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Perspectives d'avenir chez les jeunes atikamekws d'Opitciwan

Aubuchon, Marie-Pier 24 April 2018 (has links)
Ce projet de recherche en sociologie porte sur les aspirations des jeunes atikamekws d’Opitciwan dans le Haut-Saint-Maurice et leur attitude face à l’école et l’emploi. Dans un premier temps, nous dresserons un bref portrait de la situation socio-économique, historique et politique de la communauté. Ensuite, nous examinerons les données de l’Enquête Nationale auprès des Ménages d’Opitciwan en 2011. Nous retiendrons les données sur la situation socio-économique de la communauté, en particulier celles portant sur la relation entre l’éducation, l’emploi et le revenu total. Cela permettra de connaître leur dynamique. Dans un deuxième temps, nous tenterons d’identifier les aspirations des jeunes d’Opitciwan à l’aide d’entrevues semi-dirigées. Nous examinerons les fondements de leurs aspirations, c’est-à-dire les représentations que se font les jeunes des possibilités d’avenir, et des moyens de les rendre effectivement atteignables. Afin d’illustrer les résultats différemment, nous dresserons un portrait des jeunes participants en créant des socio-types. Les quatre socio-types seront l’ambitieux, le réaliste consciencieux, l’insécure et le passif. Finalement, nous comparerons les deux analyses afin d’identifier les cohérences et les divergences et d’élucider celles-ci. L’étude permettra de mieux comprendre l’attitude des jeunes atikamekws et de l’ensemble de la population face à l’éducation et l’emploi. Elle permettra aussi de découvrir les besoins de la communauté. / This sociology research project aims to shed light on the aspirations of the Atikamekw youth of Opitciwan; one of the three poverty struck Atikamekw communities in the Northern Saint-Maurice region of Québec, Canada. Its further aim is to discover the attitude of Atikamekw youth towards school education and employment. First, a brief portrait will be painted of the socio-economical, historical and political situation of the community. Then, the National Household Survey of 2011 statistics will be examined to define the socio-economical conditions of the community by paying a particular attention to the relationship between schooling, employment and income. This quantitative analysis will allow us to discover the dynamic of these three variables within the community of Opitciwan. Secondly, semi-structured interviews will be carried out with Opitciwan’s youth to identify their aspirations and motives. Our interview strategy will examine the reasoning of the participants’ aspirations such as the impressions they have of their possible future and how they conceive the achievement of their ambitions. Four socio-types will be created from this qualitative analysis to categorise the results and help facilitate their interpretation. The resulting socio-types are: the ambitious, the conscious-realistic, the insecure and the passive type. Finally, the quantitative and qualitative analysis will be compared. This will allow us to identify and expose the similarities and differences between the realities of the community and the values of its youth. This study will, most importantly, generate a better understanding of the attitude of Atikamekw youth towards education and employment. It will also allow us to discover the dynamic between education, employment and income in the community and aid in identifying Opitciwans’ socio-economic needs.
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Jeunesse, musique et rituels chez les Atikamekw (Haute-Mauricie, Québec) : ethnographie d'un processus d'affirmations identitaire et culturelle en milieu autochtone

Jérôme, Laurent 17 April 2018 (has links)
En partant de l'expérience et du parcours d'un groupe de jeunes joueurs et chanteurs atikamekw originaire de la communauté de Wemotaci (Haute-Mauricie, Québec), j'entends documenter dans cette thèse les processus autochtones d'affirmation identitaire à travers une attention particulière portée aux mondes rituels et aux mondes musicaux tels qu'ils sont actuellement construits, vécus et interprétés en milieux autochtones contemporains. Partant du terrain, considérant les réalités contemporaines autant que le contexte historique dans lequel s'insèrent les pratiques et les savoirs atikamekw sur les rituels, j'insiste sur trois dimensions conceptuelles : la place et le rôle des jeunes générations dans les sociétés autochtones ; les relations entre musique et rituel ; le dynamisme et la flexibilité des traditions autochtones. Après avoir posé le cadre théorique, historique et méthodologique de cette recherche, je présenterai, dans deux grandes parties distinctes, les dynamiques relationnelles à l'oeuvre dans la reformulation de certaines pratiques rituelles et musicales. En prenant pour exemple la cérémonie des premiers pas et le rituel de la loge à sudation, je montrerai dans une partie intitulée 'Mondes rituels' comment l'enfant, la famille, le plaisir de se retrouver ensemble, la valorisation des relations intergénérationnelles, la conciliation des systèmes religieux et la guérison interviennent dans les processus actuels d'affirmation identitaire chez les Atikamekw. La deuxième partie, 'Mondes musicaux', retracera l'histoire du groupe, documentera la relation qui s'installe avec le tambour et montrera en quoi les powwow sont aujourd'hui des espaces incontournables de rencontres, d'échanges et d'appropriation entre différentes Premières Nations du Québec et du Canada. Au final, cette thèse montre comment cette catégorie de 'jeune' doit être comprise dans des dynamiques relationnelles complexes en tenant compte du contexte particulier au sein duquel les expériences de la jeunesse se construisent et se négocient.
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Orocowewin notcimik itatcihowin : ontologie politique et contemporanéité des responsabilités et des droits territoriaux chez les Atikamekw Nehirowisiwok (Haute-Mauricie, Québec) dans le contexte des négociations territoriales globales / Ontologie politique et contemporanéité des responsabilités et des droits territoriaux chez les Atikamekw Nehirowisiwok (Haute-Mauricie, Québec) dans le contexte des négociations territoriales globales

Éthier, Benoît 24 April 2018 (has links)
Cette recherche doctorale s’inscrit dans les champs des études autochtones, de l’anthropologie juridique et de l’ontologie politique. À partir d’une analyse du processus d’élaboration du code de pratiques chez les Atikamekw Nehirowisiwok, cette étude s’intéresse à l’articulation et à la traduction de pratiques, de processus et de principes normatifs nehirowisiwok dans un contexte de négociations territoriales et de dialogue avec les institutions étatiques. Cette recherche s’intéresse au phénomène du pluralisme juridique – à la description empirique et à l’analyse des processus de négociations, de traductions et de reformulations qui se produisent, dans un rapport souvent asymétrique, entre, par exemple, les ordres normatifs autochtones et le droit étatique. À l’instar d’autres Premières Nations, les Atikamekw Nehirowisiwok sont engagés, depuis les dernières décennies, dans des revendications d’autodétermination visant à faire reconnaître à la fois leurs droits et leurs propres pratiques politiques et de gestion territoriale. Contrairement toutefois à d’autres Premières Nations, comme les Cris (Eeyouch / Eenouch) de la Baie James ou les Nisgaa’ de la Côte-Ouest canadienne, les Atikamekw Nehirowisiwok n’ont, à ce jour, signé aucun traité, historique ou moderne, avec les gouvernements du Québec et du Canada. Les Atikamekw Nehirowisiwok sont pleinement conscients du risque de négocier et d’utiliser les systèmes et instances politiques et juridiques de l’État pour faire reconnaître leur droit à l’autodétermination. Ils sont aussi pleinement conscients qu’ils sont confrontés à la présence inévitable de conflits ontologiques et épistémologiques. Toutefois, et en dépit des nombreux obstacles, ils demeurent mobilisés et engagés dans ces négociations inévitables avec les institutions étatiques. Dans cette mobilisation, les Atikamekw Nehirowisiwok maintiennent l’espoir de faire reconnaître leurs propres visions du politique, manières d’êtres-au-monde et aspirations. Pour reprendre le terme de Blaser (2004), ces démarches articulent et présentent des « projets de vie » autochtones fondés sur des rapports particuliers aux territoires et aux non-humains, sur des mémoires, des attentes et des désirs. Ces « projets de vie » se mobilisent concrètement dans les pratiques quotidiennes, les relations aux territoires familiaux, les activités de chasse et dans les mobilisations des Atikamekw Nehirowisiwok autour de la reconnaissance de leurs droits. / This doctoral research encompasses the fields of Indigenous studies, legal anthropology and political ontology. Through an analysis of the elaboration of the Atikamekw Nehirowisiwok code of practices, this study examines the articulation and translation of Nehirowisiwok normative practices, processes and principles in a context of territorial negotiations and dialogue with state institutions. This research focuses on the phenomenon of legal pluralism – the empirical description and analysis of the processes of negotiations, translations and reformulations that often take place, in asymmetrical relationship, notably between indigenous normative orders and state law. Like other First Nations, the Atikamekw Nehirowisiwok have, over the past few decades, been involved in self-determination claims for the recognition of their rights, as well as their political and territorial management practices. Unlike other First Nations, however, such as the James Bay Cree (Eeyouch / Eenouch) or the Nisgaa' of the Canadian West Coast, the Atikamekw Nehirowisiwok have not so far signed any treaty, historical or modern, with the governments of Quebec and Canada. The Atikamekw Nehirowisiwok are fully aware of the risk involved in such negotiations and of using the political and legal systems of the State in order to have their right to self-determination recognized. They are also conscious of the unavoidable ontological and epistemological conflicts they face. However, in spite of these obstacles, they remain mobilized and engaged in these inevitable negotiations with state institutions. In this mobilization, the Atikamekw Nehirowisiwok remain hopeful that their own political visions, as well as their ways of being-in-the-world and aspirations will be recognized. These efforts articulate and exhibit what Blaser (2004) defines as indigenous “life projects”, based on specific relations to the land and non-human agencies, on memory, expectations and desires. These “life projects” are mobilized concretely in daily practices, relationships to family territories, hunting activities and through the various mobilizations enacted by the Atikamekw Nehirowisiwok around the recognition of their rights.
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Contribution à la définition d'E iteritakok notcimik : système d'occupation atikamekw nehirowisiw du Nitaskinan. Pour repenser l'aménagement forestier

Lusignan, Marie-Laure 07 February 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 1er février 2024) / Au Québec, la volonté du ministère des Ressources naturelles et des Forêts d'accorder aux Premières Nations une influence significative dans la planification forestière demeure un défi difficile à mettre en pratique. Chez les communautés autochtones, dont la Nation atikamekw nehirowisiw, l'inquiétude pour l'équilibre et la santé du territoire ancestral est grandissante. Leur mécontentement face au processus de consultation distincte en place est criant, notamment en raison d'un manque d'écoute et de prise en compte de leurs préoccupations. Pour répondre à ce défi, notre équipe de recherche a décrit un système d'occupation du territoire ancestral atikamekw nehirowisiw. Pour ce faire, nous nous sommes inspirés du concept innu de Bellefleur (2019) « E nutshemiu itenitakuat », qui décrit l'ambiance forestière nécessaire pour assurer le maintien du mode de vie autochtone. Nous avons d'abord procédé à l'analyse d'un corpus de textes sur les recherches menées majoritairement avec les Atikamekw, puis réalisé un travail de coconstruction avec un groupe d'experts de la nation atikamekw. Cette méthode nous a permis de nous assurer de bien refléter la réalité nehirowisiw de l'occupation du territoire (Nitaskinan) et la perspective atikamekw de la forêt et des défis de sa gestion. Quatre sous-systèmes ont été identifiés pour décrire le système d'occupation atikamekw nehirowisiw du Nitaskinan : 1) Orocowewin (sous-système d'organisation de l'occupation territoriale), 2) Notcimi pimatisiwin (sous-système des pratiques d'occupation), 3) E ici aitakok notcimik (sous-système des ressources de notcimik) et 4) Atikamekw nehirowisiw tipahiskan (sous-système de gouvernance territoriale). Le système socio-écologique (SSE) atikamekw nehirowisiw met en évidence un paradigme atikamekw qui prend racine dans une forêt habitée et une gestion holistique du territoire. Les résultats permettent d'entrevoir la multitude d'acteurs atikamekw participant à la gouvernance territoriale, en interaction avec le système de gestion forestière québécois. Ils illustrent aussi la complexité de la cohabitation sur le Nitaskinan ainsi que les enjeux qui en résultent. Les résultats de cette recherche soulignent que lorsqu'une préoccupation liée au territoire est exprimée, elle considère l'interdépendance des enjeux socio-culturels et écologiques, le dynamisme des frontières dans les territoires autochtones, l'importance du système familial dans la gouvernance, l'organisation territoriale ainsi que le rôle clé des chefs de territoire comme portes-paroles de la réalité de leur territoire. L'un des grands défis auxquels sont confrontés les acteurs du secteur forestier québécois est le bas niveau de compréhension de la vision atikamekw de l'aménagement des forêts et du rôle que les communautés veulent y jouer. Le cadre du SSE est un outil pouvant faciliter l'identification des composantes d'un paradigme forestier cohérent avec la culture et le mode de vie atikamekw nehirowisiw ainsi que la richesse de leur rapport à la forêt. / In Quebec, the willingness of the Ministry of Natural Resources and Forestry to give First Nations a significant say in forestry planning remains a difficult challenge to put into practice. Aboriginal communities, including the Nehirowisiw Atikamekw Nation, are increasingly concerned about the balance and health of their ancestral territory. Their dissatisfaction with the distinct consultation process in place is blatant, notably due to a lack of listening and consideration of their concerns. To address to this challenge, our research team described a system of occupation of the Atikamekw Nehirowisiw ancestral territory. To do so, we drew inspiration from Bellefleur's (2019) Innu concept of "E nutshemiu itenitakuat", which describes the forest atmosphere needed to ensure the maintenance of the aboriginal way of life. We began by analyzing a corpus of texts on research carried out mainly with the Atikamekw, and then carried out co-construction work with a group of experts from the Atikamekw nation. This method ensured that the Nehirowisiw reality of land use (Nitaskinan) and the Atikamekw perspective of the forest and its management challenges were well reflected. Four sub-systems were identified to describe the Atikamekw Nehirowisiw occupation system of Nitaskinan: 1) Orocowewin (territorial occupation organization sub-system), 2) Notcimi pimatisiwin (occupation practices sub-system), 3) E ici aitakok notcimik (notcimik resources sub-system) and 4) Atikamekw nehirowisiw tipahiskan (territorial governance sub-system). The Atikamekw Nehirowisiw socio-ecological system (SES) highlights an Atikamekw paradigm rooted in an inhabited forest and holistic land management. The results provide a glimpse of the multitude of Atikamekw actors involved in territorial governance, interacting with Quebec's forest management system. They also illustrate the complexity of cohabitation on Nitaskinan and the resulting issues. The results of this research underscore the fact that when concerns about territory are expressed, they consider the interdependence of socio-cultural and ecological issues, the dynamism of boundaries in native territories, the importance of the family system in governance and territorial organization, and the key role of territory chiefs as spokespersons for the reality of their territory. One of the major challenges facing players in Quebec's forestry sector is the low level of understanding of the Atikamekw vision of forest management and the role the communities want to play in it. The SES framework is a tool that can help identify the components of a forest paradigm consistent with the Atikamekw Nehirowisiw culture and way of life, as well as the richness of their relationship with the forest.
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Une économie en déséquilibre : les Autochtones du St-Maurice, de la traite des fourrures à la construction des barrages hydroélectriques

Allaire, Bernard 25 April 2018 (has links)
Introduits au monde euro-canadien vi .: le commerce des fourrures, les Autochtones du bassin hydrographique du St-Maurice font face entre le début du XIXe siècle et le milieu du XXe siècle a plusieurs vagues de destruction de l'environnement (la forêt) dont leur survie économique dépend. C'est de ces atteintes aux ressources de la foret mauricienne qu'il est question dans cette thèse. Plus particulièrement des effets de l’industrie forestière, des mouvements de colonisation des Canadiens-français et de la construction des barrages hydroélectriques. En s'insérant dans cette économie nord-américaine sur laquelle ils n'ont aucun pouvoir, les Autochtones perdront à tout jamais le contrôle de leurs territoires de chasse traditionnels au profit des Euro-Canadiens. Les modifications importantes que les Euro-Canadiens induiront a l'écologie de la région finiront par remettre en cause le mode de vie traditionnel des Autochtones base sur la chasse de subsistance et la trappe des animaux à fourrures. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Nitaskinan, territoire : analyse des discours des représentants politiques des Atikamekw Nehirowisiwok et des gouvernements coloniaux, 1973-2004

Depelteau, Julie 02 July 2019 (has links)
Nitaskinan est le nom donné par les Atikamekw Nehirowisiwok à leur territoire. Ce territoire n’a jamais été cédé de quelque façon aux gouvernements coloniaux, pourtant ils l’usurpent, notamment pour l’exploitation forestière et hydroélectrique et en imposant leurs propres découpages, comme les réserves à castor. Les Atikamekw Nehirowisiwok et les gouvernements coloniaux sont engagés depuis 1978 dans un processus de négociation territoriale globale. Cette recherche, menée en étroite collaboration avec le Secrétariat au territoire d’Atikamekw Sipi – Conseil de la Nation Atikamekw (AS – CNA), étudie les discours francophones de ces acteurs au sujet du territoire pour comprendre s’ils traitent bien du même « objet ». En substance, la recherche montre que même en français, les représentants politiques des Atikamekw Nehirowisiwok et les gouvernements coloniaux ne parlent pas du même territoire lorsqu’ils dialoguent. L’« objet » construit par chacun des acteurs dans leur discours est trop inséparable de leur pouvoir sur leur territoire pour qu’ils puissent parler du même « objet » sans admettre une diminution de leur pouvoir au profit de l’autre acteur. Pour étudier ces discours, les textes suivants ont été sélectionnés : la Recherche sur l’occupation et l’utilisation du territoire menée par le Conseil Attikamek-Montagnais (CAMROUT); le Rapport final du Sommet Aski; et le mémoire Position de la Nation Atikamekw. Les textes gouvernementaux choisis établissent un dialogue avec ces textes. Il s’agit de : la politique fédérale sur les revendications territoriales globales; la politique fédérale sur l’autonomie gouvernementale; et des textes de consultation du gouvernement du Québec sur l’affectation du territoire public et sur les objectifs de protection et de mise en valeur du milieu forestier. Les textes ont été analysés à l’aide de catégories de codes déterminées avec AS – CNA pour comprendre l’« objet » territoire auquel ces textes renvoient et pour examiner leurs interventions dans les rapports de pouvoir coloniaux entre les acteurs.
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Savoir, pouvoir et territoire : acquisition et transmission des savoirs liés à l'univers forestier chez les Manawani iriniwok (Atikamekw de Manawan)

Éthier, Benoît 19 April 2018 (has links)
Le savoir réfère à un ensemble d'éléments que la personne intègre pour interpréter le monde et pour agir au sein de celui-ci (Barth 1995 : 66, 2002 : 1). Chaque système de savoirs est basé sur des principes et des valeurs qui sont au fondement d'un complexe culturel particulier. Dans le cadre de ce mémoire, je ne prétends aucunement définir le savoir atikamekw, mais je tente plutôt de présenter quelques facettes - certains principes et codes éthiques locaux - qui agissent sur les modes d'acquisition et de transmission des savoirs liés à l'univers forestier atikamekw. Ce mémoire est le résultat d'un séjour de terrain à Manawan en 2009 et de mes expériences et de mon intégration au sein des réseaux sociaux locaux. Les rapports d'échanges entretenus, les formes d'autorité socialement reconnues, les contextes et les modes de diffusion des savoirs sont tous des aspects inhérents à la connaissance et un pas aussi à la reconnaissance des processus de la production comme de la reproduction des systèmes de savoirs locaux. Ils sont en même temps ce sur quoi s'appuient les structures et les conceptions locales liées au pouvoir et au politique.
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Les feux de forêt comme processus sociaux plus-qu’humains. Une analyse des rapports dynamiques et enchevêtrés entre Atikamekw Nehirowisiwok, pompiers forestiers, feux et forêts au sein du Nitaskinan

Gonzalez, Noémie 09 September 2022 (has links)
Les feux de forêt sont plus en plus fréquents et intenses ces dernières années, notamment en raison des changements climatiques. De nombreuses communautés autochtones se trouvent en milieu forestier et donc exposées à cet aléa. Dans ce contexte, il est pertinent de se pencher sur les dynamiques des rapports sociaux entre organismes de gestion des feux de forêts, communautés autochtones, forêts et feux. C'est ce que fait cette thèse à travers l'étude spécifique du paysage plus-qu'humain qui s'est constitué autour de trois feux de forêt qui ont menacé la communauté atikamekw de Wemotaci en 1977, 1997 et 2010. Au niveau théorique, cette recherche se place au croisement entre l'anthropologie des catastrophes (Oliver-Smith et Hoffman 2020) et les études autochtones, tout en se positionnant au sein de l'écologie politique (Akrich, Callon et Latour 2006; Tsing 2017; Berkes, Colding et Folke 2003a). La méthodologie déployée mobilise des approches relationnelles inspirées des méthodologies autochtones (Smith 2012; Kovach 2009; Wilson 2008; Absolon Minogiizhigokwe 2011) et les apports des féminismes autochtones (Green 2017a) afin de produire une recherche aux visées anticoloniales et anti-oppressives. L'analyse de ces trois situations de feux de forêt met en lumière une tension. D'une part, elle met en évidence des procédures et politiques officielles de gestion des feux de forêt et des urgences qui considèrent les Autochtones comme devant être pris en charge et les excluent souvent des processus décisionnels. D'autre part, elle documente comment les membres de la communauté atikamekw ont été actifs lors des situations de feu en protégeant leur village et en s'occupant de leurs évacué·e·s. L'analyse des rapports de pouvoir et des mécanismes d'exclusion ont montré que plusieurs dynamiques nourrissent ce processus d'exclusion : une approche biopolitique de la gestion des feux de forêt, une domination du savoir-expert et d'une épistémologie eurocentrée, une essentialisation de certaines différences entre Autochtones et non-autochtones cristallisée autour de la temporalité et de la relation au territoire, et enfin la présence d'une masculinité hégémonique dans le domaine de la lutte contre les feux de forêt. Pourtant cette recherche montre aussi que les Atikamekw Nehirowisiwok sont porteurs et porteuses d'une expertise propre en ce qui concerne la gestion des feux de forêt et des urgences, en lien avec la responsabilité de prendre soin du territoire et de la communauté. Cette analyse montre aussi comment le colonialisme patriarcal est présent lors des événements de feux de forêt connectant l'expérience des hommes et femmes atikamekw aux dynamiques genrées du domaine de la gestion des feux et au contexte colonial plus global qui lie communautés autochtones et institutions non-autochtones. Cette recherche permet également d'ouvrir une discussion sur les futurismes atikamekw et notamment les possibilités d'avenir qui ont émergé suite aux situations de feux, au-delà des systèmes d'oppressions mis en évidence. Ces résultats permettent d'imaginer une gestion des feux et des urgences différente qui laisserait place à diverses épistémologies et intègrerait les acteurs et savoirs locaux de manière significative dans ses processus. Cette recherche a l'originalité d'apporter une analyse genrée de situations de feux de forêt, en dialogue avec les féminismes autochtones. La place donnée aux entités non-humaines, y compris le feu iel-même, dans l'analyse de ce réseau multiacteur, permet également d'en arriver à la conclusion que les feux de forêt, et les catastrophes en général sont des processus sociaux plus-qu'humain dans lesquels des futurs peuvent être produits malgré les rapports de pouvoir qui s'y manifestent. / Forest fires have become more frequent and intense in recent years, particularly due to climate change. Many indigenous communities are located in forest areas and are therefore exposed to this hazard. In this context, it is relevant to examine the dynamics of social relationships between forest fire management organizations, Indigenous communities, forests and fires. This is what this thesis does through the specific study of the more-than-human landscape that was formed around three forest fires that threatened the Atikamekw community of Wemotaci in 1977, 1997 and 2010. At the theoretical level, this research is placed at the intersection of the anthropology of disasters (Oliver-Smith and Hoffman 2020) and Indigenous studies, while positioning itself within political ecology (Akrich, Callon, and Latour 2006; Tsing 2017; Berkes, Colding, and Folke 2003a). The methodology deployed mobilizes relational approaches inspired by Indigenous methodologies (Smith 2012; Kovach 2009; Wilson 2008; Absolon Minogiizhigokwe 2011) and contributions from Indigenous feminisms (Green 2017a) to produce a research with anti-colonial and anti-oppressive aims. The analysis of these three wildfire situations highlights a tension. On the one hand, it highlights official wildfire and emergency management procedures and policies that view Indigenous people as needing to be cared for and often exclude them from decision-making processes. On the other hand, it documents how Atikamekw community members were active during the fire situations by protecting their village and caring for their evacuees. The analysis of power relations and mechanisms of exclusion showed that several dynamics feed this process of exclusion: a biopolitical approach to forest fire management, a domination of expert knowledge and a Eurocentric epistemology, an essentialization of certain differences between Indigenous and non-Indigenous people crystallized around temporality and the relationship with the land, and finally the presence of a hegemonic masculinity in the field of forest firefighting. However, this research also shows that the Atikamekw Nehirowisiwok have their own expertise in wildifre and emergency management, linked to the responsibility of taking care of the land and the community. It also shows how patriarchal colonialism is present during wildfire events, connecting the experience of Atikamekw men and women to the gendered dynamics of the fire management field and to the broader colonial context that links Indigenous communities and non-Indigenous institutions. This research also opens up a discussion on Atikamekw futurisms and, in particular, the possibilities of futures that have emerged as a result of fire situations, beyond the systems of oppression that have been highlighted. These results make it possible to imagine a different kind of wildfire and emergency management that would leave room for various epistemologies and would integrate local actors and knowledge in a significant way in its processes. This research has the originality of providing a gendered analysis of forest fire situations, in dialogue with Indigenous feminisms. The place given to non-human entities, including fire itself, in the analysis of this multi-actor network, also allows us to conclude that forest fires, and disasters in general, are more-than-human social processes in which futures can be produced despite the power inequalities that are present.
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Co-existence of Atikamekw and industrial forestry paradigms : occupation and management of forestlands in the St-Maurice river basin, Québec

Wyatt, Stephen 11 April 2018 (has links)
Les territoires forestiers canadiens sont d’une grande importance pour l’industrie forestière, l’économie nationale et les Premières Nations, leurs occupants traditionnels. Au cours des vingt-cinq dernières années, les Premières Nations ont pris une part grandissante à la gestion forestière par le biais des partenariats, des batailles juridiques et des ententes négociées. L’affirmation des droits aborigènes est une tendance mondiale, entraînant des avantages et des défis pour les gouvernements et l’industrie. Suivant cette tendance, les Atikamekw du Québec créent des liens avec les compagnies forestières et planifient un partenariat pour construire une scierie. Cependant, l’industrie et les peuples indigènes comprennent et utilisent certainement de façon différente les forêts. Cette étude de cas explore les paradigmes forestiers propres aux Atikamekw et à l’industrie forestière : leurs systèmes de valeurs, de connaissances et de pratiques qui dirigent leur compréhension et leur utilisation des territoires forestiers. Des méthodes de recherche en sciences sociales ont été utilisées pour cinq sous-études complémentaires : le développement historique de l’utilisation et de la gestion du territoire; la collaboration industrie – Atikamekw; l’occupation contemporaine Atikamekw du territoire; les processus de consultation entre les groupes; et les entrevues avec des membres de chaque groupe. Je propose un cadre analytique afin de décrire chaque paradigme, d’examiner les différences entre les groupes, et de considérer des pistes de rapprochement. Le paradigme industriel et le régime forestier québécois sont fondés sur l’aménagement scientifique de la forêt, principalement pour la production soutenue de matière ligneuse. Par contre, les Atikamekw sont engagés avec notcimik, leur territoire, lié avec leurs connaissances, leurs valeurs et tipahiskan, leur propre système de gestion. Les projets telle que la scierie peuvent répondre aux intérêts spécifiques de chaque groupe. Cependant, le régime forestier restreint la participation Atikamekw ainsi que la capacité des industriels à modifier leurs pratiques. La reconnaissance de différents paradigmes n’exige pas qu’un groupe adopte les croyances de l’autre, ni que les groupes s’entendent sur une seule représentation. Néanmoins, la coexistence souligne le besoin de développer des pratiques et des systèmes de gestion novateurs qui pourraient répondre aux valeurs, aux connaissances et aux compréhensions des différents groupes. / Canada’s forestlands are of great importance for the forest industry, the national economy, and for First Nations, the traditional occupants of these lands. During the last twenty-five years, First Nations have become increasingly involved in forestland management through business ventures, legal proceedings and negotiated agreements. This is an international trend as indigenous peoples assert customary rights to forestlands, and as governments and industry recognize potential benefits of collaboration. Within this trend, the Atikamekw of central Québec are building closer links with forestry companies and planning a joint venture to construct a sawmill. But forest industries and indigenous peoples may have quite different ways of understanding and using forestlands. This case study explores the different forestry paradigms held by the Atikamekw and the forest industry; their systems of values, knowledge and techniques that direct their understanding and use of forestlands. Research techniques from the social sciences were used for five complementary sub-studies: the historical development of forestlands use and management; recent Atikamekw-industry collaboration in forestry; contemporary occupation of forestlands by the Atikamekw; consultation processes between industry and Atikamekw; and interviews with members of each group. I propose an analytical framework to describe each paradigm, examine the differences between the groups, and consider ways of bridging these differences. The forest industry paradigm and Québec’s forestry regime are based on the scientific management of forests, primarily to provide sustainable supplies of wood fibre. In contrast, Atikamekw are engaged with notcimik, forestlands, through their knowledge, values and tipahiskan, their traditional approach to management. Projects such as the sawmill joint venture can respond to particular interests of both groups. However, the forestry regime constrains both Atikamekw participation in management of forestlands and industry capacity to adjust practices to Atikamekw interests. Recognizing different paradigms does not require that one group accepts the beliefs of the other, or that they develop a single common understanding. Rather coexistence emphasizes the need to develop innovative practices and management systems that can respond to values, knowledge and understandings of different groups.
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Émergence et évolution de la collaboration dans la planification forestière du Nitaskinan (Québec, Canada) 1990-2013

Fortier, Jean-François 24 April 2018 (has links)
Cette thèse propose un nouvel éclairage sur le rôle grandissant des Premières Nations dans l’aménagement durable des forêts. À travers une approche qualitative et longitudinale, cette thèse se penche sur l’évolution de la collaboration dans le cadre de la planification forestière à partir de l’exemple des Nehirowisiwok (Atikamekw) et du secteur forestier québécois, de 1990 à 2013. Elle vise à mieux comprendre les facteurs et les conditions qui ont influencé l’évolution d’une gouvernance forestière plus collaborative. Cette thèse poursuit également comme sous-objectif l’identification et la caractérisation des interrelations entre les processus de collaboration à l’étude et d’autres processus afin de déterminer dans quelle mesure ces interrelations ont influencé leur développement dans le temps et l’espace ainsi que les efforts de collaboration. Au cours de la période à l’étude, les Nehirowisiwok se sont engagés dans une myriade de démarches et d’initiatives reliées à la planification forestière. Cette thèse fournit une analyse approfondie de trois processus s’étant déroulés à différents moments de la période à l’étude en examinant les dimensions clés de chaque processus. Les résultats montrent que les efforts de collaboration ont grandement été influencés par un contexte évolutif. On retrouve notamment la révision du régime forestier à la fin des années 1990, les jugements Haïda et Taku River en 2004 ainsi que l’adoption d’un nouveau régime forestier. Il a aussi été remarqué que les dimensions du processus de collaboration étaient interreliées. Par conséquent, lorsqu’une dimension du processus changeait cela pouvait entraîner un « effet domino » sur d’autres aspects du processus. Enfin, bien que la plupart des précédents auteurs s’entendent de plus en plus pour dire que la collaboration est un processus dynamique dans le temps, les résultats confirment que la collaboration évolue, mais en partie. Cette thèse met aussi en lumière l’interaction entre les effets et les conditions de la collaboration dans le contexte de la planification forestière. En effet, sans les apprentissages qui découlent des collaborations antérieures, la collaboration a tendance à livrer des résultats plutôt insatisfaisants. Cela arrive surtout lorsque les acteurs n’ont pas une histoire antérieure de collaboration. Donc, pour avoir des retombées immédiates satisfaisantes pour l’ensemble des parties concernées, les acteurs ont dû développer de nouvelles habiletés, apprendre le vocabulaire forestier, se familiariser avec les préoccupations de l’Autre, raffiner et développer de nouveaux outils et instruments, mais surtout, bâtir une nouvelle démarche commune envers laquelle ils ont confiance. En somme, les acteurs ne collaborent pas du jour au lendemain; ils doivent d’abord apprendre à collaborer avant de pouvoir collaborer efficacement. Les résultats ont aussi permis de développer une classification empirique des liens observables entre les processus de collaboration. Cinq grands ensembles de liens ont été observés : descendance, dédoublement, opposition, complémentarité et influence. Ces différents liens montrent que les processus de collaboration n’évoluent pas en vase clos et qu’ils peuvent avoir des effets significatifs sur leur environnement et les autres processus. Plus encore, ils illustrent que les processus de collaboration ne viennent pas seulement s’ajouter, compléter ou remplacer les processus existants tel que la littérature est souvent portée à les dépeindre. Enfin, à partir des conclusions de cette étude, de nouvelles questions se posent. Est-ce que la collaboration avec les Nehirowisiwok dans le cadre de la planification forestière a évolué de la même façon avec les Premières Nations présentes dans les autres régions du Québec? Quels seraient les facteurs et les conditions qui expliqueraient les différences et les similarités observables? Il serait aussi intéressant d’examiner comment la collaboration a évolué dans les autres domaines de la gouvernance forestière telle que l’octroi des permis de coupe (garanties d’approvisionnement), l’élaboration des politiques forestières, l’affectation du territoire, détermination des rôles et responsabilités en matière de gestion des feux de forêt et ainsi de suite. Enfin, il semble plus que jamais pertinent d’examiner comment et quand il demeure possible d’articuler la collaboration à d’autres mécanismes de gouvernance afin de pouvoir profiter pleinement de son potentiel en matière de gestion durable et équitable du Nitaskinan. / This thesis sheds new light on the growing role of First Nations in sustainable forest management. Through a qualitative and longitudinal approach, this thesis examines the evolution of collaboration between the indigenous Nehirowisiwok (Atikamekw Nation) and Quebec’ industrial and governmental actors in forest planning on Nitaskinan during the period 1990 to 2013. It aims to better understand the factors and conditions that influenced the evolution of collaborative forest governance. This thesis also aims to identify and characterize interrelations between the collaboration processes analyzed and others processes to determine how these relationships have influenced the development of collaborative efforts in time and space. During the study period, the Nehirowisiwok engaged in a myriad of approaches and initiatives related to forest planning. This study examines three distinct processes that took place at key stages during the period, analysing critical dimensions of each process. The results show that collaborative efforts were greatly influenced by a changing environment, particularly the revision of the forestry regime in the late 1990s, the Haïda and Taku River judgements in 2004 and the adoption of a new forestry regime in 2010. Importantly, although collaborative processes are distinct, the dimensions of these processes are intertwined. Changes in, or caused by, one process can have a “domino effect” on dimensions of the other collaborative processes. Finally, although most previous authors agree that collaboration is an emergent and dynamic process in time, the results indicate that these changes may be partial, rather than complete. This research highlights the interactions between the conditions for collaboration and the effects of this collaboration in the context of forest planning. Indeed, without the learning arising from previous collaborations, collaboration tends to deliver unsatisfactory results. This mostly happens when actors do not have a prior history of collaboration. Consequently, in order to obtain satisfactory and immediate benefits for all stakeholders (including the Nehirowisiwok), the actors had to develop new skills, learn the forestry vocabulary, become familiar with the concerns of the Other and refine and develop new tools and instruments. Particularly importantly, they need to build a new common approach in which they can trust each other. In short, the actors do not collaborate overnight; they must first learn to cooperate before they can collaborate effectively. The results also helped develop an empirical classification of links between collaborative processes. Five general sets of interrelations were observed: genealogical, duplication, opposition, complementarity and influence. These links show that collaborative process does not exist in isolation and can have significant effects on their environment and other processes. Moreover, they demonstrate that collaborative processes do not simply add to, supplement or replace existing processes, as is often portrayed in the literature. Finally, based on the findings of this study, new questions arise. Have other First Nations in Quebec experienced an evolution in collaborative forest planning, in the same way as the Nehirowisiwok? What are the factors and conditions that explain the differences and similarities observed? It would also be interesting to examine how collaboration has evolved in other areas of forest governance, such as the allocation of timber supply, the development of new forest policy, land use planning, or forest fire management. Finally, it seems more relevant than ever to consider how and when it is still possible to articulate collaboration to other governance mechanisms in order to take full advantage of its potential for sustainable and equitable governance of Nitaskinan.

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