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Ibn Khaldûn : penseur de la société comme 'asabiyya

Benmoussa, Ahmed-Mahdi January 2018 (has links)
Ce mémoire constitue une tentative de relire l’ouvrage phare d’Ibn Khaldûn et d’en proposer une interprétation entièrement nouvelle pour le lecteur francophone grâce à la prise en compte des analyses proposées par Muhsin Mahdi. En partant d’une réinterprétation du titre de l’ouvrage complet, nous tentons d’aboutir à un renouvellement de la réflexion sur la portée scientifique de la contribution intellectuelle de l’auteur. Cette réinterprétation nous ouvre alors la porte à une nouvelle perspective quant à la structure du plan du texte. À son tour, cette nouvelle perspective permet de conceptualiser avec plus de précision le cadre épistémologique de la science sociale que propose le philosophe maghrébin. Nous montrerons comment ce cadre fut extrait par Ibn Khaldûn à partir d’une forme particulière de syncrétisme, intégrant le bagage de la tradition philosophique aristotélicienne au bagage de la tradition intellectuelle arabe classique. Le résultat se trouve à être un modèle de discipline scientifique spécifiquement arabe dédié à l’étude des sociétés humaines réelles. Ce dernier nous permettant alors de proposer une série de comparaisons entre les différents modèles scientifiques étudiant un objet similaire en nous appuyant sur l’exemple du modèle scientifique de Machiavel. / This essay constitutes an attempt to elaborate a new reading of Ibn Khaldûn’s seminal work and proposes an entirely new interpretation for the French-speaking reader by taking into account Muhsin Mahdi’s analysis. Starting by a reinterpretation of the work’s complete title, we try to achieve a renewal of the reflection on the scientific reach the author’s intellectual contribution. This reinterpretation opens the door to a new perspective on the structure of the text’s plan. This new perspective, in turn, allows us to conceptualize with more precision the epistemological frame of the social science the North-African author proposes. We will show how this frame has been extracted, by Ibn Khaldûn, starting by a particular form of syncretism integrating the intellectual baggage of the Aristotelian philosophical tradition to the baggage of the Arab classical intellectual tradition. The result happens to be a specific Arab model of scientific discipline dedicated to the study of real human societies. This model allowing us then to propose a series of comparisons between the different scientific models studying a similar object by relying on the example of Machiavelli’s scientific model.
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Bien penser grâce à la communauté de recherche philosophique

Yergeau, Sébastien 27 September 2018 (has links)
La pratique de la philosophie en communauté de recherche a pour but d’amener ses participants à penser par et pour eux-mêmes. La présente recherche vise à examiner ce qui permet à la communauté de recherche philosophique (CRP) de favoriser le bien penser. En ce sens, la recherche propose une définition opérationnelle du bien penser pour y voir ses articulations principales, soit le processus de pensée, les habiletés de pensée, la pensée réflexive (métacognition, autocritique, autorégulation) et la pensée pluridimensionnelle, libre et responsable. De plus, elle présente trois composantes centrales de la CRP, soit le dialogue, la recherche et la philosophie, pour en faire ressortir les caractéristiques importantes. Ainsi, à son terme, la recherche montre l’incidence des composantes de la CRP sur les articulations du bien penser.
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Relation virtuelle, amour virtuel : quelle place pour l'amour véritable?

Gravel, Caroline January 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2017-2018 / L'omniprésence relativement nouvelle du virtuel dans la société contemporaine appelle à s'interroger sur son utilisation croissante dans les rapports humains. Pour plusieurs, l'écran, en tant que porte d'accès au monde, favorise les rencontres et les contacts. Certains affirment même tomber amoureux en ligne. Mais cet amour virtuel correspond-il à l'amour véritable? On ne peut tenter de répondre à cette question sans au préalable faire ressortir les traits essentiels de l'amour, tel que vécu et comme en témoignent les meilleures oeuvres philosophiques. L'amour, soutient-on, est désir du bien de l'autre; il nécessite l'amour de soi; il amène à vouloir être près de l'être aimé; il exige une reconnaissance mutuelle; et il vise une personne concrète et autre que soi. On le décrit également comme étant inconditionnel, durable, incontrôlable (c'est lui qui nous contrôle), toujours pauvre et irrationnel. Que signifient et qu'impliquent ces caractéristiques? Surtout, les retrouve-t-on toutes dans les relations d'amour virtuelles? Force est de reconnaître que plusieurs aspects des relations médiatisées semblent rendre impossible le développement d'un amour véritable. L'écran ne supprime pas la distance : on ne peut y rencontrer l'autre puisqu'il ne peut être effectivement présent. Du fait de cette absence, la communication est appauvrie et le contact est d'une bien moindre qualité, d'autant que, l'interlocuteur étant voilé, il peut mieux mentir sur ce qu'il est, tout comme on peut bien davantage se tromper dans la représentation que l'on s'en fait. En outre, le virtuel, en particulier par le biais des sites de rencontres, pousse à adopter une vision de l'amour incompatible avec l'amour authentique : on le conçoit comme étant contrôlable, analysable et conditionnel. L'être aimé serait considéré comme un objet utile à la jouissance et dont il faut se départir lorsqu'il ne convient plus afin de passer à une autre relation. Est-ce là de l'amour?
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Le vieillissement normal, le vieillissement pathologique et la question de la fonction biologique

Brousseau, Jérôme January 2018 (has links)
Dans un contexte où plusieurs sphères de la vie ne se rapportant pas directement aux questions de santé (la performance sportive et intellectuelle, la contraception et l’apparence physique) sont aujourd’hui médicalisées, nous croyons qu’il importe d’examiner les critères permettant de légitimer l’intervention médicale sur le vieillissement. Dans ce mémoire, nous faisons l’hypothèse que l’approche naturaliste en philosophie de la médecine réussirait à rendre compte de la distinction entre le normal et le pathologique à partir de critères naturels et objectifs, permettant ainsi de rendre unanime la prise en charge médicale et de surpasser un certain relativisme des valeurs. Pour la vérifier, nous étudions dans ce mémoire trois propositions, chacune reposant sur trois champs d’études distincts : l’épidémiologie, la physiologie et la biologie évolutive. Premièrement, nous analysons le critère de l’inévitabilité, proposé par les architectes des études longitudinales américaines sur le vieillissement et repris aujourd’hui en gériatrie, définissant le vieillissement normal comme tout changement lié à l’âge considéré comme inévitable et le plus fréquemment observé. Notamment fondée sur l’épidémiologie, nous concluons, d’une part, que cette approche ne sait faire l’impasse sur le rôle des valeurs grâce aux critiques de Canguilhem et Sedgwick, et, d’autre part, qu’elle s’éloigne de la notion de facteurs de risque caractéristique de l’épidémiologie qui tend à remettre en question le dualisme normal/pathologique. Ensuite, nous pensons que la théorie biostatistique (BST) de Christopher Boorse constitue une approche naturaliste plus prometteuse que la précédente. Cependant, le vieillissement constitue un cas limite pour la BST puisqu’il résulte davantage d’une transition épidémiologique que de l’évolution. En effet, Boorse ne veut pas faire reposer ses notions de design et de classes de référence sur des changements environnementaux soudains, voulant plutôt que le fonctionnement normal relève d’un design significatif de l’histoire évolutive d’une espèce. Plus récemment, Boorse, suivant indirectement la proposition de Caplan, tend à considérer le vieillissement comme pathologique puisqu’il ne présenterait aucune fonction sélectionnée. Finalement, nous pensons que la position d’Arthur Caplan voulant que le vieillissement soit pathologique faute de fonction sélectionnée reprend quelques erreurs de l’adaptationnisme méthodologique en confondant l’explication de l’origine évolutive d’un trait et sa fonction. Nous analysons ainsi la proposition de Caplan à l’aune des différentes théories de la fonction biologique, des débats en biologie de l’évolution sur le vieillissement et des critiques de l’adaptationnisme. En conclusion, nous pensons qu’il est difficile de soutenir une position naturaliste de la distinction entre le vieillissement normal et le vieillissement pathologique. Une telle compréhension dichotomique semble au final moins prometteuse qu’une notion continuiste fondée, par exemple, sur les facteurs de risque. Nous proposons une étude plus approfondie des perspectives continuistes et de la possibilité que le vieillissement soit une exaptation, présentant des avantages au niveau écosystémique. Si cette hypothèse s’avérait valide, alors nous pourrions objectivement limiter l’intervention biomédicale en vue de prolonger la vie au nom d’une santé écosystémique. / Is aging a normal or a pathological process? To affirm the former leads to another question: how can we distinguish normal aging from its pathological deviations? This question is important since several domains in society, which are not directly concerned with matters of health and disease, are nevertheless subjected to medical intervention. Athletic and intellectual performance, or contraception and physical appearance, for instance, are all in the remit of medical interventions based on values such as productivity, youth, and fear of death. Naturalism in philosophy of medicine asserts that the distinction between health and disease can be based on natural criteria alone. With the prospect of delineating the scope of legitimate medical interventions, naturalism also hopes to avoid cultural relativism where health and disease are seen as context-dependant value judgments. This dissertation focuses on three approaches, each based on a different scientific field, namely: epidemiology, physiology and evolutionary biology. First, I consider the criterion of inevitability used in geriatrics and developed in the context of two of the most significant longitudinal studies of aging in North America. According to these studies, normal aging boils down to inevitable physiological change through time, which is based on statistical mean in an aging population. This kind of assumption has been notably criticized by the French philosopher George Canguilhem, and I conclude that it ultimately rely on value judgment. Secondly, I introduce the Biostatistical Theory (BST) of Christopher Boorse. In this naturalist theory, Boorse considers old age as a reference class of uniform functional design. According to the BST, a normal function is a statistically typical contribution of a part or process to their individual survival and reproduction. Yet, aging and old age are borderline cases for the BST because they are mostly the result of the twentieth-century epidemiological transition. For Boorse, the design and reference class need to be evolutionarily significant, and not based on sudden environmental changes. More recently, Boorse tends to consider aging as pathological, indirectly following Arthur Caplan’s assumption, because it has no selected functions. Finally I argue that Caplan’s assumption reprises methodological adaptationism which confuses the explanation of the evolutionary origin of a trait and its function. To support it, I analyze his arguments in light of the functional theories, the debates around the evolution of aging and the criticism of adaptationism. I assume from there the possibility that aging is an exaptation, having a function at other levels of biological organization namely at the ecosystem level. For example, ecosystem health could objectively delineate the premises of biomedical intervention to postpone aging and death. I generally conclude that a naturalist approach of normal and pathological aging is hard to defend. I think that digging deeper into a continuist approach could prove fruitful, while the notion of risk factor in epidemiology could open new ways to understand health and disease in aging.
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La philosophie naturelle d'Aristote et le problème contemporain de l'inscription corporelle de l'esprit

Mendoza Bustos, Sergio Antonio 24 April 2019 (has links)
En raison du progrès soutenu des sciences expérimentales et des technologies de l’information, plusieurs chercheurs en neurosciences affirment que nous sommes plus près que jamais de montrer la façon dont la physiologie et l’organisation du cerveau produisent les fonctions supérieures du système nerveux. Ainsi, des scientifiques de renom ont commencé à formuler des hypothèses, à construire des théories et à développer des modèles de simulation numérique en vue d’expliquer l’apparition de la conscience à partir des mécanismes de signalisation neuronale et de la modification adaptative des circuits nerveux cérébraux. Les philosophes aussi cherchent maintenant à formuler la solution au problème de l’explication de l’unité du corps et de l’esprit sur les bases de ces connaissances. Mais étant donné que cette approche implique la compréhension des phénomènes mentaux en termes de phénomènes physiques, leur réflexion conduit, en général, soit à une description réductionniste de l’esprit, soit à un dualisme de propriétés. C’est pourquoi certains d’entre eux ont proposé récemment de chercher dans la philosophie naturelle d’Aristote la direction que devrait emprunter cette recherche. Pourtant, plusieurs des arguments avancés par ces savants contemporains à l’appui de leurs thèses comportent des erreurs de principe, de compréhension ou de méthode qui mettent sérieusement en doute la solidité de leurs propositions. Cette recherche analyse en détail ces arguments dans le dessein de faire ressortir les principales difficultés et de les enlever pour juger d’une façon plus éclairée de la vraie contribution de ces connaissances à notre compréhension de l’unité naturelle que forment le corps et l’esprit. Sa démarche se divise en trois étapes principales. La première vise à prendre connaissance de l’état actuel de la recherche expérimentale en neurobiologie, la deuxième évalue deux modèles représentatifs de la recherche théorique des neurosciences et la troisième se propose de parvenir à comprendre le plus exactement possible la façon dont Aristote rend compte de l’unité du corps et de l’esprit. Trois observations générales résultent de cet examen. Premièrement, qu’en réalité la neurobiologie ne cherche pas à comprendre l’aspect phénoménal des fonctions supérieures du cerveau, mais uniquement leurs fondements neuraux, car elle est consciente de ses limites naturelles en tant que science expérimentale. Deuxièmement, que les arguments avancés par ces modèles théoriques de la conscience en faveur de la compréhension biologique des fonctions supérieures du système nerveux se servent principalement de l’altération du sens des mots du vocabulaire associé à la cognition pour accomplir le passage des phénomènes biologiques aux phénomènes mentaux, proposant essentiellement de comprendre ces derniers comme le résultat d’une inférence statistique accomplie par la signalisation neuronale grâce à la structuration adaptative des circuits nerveux. Troisièmement, que la philosophie naturelle d’Aristote accomplit réellement l’unité du corps et de l’esprit, mais qu’elle ne parvient pas à expliquer cette unité à partir des mécanismes de la perception et du mouvement de l’animal, mais plutôt à partir des principes qui fondent son étude de la nature, et que les objections formulées à ses arguments découlent d’une lecture fragmentaire ou biaisée de ses écrits et d’une compréhension superficielle ou erronée de ses concepts fondamentaux de sa philosophie. Ces observations permettent de conclure que la tâche de la philosophie de la nature n’est pas celle d’accommoder sa réflexion concernant l’unité que forment ensemble le corps, l’âme et l’esprit aux résultats des sciences expérimentales, mais celle de formuler des principes aptes à unifier les différents aspects de la réalité sur lesquels portent ces différentes sciences. / The steady progress of experimental science and information technologies has led several researchers in the neurosciences to affirm that we are now closer than ever to disclosing the way in which the physiological organisation of the brain produces the higher functions of the nervous system. Consequently, these renowned scientists have proposed hypotheses, elaborated theories and developed numerical simulation models in order to explain the emergence of consciousness from the mechanics of neural signaling and the adaptation of the brain’s neural circuits. Philosophers are currently also seeking the solution to the problem of explaining the unity of body and mind on the basis of this knowledge. But as this approach implies describing mental phenomena in terms of the underlying physical phenomena, their reflections generally lead either to a reductionist description of the mind or to a dualist theory. For this reason, certain of them have recently proposed that such research should look for inspiration in the natural philosophy of Aristotle. However, several of the arguments advanced by these contemporary researchers in the support of their theses are flawed by errors of principle, of comprehension or of method, which place serious doubt upon the solidity of their propositions. In the present dissertation these arguments are placed under detailed scrutiny in order to pinpoint the main difficulties and discard them, allowing a clearer evaluation of the true contribution of these propositions to our understanding of the natural unity formed by body and the mind. This project is divided into three major sections. The first is intended to present the current state of experimental research in neurobiology; the second evaluates two representative models from current theoretical research in neuroscience; and the third endeavours to come to as exact an understanding as possible of the way in which Aristotle treats the unity of the body and the soul, to which the intellect v i belongs in the particular case of man and whose concept does not exactly match the contemporary concept of mind. There are three general observations that can be drawn from this examination. Firstly, in reality neurobiology does not seek to explain the phenomenal aspects of the brain’s higher functions, only their neurological bases, because as an experimental science it is bound by natural limits. Secondly, the arguments put forth by theoretical models of consciousness in favour of a biological understanding of the higher neurological functions are mainly based on the alteration of the meaning of words associated with cognition in order to make the transition from biological to mental phenomena. These phenomena would then be understood essentially as the result of statistical inference accomplished by neuronal signaling, made possible by the adaptive restructuring of neural circuits. Thirdly, Aristotle’s natural philosophy truly succeeds in uniting body and soul, but his explanation of this unity is not founded on the mechanisms of perception and movement in the animal, but rather on the principles underlying his study of nature, and the objections that have been raised against his arguments have been based on fragmentary or biased readings of his writings, and on an erroneous or superficial understanding of the fundamental concepts of his philosophy. These observations allow us to draw the conclusion that the proper task of the philosophy of nature is not to accommodate its reflections concerning the unity of body, soul and spirit to the results of experimental science, but rather that of formulating the principles that unify the different aspects of reality upon which the different sciences are based.
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La sympathie comme révélation de la valeur d'autrui : intersubjectivité, affectivité et axiologie chez Max Scheler dans Nature et formes de la sympathie

Peraza Herrera, Yail Angela 18 May 2018 (has links)
L’objectif de ce mémoire est de dégager la conception de Scheler à propos de la sympathie et de l’amour développée dans Nature et formes de la sympathie. Plus précisément, nous visons à montrer avec l’auteur que, contrairement à ce que proposent les théories psychologiques, lesdits sentiments constituent des actes purs émergeant d’une dimension supérieure, métempirique de l’homme, leur fonction étant de saisir certaines qualités également à caractère pur : les valeurs portées par ceux qui font l’objet de notre sympathie et de notre amour. Afin de mener à terme notre projet, notre premier chapitre abordera les conditions de base pour la rencontre intersubjective, thème sous-jacent de tout l’ouvrage. Nous montrerons alors que cette dernière est fondée sur deux actes à caractère eidétique : la conscience de l’altérité au sens général et la perception d’un autre au sens concret. Néanmoins, étant donné que cela n’est que le début du lien avec autrui, notre deuxième chapitre présentera –suite à la critique des théories psychologiques de la sympathie- la hiérarchie schelerienne des sentiments sympathiques, actes supérieurs à la perception. Ici nous expliquerons que c’est la sympathie dite « Mitgefühl », en tant que saisie affective de la valeur de l’existence psychique d’autrui, qui élève la rencontre à un niveau ontologique et éthique-axiologique plus haut. Or, Scheler défendra que le sommet de ladite rencontre se trouve dans l’acte de l’amour, sujet de notre troisième chapitre. Ainsi, une fois que nous aurons réfuté les perspectives psychologiques sur ce sentiment, nous décrirons les types scheleriens d’amour ainsi que leurs correspondances axiologiques. Notre cheminement conclura en montrant que l’amour spirituel, en visant la valeur de la personne spirituelle d’autrui, est le seul capable de mener la rencontre interhumaine à sa perfection morale.
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Le défi de la pensée créative en philosophie pour les enfants

Beaudry, Nadia 01 June 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2017-2018 / La pensée créative est au coeur de la pratique de la philosophie en communauté de recherche. Pratiquement absente de la littérature entourant cette pratique, il est nécessaire de rappeler son importance et surtout, de révéler ce qui favorise son développement. C'est ce dernier objectif qui est au centre de notre mémoire. Pour l'atteindre, nous examinons d'abord ce en quoi consistent la Philosophie pour les enfants et la pensée créative. Puis, nous faisons appel aux réflexions de Friedrich Schiller sur la créativité pour découvrir ce qui, à ses yeux, en permet le développement : l'équilibre entre la rationalité et la sensibilité. Enfin, nous montrons comment il serait possible d'encourager les enfants à penser de manière créative en retrouvant, dans les romans écrits par Matthew Lipman, la complémentarité de la rationalité et de la sensibilité.
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L'ordre technologique ou le non-monde de la servitude : la critique philosophique de la technique au 20e siècle

Richard, Dominic 03 May 2018 (has links)
S'il existe une différence fondamentale entre l’espèce humaine et les autres, elle réside sans doute dans la capacité de la première à « faire monde ». Cette capacité repose sur le fait que l'homme est un « animal symbolique ». La symbolisation lui confère une liberté, une aptitude à l’innovation et une inventivité sans commune mesure avec celles que manifestent les autres espèces. La construction d’un monde, qui mêle ainsi disposition à l’innovation technique et inventivité culturelle, est au fondement de l'historialité. L’histoire, en particulier au 20e siècle, a été marquée par le développement sans précédent de la technique et par le fait que l’innovation technique repose de plus en plus sur les savoirs scientifiques. Or si l’on en croit certains penseurs, dont Heidegger, Ellul, Mumford ou Anders, la mutation de la technique en technologie, son organisation en système et l’autonomisation rapide dudit système de toute régulation politique et éthique mettent en péril la liberté, individuelle et collective, créatrice de culture et d’histoire. Autrement dit, franchi un certain seuil du développement de la technique, la liberté donnée avec la disposition à l’innovation et l’invention se serait retournée contre elle-même. L’ordre technique, qui pour Heidegger est un « non-monde », serait ainsi devenu un lieu d’asservissement. Cette thèse commune aux penseurs critiques de la modernité technique, doit- elle être considérée comme définitive? L'homme est-il vraiment en train de perdre sa liberté au détriment de la machine devenue la mesure et le maître de toute chose? Voilà la question que tente de réfléchir cette étude.
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La technique et le vivant en biologie de synthèse : réflexion sur l'actualité de Georges Canguilhem

Pelletier, Guillaume 08 June 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2017-2018 / La biologie de synthèse est souvent dépeinte comme étant l’irruption de principes d’ingénierie dans les sciences de la vie. À partir de pratiques telles que la standardisation et la modélisation, les promoteurs de cette discipline relativement jeune espèrent en arriver à réduire suffisamment les difficultés liées à la complexité du monde vivant afin de rendre la conception de réseaux génétiques analogue à celle de circuits électroniques. Ce genre d’aspiration a récemment remis à jour, dans la littérature philosophique, des questionnements relatifs aux relations entre machine et organisme ainsi qu’à la portée de notre maîtrise technique du vivant. Pour alimenter ces réflexions, il nous semble pertinent de recourir à la pensée du philosophe français Georges Canguilhem (1904-1995). Selon Canguilhem, les mécanismes construits par l’être humain ont pour condition préalable la propriété du vivant à produire des mécanismes, nous obligeant ainsi à envisager la technique dans son origine et sa finalité biologique. Sans poser de principes métaphysiques tels qu’une âme ou une force vitale, la reconnaissance des origines vitales de la technique conduit néanmoins à reconnaitre que la capacité de l’organisme à instituer des normes demeure irréductible à la division et à l’analyse scientifique du vivant. À partir d’une exploration de la philosophie biologique de Canguilhem, nous montrerons qu’il est possible, au-delà des ambitions premières de la biologie de synthèse, de retrouver dans plusieurs de ses pratiques les plus récentes une attitude qui, en instrumentalisant les propriétés de la vie, actualise certaines des positions canguilhemiennes concernant la technique et le vivant. / Synthetic biology is often depicted as the application of engineering principles in the life sciences. Through practices such as standardisation and modeling, promoters of this relatively young discipline hope to overcome difficulties related to the complexity of living organisms, in order to make the design of genetic network similar to that of electronic circuits. This kind of aspiration recently brought up philosophical questions concerning the relations between organism and machine, as well as the scope of our technical mastery of life. The thought of French philosopher Georges Canguilhem (1904-1995) seems especially relevant to these issues. According to Canguilhem, man-made devices presuppose the ability of living organisms to produce mechanisms, and requires us to consider the vital purpose and origin of technology. Without assuming the existence of a soul or a vital force, the origin of technology nevertheless forces us to acknowledge that the capacity of organisms to create norms is irreducible to the scientific analysis of living beings. After exploring the biological philosophy of Canguilhem, I will argue that synthetic biology, despite its main discourses and ambitions, frequently exploit the properties of life in a way that actualizes some of Canguilhem’s perspectives regarding life and technology.
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La décroissance : examen philosophique d'un mouvement pour une économie alternative

Fournier, François 06 June 2018 (has links)
Avec l’achèvement de l’entrée dans la modernité, l'idée d'une société qui s'émanciperait de l'économie, comprise à la fois comme discipline scientifique et comme champ autonome d'activités visant l'enrichissement, a été considérée comme utopique. Le plus souvent, elle n'est tout simplement plus pensable. Très tôt, la concrétisation de l'édifice théorique de la science économique dans les pratiques de production a montré ses faiblesses, ses dysfonctionnements et sa tendance à produire des systèmes sociaux où règne une instabilité structurelle. Cette instabilité résulte, croyons-nous avec un certain nombre de penseurs, de l’impératif de croissance qui est au coeur de l’économie productiviste. S’il existe une voie alternative au déploiement infini des forces productives, elle n’est donc pas à chercher du côté de ceux qui ne cherchent qu’à réaménager l’ordre économique pour le rendre plus humain, plus équitable ou même plus durable et écologique, mais peut-être du côté de ceux qui s’attaquent à la logique même du système. Parmi eux, se développe depuis quelques années un mouvement que l’on nomme la décroissance. Il rassemble des penseurs issus de diverses traditions qui tentent de proposer une critique radicale de « l’économie ». Bien qu’il existe une vaste littérature sur le mouvement, jusqu’à ce jour, aucune étude proprement philosophique n’a été entreprise pour connaître « sa nature » et identifier ses « principes ». Qu’est-ce que la décroissance? Voilà la question à laquelle tentera de répondre cette étude.

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