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Le Quatrième siècle d'Édouard Glissant : écrire l'enracinement. Figures, parcours et enjeux

Denommé, Amélie 12 1900 (has links)
Le roman Le Quatrième siècle, considéré comme un pilier de l’œuvre de l’écrivain martiniquais Édouard Glissant, est une réinvention du passé et de l’histoire des Antilles, tout en présentant une dimension moins étudiée : celle de l’enracinement dans le nouveau pays, de la création d’une communauté singulière et métissée. Glissant suggère que, malgré l’abolition de l’esclavage, beaucoup de chemin reste encore à faire et que la construction d’une identité passe par des ancrages solides et multiples dans le pays. Afin d’explorer ce thème, cette étude analyse la construction du parcours figuratif de l’enracinement dans Le Quatrième siècle. L’étude de divers personnages et de certains éléments du paysage, en particulier la mer, les mornes et la plaine, permettent de mieux cerner l’écriture de l’enracinement dans cette œuvre. En effet, par le biais de l’onomastique, des figures emblématiques de la colonisation, de la déconstruction des relations de pouvoir et du symbolisme de l’espace, Glissant met en scène les limites du marronnage, créant plutôt un imaginaire centré sur la définition de la collectivité à travers un lent processus d’enracinement et d’appropriation de l’espace. / The novel Le Quatrième siècle, considered as a pillar of the work of the Martinique writer Édouard Glissant, is a reinvention of the past and history of the Antilles, while presenting a less studied dimension : that of taking root in the new country, the creation of a singular and mixed-race community. Glissant suggests that, in spite of abolition, a long road still lies ahead and that the construction of an identity passes by solid and multiple anchoring in the country. In order to explore this topic, this study analyzes the construction of the figurative course of enrooting in Le Quatrième siècle. The study of various characters and certain elements of the landscape, in particular the sea, the mountains and the plain, make it possible to better determine the process of taking root in this novel. Indeed, through onomastic means, the emblematic figures of colonization, the deconstruction of the relations of power and the symbolism of space, Glissant sets the limits of marronnage, creating a universe centered on the definition of community through a slow process of enrooting and the appropriation of space.
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L’oeuvre de Nicole Cage-Florentiny : de l’Antillanité à la Caribéanité via l’Hispanité : une poétique de la Relation / The work of Nicole Cage-Florentiny : from Antillean-ness to Caribbeanness via Hispanité : a poetics of the Relation

Conflon-Gros-Desirs, Patricia 30 November 2018 (has links)
Ce travail de recherche s’intéresse à l’œuvre poétique et en prose de Nicole Cage-Florentiny, écrivaine martiniquaise qui reçut en 1996, à Cuba, le prestigieux Prix Casa de las Américas. Archipélique et protéiforme, l’œuvre de Nicole Cage-Florentiny (romans, nouvelles, poésie, traductions) écrite en français, en créole et en espagnol, exprime les douloureuses relations ambivalentes qu’entretient tout Antillais avec la Caraïbe et le monde, questionnant ainsi la société antillaise en mal d’ancrage et en quête d’identité stabilisée face aux folies mortifères.L’œuvre de Nicole Cage-Florentiny est notamment nourrie par sa formation en espagnol et son militantisme idéologique qui la poussent à établir des liens très forts avec la Caraïbe hispanique, lesquels lui apportent d’ailleurs reconnaissance internationale et possibilité d’être publiée. Nicole Cage-Florentiny défend notamment une féminité afro-descendante en actes et en paroles, contre toutes les violences et les silences imposés, contre toutes les filiations hachées et ces familles déstructurées omniprésentes dans l’œuvre cagienne. S’affirmant comme héritière de Césaire et nourrie de l’Antillanité glissantienne, Nicole Cage-Florentiny cherche à relier les hommes et les femmes antillais et avec leur terre de nouvel ancrage depuis l’arrachement de l’Afrique et entre eux, tout autant qu’avec le reste de la Caraïbe en une approche post-coloniale du refus de toutes les marginalisations. Et c’est par l’Hispanité que Nicole Cage-Florentiny s’efforce de proposer une voie de reliance et de résilience effective.Autrement dit, l’Hispanité -dans sa dimension linguistique, épistémologique et littéraire (littérature péninsulaire avec notamment le modèle picaresque et littérature hispano-américaine avec l’importance de la dimension réelle-merveilleuse) s’avère être dans l’œuvre cagienne un enjeu (et un détour) esthétique indéniable en tant qu’élément-clé d’une reterritorialisation possible des Antillais. Il s’agit donc de souligner combien les positionnements de Glissant, depuis son fameux Discours antillais, affleurent à maintes reprises dans l’œuvre cagienne qui souhaite relier les pans d’h/Histoires oublié(e)s pour rétablir la dignité des mémoires « subalternes » et construire une poétique de l’Antillanité en interrelation(s), notamment à partir de la Caraïbe hispanique.La voix/voie de reterritorialisation caribéenne que propose l’œuvre cagienne s’inscrit dès lors dans le prolongement théorique et conceptuel d’un désir de réappropriation du lieu caribéen, exprimé déjà chez Glissant depuis le Discours antillais jusqu’à notamment sa Poétique de la Relation. Assurément, pour que les Antillais puissent affirmer leur Caribéanité, il conviendrait comme le souligne Nicole Cage-Florentiny, tant dans sa prose que dans sa poésie, de reconquérir mémoire et relation au lieu insulaire (terre et mer). Cette réhabilitation est alors sous-tendue par une quête de « sororité », soit un projet de « carrefours » en acte, constamment réécrits, comme pour mieux relier les éléments de la triade Antillanité, Hispanité et Caribéanité, et ce à partir d’une valorisation féminine dont le traitement est assurément l’une des originalités de l’œuvre cagienne. / This study aims at analyzing the creative works by Nicole Cage-Florentiny as the expression of the dolorous and ambivalent relationship between the Antilles, the Caribbeans and the World. We explore how this female writer from Martinique anchors her writing in the complexities and multiformities of the Antillean identities. This quest leads her to break the pact of silence and defend Black African femininity in its confrontation with both a patriarchal environment and the violence directed towards women and the family structures.While claiming Aimé Cesaire’s legacy and connection to Africa, Nicole Cage-Florentiny dwells on Edouard Glissant’s Antillean-ness as a means to connect men and women from Antilles with their new land, and reveal their common connection to the Spanish, French and Creole languages. In other words, through these languages, and particularly through the diverse connection to the African continent, Spain and the picaresque models of the peninsular literature, and through magic realism of the Creole language, Nicole Cage-Florentiny offers the Caribbeans the tools of re-territorialization.In short, this study underlines how Edouard Glissant’s “Poetic of Relation” informs Nicole Cage-Florentiny’s writing and her desire to connect diverse aspects of the “forgotten history” of the Caribbeans, her way to reconquer memories between land and sea, and rebuild a poetic of Antillean-ness defined as an interrelation between languages, races and identities, an interrelation between Antillean-ness, Hispanity and Caribbeanness.
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Le Quatrième siècle d'Édouard Glissant : écrire l'enracinement. Figures, parcours et enjeux

Denommé, Amélie 12 1900 (has links)
Le roman Le Quatrième siècle, considéré comme un pilier de l’œuvre de l’écrivain martiniquais Édouard Glissant, est une réinvention du passé et de l’histoire des Antilles, tout en présentant une dimension moins étudiée : celle de l’enracinement dans le nouveau pays, de la création d’une communauté singulière et métissée. Glissant suggère que, malgré l’abolition de l’esclavage, beaucoup de chemin reste encore à faire et que la construction d’une identité passe par des ancrages solides et multiples dans le pays. Afin d’explorer ce thème, cette étude analyse la construction du parcours figuratif de l’enracinement dans Le Quatrième siècle. L’étude de divers personnages et de certains éléments du paysage, en particulier la mer, les mornes et la plaine, permettent de mieux cerner l’écriture de l’enracinement dans cette œuvre. En effet, par le biais de l’onomastique, des figures emblématiques de la colonisation, de la déconstruction des relations de pouvoir et du symbolisme de l’espace, Glissant met en scène les limites du marronnage, créant plutôt un imaginaire centré sur la définition de la collectivité à travers un lent processus d’enracinement et d’appropriation de l’espace. / The novel Le Quatrième siècle, considered as a pillar of the work of the Martinique writer Édouard Glissant, is a reinvention of the past and history of the Antilles, while presenting a less studied dimension : that of taking root in the new country, the creation of a singular and mixed-race community. Glissant suggests that, in spite of abolition, a long road still lies ahead and that the construction of an identity passes by solid and multiple anchoring in the country. In order to explore this topic, this study analyzes the construction of the figurative course of enrooting in Le Quatrième siècle. The study of various characters and certain elements of the landscape, in particular the sea, the mountains and the plain, make it possible to better determine the process of taking root in this novel. Indeed, through onomastic means, the emblematic figures of colonization, the deconstruction of the relations of power and the symbolism of space, Glissant sets the limits of marronnage, creating a universe centered on the definition of community through a slow process of enrooting and the appropriation of space.
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Obraz otroka v kreolských pohádkách Patricka Chamoiseaua. / The image of slave in Patrick Chamoiseau's Creol tales.

Svobodová, Kateřina January 2019 (has links)
v anglickém jazyce The subject of this diploma thesis is the work of the francophone writer Patrick Chamoiseau. The thesis reflects especially the theme of slavery in short stories and fairy tales of this Martinique author. The diploma thesis puts Patrick Chamoiseau's work in a historical and political context as well as the personal life of the writer. The diploma thesis describes geographic and cultural particularities of the Lesser Antilles and analyzes in more detail the story The Slave Old Man and the Giant Dog and selected fairy tales. Based on this analysis, the thesis describes typical themes and language tools used by Patrick Chamoiseau. The thesis also deals with oral literature and culture of Martinique and the current problems of society are also discussed through a reflection of another work by Patrick Chamoiseuau.
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La religion de "l'esclavitude" : ou l'utopie des abolitionnistes / Slavery paradigm : or the abolitionnists utopia ?

Coezy, Ericque 05 December 2012 (has links)
1- A l'origine il y a ces questions lancinantes :2- Pourquoi ne pas oublier l'esclavage ?3- Mais aussi pourquoi tenterions-nous d'oublier l'esclavage ? Pourquoi cette mémoire obscure qui occulte notre passé, conditionne notre présent et obère notre avenir, agit-elle comme une frontière ?- Est-ce parce qu'étant Noirs notre barque dès le départ déjà bien chargée, ne peux désormais nous permettre d'exister avec ce souvenir ?- Est-ce parce que l'esclavage est - depuis l'aube des temps, pour chacun de nous, à chaque instant de nos vies et dans tous les domaines -, ce fondement irrécusable de notre humanéité ?4- En quoi cependant, cela devrait-il nous empêcher de comprendre, et répondre de cette immense tragédie que furent la Traite Atlantique et l'esclavage des Africains ? Pour répondre à cela, nous avons choisi d'adopter comme point d'insertion de cette thèse, le destin de ces millions d'êtres transbordés depuis leur pays pour devenir les esclaves de tout le continent Américain.5- Prenant pour exemple les possessions françaises de l'arc Antillo-Guyanais, nous avons discerné dans cette tragédie, le résultat d'une confrontation essencielle entre Blancs et Noirs, se manifestant de prime abord par une domination brutale et sans partage des premiers sur les Africains-Nègres. Cette confrontation, intervenue dès le début de la colonisation, a façonné en dépit de quatre siècles d'épreuves, de châtiments et d'insoutenables humiliations, un peuple. Ce peuple qui dans une passion christique mal vécue, est encore à la recherche de son identité propre, écartelé semble-t-il entre l'aventure du métissage, de la trans-culturalité, et la revendication de son africanité originelle.6- Et ceci nous amène à ces dernières interrogations : y aurait-il eu des hommes blancs si les Noirs n'avaient pas existé ? Et si, nous renvoyant à Sartre - pour qui nous ne sommes jamais, que ce que les autres attendent que nous soyons -, nous aurions refusé de consentir à ce que fut cet implacable déterminisme ? Conscients que nous sommes, de ce que la liberté en tant que construction de nous-mêmes, est pour jamais notre seule et indépassable horizon ? / From the very begining in our present modernity, there are these haunting questions :- Why don't forget slaving ? But also, why should we forget slaving ?- Why that obscure (dim) memory hidening our past burdened our futures acting like a border-line ?- Is it because being Black, our boat at the first begining heavily loaded, henceforth can't allow us to exist with that sort of memory ?- Is it because slaving, since the dawn of civilization and in its whole scope for every one, at every single time of life, is an irrecusable of our mankind ?- In fact, why this should get us unable to understand and « cope » with that outrageous tragedy figured by this Atlantic trade of African slaves ?- To answer these questionwe have choosed to insert our work, in the destiny of these millions of human beings, « transchipped » from their countries, in order to became slaves in the whole America.- Taking in example the French possessions of West-indian islands and Guyana arch, we have seen in this tragedy, the results of an « essentialist » confrontation betwwen Blacks and Whites, that was at the first revealed by this plain harsh domination, on the Negroe-Africans.- In spite of four centuries of afflictions, punishements and unsustainable mortifications, this confrontation intervening in the « era » of colonization, led to shape a People. Such a people embedded in « unlivable christianity » is still looking for its genuine identity, being shared (it seems) between cross-breading adventure and trnsculturality, while claiming for inherited africanity.- This led us to these last questions : Should have been Whites if Blacks didn't exist ? And this is sending us back to Sartre for whom : « we never are that the others expected us to be ». Should we have to refuse consenting to that implacable determinism, with that consciousness that building our freedom have to be for a long our single and un-exceeding horizon ?

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