Spelling suggestions: "subject:"anxiété chez l'enfants."" "subject:"anxiétés chez l'enfants.""
1 |
Traitement cognitivo-comportemental des troubles anxieux chez des enfants âgés entre 4 et 7 ans qui présentent des symptômes associés au trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité en comorbidité : une étude piloteHébert, Sandra 02 February 2024 (has links)
Les études montrent que jusqu'à 28% des enfants d'âge préscolaire avec un trouble anxieux répondent également aux critères diagnostiques du trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH) lorsqu'ils consultent dans des milieux cliniques (Leblanc, 2009; Wilens et al., 2002). Malgré cette forte prévalence, aucune étude à notre connaissance ne s'est intéressée au traitement psychologique de cette problématique chez ces enfants. Il est pourtant important d'intervenir rapidement auprès de cette population afin de prévenir la cristallisation des peurs et les conséquences associées à cette comorbidité (Carter, Briggs-Gowan, & Davis, 2004). La présente étude vise à évaluer, de façon préliminaire, l'efficacité d'une thérapie cognitivo-comportementale (TCC) familiale pour les troubles anxieux chez des enfants âgés de 4 à 7 ans qui présentent également des comportements associés au TDAH. Spécifiquement, cette étude vise à documenter l'effet de l'intervention au post-traitement et au suivi 3 mois sur les troubles anxieux, les symptômes anxieux et ceux associés au TDAH, ainsi que sur le stress parental vécu dans la relation parent-enfant. Elle vise également à documenter l'évolution des symptômes anxieux et de TDAH tout au long de la thérapie. L'intervention devrait mener à une rémission des troubles anxieux, une diminution des symptômes anxieux et des comportements associés au TDAH, ainsi qu'à une diminution du stress parental au post-traitement. Le maintien des gains ou une amélioration encore plus marquée est attendue au suivi 3 mois. Un devis de séries de réplication de cas à niveaux de bases multiples non concurrents de type A-B est utilisé dans la présente étude puisqu'il est appuyé par la pratique de la psychologie basée sur les données probantes (Jarrett & Ollendick, 2012; Kazdin, 2011). Cinq enfants âgés entre 4 et 7 ans sont recrutés via la liste de diffusion de courriels de l'Université Laval (n=4), ainsi que du Service de consultation de l'École de psychologie de l'Université Laval (n=1). Le Schedule for Affective Disorders and Schizophrenia, Epidemiologic Version (K-SADS-E; Kaufman et al., 1997) est administré aux parents afin d'évaluer la présence de troubles anxieux et de comportements associés au TDAH chez ces enfants. Des questionnaires sont également remplis par les parents afin d'évaluer les symptômes anxieux et associés au TDAH, ainsi que le stress parental. Notons que ces mêmes mesures sont utilisées au post-traitement et lors du suivi 3 moins. Par ailleurs, le Journal quotidien d'auto-observation des symptômes anxieux et des comportements associés au TDAH est rempli par les parents pendant la période d'attente (2, 3 ou 4 semaines), pendant l'intervention et deux semaines avant le suivi 3 mois. Les résultats révèlent la rémission de tous les troubles anxieux chez 90% (4/5) des participants à l'évaluation post-traitement, ainsi qu'un maintien de ces gains au suivi 3 mois. Une diminution significative des symptômes anxieux est également observée après l'intervention chez 50% des participants et 40% d'entre eux maintiennent les gains au suivi 3 mois. De plus, une amélioration des comportements associés au TDAH est observée chez 80% des participants à l'évaluation post-traitement. Au suivi 3 mois, les gains sont maintenus chez 20% des participants. Par ailleurs, les parents rapportent se sentir moins isolés socialement et plus compétents dans leur rôle parental après l'intervention. Une analyse graphique visuelle a également été réalisée, mais l'importante variabilité présente entre les interventions n'a pas permis d'attribuer les changements sur le plan des symptômes anxieux et de ceux associés aux comportement TDAH à l'introduction de l'intervention. Les résultats de cette étude préliminaire sont encourageants et soutiennent l'efficacité du de ce nouveau traitement familial pour les troubles anxieux chez des enfants âgés de 4 à 7 ans qui ont également des comportements associés au TDAH. Les résultats obtenus soulignent l'importance d'inclure les parents dans le traitement des enfants d'âge préscolaire afin de favoriser la généralisation et le maintien des gains. La participation parentale est d'autant plus importante chez cette tranche d'âge étant donné que ces enfants ont davantage besoin d'être soutenu, accompagné et renforcé dans l'application des stratégies cognitive et comportementale.
|
2 |
Pratiques parentales associées à la comorbidité trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité et trouble anxieux chez des enfants de 8 à 12 ans : une revue systématiqueVohl, Geneviève 10 February 2024 (has links)
Les pratiques parentales désignent un ensemble de comportements posés par le parent afin d’avoir un impact sur l’éducation et le développement de leur enfant. Toutefois, les chercheurs ont de la difficulté à s’entendre sur une conceptualisation universelle. Pourtant,les pratiques parentales semblent être un facteur impliqué dans l’apparition et le maintien de différents troubles à l’enfance dont le TDAH et le trouble anxieux. Bien que des études aient examiné les pratiques parentales associées à ces deux troubles de manière distinctive, les études s’intéressant aux pratiques parentales associées à la comorbidité TDAH et trouble anxieux chez les enfants de 8 à 12 ans n’ont pas encore fait l’objet d’une recension. Cette recension propose de redéfinir le concept de pratiques parentales afin de regrouper les résultats de ces études. Suivant un processus systématique, cette recension comprend une recherche et une sélection systématisées d’études primaires. Neuf études (n = 9) ont été retenues pour des fins d’analyses. Il en résulte que les pratiques parentales associées à la comorbidité TDAH et trouble anxieux chez les enfants âgés de 8 à 12 ans sont empreintes de négativité et sont liées à des pratiques disciplinaires inconstantes et incohérentes. Toutefois,ces pratiques parentales ne sont pas des facteurs uniques dans l’explication de la relation entre un TDAH et un trouble anxieux subséquent. La présence d’un TDAH chez l’enfant serait le facteur qui contribuerait le plus à l’exacerbation des pratiques parentales négatives augmentant, par conséquent, la probabilité d’un trouble anxieux chez l’enfant. Ces résultats font malgré tout appui à la composante d’entraînement aux pratiques parentales incluse dans le traitement de la comorbidité TDAH et trouble anxieux chez les enfants âgés de 8 à 12 ans. D’autres recherches s’avèrent nécessaires afin de mieux comprendre l’impact unique des pratiques parentales dans cette comorbidité.
|
3 |
Pratiques parentales associées à la comorbidité trouble anxieux et trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité chez l'enfant : revue systématique et méta-analyseCôté, Laurie 13 November 2023 (has links)
Les recherches épidémiologiques suggèrent que certaines pratiques parentales seraient associées au développement, au maintien et à l'aggravation des troubles anxieux et des symptômes associés au trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Malgré la cooccurrence élevée entre les deux troubles, très peu d'études se sont attardées à évaluer les pratiques parentales utilisées dans les familles d'enfants atteints de cette comorbidité. Dans le présent mémoire doctoral, une revue systématique a été réalisée afin de documenter les pratiques parentales utilisées dans les familles d'enfants âgés de 5 à 12 ans ayant la comorbidité trouble anxieux et TDAH. Une méta-analyse a ensuite été effectuée afin de comparer ces pratiques parentales à celles utilisées dans les familles d'enfants ayant un TDAH seulement. Les bases de données PsycINFO (Ovid), Medline (Ovid), EMBASE, Web of Science et ProQuest Dissertations & Theses Global ont été consultées afin d'identifier les documents pertinents, en anglais ou en français, publiés entre la date de création de la base de données et août 2020. Les résultats suggèrent que des pratiques parentales associées à la fois aux troubles anxieux et au TDAH sont utilisées dans les familles d'enfants présentant les deux troubles. Les parents d'enfants qui ont cette comorbidité utilisent davantage de pratiques parentales associées aux troubles anxieux et un niveau similaire de pratiques parentales associées au TDAH comparativement aux parents d'enfants qui ont un TDAH seulement. Ce projet de recherche est, à notre connaissance, le premier à recenser les pratiques parentales associées à la comorbidité trouble anxieux et TDAH chez les enfants. Mieux connaître les pratiques utilisées par ces parents aidera à soutenir la réflexion quant à l'interaction entre certains facteurs parentaux et infantiles. Cela pourra également aider l'implantation de stratégies d'intervention pertinentes dans les services thérapeutiques offerts aux familles d'enfants ayant un trouble anxieux et un TDAH.
|
4 |
Effet d'une thérapie cognitive comportementale chez des enfants qui présentent la comorbidité troubles anxieux et symptômes médicalement inexpliqués : une étude piloteThéberge, Emilie 02 February 2024 (has links)
La présente étude pilote visait à documenter de façon préliminaire l'effet d'une thérapie cognitive-comportementale (TCC) avec participation parentale des troubles anxieux adaptée aux symptômes médicalement inexpliqués (SMI) chez des enfants âgés de 8-12 ans. Cette étude a documenté qualitativement le déroulement de la TCC en décrivant l'adhésion au traitement, les principaux défis rencontrés par les participants et les intervenants ainsi que la participation parentale au traitement. L'étude visait également à documenter quantitativement l 'effet du traitement sur : 1) l'anxiété (taux de rémission des troubles anxieux et symptômes anxieux) ; 2) les SMI (interférence et intensité des SMI, somatisation) ; et 3) les pratiques parentales. Pour ce faire, 9 enfants et leurs parents ont été recrutés par le centre mère-enfant Soleil du CHUL de Québec et par la liste courriel de l'Université Laval. L'étude repose sur un devis de séries de réplications d'études de cas à niveaux de bases multiples non concurrents de type A-B. À la suite d'une première évaluation des troubles anxieux et sur la nature des SMI, les participants ont été répartis aléatoirement à un niveau de base de 2 à 4 semaines avant de commencer le traitement nommé « Traque Ta Trouille pour les SMI » d'une durée de 11 à 14 semaines. Les enfants et les parents ont ensuite été évalués à la suite du traitement et lors d'un suivi 6 mois. Pendant le traitement, les principaux défis rencontrés étaient de compléter les exercices thérapeutiques par les familles ainsi que l'implication parentale dans les exercices à faire à la maison. Selon les résultats obtenus aux entrevues diagnostiques, au moins un trouble anxieux primaire (62,5%) ou secondaire (75%) était en rémission au post-traitement chez les huit participants (100%). Au suivi 6 mois, les résultats ont révélé un taux de rémission complet de 42,78%. Au questionnaire sur les SMI, une diminution statistiquement significative a été retrouvée pour l'interférence des SMI dans le temps. Les analyses par régressions segmentées calculées à partir des données quotidiennes ont révélé une augmentation de l'anxiété et des SMI lors de l'introduction du traitement, autant selon les enfants que les parents. Cette augmentation des symptômes était suivie d'un retour au niveau initial d'anxiété à la fin du traitement et à une amélioration des SMI selon les enfants. Selon les parents, seuls les SMI se sont améliorés à la fin du traitement. Une diminution significative des pratiques parentales de surprotection a été retrouvée. Les résultats de ce mémoire doctoral soulignent la pertinence d'une TCC adaptée pour la comorbidité SMI et l'anxiété et l'importance de poursuivre les recherches sur l'adaptation d'un tel traitement pour améliorer l'efficacité ainsi que l'importance d'une participation parentale dans le traitement des enfants souffrant de cette comorbidité.
|
5 |
Développement d'une intervention basée sur la pleine conscience pour enfants présentant un trouble déficitaire de l'attention (TDA/H) et des symptômes d'anxiété : une étude de faisabilitéSimard, Eugénie 15 January 2020 (has links)
Les troubles anxieux et le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) sont les plus fréquents en enfance (prévalences annuelles de 6,5% et 5% respectivement) et sont souvent concomitants (30% des enfants TDA/H présentent un trouble anxieux comorbide). Les symptômes associés peuvent engendrer des répercussions importantes sur leur fonctionnement, lors de cette période développementale cruciale. La pleine conscience (PC), un entrainement visant l’autorégulation de l’attention et des émotions, semble prometteuse afin de diminuer certains symptômes, notamment d’anxiété, mais n’a toutefois jamais été étudiée chez les enfants TDA/H. La présente étude pilote a comme objectifs de 1) vérifier la faisabilité et l’acceptabilité du programme PEACE, développé par le MANDALAB et adapté aux enfants TDA/H de 7 à 11 ans 2) de documenter ses effets possibles sur l’anxiété, le TDA/H, le trait de PC et le fonctionnement global des enfants, 3) de générer des hypothèses sur les caractéristiques susceptibles d’influencer les effets de l’intervention et 4) d’émettre des recommandations en vue de futures études. Une série de cas cliniques menée auprès de quatre enfants TDA/H a permis de documenter l’évolution des différentes variables au moyen de cinq évaluations (2 pré, 1 mi et 2 post). L’inspection visuelle des données, les scores de changement, les Reliable Change Index (RCI), les seuils cliniques, les commentaires et les observations ont permis de répondre aux objectifs. Il semble faisable et acceptable d’offrir PEACE à la population ciblée. Trois enfants ont complété le programme, avec un taux de présence de 100%, et un a été retiré en raison de comportements agressifs. PEACE semble générer des effets bénéfiques significatifs sur l’anxiété et le fonctionnement global des enfants. Les effets sur le TDA/H sont plus mitigés. L’implication parentale semble faciliter la pratique quotidienne de la PC, élément clé dans la généralisation des apprentissages réalisés pendant l’intervention.
|
6 |
La surimplication maternelle et l'anxiété chez l'enfant dans un contexte de stress prénatal maternel : une étude observationnelle de QF2011 Queensland Flood StudyBucur, Alexandra 09 1900 (has links)
Les troubles anxieux apparaissent très tôt chez les jeunes. Les études corrélationnelles suggèrent que plusieurs facteurs, tels que le stress prénatal maternel (SPM) et la surimplication maternelle contribueraient à leur développement et à leur maintien. L’objectif de l’étude est de mieux comprendre si la surimplication maternelle est une cause ou une conséquence de l’anxiété chez l’enfant, le tout dans un contexte de stress prénatal maternel causé par un désastre naturel. L’échantillon fait partie d’un projet plus grand dans lequel les stress objectif et subjectif ont été mesurés chez les femmes enceintes lors de l’inondation en 2011 à Queensland en Australie. L’échantillon de l’étude inclut 72 dyades mère-enfant, ayant complété une tâche difficile de casse-tête, d’une durée de 5 minutes, lorsque les enfants étaient âgés de 4 ans. À partir des vidéos, les observateurs ont évalué le comportement maternel (la surimplication) et le comportement de l’enfant (l’anxiété) en continu. Des techniques d’analyse séquentielle ont été utilisées pour déterminer la probabilité qu’un comportement maternel de surimplication se produise avant ou après un comportement anxieux et vice versa. Les corrélations obtenues entre le SPM (objectif et subjectif), le comportement anxieux de l’enfant et le comportement de surimplication maternelle n’ont pas été significatives. Le comportement de surimplication n’est pas un médiateur entre le SPM (objectif et subjectif) et le comportement anxieux de l’enfant. Toutefois, les chances qu’un comportement maternel de surimplication suive un comportement anxieux chez l’enfant étaient plus grandes que les chances qu’un comportement anxieux suive un comportement maternel de surimplication. Nos résultats suggèrent que le stress prénatal maternel n’est pas associé avec le comportement de surimplication maternelle, ni avec le comportement anxieux de l’enfant. La surimplication maternelle est plutôt une réaction au comportement anxieux de l’enfant. Il est essentiel, pour de futures recherches, de se rappeler que l’enfant est un participant actif dans la relation mère-enfant et qu’il est important d’étudier la bidirectionnalité de la relation pour mieux comprendre et pour mieux intervenir. / Anxiety disorders start very early in young people and several factors, such as prenatal maternal stress (PNMS) and maternal overinvolvement are believed to contribute to their development and maintenance. The objective of this study is to better understand if the overinvolvement of the mother is a cause or a consequence of the child’s anxiety, all in a context of prenatal maternal stress due to a natural disaster. The sample is part of a larger project that assessed the objective hardship and the subjective distress in women who were pregnant during the 2011 Queensland flood in Australia. The current sample included 72 mother-child dyads, completing a 5-minute puzzle task when the children were 4 years old. Observers rated maternal (overinvolved) and child (anxious) behaviors from videos continuously. Sequential analysis techniques were used to determine the likelihood of a maternal overinvolved behavior occurring before or after a child anxious behavior and vice versa. The correlations between PNMS (objective and subjective) and the child's anxiety and maternal over-involvement were not significant. Maternal overinvolvement did not mediate the relationship between PNMS (objective and subjective) and anxiety in children. However, the odds of maternal overinvolvement following child anxiety, was stronger than the odds of child anxiety following maternal overinvolvement. Our results suggest that prenatal maternal stress is not associated with maternal overinvolvement nor with child anxiety. It also suggests that maternal overinvolvement is a reaction to the child’s anxious behavior rather than a cause of it. Future research needs to keep in mind that the child is an active participant in the mother-child relationship and that it is important to study the bidirectionality of the relationship to better understand it and intervene.
|
Page generated in 0.0689 seconds