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"Flambe! Illumine! Embrase!" La place de la manufacture de vitrail et mosaïque d'art Mauméjean dans le renouveau des arts industriels franco-espagnols (1862 - 1957) / The role of the Maumejean’s stained-glass manufacture in the French and Spanish industrial arts revival (1862-1957)Manauté, Benoît 07 December 2012 (has links)
S’appuyant sur la petite structure créée à Pau, en 1862, les Mauméjean, père et fils, réussirent à développer une véritable firme internationale - basée en France (Paris, Hendaye) et en Espagne (Madrid, Barcelone, Saint-Sébastien) - qui, durant près d’un siècle, travailla à l’ornementation d’un nombre considérable d’édifices civils et religieux disséminés dans plus de vingt-cinq pays. Récompensé lors de l’Exposition des Arts Décoratifs et Industriels Modernes de 1925, leur travail fut pourtant, dès les années 1950, décrié, dévalorisé : pour répondre aux critères de la « noble expression artistique » un maître verrier devait nécessairement produire peu, dans une petite structure, avec de petits moyens. L’incroyable quantité de verrières sorties des ateliers Mauméjean contribua à forger le mythe d’une production sérielle, dépourvue de toute valeur esthétique. Malgré de récents apports, les recherches menées dans le domaine du vitrail semblent profondément marquées par cette traditionnelle opposition entre fabrication à grande échelle et artisanat. S’appuyant sur un large catalogue d’œuvres conservées en France, en Espagne ou aux États-Unis, ainsi que sur l’analyse d’un très riche fonds d’atelier, cette étude se propose d’interroger ces modèles de production, tout en réévaluant l’apport artistique d’une manufacture qui, offrant un remarquable exemple de réussite, participa activement au renouveau des arts industriels franco espagnols. / The Mauméjean family, father and sons, managed to develop a real international firm, from the small business they created in Pau, in 1862. For almost a century, this international firm, based in France (Paris and Hendaye) and Spain (Madrid, Barcelona and Saint-Sébastien), worked on the ornamentation of a significant number of both civil and religious edifices, scattered over more than twenty-five countries. Though their work was rewarded during the 1925 Exhibition of Decorative and Modern Industrial Arts, it was also disparaged and depreciated, as early as the 1950’s. Indeed, to meet the criteria of the “noble artistic expression”, a master glazier had to produce small quantities, in a small structure, and with little resources. The incredible quantity of windows realised by the Maumejeans’ workshop contributed to the creation of the myth of a mass production, devoid of aesthetic value. In spite of new contributions, researches made in the field of stained-glass windows seem to be marked by this traditional opposition between mass production and craft production. Relying on a large catalogue of works kept in France, Spain, or even in the USA, as relying on the analysis of a very extensive workshop collection, this study offers to question these models of production, reappraising the new artistic dimension brought by a manufacture which, giving a remarkable example of success, actively took part in the revival of the Franco-Spanish industrial arts.
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Des arts décoratifs aux arts industriels. Contribution à la genèse de l'Art Nouveau en Belgique (1830-1893).Leblanc, Claire C 13 May 2005 (has links)
« Des arts décoratifs aux arts industriels. Contribution à la genèse de l’Art Nouveau en Belgique. (1830-1893) »
Thèse réalisée sous la direction de M. Michel Draguet et présentée en vue de l’obtention du titre de Docteur en Histoire de l’Art.
Bruxelles, janvier 2005
RÉSUMÉ
Dès la fin du XVIIIe puis tout au long du XIXe siècle, le secteur décoratif connaît une mutation profonde sous l’impulsion de la Révolution industrielle. La production décorative, jusqu’alors issue d’un artisanat de longue tradition, se développe désormais également dans le registre industriel (production et diffusion à grande échelle). Cette nouvelle situation est la source d’un renouvellement important quant à la nature des disciplines décoratives, aux missions qui leur sont assignées ainsi qu’à l’organisation générale du secteur.
L’étude présentée sous le titre susmentionné vise à observer l’impact de ce bouleversement sur le secteur industriel belge durant le XIXe siècle, depuis la fondation du pays en 1830 jusqu’au moment d’éclosion de l’Art Nouveau en 1893, amorçant une nouvelle phase d’évolution du secteur.
Notre étude vise dès lors à établir une nouvelle lecture de l’évolution décorative belge de cette période. Au-delà des manifestations stylistiques, majoritairement passéistes tout au long du siècle, le secteur connaît une mutation profonde s’opérant autour de nombreuses interrogations quant à ses nouvelles orientations et ses nouveaux objectifs. La question de l’équilibre délicat entre la nouvelle nature industrielle et le caractère artistique de la production décorative en constitue le point central. Nous décelons deux phases clefs dans l’évolution de cette problématique. Dans un premier temps (durant la première moitié du XIXe siècle) deux catégories distinctes – l’une nouvelle, l’autre ancienne – cohabitent désormais au sein du seul secteur décoratif : d’une part un « art industriel » moderne aux missions sociales, d’autre part un « art décoratif » traditionnel et généralement luxueux. Si les objets produits dans les deux registres répondent communément à une destination utilitaire, leur rapport au « Beau » s’oppose. Dans un deuxième temps (durant la seconde moitié du XIXe siècle) – et suite à l’Exposition universelle de Londres de 1851 qui mettra à jour les limites de la situation développée durant la première moitié du siècle –, la majorité des acteurs du secteur ambitionneront la dissolution de cette dichotomie par la fusion de ces deux registres. L’alliance de l’art et de l’industrie constituera effectivement l’objectif principal d’une large partie du secteur décoratif belge de l’époque. Deux chantiers principaux viseront à l’accomplissement de cet objectif : d’une part, la réforme de l’enseignement décoratif et d’autre part, la création d’un musée d’arts décoratifs et industriels.
Ce cheminement révélera, simultanément, la nécessité d’une réforme stylistique. Celle-ci est alors conçue comme un aboutissement des deux principaux chantiers……..
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Des arts décoratifs aux arts industriels: contribution à la genèse de l'Art Nouveau en Belgique, 1830-1893Leblanc, Claire 13 May 2005 (has links)
Des arts décoratifs aux arts industriels. Contribution à la genèse de l’Art Nouveau en Belgique. (1830-1893)<p><p>Thèse réalisée sous la direction de M. Michel Draguet et présentée en vue de l’obtention du titre de Docteur en Histoire de l’Art.<p><p>Bruxelles, janvier 2005.<p><p><p>Dès la fin du XVIIIe puis tout au long du XIXe siècle, le secteur décoratif connaît une mutation profonde sous l’impulsion de la Révolution industrielle. La production décorative, jusqu’alors issue d’un artisanat de longue tradition, se développe désormais également dans le registre industriel (production et diffusion à grande échelle). Cette nouvelle situation est la source d’un renouvellement important quant à la nature des disciplines décoratives, aux missions qui leur sont assignées ainsi qu’à l’organisation générale du secteur. <p>L’étude présentée sous le titre susmentionné vise à observer l’impact de ce bouleversement sur le secteur industriel belge durant le XIXe siècle, depuis la fondation du pays en 1830 jusqu’au moment d’éclosion de l’Art Nouveau en 1893, amorçant une nouvelle phase d’évolution du secteur.<p>Notre étude vise dès lors à établir une nouvelle lecture de l’évolution décorative belge de cette période. Au-delà des manifestations stylistiques, majoritairement passéistes tout au long du siècle, le secteur connaît une mutation profonde s’opérant autour de nombreuses interrogations quant à ses nouvelles orientations et ses nouveaux objectifs. La question de l’équilibre délicat entre la nouvelle nature industrielle et le caractère artistique de la production décorative en constitue le point central. Nous décelons deux phases clefs dans l’évolution de cette problématique. Dans un premier temps (durant la première moitié du XIXe siècle) deux catégories distinctes – l’une nouvelle, l’autre ancienne – cohabitent désormais au sein du seul secteur décoratif :d’une part un « art industriel » moderne aux missions sociales, d’autre part un « art décoratif » traditionnel et généralement luxueux. Si les objets produits dans les deux registres répondent communément à une destination utilitaire, leur rapport au « Beau » s’oppose. Dans un deuxième temps (durant la seconde moitié du XIXe siècle) – et suite à l’Exposition universelle de Londres de 1851 qui mettra à jour les limites de la situation développée durant la première moitié du siècle –, la majorité des acteurs du secteur ambitionneront la dissolution de cette dichotomie par la fusion de ces deux registres. L’alliance de l’art et de l’industrie constituera effectivement l’objectif principal d’une large partie du secteur décoratif belge de l’époque. Deux chantiers principaux viseront à l’accomplissement de cet objectif :d’une part, la réforme de l’enseignement décoratif et d’autre part, la création d’un musée d’arts décoratifs et industriels.<p>Ce cheminement révélera, simultanément, la nécessité d’une réforme stylistique. Celle-ci est alors conçue comme un aboutissement des deux principaux chantiers…….<p><p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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