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Signification et déterminants de la qualité de vie selon la personne atteinte de cancer suivie en ergothérapie et selon son réseau évoluant en soins palliatifs

Gagné, Marie-Ève 17 April 2018 (has links)
En 2008, le Conseil canadien d'agrément des services de santé reconnaissait le rôle de l'ergothérapeute dans les équipes interdisciplinaires en soins palliatifs. Pour mettre en oeuvre ses compétences liées à la pratique en soins palliatifs, l'ergothérapeute a besoin d'explorer le concept de qualité de vie. Plusieurs études transversales ont porté sur sa conceptualisation dans le domaine médical. Cette étude qualitative longitudinale s'appuyant sur la méthodologie de l'étude de cas vise à comprendre en profondeur la signification personnelle et l'importance des dimensions jugées nécessaires pour avoir une bonne qualité de vie en soins palliatifs oncologiques dans un contexte hospitalier. L'enjeu méthodologique consiste donc à identifier l'importance relative des dimensions de la qualité de vie définies par les patients et leur réseau (famille et intervenants) en soins palliatifs. L'étude a également pour but d'identifier les contributions de l'ergothérapie afin de donner priorité aux interventions en soins palliatifs auprès de patients et de leur famille. Une collecte de données rigoureuse a été effectuée à partir d'entrevues individuelles, de récits de vie, d'un groupe de discussion focalisée, d'observations et d'un journal de bord pour saisir la perception dynamique de cinq patients en soins palliatifs et leur réseau (famille et intervenants). Selon une logique inductive, l'analyse qualitative des données (avec validation intra- et interjuge), assistée par le logiciel NVivo, a permis d'identifier les déterminants jugés nécessaires pour avoir une bonne qualité de vie à propos desquels l'ergothérapie a un rôle essentiel reconnu : 1) sentiment d'avoir du contrôle au quotidien; 2) identité comme personne humaine au-delà de celle du malade; 3) milieu de vie où il est possible de se centrer sur soi; 4) sens comme personne vivante jusqu'à la mort. Outre la maladie, il faut donc se centrer sur l'histoire et la quête de sens pour permettre à la personne de renouer avec son identité première. Voilà toute l'importance de travailler en équipe interdisciplinaire, incluant l'ergothérapie, en partenariat avec le patient et sa famille dont les besoins relationnels et existentiels doivent être au centre des interventions
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Activation physiologique et perceptions erronées chez des joueurs réguliers et occasionnels de poker-vidéo

Coulombe, Andrée 23 February 2022 (has links)
Cette étude compare les perceptions erronées et l'activation physiologique chez des joueurs réguliers et occasionnels de vidéo-poker et vérifie la relation entre ces deux variables. Vingt-quatre joueurs réguliers et occasionnels participent à une séance de poker-vidéo en milieu naturel. Le rythme cardiaque et le nombre de verbalisations inadéquates servent de variables dépendantes. Trois hypothèses sont postulées: 1) les joueurs réguliers présenteront une plus grande activation physiologique que les joueurs occasionnels. 2) Ils émetteront plus de verbalisations inadéquates et 3) une relation positive s'établira entre l'augmentation du rythme cardiaque et le nombre de verbalisations inadéquates. L'analyse des résultats confirme que les joueurs réguliers émettent plus de verbalisations inadéquates que les joueurs occasionnels et qu'une relation positive est observée entre l'activation physiologique et le nombre de verbalisations inadéquates. Cependant, les augmentations de rythme cardiaque sont équivalentes dans les deux groupes. La discussion souligne les implications théoriques et pratiques de ces résultats.
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Déterminants de l'identité amoureuse et modèle inductif des processus d'influences normatives et individuelles : une perspective profane

Demers, Valérie 24 February 2021 (has links)
Les influences infléchissant l’identité amoureuse (ou l’image de soi comme partenaire amoureux) sont susceptibles de prendre diverses formes. La littérature atteste amplement des influences intrapersonnelles (p. ex., Andersen & Chen, 2002) et, par le biais des théories de l’attachement (p. ex., Zeifman & Hazan, 2008), des influences interpersonnelles (p. ex., parents et partenaires amoureux). Cependant, les niveaux d’analyse des phénomènes proposés par Doise (1982, 1984) invitent à considérer, en plus de sources intrapersonnelles et interpersonnelles, des influences positionnelles, associées à l’appartenance à des groupes sociaux (dont le sexe et l’orientation sexuelle) et idéologiques, telles les normes sociales. En effet, la théorie de l’identité sociale (p. ex.,Tajfel & Turner, 1979) et une conception bioécologique des influences sur le développement humain (Bronfenbrenner, 1979) suggèrent que de telles influences peuvent s’exercer sur l’identité amoureuse. Adoptant une perspective profane, la thèse vise à répertorier les éléments des divers niveaux d’analyse que des individus non spécialistes en sciences sociales identifient comme influençant l’identité amoureuse. Il s’agit aussi de déterminer si ces éléments sont associés au sexe et à l’orientation sexuelle, des influences positionnelles susceptibles de les influencer. De plus, la thèse vise à comparer cette conception profane aux perspectives expertes (c.-à-d., littérature). Enfin, la thèse ambitionne d’identifier des normes sociales influençant l’identité amoureuse et de comprendre les processus par lesquelles elles exercent leur influence. Des entrevues individuelles semi-structurées ont été réalisées auprès de 20 adultes, dont dix s’identifient comme non hétérosexuels et dix s’identifient comme hétérosexuels (5 femmes et 5 hommes dans chaque groupe). Les questions portent sur les forces qu’ils considèrent influencer l’identité amoureuse en général, sur les forces positionnelles et idéologiques, puis plus spécifiquement, sur le sexe et l’orientation sexuelle. Issus d’analyses de contenu qualitatives, les résultats indiquent que les participantes et les participants ont une vision complexe et nuancée des influences jouant sur l’identité amoureuse. En cohérence avec la littérature, toutes et tous mentionnent des éléments intrapersonnels (p. ex., identité générale) et un seul n’évoque pas d’éléments interpersonnels. La majorité évoque également des éléments positionnels (p. ex., statut social) et idéologiques (p. ex., rôles sexuels) ainsi que des médias de masse. Le sexe et l’orientation sexuelle ne paraissent pas associés à l’évocation d’éléments de certains niveaux d’analyse plutôt que d’autres, mais semblent moduler l’évocation d’éléments spécifiques à l’intérieur des niveaux. D’autres analyses de contenu révèlent que les normes sociales évoquées par les participantes et participants peuvent être regroupées en deux types de conceptions des relations amoureuses. La conception dominante comprend des normes qui décrivent et valorisent les relations hétérosexuelles, à l’intérieur desquelles les partenaires adoptent des rôles sexuels différenciés, et dévalorisent ce qui s’en écarte. Les conceptions alternatives sont formées de normes qui décrivent et valorisent plutôt des rôles non différenciés selon le genre, ainsi que des relations amoureuses homosexuelles, gaies et lesbiennes. Les processus par lesquels les normes dominantes ou alternatives influencent l’identité amoureuse sont présentés sous forme de modèle intégratif, s’appliquant aux femmes et aux hommes non hétérosexuels et hétérosexuels. Ces normes servent de standards auxquels les individus comparent leurs caractéristiques personnelles et leurs expériences. Bien que ces comparaisons puissent se solder par un sentiment de consonance, de cohérence, et des émotions positives, la plupart des individus éprouvent un sentiment de dissonance, d’incohérence, avec certaines normes dominantes, accompagné d’émotions négatives (p. ex., honte, colère) et d’atteintes à l’estime de soi. Cette dissonance les pousse à explorer les conceptions alternatives, à tenter de la gérer en utilisant des stratégies comportementales ou cognitives (p. ex., la justifier, la cacher, remettre les normes en question) ou à développer des critères d’autoévaluation favorisant une meilleure estime de soi. Les individus au statut social moins élevé ou appartenant à des groupes marginalisés ou défavorisés (p. ex., femmes et individus non hétérosexuels) sont particulièrement susceptibles de questionner, de critiquer, de rejeter ou de réviser les normes sociales. Bref, la thèse amène une compréhension élargie et nuancée des influences s’exerçant sur l’identité amoureuse. Elle informe sur les processus intrapersonnels, impliquant des cognitions, des émotions et des comportements, par lesquels les normes sociales dominantes et alternatives infléchissent l’identité amoureuse de tout individu, qui peut les accepter, les questionner ou les réviser afin d’atteindre une image positive de soi comme partenaire amoureux. / The forces influencing romantic identity (or self-image as a romantic partner) can take different forms. The scientific literature gives ample evidence of intrapersonal influences (e.g., Andersen & Chen, 2002), and, through attachment theories (e.g.,Zeifman & Hazan, 2008), of interpersonal influences (e.g., parents or romantic partners). However, the levels of analysis proposed by Doise (1982, 1984) suggest that positional influences, stemming from affiliations to social groups (including sex and sexual orientation), and ideological influences, such as social norms, should be considered in addition to those from intrapersonal and interpersonal sources. Indeed, both social identity theory (e.g., Tajfel & Turner, 1979) and a bioecological conception of influences on human development (Bronfenbrenner, 1979) suggest that such factors can influence romantic identity. Embracing a layperson’s perspective, this thesis seeks to identify the elements from Doise’s levels of analysis that individuals, who are not social science specialists, consider as determinants of romantic identity. Another objective is to verify if these elements are associated to sex and sexual orientation, positional influences that are likely to influence them. The thesis also aims to compare the layperson’s perspective emerging from the results to the expert perspectives (i.e., literature). Finally, the thesis endeavors to identify social norms influencing romantic identity and to delineate the processes by which they exert their influence. Semi-structured individual interviews were conducted with 20 adults, of which ten identify as non heterosexual and ten identify as heterosexual (5 women and 5 men in each group). Participants were questioned about the forces that they perceive to influence romantic identity in general, those of positional and ideological nature, and more specifically, about sex and sexual orientation. Results from qualitative content analyses reveal participants’ complex and nuanced outlook on the forces influencing romantic identity. Coherent with the literature, all participants mention intrapersonal elements (e.g., general identity) and all but one cite interpersonal elements. Most of them also evoke positional (e.g., social status) and ideological elements (e.g., sexual roles) as well as mass media. Sex and sexual orientation do not seem associated with a propensity to report elements from a given level of analysis, but they seem to modulate the evocation of specific elements within these levels of analysis. Other content analyses reveal that the social norms evoked by participants can be distinguished into two types of conceptions of romantic relationships. The dominant conception includes norms that describe and value heterosexual relationships, within which partners abide by differentiated sexual roles, and devalue anything that differs from it. In contrast, alternative conceptions of romantic relationships comprise norms that describe and value undifferentiated gender roles, as well as homosexual, gay, and lesbian romantic relationships. An integrative model, applicable to nonheterosexual and heterosexual women and men, describes the processes by which dominant or alternative norms influence romantic identity. Social norms act as standards against which individuals compare their personal characteristics and experiences. Although these comparisons can result in a feeling of consonance, harmony, and positive emotions, most individuals experience feelings of dissonance or incoherence with some dominant norms, negative emotions (e.g., shame, anger) and self-esteem issues. This dissonance pushes them to explore alternative conceptions, to try to reduce it through behavioral or cognitive dissonance management strategies (e.g., justification, clandestinity, questioning the norms) or to develop self-evaluation criteria that promote better self-esteem. Low status individuals, those who belong to disadvantaged or marginalized groups are particularly likely to question, criticize, reject, or revise social norms. In sum, the thesis proposes a broadened and nuanced understanding of the forces influencing romantic identity. It informs on the intrapersonal processes (involving cognitions, emotions, and behaviors) by which social dominant and alternative norms influence the romantic identity of individuals who can accept, question or revise them to favor a positive view of themselves as romantic partner.
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Évaluation d'une bibliothérapie de l'insomnie avec sevrage des hypnotiques assisté chez des adultes souffrant d'insomnie

Belleville, Geneviève 12 April 2018 (has links)
Cette thèse doctorale vise l’évaluation d’une intervention minimale de sevrage chez des utilisateurs réguliers d’hypnotiques. Les résultats d’un essai clinique randomisé incluant 53 utilisateurs chroniques d’hypnotiques souffrant d’insomnie ont montré qu’une intervention brève guidant l’individu dans l’arrêt graduel de sa médication hypnotique est efficace pour cesser l’emploi de cette médication. L’addition d’une bibliothérapie résumant des recommandations psychoéducatives, comportementales et cognitives de gestion du sommeil, une modalité de traitement facilement accessible et relativement peu coûteuse, produit des améliorations significatives du sommeil. Par ailleurs, une diminution de l’insomnie et de la détresse psychologique, une amélioration de la santé perçue et une augmentation de l’efficacité personnelle en cours de sevrage ont été associées à un arrêt complet des hypnotiques. D’autre part, le sevrage des hypnotiques n’a pas été associé à une diminution de la qualité de vie dans le présent échantillon. Au contraire, les aspects de santé générale et mentale, vitalité et fonctionnement social se sont vus améliorés suite au sevrage. Pour plusieurs utilisateurs chroniques d’hypnotiques, il est donc possible, et même souhaitable, d’effectuer un arrêt graduel de la médication hypnotique, lequel peut être réalisé avec un minimum d’encadrement clinique. / This doctoral dissertation aimed to evaluate the efficacy of a hypnotic taper program with minimal clinical supervision. Results from a randomized clinical trial including 53 chronic hypnotic users suffering from insomnia showed that a brief intervention providing a systematic withdrawal schedule efficiently help chronic users stop their hypnotic medication. The addition of a self-help cognitive-behavior treatment focusing on insomnia, a readily accessible and cost-effective alternative to individual psychotherapy, produced greater sleep improvement relative to the taper condition alone. Decrease of insomnia symptoms and psychological distress, improvement of perceived health and increase of self-efficacy during withdrawal have been associated to complete hypnotic cessation. Furthermore, there has been no worsening of quality of life during the hypnotic taper. On the contrary, general and mental health, vitality and social functioning indicators showed an improvement after the withdrawal. For many chronic hypnotic users, it seems possible, and even desirable, to engage in a systematic hypnotic taper, which can be effectively realized with minimal clinical guidance.
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Comportements de santé et détresse psychologique des femmes s'engageant dans le processus d'un test génétique de prédisposition au cancer du sein BRCA1/2

Bouchard, Karine 12 April 2018 (has links)
Depuis l'identification des gènes BRCA1/2, les femmes ayant une histoire familiale de cancer du sein peuvent être testées pour savoir si elles ont un risque accru de développer ce cancer. Cette étude vise à comparer certains comportements de santé et la détresse psychologique de femmes qui s'engagent dans le processus d'un test BRCA1/2 (n=640) à ceux de femmes de la population générale (n=9498). Les résultats indiquent que les femmes consultant en oncogénétique sont plus nombreuses à recourir au dépistage, à avoir de saines habitudes de vie et à éprouver de la détresse que les femmes de la population générale. Ces résultats suggèrent que les femmes qui consultent en oncogénétique sont, dans un premier temps, bien informées des recommandations médicales à leur intention et ont, dans un deuxième temps, accès à un dépistage adapté à leur risque. Néanmoins, un soutien psychosocial minimal offert à toutes les femmes s'engageant dans un test BRCA1/2 pourrait être pertinent.
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Dépendance alimentaire : profils psychologique et cognitif

Rodrigue, Christopher 19 February 2021 (has links)
Dans la dernière décennie, les taux d’obésité ont atteint des niveaux inégalés à l’échelle mondiale, tant chez les enfants, adolescents, que chez les adultes. Malgré les efforts pour prévenir ce phénomène, ces taux ne cessent d’augmenter dans la plupart des populations. Afin de mieux comprendre la surconsommation compulsive de nourriture menant à une surcharge pondérale et à l’obésité, de nombreux auteurs se sont intéressés à la conceptualisation de ces comportements sous l’angle de la dépendance, menant au concept de dépendance alimentaire (DA). Cette hypothèse a depuis été examinée auprès de différents groupes, à l’aide de la Yale Food Addiction Scale (YFAS), une échelle permettant d’évaluer les symptômes de dépendance à une substance, adaptés à la nourriture. Jusqu’à présent, les études intégrant l’YFAS ont notamment permis d’identifier qu’un profil généralement plus sévère était observable chez les individus rapportant des symptômes de DA, sur plusieurs plans. Dans cette lignée, la présente thèse avait comme objectif général de poursuivre la caractérisation de la DA, sur les plans psychologique et cognitif, auprès de deux populations distinctes. Un premier volet visait l’étude de ces sphères auprès d’un échantillon d’adultes souffrant d’obésité sévère, alors qu’un second volet ciblait un échantillon d’adolescents de la population générale. Dans le cadre du premier volet, une étude a été effectuée auprès de 86 adultes souffrant d’obésité sévère (IMC moyen = 47,7 kg/m²; âge moyen = 39,5 ans), en attente d’une chirurgie bariatrique. Les participants ont été divisés en deux groupes selon leur niveau de symptômes de DA, et comparés sur différentes mesures, visant notamment à évaluer les comportements alimentaires problématiques (symptômes d’accès hyperphagiques), les difficultés psychologiques (symptômes dépressifs, anxieux et impulsivité) et cognitives (fonctionnement exécutif). Les résultats ont montré que les individus, endossant davantage de symptômes de DA, rapportaient significativement plus de symptômes d’accès hyperphagiques, de dépression et d’anxiété et des niveaux plus élevés de difficultés autorapportées quant au fonctionnement exécutif. De plus, les participants de ce groupe présentaient un moins bon score combiné d’inhibition et de flexibilité cognitive au Color-Word Interference Test de la batterie D-KEFS. Ces participants présentaient également un patron d’erreur suggérant une plus grande difficulté à identifier et réguler les erreurs, à cette tâche. Ensuite, le deuxième volet de la thèse était constitué de deux études. La première étude a été effectuée auprès d’un échantillon de 969 adolescents de la population générale âgés entre 12 et 18 ans (571 filles, 397 garçons; âge moyen = 14,9 ans). Une procédure similaire que lors de l’étude précédente a été utilisée pour diviser les groupes et ces derniers ont été comparés sur les mêmes variables autorapportées. Les résultats ont montré que les participants endossant davantage de symptômes de DA, rapportaient également davantage de symptômes d’accès hyperphagiques, de symptômes psychologiques et de difficultés de fonctionnement exécutif. De plus, le lien entre les symptômes de DA et les difficultés exécutives était modéré par l’âge et le sexe. Ensuite, la deuxième étude constituant ce volet de la thèse a été effectuée auprès de 50 adolescents recrutés à partir de l’échantillon décrit précédemment (38 filles et 12 garçons; âge moyen = 15,2 ans). Cet échantillon était constitué de 25 adolescents endossant un niveau élevé de symptômes de DA, et 25 adolescents appariés sur l’âge et le sexe, n’endossant aucun symptôme de DA. Les participants ont été comparés sur leurs performances à quatre tâches neuropsychologiques informatisées de la batterie CANTAB, visant l’attention soutenue et le fonctionnement exécutif. Les résultats n’ont pas montré de différences significatives entre les groupes par rapport à ces scores, mais ont toutefois permis d’observer des tailles d’effets allant de faible à modérée quant à trois scores spécifiques, suggérant des différences relatives à l’attention soutenue et à la régulation des erreurs. En somme, les résultats des deux volets permettent d’observer des profils psychologiques et cognitifs spécifiques en lien avec les symptômes de DA, tant chez les adultes souffrant d’obésité sévère, que chez les adolescents de la population générale. L’ensemble de ces résultats ouvre également la voie à l’étude développementale de la DA, ainsi qu’à une vision holistique de cette problématique. / Over the last few decades, obesity rates have reached important rates worldwide, in children, adolescents, as well as in adults. Despite the efforts to prevent it, obesity rates are still rising across all population groups. In order to provide an understanding of compulsive overeating leading to overweight and obesity, many authors have studied it under the scope of addictions, leading to the concept of food addiction (FA). This hypothesis has been studied in many populations, with the Yale Food Addiction Scale (YFAS), a scale assessing substance dependence adapted to food. Up until now, studies including the YFAS showed that individuals reporting more FA symptoms also reported a more severe profile on many other aspects. Thus, the thesis aimed to add up knowledge on psychological and cognitive profiles related to FA, in order to characterize this concept. The first section of the thesis aimed to examine those aspects in a sample of adults suffering from severe obesity, and the second section targeted a sample of adolescents from the general population. As part of the first section of the thesis, a study has been conducted with a sample of 86 adults suffering from severe obesity (mean BMI = 47.7 kg/m²; mean age = 39.5 years), waiting for a bariatric surgery. The sample was divided in two groups according to FA symptoms, and then compared with disordered eating behaviors (binge eating symptoms), psychological (depressive and anxiety symptoms, impulsivity) and cognitive difficulties (executive functioning). Results showed that participants with more FA symptoms also reported more binge eating, depression and anxiety symptoms, and more self-reported executive functioning difficulties. Moreover, those participants also showed a poorer inhibition and cognitive flexibility score on the D-KEFS’ Color-Word Interference Test. They also showed an error pattern suggesting more difficulties in identifying and processing errors. Then, the second section of the thesis consisted of two studies. The first one was conducted with a sample of 969 adolescents aged between 12 and 18 years (571 girls, 397 boys, and one missing data; mean age = 14.9 years). The research protocol was analogous to the precedent study, according to group comparisons. More precisely, participants were split on their levels of FA symptoms, and compared on similar variables. Results showed that participants with more FA symptoms also reported more binge eating symptoms, psychological and executive functioning difficulties. The relationship between FA symptoms and executive difficulties was also moderated by age and sex. Furthermore, the second study of this section was conducted with a sample of 50 adolescents recruited among the participants from the larger sample presented above (38 girls and 12 boys; mean age = 15.2 years). This sample was composed of a group of 25 participants with a higher level of FA symptoms, and a control group of 25 participants paired on age and sex, without FA symptoms. Participants were compared on their performances on four tasks of the computerized CANTAB battery, assessing sustained attention and executive functioning. Results did not show any significant differences on the tasks’ scores, but still showed small to moderate effect sizes on three specific scores, suggesting potential differences according to sustained attention and error processing. Overall, results from both sections of the present thesis revealed specific psychological and cognitive profiles related to FA symptoms in adults suffering from severe obesity, as well as in adolescents within the general population. It also opens the way to the developmental study of FA symptoms, and to a holistic approach in regard to this condition.
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Dimensions psychologiques de la régulation du poids : modèles théoriques et implications thérapeutiques

Gagnon-Girouard, Marie-Pierre 16 April 2018 (has links)
L'obésité constitue actuellement un des principaux enjeux en santé publique. L'accroissement des taux de prévalence du surplus de poids et de l'obésité menace la santé et la qualité de vie des populations au niveau mondial (Organisation Mondiale de la Santé, 1998; Statistique Canada, 2005). Jusqu'à maintenant, des efforts empiriques consistants ont permis le développement d'une compréhension intégrée des aspects biologiques et environnementaux du problème. Cependant, considérant les études initiales ne montrant pas de différence entre le fonctionnement psychologique des individus obèses et celui des individus de poids normal, les dimensions psychologiques de la régulation du poids ont été considérablement moins documentées au profit d'une vision presque strictement physiologique de l'obésité. Or, en réinterprétant les résultats de ces études, les chercheurs d'aujourd'hui concluent plutôt que l'absence de différence significative reflète en fait la grande hétérogénéité de la population obèse. En effet, il semble de plus en plus clair que la régulation du poids est un processus physiologique sous-tendu par des facteurs comportementaux eux-mêmes influencés par des caractéristiques psychologiques variant grandement d'un sous-groupe à l'autre parmi la population obèse. Il s'avère ainsi capital de développer une meilleure compréhension des facteurs psychologiques qui influencent les comportements susceptibles de contribuer au développement et au maintien d'un surplus de poids pour élargir les cibles de traitement de l'obésité et en améliorer l'efficacité. Le volet descriptif de la thèse vise à décrire un échantillon de femmes préoccupées par leur poids présentant un surplus de poids ou étant obèses en se basant sur les variables psychologiques associées à la suralimentation (insatisfaction corporelle, personnalité, affects négatifs, restriction) à l'aide du modèle à double-voie de la suralimentation (Stice, 1994). Il est également proposé que les femmes de l'échantillon puissent être catégorisées selon les deux dimensions du modèle (restriction et affects négatifs), formant des sous-groupes distincts sur les plans alimentaires et psychologiques. Le volet clinique de la thèse vise à discuter de l'intégration des variables psychologiques au traitement, d'abord d'un point de vue théorique en faisant la revue des traitements proposés, puis d'un point de vue empirique en évaluant l'efficacité d'un traitement visant à prendre en compte les aspects psychologiques discutés.
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Regard sur la santé psychologique et les comportements de parents ayant vécu une perte périnatale avant la naissance de leur enfant

Champeau, Laurence 10 June 2021 (has links)
La perte d’un enfant pendant la grossesse, l’accouchement ou peu après la naissance (c.-à-d., la perte périnatale) toucherait environ 25 % des parents. Bien que cette perte puisse être difficile sur le plan psychologique, la majorité des parents qui en ont vécu une vont concevoir un autre enfant peu de temps après celle-ci. Le bien-être psychologique de ces parents, surtout celui des pères, demeure toutefois méconnu après la naissance d’un enfant subséquent de même que les comportements qu’ils adoptent en présence de cet enfant. Cette étude examine les symptômes psychologiques et les comportements de soutien à l’autonomie, de contrôle et de laissez-faire de 89 pères et 97 mères (32 % ayant vécu une perte périnatale) dans l’année suivant la naissance d’un enfant en santé. Sur le plan psychologique, les résultats révèlent que les pères ayant vécu une perte (n = 29) ont tendance à rapporter plus de symptômes anxieux que les pères qui n’en ont pas vécu. Chez les mères (30 ayant vécu une perte), la perte est associée à des symptômes psychologiques globalement plus intenses et incluant de l’obsession-compulsion, de la sensibilité interpersonnelle, de l’anxiété phobique, de l’idéation paranoïde et du psychotisme. Sur le plan comportemental, les résultats démontrent que les pères qui ont vécu plusieurs pertes font preuve de plus de laissez-faire en interaction avec leur enfant que les pères qui n’en ont pas vécu ou qui en ont vécu juste une tandis que les mères qui ont vécu plus d’une perte font preuve de moins de laissez-faire. Ainsi, ce mémoire souligne l’importance d’offrir du soutien psychologique aux hommes tout autant qu’aux femmes qui ont vécu une ou plusieurs perte(s) périnatale(s) puisque ce vécu est associé à des symptômes psychologiques chez les pères et les mères et à des interactions père-enfant moins optimales.
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Caractéristiques sociodémographiques et psychologiques des individus gardant secrète leur infidélité

Simard, Marie-Lyliane 24 April 2018 (has links)
L’infidélité fait partie des problématiques conjugales à la fois les plus prévalentes et les plus souffrantes sur le plan psychologique. La notion de secret, qui lui est centrale, s’avère pourtant un aspect très peu étudié. Ce mémoire doctoral compare les caractéristiques psychologiques et conjugales des individus gardant secrète leur infidélité (n = 81) à celles des individus l’ayant révélée (n = 48) et ceux ne déclarant pas de conduites infidèles dans leur relation de couple actuelle (n = 459). Six questionnaires complétés en ligne sont utilisés, ceux-ci mesurant les caractéristiques sociodémographiques, les relations extraconjugales, les motivations à l’infidélité, la satisfaction conjugale, les traits de personnalité du Big-Five et le style d’attachement. Les résultats démontrent que le fait d’être âgé de plus de 35 ans, de posséder un style d’attachement non-sécurisant, d’avoir des conduites infidèles motivées par des raisons sexuelles, de ne pas comprendre les raisons de son infidélité et d’envisager poursuivre la relation extraconjugale seraient des prédicteurs d’une infidélité gardée secrète. Ces constats permettent d’avancer l’idée que de garder son infidélité secrète pourrait avoir deux buts principaux : éviter les conséquences psychologiques et conjugales pouvant découler du dévoilement de son infidélité et faire perdurer la relation extraconjugale afin de permettre que la satisfaction des besoins non comblés dans le couple se poursuive.
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Stress et transitions à la maternité: liens avec les événements de vie et la sensibilité maternelle

Gauthier-Légaré, Audrey 10 June 2021 (has links)
Le stress est désormais un concept que l’on perçoit comme étant impliqué dans divers aspects du développement humain. Plusieurs travaux ont documenté ses effets dans une variété de sphères psychosociales. Le stress chez les parents, et plus particulièrement chez les mères, fait l’objet d’un intérêt de recherche grandissant. Cependant, des divergences dans les conceptions, les types de mesures et les méthodologies utilisées pour mesurer le stress font en sorte qu’il est difficile de tirer un portrait clair des liens entre le développement de l’enfant et les comportements parentaux. Notamment, l’idée du stress est d’office associée au fait d’expérimenter des enjeux et des évènements qui nécessitent une adaptation importante de la part des individus. Or, les liens entre de tels évènements objectifs et des mesures subjectives du stress, fondées sur des évaluations cognitives de l’adéquation entre les besoins d’adaptation et les ressources pour y faire face, varient de manière substantielle. De plus, en ce qui concerne le stress maternel, la plupart des études ne se concentrent que sur une période précise de la parentalité, malgré le fait que la plupart des travaux dans le domaine du stress démontrent des liens et des variations entre les mesures prises à différents moments. De plus, peu de travaux ont porté sur des mesures répétées du stress dans le temps, notamment entre les périodes pré et postnatales. La plupart des études rapportent des résultats à l’une ou l’autre de ces périodes, ne permettant pas de cerner le cheminement émotionnel des mères ainsi que leurs liens avec les comportements parentaux d’un point de vue périnatal. Cette thèse comprend deux grands objectifs. Premièrement, par le biais d’une métaanalyse, le lien entre les mesures objectives d’événements de vie négatifs (ÉVN) et les mesures subjectives de stress (MSS) ont été documentés chez les parents en considérant les aspects méthodologiques et conceptuels présents dans la littérature afin de mieux comprendre les liens que l’on observe entre le stress parental et le développement de l’enfant. Les résultats de cette méta-analyse révèlent une relation modérée entre les mesures objectives d’ÉVN et les MSS chez les parents. Les analyses de modérations montrent que le type de MSS et l’emplacement géographique où les études ont été conduites sont des modérateurs significatifs de ce lien : le lien étant plus grand pour les mesures d’état de stress que pour les autres MSS avec des tailles d’effets non significatives pour les MSS basés sur les traits de personnalité anxieux. Ce dernier résultat est important compte tenu de l’utilisation fréquente iii de ces mesures dans l’étude du stress parental. La modération selon la région géographique témoigne des enjeux culturels dans l’association entre l’exposition à des ÉVN et l’expérience de stress. Ces résultats éclairent sur l’usage des mesures de stress dans un contexte de parentalité de même que sur les différentes écologies en lien avec le lieu géographique de la réalisation des études. Dans un deuxième temps, une étude empirique impliquant quatre temps de mesure de stress entre le dernier trimestre de grossesse et l’âge de 16 mois de l’enfant vise à déterminer s’il y a présence de différences individuelles dans les manifestations de stress à travers le temps. Trois groupes de mères ayant des trajectoires de stress différentes ont été identifiés. Ces trajectoires de stress ont été mises en lien avec les ÉVN lorsque l’enfant était âgé de 4 et 16 mois. Les résultats montrent que les mères expérimentant un patron de stress croissant rapportent davantage d’ÉVN à 4 mois et ont tendance à rapporter plus d’ÉVN lorsque l’enfant atteint l’âge de 16 mois, suggérant une cohérence dans les deux mesures de stress à travers le temps. De plus, les mères faisant partie d’une trajectoire de stress croissante montrent moins de sensibilité maternelle à l’égard de leur enfant que les mères dans les autres trajectoires de stress. Ce résultat soutient l’hypothèse d’un lien entre le stress maternel, la qualité des interactions parent-enfant et le développement de l’enfant. L’ensemble de ces résultats démontre l’importance du stress maternel dans l’écologie dyadique de l’enfant, tant sur le plan prénatal que postnatal et que pour mieux comprendre le rôle du stress maternel dans le développement de l’enfant, des mesures répétées, impliquant les deux phases du développement de l’enfant sont nécessaires. / The study of stress is now well established and has been linked to many different aspects of human development. A plethora of studies have shown the effects of stress on different dimensions of adjustment. Specifically, there is an increasing interest in the study of the stress of mothers, who carry the child during the prenatal period and who spend much time with the infant during the early months following birth. However, there are different conceptions of stress and different methods used to operationalize it, making it difficult to draw clear conclusions regarding links between maternal stress and infant and child outcome. Two ideas are specifically addressed in the present dissertation. First, the concept of stress is anchored in the notion that different events require adaptation on the part of individuals and, as such, that the experience of stress is somehow linked to the events with which an individual is confronted. However, the associations between the occurrence of events and the subjective assessments of stress that are grounded in cognitive appraisals of the adaptational requirements and the resources available to cope with such challenges, vary greatly across studies. This is true in the general study of stress, as in the study of parental stress specifically. Second, with respect to maternal stress, studies have mostly focused on very specific time periods to the exclusions of others, in spite of the basic observation that experiences of stress are both linked to, and vary from, experiences of stress at other times of parenthood. With the focus on specific time periods, it is difficult to draw conclusions regarding the evolution of the experience of stress across parenthood and its association to caregiving behavior and child outcome. The goals of this dissertation are two-fold: First, a meta-analysis is conducted to examine the association between objective, event-based measures of stress and subjective, cognitive appraisal-based assessments of stress, while considering different moderating variables. Results reveal a moderate association between the two broad categories of stress measures. However, moderator analyses show that very high associations are found between the experience of negative life events and emotional-state-based indices of self-reports of stress, whereas the association with trait-based reports of stress are virtually non-existent. This is an important finding in light of the frequency at which trait-based assessments are used. Second, the association between events and subjective indicators of stress are greater v in Western countries, in comparison to studies conducted in Asia, suggesting important cultural components to our understanding of this association. Second, a longitudinal study involving 4 different time points covering the last trimester of pregnancy and infant age 16 months was conducted to determine whether there were individual differences in trajectories of stress across the transition to parenthood. Four groups of mothers were identified. For statistical reasons, two of these trajectories, involving atypical patterns of stress across time and very high levels of stress at a given time point, were combined to create 3 different groups. Analyses revealed that this atypical group experienced greater levels of negative life events than the other two groups, and were observed to be significantly less sensitive during interactions with their infant in a home visit completed at infant age 8 months. This finding supports the coherence of the stress experience during the transition to motherhood and the notion that stress is related to the manner in which mothers interact with their infants during the postnatal period. These findings illustrate the importance of maternal stress as a marker of the child’s developmental ecology, during both the prenatal and postnatal periods, and underline that to appropriately understand maternal stress and its impact on child outcome, repeated measures involving the transition to motherhood are required.

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