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Association entre la dépression et le biais d'attribution hostile chez les individus hostiles et non hostiles : une étude de potentiels reliés aux événementsGasse, Alexandre 07 1900 (has links)
Contexte : Bien que l'hostilité et l'agressivité ne soient pas essentielles au diagnostic de la
dépression, ces symptômes se sont révélés être très prévalents chez les patients déprimés et sont
associés à des niveaux de comorbidité et de sévérité de la maladie plus élevés. En outre, des
études ont montré que la dépression est associée de manière significative à des biais
d’interprétation négatifs et que, selon les théories cognitives de la dépression, ces biais peuvent
représenter un facteur de risque considérable pour l’apparition et/ou le maintien de la maladie.
Alors que les biais d'interprétation négatifs soient reconnus comme un élément fondamental des
modèles cognitifs de la dépression, peu d'études ont examiné les biais spécifiques du traitement
de l'information, notamment le biais d’attribution d’intention hostile, chez des individus hostiles
présentant des symptômes dépressifs. Méthodologie : À l'aide de données pré-recueillies auprès
d'un échantillon de 72 (hommes = 41,6%, femmes = 58,3%) participants hostiles (n = 26) et non
hostiles (n = 46), cette étude visait à examiner l'association entre la dépression et le biais
d'attribution d’intention hostile en déterminant si les scores de niveau de dépression étaient liés
de manière unique aux mesures électrophysiologiques du biais d'attribution hostile. Résultats :
Le groupe hostile a montré des niveaux de dépression et d'agressivité réactive plus élevés que le
groupe non hostile. En outre, les scores de dépression étaient des prédicteurs significatifs de
l'effet N400 dans la condition non hostile, alors que l'agressivité réactive ne l'était pas, tandis que
dans la condition hostile, le modèle global s’est avéré significatif, avec des niveaux de
dépression et d'agressivité réactive montrant tous deux de fortes tendances vers la signification.
Limites : Une petite taille d'échantillon a limité la portée des conclusions de l’étude. De plus, la
sélection de l’échantillon n’a pas permis d'examiner les différences de groupe spécifiques
concernant le biais d'attribution hostile dans les groupes déprimés et non déprimés. Conclusion :
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Cette étude souligne l’importance de mieux comprendre les mécanismes de perception associés à
la dépression et d'envisager l'application de techniques de restructuration cognitive pour contrer
les processus d'interprétation biaisés dans des contextes où la dépression et l'agression se
croisent. Cette étude suggère également que des alternatives aux méthodologies d'auto
évaluation pourraient être plus utiles lors de l'évaluation des processus automatiques et
implicites. / Background: Hostility and aggression have been found to be highly prevalent among depressed
patients and are associated with higher comorbidity and illness severity levels. Although
negative interpretation biases are a fundamental element of cognitive models of depression, few
studies have examined the specific biases in information processing, mainly the hostile
attribution bias, found in hostile individuals who present depressive symptoms. Method: Using
pre-collected data from a sample of 72 (male=41,6%, female=58,3%) undergraduate and
community-based hostile (n=26) and non-hostile (n=46) adult participants, the authors aimed to
examine the association between depression and the hostile attribution bias by determining
whether depression level scores were uniquely related to electrophysiological measures of the
hostile attribution bias. Results: The hostile group showed higher measured levels of depression
and reactive aggression, compared to the non-hostile group. Also, depression scores were
significant predictors of the N400 effect in the non-hostile condition, while reactive aggression
was not, whereas in the hostile condition, the overall model was significant, with depression and
reactive aggression levels both showing strong trends towards significance. Limitations: A small
sample size limited the scope of our conclusions. Also, sample selection prevented the authors
from examining specific group differences regarding the hostile attribution bias in depressed and
non-depressed groups. Conclusion: This study highlights the importance of better understanding
the perception mechanisms that are associated with depression and to consider the application of
cognitive restructuring techniques to counter biased interpretation processes in settings where
depression and aggression intersect. This study also suggests that alternatives to self-evaluative
methodologies might be more useful when assessing automatic and implicit processes.
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Electrophysiological markers for hostile attribution bias among individuals with anxietyBoulis, Monica 12 1900 (has links)
Background: Anxiety disorders constitute the most prevalent subgroup of mental health conditions. While anxious individuals are more widely known as being socially withdrawn and shy, recent research highlights a rather non-prototypical image, one that is aggressive. The main goal of this event-related brain potentials (ERPs) study is to augment our knowledge of the neurophysiological responding of hostile attribution biases of anxious individuals to ambiguous situations. Methods: Using pre-collected data from a sample of 68 undergraduate and community-based adult participants, this study aims to explore the N400 deflection utilising Gagnon et al.’s (2016) Hostile Expectancy Violation Paradigm with anxious individuals, and whether the N400 deflection persists after controlling for aggression. Results: A more negative amplitude was observed in response to a critical word that mismatched rather than matched with the character’s expected hostile intention. Regression analyses revealed that anxiety scores negatively predicted the N400 following the mismatched expected hostile intention while controlling for reactive aggression suggesting that the violation of hostile expectancy about the intention behind an ambiguous provocative behavior is more pronounced among anxious participants. Conversely, in the hostile condition, the overall model was significant, although anxiety scores did not account for the overall effect, reactive aggression did. Conclusion: This study provides preliminary evidence that anxiety symptoms are uniquely related to hostile attribution bias independent of reactive aggression. Future research should aim to replicate these findings with a clinically diagnosed sample of individuals with anxiety disorders. / Contexte : Les troubles anxieux constituent un sous-groupe le plus répandu dans les conditions de
santé mentales. Malgré cette prévalence, ils ne reçoivent pas la même reconnaissance en raison des
comorbidités, une étiologie inconnu et une manque de traitement spécifique. Récemment, la
littérature scientifique s'est concentré sur la neuro-imageries de l`anxiété. Par contre, une
compréhension plus complète sur comment l'électrophysiologie et le stress interagissent et mène
aux symptômes de l’anxiété est requis. Méthodologie : À l'aide de données pré-recueillies auprès
d'un échantillon de 68 participants, cette étude visait à étudier la déflexion N400 en utilisant le
Paradigme de la Violation d'Espérance Hostile de Gagnon et al. (2016) chez les individus adultes
présentant de l'anxiété. Résultats : dans la condition non-hostile, nous avons observez une
déflection négative significative du N400 chez les individus qui ont un score de BIAH plus élevée,
en contrôlant pour l’agressivité. Les analyses de régressions ont démontré une déflection négative
du N400. En d’autres mots, les adultes qui ont plus d'anxiété étaient surpris suivant un contexte
hostile et une intention non hostile car il s'attendait à une contexte hostile. Tandis que dans la
condition hostile, le modèle global s’est avéré significatif, par contre l’agressivité réactive a tenu
compte de l'effet global et n’ont pas les scores d’anxiétés. Conclusion : À notre connaissances,
aucune articles scientifiques à explorer le BAIH avec des mesures électrophysiologique du
cerveaux, comme preuve des influences des symptômes d'anxiété sur la cognition. Cette recherche
à augmenter notre connaissance sur la présence du BAIH chez les adultes avec des symptômes
d’anxiété en examinant des marqueurs électrophysiologique du cerveaux. Les implications et
limites de l’étude sont également discutées. Reproduire ces résultats avec un échantillon
cliniquement diagnostiqué de personnes souffrant de troubles anxieux, devrait donc être l'une des
priorités de la recherche future.
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Le rôle médiateur du biais d’attribution d’intention hostile dans la relation entre l’agressivité et la personnalité antisociale : une étude des potentiels reliés aux évènementsUrsulet, Adriana 08 1900 (has links)
Tous les jours, dans le monde, des comportements agressifs sont commis à l’égard d’individus, causant des préjudices physiques, psychologiques et financiers. En réponse à une provocation, ces agressions sont dites réactives et peuvent être alimentées par des biais cognitifs d’attribution d’intention hostile et des styles de personnalité antisociale. Comblant un trou dans la littérature scientifique, cette étude a pour but d’évaluer le biais d’attribution d’intention hostile ainsi que son rôle dans la relation entre la personnalité antisociale et l’agressivité réactive. Dans cette perspective, les participants étaient invités à répondre à des questionnaires évaluant la personnalité, les processus cognitifs et l’agressivité. Puis, pendant l’enregistrement de leur activité cérébrale, ils devaient lire des scénarios d’interactions sociales et attribuer une intention aux comportements décrits comme ambigus et provocateurs. Nous avons analysé la N400, une composante de potentiels reliés aux évènements, associée à la présentation d’intentions inattendues hostiles ou non hostiles après chaque scénario. Des analyses de corrélations de Pearson et de régressions linéaires multiples ont été réalisées pour examiner la validité de notre modèle de médiation. Les résultats montrent que la N400 est plus forte lors de la présentation d’intention non hostile inattendue que lors de la présentation d’intention hostile inattendue dans les régions centropariétales. La personnalité antisociale et la violation des attentes hostiles étaient reliées positivement à l’agressivité réactive. La personnalité antisociale prédisait l’agressivité réactive même à l’ajout de la violation des attentes hostile (Z = .30, p = .76) ou de la violation des attentes non hostiles (Z = -.32, p = .75) comme médiateur. En somme, le rôle médiateur du biais d’attribution d’intention n’est pas confirmé et d’autres études sont nécessaires pour mieux comprendre le lien entre la personnalité antisociale et l’agressivité réactive. / Every day, around the world, aggressive behaviors are committed against individuals, causing
physical, psychological and financial harm. In response to provocation, these assaults are said to
be reactive and can be fuelled by cognitive biases of attributing hostile intent and antisocial
personality styles. Filling a gap in the scientific literature, the purpose of this study is to evaluate
hostile intent bias and its role in the relationship between antisocial personality and reactive
aggression. To this end, participants were asked to complete questionnaires assessing personality,
cognitive processes and aggression. Then, while recording their brain activity, they were asked to
read scenarios of social interactions and to attribute intent to behaviors described as ambiguous and
provocative. We analyzed the N400, an event-related potential component associated with the
presentation of unexpected hostile or non-hostile intentions after each scenario. Pearson correlation
and multiple linear regression analyses were performed to examine the validity of our mediation
model. The results show that the N400 is stronger in the presentation of unexpected non-hostile
intent than in the presentation of unexpected hostile intent in the centro-parietal regions. Antisocial
personality and violation of hostile expectations were positively related to reactive aggression.
Antisocial personality predicted reactive aggression even with the addition of hostile expectation
violation (Z = .30, p = .76) or non-hostile expectation violation (Z = -.32, p = .75) as a mediator.
In sum, the mediating role of intention attribution bias is unconfirmed and further studies are
needed to better understand the link between antisocial personality and reactive aggression.
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