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L'Art en pratique: éthos, condition et statut social des artistes en arts visueles au Québec et en Belgique francophoneBedard, Pascale 28 April 2014 (has links)
Cette thèse présente les résultats d’une enquête sociologique sur la condition actuelle des artistes en arts visuels et plastiques, réalisée au Québec et en Belgique francophone. Il s’agit d’une étude comparative concernant les mondes de l’art dans lesquels évoluent ces artistes, mais également d’une recherche sur les représentations qu’ils entretiennent à l’égard de leur propre identité d’artiste, de leur rôle et de leur statut social aujourd’hui. Quels sont les enjeux d’une carrière artistique en 2013? En quoi consistent les épreuves et les balises, les facteurs de persistance ou d’abandon d’un tel parcours? Comment choisit-on de devenir artiste au tournant du XXIe siècle, ou de le demeurer? Quelles motivations orientent un tel choix? De quelles manières cette pratique professionnelle s’inscrit-elle dans l’univers contemporain du travail, de la production de biens ou de la culture mondialisée? <p>Trois objectifs principaux ont dirigé la recherche. En premier lieu, la thèse expose, au moyen des données disponibles dans chaque pays concerné (statistiques, législations, études diverses), les contextes sociaux, économiques et institutionnels dans lesquels évoluent les artistes en arts visuels. En second lieu, elle explore les différentes dimensions de la création plastique en tant que pratique concrète, à partir d’une trentaine d’entretiens compréhensifs menés auprès d’artistes de toutes disciplines et générations, au Québec et en Belgique francophone entre 2008 et 2012. L’enquête interroge les parcours professionnels et personnels afin de savoir selon quelles modalités s’organise le travail artistique aujourd’hui et quelles sont les spécificités contemporaines de ces métiers séculaires. En troisième lieu, cette enquête met en lumière, par le biais de l’analyse des récits recueillis, les univers de représentations et de valeurs qui guident les artistes dans leurs choix quotidiens. Se trouvent identifiés et analysés les critères justifiant leurs choix et leurs actions, leurs référents éthiques ainsi que le sens qu’ils accordent à leurs pratiques de création et, plus généralement, au phénomène de l’art dans la société.<p>Ce troisième objectif de la recherche permet d’ouvrir la question de l’ethos. En tant que concept heuristique ayant permis d’approcher, dans le cadre de cette enquête, la dimension des raisons d’agir, la notion d’ethos évoque le moment d’incarnation, dans la pratique concrète des individus, de l’ensemble des valeurs et idéaux qui les habitent. Ainsi, sur le plan conceptuel, cette thèse élabore une définition synthétique de la notion d’ethos à partir des multiples sens qui lui ont été accordés dans l’histoire des idées, depuis la Rhétorique d’Aristote jusqu’aux études actuelles en analyse du discours et en sociologie du travail, en passant par ses usages spécifiques chez Max Weber et Pierre Bourdieu.<p>Cette recherche se fonde sur une connaissance approfondie des études contemporaines et plus anciennes sur les artistes, leurs pratiques et leur statut, réel ou mythique. Néanmoins, dans la perspective méthodologique de la théorie ancrée, elle cherche à renouveler ces connaissances à partir d’une enquête de terrain, en portant une attention particulière aux catégories endogènes à travers lesquelles les artistes interprètent eux-mêmes leur réalité. La parole vive des personnes interviewées fut la source principale à partir de laquelle s’est accomplie l’étude de l’ethos artiste contemporain. C’est dans une approche d’inspiration pragmatiste, qui « prend au sérieux » les acteurs (selon l’expression de Luc Boltanski), qu’ont été menées les entrevues et les analyses de celles-ci. L’enquête révèle ainsi que les artistes d’aujourd’hui parviennent à négocier un espace de cohérence, dans leur vie professionnelle et personnelle, entre d’une part, leurs idéaux concernant l’art et l’authenticité de la pratique artistique, et d’autre part, les contraintes inhérentes à la réalité des mondes de l’art, de l’emploi et du capitalisme post-industriel. Dans une approche inductive, les différentes composantes de cette négociation se dégagent de l’analyse des entretiens, et permettent d’élaborer une sociologie du travail artistique qui tient compte de la dimension réflexive, épistémique, agissant au cœur des pratiques de création plastique.<p>Compte tenu des conditions économiques souvent difficiles de la pratique artistique, révélées par toutes les enquêtes sur le sujet, l’investissement personnel des artistes, en ressources de diverses natures, semble la condition essentielle à l’existence d’une production artistique, quelle qu’elle soit. Dans cette perspective, il demeure pertinent d’interroger la spécificité du statut et de la condition de l’artiste, particulièrement sous l’éclairage de l’ethos. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Ethics of Care in Collaborative Art PracticesAldouby-Efraim, Danielle Ayelet January 2024 (has links)
Care can be defined as a set of relational practices that foster mutual recognition, growth, protection, empowerment, and human community, among others (Gordon et al., 1996). This study investigates the practices of care in the context of the curatorial creation of collaborative arts engagements.
The recent proliferation of partnerships between artists and communities has revealed that, in some instances, such relationships have not been productive or supportive. This raises questions about how curators and artists embed ethical commitments into their planning and whether their relational practices foster care. Informed by Ethics of Care theory, Relational Aesthetics, and feminist scholarship as derived from the fields of leadership, psychology, and higher education, an interview-based cross-case approach was utilized to examine the Ethics of Care praxis within participatory art engagements.
Six art practitioners were interviewed for this study to reveal their common experiences relating to care and explore how this relates to the background and curatorial work of the researcher. Data were collected through interviews and the researchers’ photographic reflection journal. It is argued that the findings expand the definition of ethical, collaborative relations within artistic co-creations. They also highlight the need to embrace discomfort, set boundaries to inform reciprocity, and provide a sense of belonging within Holistic Communities of Practitioners.
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Vie, œuvre et carrière de Jean-Antoine Morand, peintre et architecte à Lyon au XVIIIe / Life, work and career of Jean-Antoine Morand, painter and architect in Lyons in the eighteenth centuryChuzeville, Sylvain 22 June 2012 (has links)
Né en 1727 à Briançon, Jean-Antoine Morand a 14 ans lorsqu’il se lance, suite à la mort de son père, dans une carrière artistique. C’est à Lyon qu’il s’installe et fonde, en 1748, un atelier de peinture. Il reçoit des commandes officielles et privées, travaille régulièrement pour la Comédie, se spécialise dans la peinture en trompe-l’œil et la scénographie, y compris les machines de théâtre. À la fin des années 1750, encouragé par Soufflot, il se tourne vers l’architecture et l’embellissement, ainsi que l’y disposent différents aspects de sa première carrière.Architecte autodidacte, Morand souffre d’un déficit de légitimité et tente d’y remédier en recherchant la reconnaissance publique. Mais ses succès, en particulier la construction à titre privé d’un pont sur le Rhône, n’y suffisent pas. La carrière de Morand est tiraillée entre fierté entrepreneuriale et appétence institutionnelle. Son image pâtit de l’opposition entre spéculation foncière et promotion du bien public. Cela concerne en particulier son grand œuvre, un projet d’agrandissement de Lyon sur la rive gauche du Rhône, compris dans un plan général donnant à la ville la forme circulaire.Morand a peu construit et il ne subsiste presque rien de son œuvre pictural. On dispose en revanche d’un fonds d’archives privé d’une grande richesse, sur lequel s’appuie cette thèse, afin de mettre au jour les intentions, les relations et la psychologie d’un architecte autrement méconnu. / Born in 1727, Jean-Antoine Morand is 14 years old when he embraces an artistic career, following his father’s death. Having settled down in Lyon, he establishes his own painter’s workshop in 1748. Receiving public and private commissions and working for the theatre on a regular basis, he specializes in trompe l’œil painting and stage-setting, including machinery. In the late 1750s, spurred on by Soufflot, he turns to architecture and city-planning, as various aspects of his previous career could have prompted him to.As an autodidactic architect, Morand suffers from a lack of legitimacy against which he pursues public recognition. But his successes, which include the building of a privately-owned bridge across the Rhône, aren’t enough. Morand’s career is torn between entrepreneurial pride and his longing for tenure. His public image is marred by the alleged opposition between land speculation and the defense of public good. This concerns mostly his great work, a project for the extension of Lyon on the left bank of the Rhône, included in a circular general city plan.Morand hasn’t built much and very little remains of his pictorial work. This thesis is based on an extensive private archive that allows us to explore this otherwise unsung architect’s intentions, relations and psychology.
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Les transformations artistiques en Belgique entre 1773 et 1835: institutions, hommes et oeuvresLoir, Christophe January 2001 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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