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Art contemporain et métamorphoses muséales : transformations parisiennes et new-yorkaises dans les arts et l'institution muséale entre 1960 et 1977Carrier Robitaille, Isabelle 13 April 2018 (has links)
Entre 1960 et 1977, le musée sous sa forme dite traditionnelle a subi de nombreuses modifications visibles autant dans sa structure architecturale que dans son mode de fonctionnement interne. En effet, durant ces années surviennent d'importants chambardements dans les principaux vecteurs du monde artistique et muséal - l'oeuvre, le visiteur et l'artiste -forçant ainsi un renouvellement des normes institutionnelles. Qu'il soit new-yorkais ou parisien, le musée se voit imposer dès lors de nouvelles règles et de nouveaux modes de fonctionnement par les artistes contemporains qui, par le biais de leurs travaux démesurés, insaisissables et/ou politiques, tentent d'en ébranler la rigidité et ainsi d'en transformer le fonctionnement classique. Autrefois contrainte, la rigidité du musée devient pendant ces années d'effervescence culturelle, une source d'inspiration artistique et de dénonciation politique.
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"Réflexion sur l'art conceptuel"Martel, Richard, Martel, Richard 04 April 2024 (has links)
« Notre étude sur l'art conceptuel porte jusqu'en 1977, et ce, dans des lieux très éloignés géographiquement les uns des autres. En somme, notre recherche et ce texte pour l'appuyer et l'expliquer, s'est effectuée sur les artistes conceptuels qui vont en 1977 former les groupes d'intervention et d'interrogation sur la nature et l'action de l'art en société occidentale capitaliste. Ces groupes sont les gens du "Collectif d'Art Sociologique" (constitué de Hervé Fisher, Fred Forest et Jean-Paul Thenot) en France, les artistes des revues "The Fox" et "Red Herring" (et ici nous nommons Ian Burn, Joseph Kosuth, Carole Condë, Karl Beveridge, Mel Ramsden, Andrew Ménard, Michel Corris, les membres du groupe "Art Language" parmi les plus actifs) à New York et les auteurs de la revue "Left Curve" de San Francisco. En fait, notre recherche a tenu compte de l'envergure internationale du phénomène "Art Conceptuel" et notre texte essaiera de montrer le cheminement des artistes jusqu'à 1977-78. Notre thèse vise à montrer comment l'interrogation sur l'art de certains artistes conceptuels va amener ces derniers à analyser la structure de la société qui les engendre et à critiquer ouvertement les institutions sociales. Notre théorie est que le questionnement sur le produit artistique amène le questionnement sur l'art dans son essence et pose ensuite une problématique à l'intérieur de la pratique artistique qui tient compte du rôle majeur des institutions. Cette critique institutionnelle ne peut cependant se faire sans une interrogation sur la structure générale de la société où de telles pratiques ont cours. Et l'attitude des milieux artistiques de New York, San Francisco, Paris, Montréal et bien d'autres est symptomatique d'une recherche d'un équilibre impossible sans un changement des normes, valeurs et conditions qui régissent l'organisation sociale dans son ensemble comme dans l'art en particulier. Nous avons donc mené une étude sur l'art des années 1965-1977 par le biais de l'art conceptuel. Les pages qui vont suivre montreront, nous l'espérons, ce cheminement et contribueront à une meilleure appréhension de la pratique artistique telle qu'elle s'effectue présentement en Occident en 1977. »--Pages 1-2
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On exhibe, on s'exhibeCamelo Suarez, Constanza 24 April 2018 (has links)
À propos de la vidéocassette : Vidéo d'accompagnement d'un mémoire de maîtrise du même titre, résultat d'un projet de recherche théorique et pratique dans le domaine de la performance, médium artistique utilisé comme lien direct entre le quotidien et l'imaginaire esthétique. Observation d'extraits de huit performances exécutées à Québec et à Bogota. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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La mode et l'art : complices de la modernité et de la post-modernitéFrenette, Marie-Luce 09 February 2019 (has links)
Peu connus de l'histoire de l'art, les rapports entre l'art et la mode se manifestent au moment où prennent forme les avant-gardes historiques. Parmi les liens les plus marquants : le Fauvisme (Paul Poiret et Raoul Dufy), le Bauhaus (Chanel), le Simultanéisme (Sonia Delaunay), le Futurisme italien, le Construstivisme russe, le Surréalisme et le Pop Art (Andy Warhol). Après ces nombreuses collaborations innovatrices, les artistes et créateurs de mode tendent dorénavant à favoriser des approches multidimensionnelles et interdisciplinaires, dont le prolongement se reconnaît dans la mode «post-moderne». Guy Scarpetta, Achille Bonito-Oliva, Germano Celant, Gilles Lipovetsky, etc, poursuivent cette réflexion théorique. Chez Jean Paul Gaultier, cette mode plurielle et éclectique s'exprime à travers une revision burlesque de la tradition vestimentaire. / Montréal Trigonix inc. 2018
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Considérations sur la contribution d'Asger Jorn à la critique de l'autoreference artistique : la peinture détournéeLefrançois, Louis 06 February 2019 (has links)
Il y eut deux grandes suites de peintures détournées par Asger Jorn, les Modifications de 1959 et les Nouvelles Défigurations de 1962. Dans les deux cas il s'agissait de tableaux quelconques repeints par Jorn à sa manière. Chaque tableau , vivement réinterprété dans sa singularité expressive, était relancé dans la modification de sa valeur même. Ces modifications relevaient tout autant du détournement tel qu'il fut avancé par les situationnistes que d'une critique centrale du caractère limité de l'activité artistique moderne. À la suite d'une esquisse critique de l'antinomie aporétique inhérente à la pratique artistique dite autoréférentielle, l'auteur aborde dans leur particularité signifiante quelques peintures détournées par Jorn. Le détournement est alors considéré comme méthode de propagande et comme procédé expérimental dominé par la dialectique dévalorisation-revalorisation de l'élément détourné dont la perspective réelle est le dépassement de l'art et le mobile le renversement de la société de classes modernes. / Montréal Trigonix inc. 2018
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Hétérogénéité artistique : une question moderniste et/ou "post-moderniste"?Gagnon, Claude 09 February 2019 (has links)
Montréal Trigonix inc. 2018
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Le Surréalisme-Révolutionnaire et Cobra à l'épreuve de la violence: contribution à l'histoire des représentationsDebrocq, Aliénor 12 June 2012 (has links)
Créé le 8 novembre 1948 à Paris par huit peintres et écrivains belges, hollandais et danois, Cobra est l’acronyme de Copenhague, Bruxelles, Amsterdam. Le mouvement se propose rapidement de devenir un lien souple entre artistes et poètes de différents pays, par le biais d’un certain nombre de publications et d’expositions. Son existence officielle sera brève, puisqu’elle prend fin en 1951 avec le dernier numéro de la revue éponyme. Si les premières tentatives d’analyse historique et de synthèse sont venues des artistes et des poètes membres du mouvement, plusieurs études abouties ont vu le jour depuis les années 1970.<p>S’appuyant sur un certain nombre d’affirmations émanant des acteurs de Cobra comme des historiens ayant écrit sur le sujet, l’auteur s’est penché sur la question de la violence picturale et théorique au sein de ce mouvement. Picturale, par la propension des artistes à brouiller la lisibilité de la composition et des figures, par leur volonté de « faire brut » et enfantin, de « mal peindre », de maltraiter le sujet en le rendant méconnaissable, hybride, défiguré. Théorique, par un certain nombre de déclarations (pour la plupart, parues dans la revue Cobra) véhémentes, engagées, politiques, relatives au climat sociopolitique de l’après-guerre comme au contexte artistique et culturel contemporain.<p>Au cours des recherches, il est apparu que la violence de Cobra était plus ambiguë que ce qui avait été imaginé initialement. Elle relève en réalité d’une forme d’instrumentalisation émanant des acteurs, qui ont multiplié les effets rhétoriques, les attitudes et les déclarations allant dans ce sens, conduisant Cobra à user d’une violence « décorative » nettement instrumentée :un outil utilisé par les artistes dans la construction de leur image, de leur identité individuelle et collective. Cette piste a ainsi débouché vers d’autres résultats que ceux imaginés au préalable mais n’en a pas moins permis de réévaluer le mouvement sur le plan de l’histoire des représentations, en étudiant les stratégies développées par ses membres dans les œuvres et les discours. La mise en perspective critique de ceux-ci a permis de cerner la capacité rhétorique de certains membres de Cobra, qui ont valorisé l’image d’un mouvement artistique résolument « moderne », c’est-à-dire violent et revendicateur, tout en puisant leur inspiration dans certaines formes d’art primitives et brutes.<p>La thèse s’articule de façon thématique, autour de quatre pôles révélateurs des formes et du sens de la violence détectée dans les œuvres et les discours des Cobra :<p>Répondre à la guerre – Cobra face au siècle<p>Une violence générationnelle<p>Le primitif ou le jeu de la violence<p>Aspirations libertaires<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Roberto Matta Echaurren : sa période new-yorkaise, 1938-1948Guerrero, Victoria 09 February 2019 (has links)
Par l'analyse des tableaux et de sa propre théorie de 1938 à 1948 nous proposons une nouvelle exégèse de l'oeuvre de Roberto Matta Echaurren. Cette période se déroule principalement à New York devenue la nouvelle capitale de l'art. Un contexte particulier d'inquietude par rapport au destin de l'humanité et à la fois d'une grande prospérité économique précisaient les bases de la grande période de l'École de NewYork. Les écrits des notables critiques d'art de l'époque et le passage brusque à une nouvelle iconographie, de la part de Matta, nous montrent deux manifestations opposées de l'art. D'une part, une esthétique d'autosatisfaction et de l'autre, l'art engagé. / Montréal Trigonix inc. 2018
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Corps à l'oeuvre, à l'ouvrage et à l'épreuve : sociohistorique des arts de la performance, années 1970Barbut, Clélia 23 April 2018 (has links)
"Thèse en cotutelle Doctorat interuniversitaire en histoire de l’art Université Laval Québec, Canada, Philosophiae doctor (Ph.D.) et Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, Paris, France, Docteure" / Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2015-2016 / Entre les décennies 1960 et 1980 émergent les courants de l’« art de la performance », du « happening », du « body art », de l’« art corporel » ou encore de l’« art de l’action », qui désignent les démarches des nombreux plasticiens qui font directement intervenir le corps, souvent leur propre corps, dans leurs travaux. À travers les productions des acteurs qui soutiennent ces courants le corps est fabriqué comme un sujet légitime d’attention et de valeur. La thèse décrit l’émergence de ces courants artistiques pendant la décennie 1970 en soutenant qu’ils peuvent et doivent être interrogés comme des phénomènes sociaux. En effet, jamais auparavant autant d’acteurs des mondes de l’art visuel n’avaient décidé simultanément de se tourner vers le corps lui-même, et de le mettre à l’œuvre, à l’ouvrage, à l’épreuve. Interroger leurs productions du point de vue du corps peut permettre de dérouler de comprendre en profondeur la présence incisive et percutante du phénomène. Ces courants viennent poser des questions cruciales à l’anatomie du travail créateur : rapports sociaux de sexe, interactions avec les spectateurs, engagements politiques, marchandisation. L’étude, sociohistorique, focalise autour de trois scènes (France, côtes est et ouest des États-Unis) à partir d’un corpus d’archives documentaires (entretiens, critiques, essais, manifestes, notations, photographies). La thèse comprend un volet d’enquête qui mesure la reconnaissance de ces pratiques, un second volet d’histoire institutionnelle et intellectuelle qui décrit les savoir-faire et les modalités d’énonciation liés aux actions et aux événements et enfin, une topographie qui résume les modèles du corps produits par les gestes les raisonnements des artistes et de leurs commentateurs. Mots-clés : Histoire des corps, art de la performance, critique d’art, féminismes, documentation, sociologie historique. / « Performance art », « body art » and « happenings » appeared on the art scene between the 1960s and the 1980s. The human body was at the heart of these artistic movements, to the extent that many artists embodied their own works. Within such creative processes and productions, the body undeniably became a legitimate subject of attention and value. This dissertation describes the initial stages of the art movements aforementioned, and argues that they must be analyzed as sociological phenomena. Never before had such a larger of artists within the same time period decided to focus on the entity of the body itself, to use and misuse it so intensely. Observing their approaches through the lens of the body allows us to voice critical questions about the anatomy of a creative work - gender relations, interactions with the viewers, political commitments, and marketing. This sociohistorical research studies three landmark art scenes of the time (France, the east coast, and the west coast of the USA), by delving into a documentary material of archives (interviews, reviews, essays, manifestos, notations and photographs). The thesis begins with a sociological inquiry which measures the visibility of these artistic movements; it is followed by a history of the institutional and critical apparatus which described the atistic skills and statements at work within body actions and happenings; lastly, the dissertation presents a topography of the workings of the body, drawn from the artists’ performances and theoretical stances, as well as art critics’ viewpoints and analyses. Key Words : body art, avant-gardes, history of the body, feminisms, documentation, historical sociology.
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Des œuvres d'art claquemurées pendant cent jours : l'exposition stations du centre international d'art contemporain de MontréalPressé, Suzanne 07 February 2019 (has links)
Ce mémoire porte sur 1 exposition Stations du Centre international d'art contemporain de Montréal. En premier lieu, j'ai analysé brièvement les conditions politiques de la naissance et la première histoire de 1'exposition d'art en tant qu'institution. Ensuite, j'ai saisi dans 1'exposition Stations un événement artistique dont les conditions de production esthétique, soit le domaine des organisateurs et des artistes, ne sauraient être isolées des intérêts politiques et économiques de ses partenaires financiers. / Montréal Trigonix inc. 2018
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