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La journée de travail : organisation, valorisation et inégalités sociales / The working day : organization, promotion and social inequalities

Barrois, Amandine 14 December 2016 (has links)
L’objet de la thèse est de comprendre comment se structure la journée de travail et comment l’organisation quotidienne du temps de travail révèle de profondes inégalités sociales entre les travailleurs, notamment entre les hommes et les femmes. Les travaux qui se sont penchés sur le temps de travail ces dernières décennies ont généralement privilégié le cadre hebdomadaire comme angle d’analyse. Ces travaux ont également pu s’intéresser à certaines périodes spécifiques, comme le travail de nuit ou du dimanche. Alors que la tendance est à apprécier le temps de travail par rapport à un cadre de référence toujours plus large, la journée apparaît être un cadre plus fin et plus original pour évaluer les effets de la diversification des temps de travail. L'analyse des horaires de travail quotidiens permet d’appréhender les difficultés perçues par les individus, notamment en matière d’articulation des temps. Des investigations quantitatives menées à partir de l’enquête Conditions de Travail (DARES) et la construction d’outils statistiques variés permettent de décrire et d’analyser la journée de travail, mais également de faire apparaître les enjeux sociaux se nouant autour de celle-ci. Cette dernière est au cœur des inégalités entre les travailleurs (hommes et femmes ; parents et non-parents ; PCS). Sont questionnés les enjeux de la présence au travail, de la capacité des salariés à maîtriser leur temps et à se rendre disponible sur certains horaires ; ainsi que les enjeux de la valorisation du temps, de la capacité à faire rémunérer le temps passé à la disposition de l’employeur et à faire reconnaître la pénibilité des horaires qui s’écartent de la norme. / This thesis aims at understanding how the working day is organized and how this daily organization of working time reveals deep social inequalities between workers, particularly between men and women. The numerous works that have studied working time in recent decades have generally favored the weekly framework as analysis angle. These works have also studied specific periods, such as night work and Sunday work. Although the trend is to estimate the working time over a framework of ever wider reference, the day yet appears to be a more precise and more original framework to assess the effects of diversification of work habits observed during the last forty years. The analysis of daily work schedules enables us to understand the difficulties people experience, particularly in terms of articulation of time. Quantitative investigations from the Working Conditions survey (DARES), including the construction of indicators and different statistical tools allow us to describe and analyze the daily organization of working time but also show the social issues forming around the workday. This latter is at the heart of inequality between workers (men and women ; parents and non-parents ; professional categories). Indeed, the capacity to attend work, to control one’s time and to make oneself available certain hours is at stake. The valuation of the time given by the workers, the ability to recognize, in other words to pay, the time spent available to the employer, but also to recognize the difficulty of the temporal organization of work and schedules which deviate from the norm are also at stake.
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Un temps qui compte. Une sociologie ethnographique du travail « en 12 heures » à l’hôpital public / A time that counts. An ethnographic sociology of 12 hours-shift work in public hospital

Vincent, Fanny 09 December 2016 (has links)
Cette thèse porte sur le développement du travail « en 12 heures » des infirmières et des aides-soignantes de l’hôpital public depuis une dizaine d’années. Elle l’envisage comme un dispositif révélateur des transformations de l’action publique et du travail. Permettant à la fois de dégager des économies pour les directions et de condenser le nombre de journées travaillées pour les soignants, ce mode d’organisation du temps de travail cristallise les enjeux actuels de l’institution hospitalière, entre rationalisation gestionnaire, intensification du travail et aspiration des soignants à se réapproprier une vie « à eux » en dehors de l’hôpital. Défini en 2002 comme une dérogation à la durée maximale du travail dans les cas où « les contraintes de continuité du service public l’exigent en permanence », la normalisation du recours au dispositif vient parallèlement nourrir un écart grandissant entre droit et pratiques. Alliant sociologie du travail, sociologie de l’action publique et sociologie du droit, la thèse se présente comme une ethnographie multi-située du travail en 12 heures, interrogeant les conditions d’émergence du dispositif et les appropriations/retraductions qu’en font les différents acteurs (réformateurs, intermédiaires du droit, soignants). La thèse montre ainsi que, à côté de l’idée d’une amélioration de la qualité du service et de l’épanouissement de soignants (qui y trouvent un équilibre entre travail et vie privée), le dispositif s’accommode de l’intensification du travail et fait le jeu de la rationalisation à l’œuvre à l’hôpital. / This thesis focuses on the development of 12 hours-shift work of nurses and nurses’ aides in public hospital since a decade. It considers the program as an indicator of public policy and work transformations. Drawing savings for the administrative heads of hospital and reducing the number of working days for nurses, this working time organization crystallises current issues of public hospital : new public management, intensification of work, aspiration of work/life balance of nurses. Defined in 2002 as an express exception of the maximum legal working time (due to the necessity of public service continuity), the standardization of the use of the program contributes to increase the gap between norms and practices. At the intersection of sociology of work, sociology of public policy and sociology of law, the thesis is based on a multi-sited 12 hours-shift work ethnography. It examines the conditions of emergence of the program and the way actors appropriate it. The thesis shows that beside the idea of an improvement of the service quality and the nurses’ satisfaction, the program goes with the intensification of work and contributes to the rationalization of hospital.

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