existe peu de preuves sur leur efficacité à améliorer le statut en fer des enfants dans les pays en développement à cause des infections et des multicarences. Nous avons étudié l'impact d'une intervention alimentaire couplée à une amélioration des pratiques d'hygiène sur le statut en fer d'un groupe d'orphelins et enfants vulnérables âgés de 1 à 6 ans du Burkina Faso. La prévalence de l'anémie était de 60% et la presque totalité (93%) des 58 enfants examinés étaient carences en fer. L'anémie ferriprive affectait près de la moitié des enfants (45%), soit les trois quarts des cas d'anémie avant l'intervention. La prévalence du paludisme était relativement faible alors que les parasitoses intestinales affectaient plus des trois quarts des enfants. En plus des apports alimentaires inadéquats en fer, les prédicteurs les plus importants de l'anémie par carence en fer étaient la malnutrition protéino-énergétique et des facteurs liés à des pratiques d'hygiène inappropriées (infections et indices de morbidité). Notre intervention a consisté à augmenter les apports en fer absorbable et à changer les comportements des enfants et des nourrices en matière d'hygiène. L'amélioration de la qualité globale de l'alimentation s'est traduite par une réduction de la prévalence d'apports inadéquats en d'autres micronutriments essentiels, notamment les vitamines A, Bn et C. Parallèlement, des changements de comportements axés sur des bonnes pratiques d'hygiène ont réduit les risques d'infection, entraînant une diminution de la morbidité associée. L'ensemble de ces changements a permis une amélioration des indices taille/âge et poids/âge. L'augmentation moyenne du taux d'hémoglobine de 5 g/L a entraîné une diminution des prévalences de l'anémie et de l'anémie par carence en fer. Les taux de ferritine sérique ainsi que la proportion d'enfants ayant des réserves faibles en fer n'avaient pas significativement varié entre le début et la fin de l'intervention, possiblement à cause des infections qui ont pu influencer les valeurs de cet indicateur. Une telle intervention se présente donc comme une approche prometteuse pour réduire simultanément l'incidence de l'anémie par carence en fer, le retard de croissance et la morbidité globale.
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Hodnocení červeného krevního obrazu a biochemických parametrů u elitních běžců - případová studie / Evaluation of red blood count and biochemical parameters in elite runners - a case study

Pavlů, Jiří January 2021 (has links)
Title: Evaluation of red blood count and biochemical parameters in elite runners - a case study Aims: The main goal of this work is to determine the dynamics of biochemical parameters and red blood count in relation to the individual phases of year training cycle in two elite runners on medium and long distances. The second goal is to examine the data with the intention of discovering the character of the trend of individual parameters in terms of four seasonal testing for each of the probands. Methods of work: he method of content analysis of record sheets related to red blood count (RBC, HGB, HCT, MCV, MCH, MCHC, RDW) and biochemical parameters (iron, transferrin, ferritin, iron saturation of transferrin) was used to develop the work. These sheets were provided to me by the coach of both probands. The provided data were recorded in tables which were the basis for the graphs in the final part of the work. The graphs were used to monitor the fluctuation of the values of individual parameters with respect to the RTC of each season, and possible mutual relations in the variability of these parameters were sought. The long-term trend was also examined in terms of the dynamics of the parameters. Results: The measured values of individual parameters of the athletes studied by me are in the range of...
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Évaluation et analyse des déterminants du comportement alimentaire et de l'environnement alimentaire reliés à la consommation des aliments riches en fer chez les enfants âgés de 6-23 mois au Sénégal

Akpaki, Kossi 28 July 2021 (has links)
Au Sénégal, plus de sept enfants âgés de 6-59 mois sur dix souffrent d'anémie. Les pratiques d'alimentation des enfants sont également inadéquates dans le pays; ainsi, moins de la moitié des enfants âgés de 6-23 mois avaient consommé des aliments riches en fer (ARF) lors des journées visées par l’Enquête démographique et de santé de 2018. À Matam, région située au nord du Sénégal, 74% des enfants âgés de 6-59 mois souffrent d'anémie. Afin d’identifier les déterminants de la provision des ARF aux enfants âgés de 6-23 mois, nous avons effectué une étude transversale de janvier à juillet 2018 dans quatre localités de la région de Matam. Une version élargie de la théorie du comportement planifié a permis de vérifier, parmi les déterminants de l'environnement alimentaire et les facteurs psychosociaux associées aux mères, quels étaient les meilleurs prédicteurs de la provision des ARF aux enfants âgés de 6- 23 mois. Des entrevues avec les chefs de ménages et les mères d’enfants âgés de 6-23 mois ainsi que des méthodes d’observations directes et des discussions de groupe ont été utilisées pour évaluer les déterminants de l'environnement alimentaire. Les facteurs psychosociaux et l’intention des mères de fournir des ARF à leurs enfants ont été évalués au moyen d’un questionnaire avec pictogrammes développé et validé dans cette étude. Au total, 103 ménages ont été inclus dans la présente étude. Dans l'ensemble, 65% des mères avaient donné des ARF, principalement du poisson, à leurs enfants le jour précédent l'enquête. L’attitude (?=0,26; p = 0.015) et la norme subjective (? = 0,22; p = 0.047) étaient les facteurs psychosociaux associés à l’intention des mères de donner des ARF à leurs enfants. Par ailleurs, 64% des ménages étaient en situation d'insécurité alimentaire sévère. La disponibilité des aliments au niveau de la communauté et des ménages et le statut socioéconomique du ménage étaient les déterminants de l'insécurité alimentaire des ménages. L'âge de l'enfant (RC= 1,14, IC à 95% = 1,03 - 1,26, p = 0,012) et le score d'insécurité alimentaire du ménage (RC = 0,80, IC à 95% = 0,68 - 0,96, p = 0,014) étaient les principaux prédicteurs de la provision des ARF aux enfants âgés de 6-23 mois dans la présente étude. Les résultats obtenus au cours de la présente recherche pourront aider à mieux cibler les interventions en matière de changement de comportement afin d’assurer que dès l’âge de six mois, des aliments riches en fer soient offerts aux jeunes enfants dans la zone de l'étude. / In Senegal, more than seven out of ten children aged 6-59 months suffer from anemia. Moreover, child feeding practices are inadequate in the country; thus, less than half of children aged 6-23 months had consumed iron rich foods (IRF) during the days covered by the 2018 Demographic and Health Survey. In the region of Matam, located in north of Senegal, 74 % of children aged 6-59 months suffer from anemia. In order to assess factors underlying the provision of IRF to children aged 6-23 months, we conducted a cross-sectional study from January to July 2018 in four localities of the Matam region. An extended version of the theory of planned behaviour was used to assess, amongst the determinants of food environment and the psychosocial factors of mothers, which were the best predictors of the provision of IRF to children aged 6-23 months. Interviews with heads of households and mothers of children as well as direct observation methods and focus group discussions were used to assess the determinants of food environment. Psychosocial factors and mothers' intention to provide IRF to their children were assessed using a questionnaire with pictograms developed and validated in this study. A total of 103 households were included in this study. Overall, 65% of mothers had given IRF, mainly fish, to their children the day before the survey. Attitude (? = 0.26; p = 0.015) and subjective norm (? = 0.22; p = 0.047) were the psychosocial factors associated with mothers' intention to provide IRF to their children. Furthermore, 64% of households were severely food insecure. Food availability at the community and household level as well as socioeconomic status of the household were the determinants of household food insecurity. Child's age (OR = 1.14, 95% CI = 1.03 - 1.26, p = 0.012) and household food insecurity score (OR = 0.80, 95% CI % = 0.68 - 0.96, p = 0.014) were the main predictors of the provision of IRF to children aged 6-23 months in the present study. The results obtained during the current research may help to better target behaviour change interventions by ensuring that from the age of six months, iron rich foods are offered to young children in the study setting.

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