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Financiarisation, gouvernance actionnariale et crise économique : une approche monétaire, la problèmatique de la viabilité. / Financialisation, corporate governance and economic crisis : a monetary approach, the problem of viabilityStellian, Remi 29 November 2012 (has links)
Cette thèse cherche à savoir dans quelle mesure une crise économique peut résulter d'une dimension particulière de la financiarisation : la gouvernance actionnariale. La financiarisation est la structuration inédite de certaines composantes des activités économiques par un système financier libéralisé à partir des années 1970. Parmi les composantes concernées figure la gestion des entreprises. Sa financiarisation consiste à réduire autant que possible les dépenses de production tout en privilégiant l’endettement comme mode de financement. L’objectif est de générer autant de revenus que possible pour l’actionnaire, sous forme de dividendes et de gains en capital. C'est pourquoi une telle gestion est qualifiée de gouvernance actionnariale. Une démarche en quatre étapes est suivie. En premier, la littérature existante est soumise à la critique. Le problème posé est généralement résolu à partir de modèles formalisant des marchés équilibrés, mais la formation de tels marchés est à peine prouvée. Ce biais n'est pas nouveau et affecte la théorie économique dans son ensemble. La résolution peut donc s’appuyer sur un modèle représentant les activités économiques sans référence à des marchés équilibrés. La seconde étape est de construire cette représentation. Cette dernière peut s’organiser autour de la monnaie, c’est-à-dire une approche monétaire des activités économiques. Ces dernières sont saisies à partir des paiements interdépendants rendus possibles par l’utilisation de la monnaie, en tant qu'unité d'expression des paiements et moyen de les effectuer. Les paiements sont mis en relation avec trois composantes : i) le mode d’émission de moyens de paiement, typiquement le crédit bancaire ; ii) le règlement des déficits résultant des paiements (crédits bancaires non totalement remboursés, faute d'avoir enregistré suffisamment de paiements) ; et iii) la modification des paiements d'une période à l'autre par les agents, afin de les ajuster à leurs objectifs et contraintes. Ces modifications produisent une évolution du réseau de paiements formé à chaque période.La troisième étape est de modéliser un réseau de paiements en évolution. Un système d’équations non-linéaires de récurrence détermine chaque paiement parmi une typologie préalablement établi, ainsi que son mode de financement. Le système détermine aussi le règlement des déficits résultant des paiements. Les multiples récurrences produisent l’évolution. Le tout est saisi en faisant abstraction des biens et des phénomènes afférents, conformément à une approche monétaire. La quatrième étape est de mobiliser le modèle pour résoudre le problème. La crise peut être le résultat de l'évolution elle-même. Des agents modifiant leurs paiements peuvent conduire d’autres agents à enregistrer des déficits. Le réseau de paiements peut donc évoluer de manière à ce que des entreprises soient insolvables. Les faillites subséquentes peuvent être en nombre suffisant pour diminuer la production et de l'emploi, d’où la crise économique. Une telle évolution est définie comme non-viable. Savoir si la gouvernance actionnariale est un facteur de crise revient donc à savoir si la gouvernance actionnariale implique une évolution non-viable du réseau de paiements. Des simulations numériques sont effectuées, avec notamment des sous-configurations de paramètres associées à une plus ou moins grande diffusion de la gouvernance actionnariale parmi les entreprises. Le modèle produit le résultat général suivant : soit la gouvernance actionnariale génère une crise, soit elle rapproche de cette situation, soit la crise se produit indépendamment de la gouvernance actionnariale. Ce résultat vaut quel que soit le degré de diffusion de cette gouvernance parmi les entreprises. Ce résultat vaut également en l'absence d'épargne et avec l'endettement des salariés, contrairement aux modèles déjà existants mais sujets au biais conceptuel relatif à la formation des marchés équilibrés. / The aim of this dissertation is to know to what extent an economic crisis can result from a specific dimension of financialization: the search for shareholder value by firms. Financialization is the unprecedented influences of financial systems over some components of the economic activities after the liberalization of such systems since the 1970s. Among the aforesaid components we can find the management of firms. Such management is shaped so that production expenditures are lowered as much as possible while priority is given to debt for financing decisions. The objective is to create as much 'shareholder value' as possible, to wit, to create as much income as possible for shareholders. The dissertation unfolds in four steps. First, a critical survey is made. The problem is generally solved by means of models putting into equations equilibrated markets. However, the convergence to equilibrium is barely proved. This logical inconsistency is not new and affects economic theory as a whole. Thus, solving the problem can be based on a model which conceptualizes the economic activities without referring to equilibrated markets. The second step is to elaborate on such conceptualization. A possibility is to account for the economic activities on the basis of money, thus giving rise to a monetary approach of these activities. The emphasis is put on the interrelated payments made possible by the use of money, the latter being the unit for payments to be expressed and the means through which payments are made. Payments are conceptualized in relation with three components: i) the process that creates means of payment, generally bank credit; ii) the settlement of negative balances (some agents cannot fully repay their debts as they do not benefit from enough payments); and iii) the modification of payments by agents from one period to another, according to their objectives and constraints. These modifications lead the network of payments to evolve over time. The third step is to put into equations an evolving network of payments in order to solve the problem. A system of non-linear recurrence equations determine all payments from a typology elaborated beforehand, as well as the financing of them. The system also determines the settlement of the negatives balances which result from payments. The numerous recurrences give rise to evolution. The whole system abstracts from goods and the related phenomena, in accordance with the monetary approach. The fourth step is to use the model for the problem to be solved. An economic crisis can be the result of the evolution per se. Agents which periodically change their payments can lead other agents to record negative balances. Thus, the network of payments can evolve in such a way that some firms are insolvent. The subsequent bankruptcies can be large enough to decrease production and employment, as in an economic crisis. In that case, the evolution of the network of payments is defined as non-viable. To know if the search for shareholder value leads to an economic crisis thus amounts to know if the search for shareholder value leads to a non-viable evolution of the network of payments. Numerical simulations are made, notably with the configurations of parameters that are associated to a more or less search for shareholder value by firms. The model leads to the following general result: either the search for shareholder value results in an economic crisis, either it moves the economic activities closer to a crisis, either the latter occurs irrespective of the search for shareholder value. This result applies whether management is totally oriented by shareholder value or only a few. This result also applies without savings and with the indebtedness of wage-earners, contrary to the models of the survey; however they fail due to the difficulties to prove the formation of their equilibrated markets.
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Financiarisation, gouvernance actionnariale et crise économique : une approche monétaire, la problèmatique de la viabilité.Stellian, Remi 29 November 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse cherche à savoir dans quelle mesure une crise économique peut résulter d'une dimension particulière de la financiarisation : la gouvernance actionnariale. La financiarisation est la structuration inédite de certaines composantes des activités économiques par un système financier libéralisé à partir des années 1970. Parmi les composantes concernées figure la gestion des entreprises. Sa financiarisation consiste à réduire autant que possible les dépenses de production tout en privilégiant l'endettement comme mode de financement. L'objectif est de générer autant de revenus que possible pour l'actionnaire, sous forme de dividendes et de gains en capital. C'est pourquoi une telle gestion est qualifiée de gouvernance actionnariale. Une démarche en quatre étapes est suivie. En premier, la littérature existante est soumise à la critique. Le problème posé est généralement résolu à partir de modèles formalisant des marchés équilibrés, mais la formation de tels marchés est à peine prouvée. Ce biais n'est pas nouveau et affecte la théorie économique dans son ensemble. La résolution peut donc s'appuyer sur un modèle représentant les activités économiques sans référence à des marchés équilibrés. La seconde étape est de construire cette représentation. Cette dernière peut s'organiser autour de la monnaie, c'est-à-dire une approche monétaire des activités économiques. Ces dernières sont saisies à partir des paiements interdépendants rendus possibles par l'utilisation de la monnaie, en tant qu'unité d'expression des paiements et moyen de les effectuer. Les paiements sont mis en relation avec trois composantes : i) le mode d'émission de moyens de paiement, typiquement le crédit bancaire ; ii) le règlement des déficits résultant des paiements (crédits bancaires non totalement remboursés, faute d'avoir enregistré suffisamment de paiements) ; et iii) la modification des paiements d'une période à l'autre par les agents, afin de les ajuster à leurs objectifs et contraintes. Ces modifications produisent une évolution du réseau de paiements formé à chaque période.La troisième étape est de modéliser un réseau de paiements en évolution. Un système d'équations non-linéaires de récurrence détermine chaque paiement parmi une typologie préalablement établi, ainsi que son mode de financement. Le système détermine aussi le règlement des déficits résultant des paiements. Les multiples récurrences produisent l'évolution. Le tout est saisi en faisant abstraction des biens et des phénomènes afférents, conformément à une approche monétaire. La quatrième étape est de mobiliser le modèle pour résoudre le problème. La crise peut être le résultat de l'évolution elle-même. Des agents modifiant leurs paiements peuvent conduire d'autres agents à enregistrer des déficits. Le réseau de paiements peut donc évoluer de manière à ce que des entreprises soient insolvables. Les faillites subséquentes peuvent être en nombre suffisant pour diminuer la production et de l'emploi, d'où la crise économique. Une telle évolution est définie comme non-viable. Savoir si la gouvernance actionnariale est un facteur de crise revient donc à savoir si la gouvernance actionnariale implique une évolution non-viable du réseau de paiements. Des simulations numériques sont effectuées, avec notamment des sous-configurations de paramètres associées à une plus ou moins grande diffusion de la gouvernance actionnariale parmi les entreprises. Le modèle produit le résultat général suivant : soit la gouvernance actionnariale génère une crise, soit elle rapproche de cette situation, soit la crise se produit indépendamment de la gouvernance actionnariale. Ce résultat vaut quel que soit le degré de diffusion de cette gouvernance parmi les entreprises. Ce résultat vaut également en l'absence d'épargne et avec l'endettement des salariés, contrairement aux modèles déjà existants mais sujets au biais conceptuel relatif à la formation des marchés équilibrés.
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Monetary policy in the context of Vietnamese economy / Politique monétaire dans le contexte de l'économie vietnamienneLe Huy, Chinh 04 December 2015 (has links)
Cette thèse propose quatre contributions à l'étude de la politique monétaire dans le contexte de l'économie vietnamienne, depuis 1995-1996 jusqu’à maintenant.Le premier chapitre donne aperçu de l'économie vietnamienne et sa politique monétaire. Il s’agit d’un chapitre qui problématise les questions traitées économétriquement dans le reste de la thèse.Chapitre 2 montrent qu'il y a une relation à long terme entre le taux de change du marché noir et ses variables monétaires. Le taux de change officiel, l’écart de la masse monétaire et de taux d'intérêt intérieur ont des effets positifs significatifs sur le taux de change du marché noir tandis que la production intérieure réelle et le taux d'intérêt à l'étranger ont un impact négatif significatif sur cet indice. Chapitre 3 fournissent de fortes preuves relatives à la relation à long terme entre taux de change et ses fondamentaux monétaires relatifs. Bien que les signes des taux d'intérêt estimés soient ambigu, les coefficients estimés de la monnaie et du rendement sont compatibles avec toutes les variantes traditionnelles du modèle monétaire de la détermination du taux de change. Finalement, nous constatons que le pass-through du taux de change sur l'inflation est fort et rapide, et que le taux de change a un effet positif significatif sur l'inflation. La masse monétaire joue un rôle important dans la détermination de l'inflation alors que le taux d'intérêt ne semble pas avoir un impact significatif sur l'inflation. En outre, le prix du pétrole l’influence considérablement. Un choc de taux d’intérêts des États-Unis joue un rôle insignifiant dans l’explication de la variabilité des variables macroéconomiques domestiques. / This dissertation proposes four contributions to the study of monetary policy in the context of Vietnamese economy from 1995-96 onwards. The first chapter provides an overview of Vietnamese economy and its monetary policy. It provides some issues that are resolved econometrically in the rest of the thesis.The second chapter investigates the black market exchange rate determination. We find that there is a long-run relationship between black market exchange rate and its relative monetary variables. Official exchange rate, money supply differential and domestic interest rate have significant positive effects on black market exchange rate while domestic real output and foreign interest rate have meaningful negative impact on black market exchange rate.The third chapter examines how well versions of monetary models explain the VND/U.S dollar exchange rate. Estimates provide strong evidences of long-run relationship between exchange rate and its relative monetary fundamentals. Although the signs of estimated interest rates are mixed, estimated coefficients of money and output are consistent with any traditional variant of monetary model of exchange rate determination. Eventually, we find that the exchange rate pass-through to inflation is high and rapid, and exchange rate has a significant positive effect of exchange rate on inflation. Estimates also reveal that money supply plays a significant role in shaping inflation while interest rate does not seem to have a meaningful impact on inflation. In addition, oil price also has significant impact on inflation. U.S interest rate shock plays an insignificant role in explaining the variability of domestic macro variables.
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