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Comment devient-on militant anticapitaliste ? / le cas de la "Coalition Guerre à la guerre"Barrière-Dion, Michèle January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Comment devient-on militant anticapitaliste ? / le cas de la "Coalition Guerre à la guerre"Barrière-Dion, Michèle January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Dynamiques de constitution de la communauté antiautoritaire au Québec, 2000-2010Sarrasin, Rachel 02 1900 (has links)
Cette thèse par articles porte sur le processus de constitution de la communauté de mouvement social antiautoritaire au Québec, entre 2000 et 2010. Partant du constat de l’évolution de cet acteur politique d’inspiration anarchiste dans la province au cours de cette période, la thèse interroge les facteurs qui ont favorisé sa construction progressive autour de composantes diversifiées. Telles qu’elles se révèlent au grand jour vers la fin de la décennie, les composantes de cette communauté de mouvement social sont en effet hétérogènes au regard des enjeux qui retiennent leur attention, mais convergent néanmoins dans l’adoption de positions politiques, de stratégies d’action et de modes organisationnels caractéristiques de la perspective antiautoritaire contemporaine. Bien que l’environnement politique général dans lequel intervient la communauté antiautoritaire au Québec ait influencer son développement, la thèse démontre que les dynamiques internes à cette communauté sont celles qui ont assuré la pérennité de cet acteur politique en favorisant l’intégration de la diversité qui s’est exprimée en son sein au cours de la période étudiée. Le fait d’appréhender le mouvement antiautoritaire sous l’angle conceptuel de la communauté de mouvement social permet ainsi d’aborder le développement de cet acteur politique dans la continuité, au-delà des seuls moments publics d’interaction avec les autorités. Ce faisant, cette approche met également en lumière les facteurs endogènes qui ont contribué à son développement.
Dans la lignée des travaux sur les mouvements sociaux qui proposent une perspective théorique synthétique liant la considération des aspects structurels et culturels dans l’analyse, l’étude du processus de constitution de la communauté antiautoritaire au Québec fait ressortir le rôle des dimensions organisationnelles et identitaires dans ce phénomène. Cette thèse par articles contribue à cette perspective théorique par l’application de l’approche mécanistique dans l’étude des mouvements sociaux. Celle-ci met en relief, d’une part, l’interaction de ces dimensions organisationnelles et identitaires dans la constitution de la communauté antiautoritaire et documente, d’autre part, les dynamiques qui leur sont inhérentes. Le passage graduel du mouvement antiautoritaire vers la configuration de communauté de mouvement social a ainsi été marqué, d’une part, par un processus de constitution organisationnelle qui a interagi avec le processus de démarcation identitaire en cours au sein du mouvement. D’autre part, la communauté antiautoritaire a pu se développer entre 2000 et 2010 grâce à un processus de conciliation identitaire réalisé par le travail identitaire des militants et des militantes. Ces processus ont favorisé la construction d’une identité collective fondée sur la lutte contre la pluralité des formes d’oppression, exprimée à la fois dans le discours et dans les pratiques des acteurs de la communauté antiautoritaire au Québec.
La démonstration analytique proposée dans cette thèse repose sur une approche méthodologique de recherche-action participative combinant observation participante, analyse d’entretiens et étude de sources documentaires. L’interprétation empirique de la communauté antiautoritaire est basée sur un projet réalisé conjointement avec le Collectif de recherche sur l’autonomie collective (CRAC) de l’Université Concordia, à Montréal. / This thesis by articles is a case study of the development process of the anti-authoritarian social movement community in Quebec between the years 2000 and 2010. The study questions the factors that have contributed to the evolution of this political actor during this period and allowed for its heterogeneous character to be unveiled by the end of the decade. While the anti-authoritarian community’s components encompassed numerous issues of struggle, there was convergence around the adoption of political positions, action strategies and organizational methods that form a contemporary anti-authoritarian ideal-type. Although the overall political environment of the anti-authoritarian community in Quebec did have an influence on its development, this thesis by articles demonstrates that it was the movement’s internal dynamics that ensured its survival by allowing for the accommodation of the diversity expressed within the movement during that period. Understanding the anti-authoritarian movement through the conceptual lens of the social movement community allows us to observe and analyse the development of this political actor well beyond its public interactions with authorities. In doing so, this approach also highlights the role of the internal factors that have contributed to its development.
In line with previous work on social movements that put forth a synthetic theoretical perspective linking structural and cultural aspects, this analysis of the anti-authoritarian community in Quebec highlights the role of organizational and identity factors, while contributing to this perspective by applying a mechanistic approach. By doing so, the thesis highlights, on the one hand, the interaction of these dimensions in the development of the antiauthoritarian community and, on the other, the dynamics that are inherent to them. The gradual transition towards a social movement community structure was noted first as a process of organizational development that interacted with the process of boundary formation within the movement. On another hand, the anti-authoritarian community was able to sustain itself between 2000 and 2010 due to the identity work undertaken by its activists, through a process of identity reconciliation. These processes have contributed to the formation of a collective identity built around the struggle against various forms of oppression, simultaneously expressed in the political discourse and practices of anti-authoritarian activists.
The findings proposed in this thesis rely on a participative action research methodology and combine participant observation, the analysis of interviews and the study of documentary sources. The empirical interpretation of the anti-authoritarian community is based on a project carried out with the Research Collective on Collective Autonomy (CRAC) at Concordia University in Montreal.
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