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Les fontaines monumentales en Afrique romaine / Monumental Fountains in Roman North AfricaLamare, Nicolas 13 March 2014 (has links)
Cette étude porte sur les fontaines monumentales ou nymphées dans les provinces de l’Afrique du Nord à l’époque romaine, sur une période allant du Ier au IVe siècle ap. J.‑C. Nous avons constitué un catalogue des monuments et un corpus épigraphique, à partir de sources bibliographiques et archéologiques recueillies par un travail de terrain. Après avoir rappelé l’histoire des recherches sur l’hydraulique de l’Afrique antique, nous étudions en détail les aspects techniques et architecturaux des fontaines monumentales. Nous proposons une synthèse sur les techniques de construction et le fonctionnement hydraulique, mais également sur la restitution architecturale et du décor sculpté, à l’aide de sources littéraires et iconographiques. Sans proposer de typologie, nous étudions les fontaines dans leur contexte, au sein de la ville et du réseau hydraulique. Nous mettons ainsi en avant l’insertion des fontaines dans la ville et le lien qu’elles entretiennent avec la mise en place des adductions et les programmes urbanistiques. Ces observations rendent possible une étude de la répartition des fontaines dans l’espace urbain et de son impact, décoratif et fonctionnel. L’étude des inscriptions nous permet de mieux envisager le fonctionnement de l’évergétisme, le comportement de la cité et des notables face à ces édifices. Elle est aussi l’occasion de revenir sur les problèmes de vocabulaire qui impliquent une réflexion sur l’appellation des édifices et leur fonction religieuse. / This thesis deals with monumental fountains or nymphaea in the Roman North Africa provinces from the 1st to the 4th century CE. We have made up a catalogue of the monuments and inscriptions, composed from bibliographical and archaeological sources compiled on-site. We first sum up the history of research on hydraulics in ancient North Africa and then we study in detail the technical and architectural aspects of monumental fountains. We offer a synthesis on building techniques and hydraulic system as well as architectural and ornamental reconstruction with the help of literary and iconographic sources. Avoiding to establish a typology, we contextualise the fountains both within the city and the hydraulic network. Thus we put forward the insertion of fountains in the city and their link with the founding of a new water supply or town-planning programmes. These observations make possible a study of how the fountains were spread out in the urban space and to what extent it had a decorative and functional impact. By studying inscriptions, we may better understand how euergetism worked, just as the behaviour of cities and notables faced with these monuments. We may also go back to questions of vocabulary which imply to think about the appellation of fountains and their religious function.
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Avant le Sud, la Provence vue par les peintres allemands (1768-1867) / Before the South, Provence as seen by German artists (1768-1867)Josenhans, Frauke Verena 19 December 2015 (has links)
La Provence n’est pas une destination traditionnellement associée avec la peinture allemande. Pourtant, cette région attire les peintres déjà au siècle des Lumières. Les vestiges romains et le souvenir de Pétrarque en font une étape du Grand Tour ainsi que du Kavalierstour. Les artistes allemands, si nombreux à aller en Italie, commencent aussi à remarquer le sud de la France. Les raisons qui les poussent à entreprendre ce voyage sont variées : pour les peintres au XVIIIe siècle, comme Jakob Philipp Hackert, il s’agit d’une escale en route vers l’Italie qui donne déjà un avant-goût de la péninsule. Johann Georg von Dillis et Ludwig Richter se rendent en Provence au début du XIXe siècle dans le cadre d’un voyage princier. Puis, au milieu du siècle, Johann Wilhelm Schirmer choisit consciemment de parcourir le sud de la France et découvre alors une nature différente de celle de l’Italie. Cette étude a pour but d’établir un corpus d’œuvre, permettant à la fois de documenter la présence d’artistes allemands en Provence, mais aussi de dégager les motivations derrière le voyage, et de montrer comment leur perception de la nature provençale évolue du XVIIIe au XIXe siècle. Ce travail propose une analyse de la place de cette région dans l’histoire artistique, culturelle et littéraire et examine les sources littéraires et visuelles dont les artistes allemands avaient pu avoir connaissance. Les différents cas d’artistes étudiés montrent l’évolution du regard artistique allemand sur la Provence et illustrent la difficulté de faire entrer ce territoire dans les canons de l’époque ce qui s’exprime particulièrement dans la peinture allemande. / Provence is not a destination traditionally associated with German painting. Yet, this region has attracted painters from the eighteenth century onwards. Roman remains and the memory of Petrarch make it a stop on the Grand Tour and on the Kavalierstour. German artists, who were going to Italy in large numbers, paid increasing attention to the South of France by the end of the eighteenth century. The reasons that motivated them to undertake such a voyage were varied: for painters such as Jakob Philip Hackert, it is a station on the way to Italy that gives them a foretaste of the peninsula. Johann Georg von Dillis and Ludwig Richter go to the South of France at the beginning of the nineteenth century as part of princely travels. Then, in the middle of the century, Johann Wilhelm Schirmer makes the conscious decision of touring Provence in search of natural scenery different from Italy’s. The present study aims to establish a body of work documenting the presence of German artists in the South of France, and also to identify what motivated the journey, in order to demonstrate how their perception of Provence evolved from the eighteenth to the nineteenth century. The aim is to analyze the place of this region in artistic, cultural and literary history, and to identify the visual and literary sources that German artists could rely on during their voyage. The different case studies serve to demonstrate the evolution of the Germanic artistic gaze on Provence, and to illustrate the difficult entry of this territory into the canons of the period, which is particularly notable in the context of German painting.
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Les tumulus gallo-romains dans la cité des Tongres: structures architecturales, rites, matériel funéraire / Gallo-Roman barrows in the Civitas TungrorumMassart, Claire M.-A.G. 30 April 2010 (has links)
Les sépultures sous tumulus, dont l’origine remonte à l’aube de la Protohistoire dans toute l’Europe, connaissent une nouvelle mode dans les provinces septentrionales de l’Empire, aux trois premiers siècles de notre ère. Un aperçu de ces monuments aux époques protohistoriques et un état de la question concernant le paysage funéraire dans les premières décennies qui ont suivi la conquête sont essentiels pour comprendre la filiation de ce type de signalisation traditionnelle, en terre, à une époque où l’architecture en pierre connaît un essor sans précédent.<p>Les tumulus de la cité des Tongres s’inscrivent dans des faciès sociaux et régionaux correspondant à des situations économiques et politiques qui ont évolué de manière très différente. Leur densité en Hesbaye contraste avec une présence beaucoup plus disséminée en Condroz et dans le nord de l’Ardenne. <p>Le groupe hesbignon occupe la région fertile du centre de la cité, où se situe le caput civitatis. Les grands tumulus y apparaissent à la fin de l’époque flavienne. Leurs caveaux en bois et leurs opulents mobiliers à service du banquet sont d’emblée très uniformisés, révélant des funérailles ostentatoires qui se sont déroulées selon des conventions et des codes communs, puisés dans les symboles de l’idéal aristocratique celtique. Les structures rituelles et le matériel liturgique, préservés sous plusieurs tertres, renvoient à certaines pratiques religieuses propres au monde celto-germanique, en même temps qu’à des actes sacrificiels empruntés au culte romain.<p>Dans les régions situées au sud du sillon sambro-mosan, les tertres sont de taille souvent plus modeste. Ils ont généralement abrité des dépositions simples, tandis qu’une autre catégorie de tombes, à monument en pierre, recèle des mobiliers en coffre comparables aux dépôts hesbignons. <p>L’étude des tumulus tongres a permis d’appréhender, par de multiples aspects, l’autoreprésentation de la classe dirigeante de la cité, son niveau d’acculturation et ses conservatismes, l’idéologie que ces notables ont instaurée au sein de la nouvelle structure politique, contribuant à affirmer des valeurs sociales construites dans la mixité des traditions, des nouveaux devoirs civiques et des influences culturelles méditerranéennes. L’étude du matériel a mis en évidence les panoplies funéraires, leur signification et leurs particularismes régionaux. Elle a, par ailleurs, apporté de nombreuses informations dans des domaines aussi variés que ceux des réseaux commerciaux, de la composition des services et de l’évolution du vaisselier gallo-romain.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La gestión del agua en época romana : casuística en las ciudades de la provincia Hispania Ulterior-BaeticaCastro Garcia, Maria del Mar 24 April 2018 (has links)
Ce travail porte sur l'analyse de la gestion de l'eau dans les cités de la province romaine Hispania Ulterior-Baetica, à travers une sélection représentative de cas. Le période retenue comprend le début des contacts de la région avec Rome, dès 206 avant J.-C., jusqu'au 212 après J.-C., date à laquelle l’Empire romain subit des transformations significatives. Notre principal objectif est l'étude de l'interaction entre la société et son environnement naturel, afin d’examiner la gestion des ressources naturelles. À cet effet, nous mettrons en valeur les éléments comparables aux concepts modernes de gestion intégrée de l'eau, à travers la vison holistique des interactions société-environnement naturel des sociétés antiques qui permet de jeter un regard neuf sur les pratiques de gestion dans leurs dimensions économique, politique, administrative, juridique, ainsi qu’environnementale, par leurs représentations sociales notamment. Le travail est divisé en trois grands chapitres, du général au particulier, pour arriver à la réflexion finale. D'abord, on analyse la perception postclassique de la gestion et les usages de l'eau à l'époque romaine. On identifie les premiers intérêts, qui ont conduit à identifier les aqueducs romains comme la thématique principale. En passant en revue l'historiographie de l'eau à l'époque romaine, nous avons constaté que les lignes directrices des études se diversifient par l’examen des divers aspects qui interviennent dans les pratiques de gestion de l'eau révélées par les diverses sources d’information. On aboutit ainsi à des vrais modèles de gestion de l'eau qui sont appliqués dans l’étude des différentes réalités des cités provinciales du pourtour de la Méditerranée. Ces modèles, qui accordent une place significative aux aqueducs dans leur conception, ont contribué à la définition et la précision de la problématique du cadre provincial étudié. Nous avons identifié ensuite des éléments d’une culture romaine commune de la gestion de l'eau à travers l'étude des sources écrites et épigraphiques. Cette enquête est réalisée par l'analyse des terminologies hydrauliques gréco-latines qui font référence aux infrastructures de captation, de stockage et de distribution de l'eau, que nous trouvons autant en milieu rural qu’urbain. En constatant l’imprécision actuelle du lexique employé pour désigner les différentes infrastructures qui sont intégrées dans les modèles anciens de gestion de l'eau, nous examinons les diverses acceptions, en faisant la part aux généralités et aux spécificités dans un large cadre chronologique et un vaste espace, afin de nous permettre une compression globale des significations qui en découlent pour les modèles d’analyse et, dans notre cas, nous permettre une correcte application de la terminologie dans l’examen du cycle de l’eau dans les cités de la Bétique romaine. Nous sommes ainsi en mesure, en dernier lieu, d’examiner la question des éléments compatibles avec le concept moderne de la gestion intégré de l'eau dans la province Ulterior-Baetica à travers une série de cités représentatives d'un espace géographique divers. L'environnement naturel où elles s'insèrent est très varié : rives du Baetis, plaine fertile, campagne, vallée, littoral, montagne, chacun avec un climat déterminé. Ces cités ont différents statuts juridiques comment colonia, ou municipium. Leur statut politique signifie en même temps l’intégration des communautés diverse dans la réalité administrative impériale et provinciale, autant chronologique que culturelle. Chaque cité a une fonction stratégique, économique et territoriale dans l'ensemble provincial, capitale administrative, contrôle de communications, port fluvial, maritime, supervision de la production minière, de l'huile d'olive, des salaisons, etc. Nous utilisons un schéma d’analyse le plus homogène possible : cadre géographique, contexte historique et état de la recherche, description des témoignages matériels des pratiques de gestion urbaines et de son territoire rural, ainsi que l’analyse interprétative du cycle urbain de l'eau, qui nous permet de vérifier nos hypothèses de travail. On étudie ainsi le moment où les cités bétiques adoptent des pratiques romaines de gestion en eau, en examinant ensuite, si ces pratiques répondent à une culture romaine commune de la gestion de l'eau à cette époque, ou bien s’ils proviennent de l'héritage culturel antérieur, indigène, oriental et grecque qui interagissent. Nous tentons d’établir si l'adoption des systèmes de gestion de l'eau en Baetica répond à un phénomène homogène dans le monde romain, ou s’il dépend plutôt du caractère urbain et le degré d’incorporation du territoire rural de la communauté en question, ainsi que du niveau de son intégration dans l'ensemble provincial et impérial. On envisage de montrer le degré d’implication des différents acteurs dans la prise de décisions dans un cadre local urbain ou rural, régional, provincial ou de l'Empire dans le but d’identifier les intérêts et les raisons sociales ou environnementales qui justifient les pratiques de gestion. A la lumière de de la casuistique analysée, il nous a été ainsi possible de proposer d’autres axes de recherche en vue de la recherche des nouveaux modèles d’analyse. L'ensemble de cette question, s'inscrit dans une réflexion plus générale sur les relations entre le centre et les périphéries, autour de l'administration d'une ressource commune et nécessaire à tous, l'eau. Mots clés : gestion de l’eau, Empire romaine, Hispania Baetica, cités romaines, hydraulique, interaction société-environnement. / This research focuses on the analysis of water management in the cities of Roman province Hispania Ulterior Baetica, through a representative selection of case studies. The time frame is established from the early contact of Romans with this territory in 218 BC, to the eminent transformation of the Roman Empire in 212 AD. Our main objective is to study the interaction between society and environment, through the management of their natural resources. We will apply the modern concept of integrated water management, from a holistic approach that will allow us to understand the management practices from economic, political, administrative and legal dimensions so as the expression of their social representations. The thesis is divided into three chapters, which from general to particular support the final interpretation. First, we will analyse the post-classical perception of water management and use in Roman times. We recognize the first interests that have led to identify the aqueducts as the first subject of study. In the consolidation of the historiography of water in the Roman period, research lines are diversified towards treating different aspects involved in water management practices. Research attends diverse sources, generating reliable models of water management in the Roman Empire, define the different realities in provincial cities thoughout the Mediterranean. These models serve to define the cases studies in the Baetica province. In the second chapter, we aim to identify a common culture of water in the Roman times by exploring ancient literary and epigraphic sources. We will examine Latin and Greek hydraulic terms. Due to current indeterminacy of the vocabulary employed to designate certain hydraulic infrastructures, which integrate models of water management in Ancient times, we will define them for their proper application in the subsequent examination of Betic cases. Finally, in the last and main chapter we analyse the integrated water management in Baetica through a selection of cities, which represent the province. These cities are inserted in diverse environments: Baetis riverside, meadows, countryside, valleys, coast, presierra or sierra, all of them with different climates. Additionally, they represent various civic statuses and a different degree of population and cultural integration in the province as well as in the imperial administrative structure. Each city has a strategic, economic and territorial role in the province: administrative capital, pathway node, river or maritime port, control of the mining, oil, and fish saltery production, etc. The method used in this analysis attempts to be as uniform as possible. First, we will examine the natural environment, the historical and historiographical context, continuing with the description of sources that testify water management practices -placed in their urban and rural territorium- to conclud an interpretive analysis of urban water cycle. The last objective we aim to achieve is the resolution of the formulated hypothesis: When did the cities of Hispania Ulterior Baetica take on roman water management practices? Did these practices correspond with a common roman culture of water? How did the previous cultural heritage -oriental and Greek- take part in this management? We argue to determine if the adoption of a roman water management system in Baetica was a uniform process, or that it depended on the degree of urban community integration in the provincial and imperial ensemble. We attempt to understand who was the promoter, what were their interest and until when these practices developed. The answer to these questions enables us to inscribe a general reflexion about the relationship between the centre and the peripheries, in regards to the management of a common and necessary resource, water. Key words: water management, Roman Empire, Hispania Baetica, roman cities, hydraulic, society-environment interaction.
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