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Politiques publiques de l'eau et gouvernance urbaine : acteurs et enjeux de l'accès à l'eau potable des populations à Douala (Cameroun) / Public water policies and Urban Governance : actors and Challenges of Acces to Drinking Water in Douala (Cameroon)Nantchop Tenkap, Virginie 31 March 2017 (has links)
A Douala au Cameroun, ville de près de 4 millions d'habitants, à peine 40 % de la population a accès au service officiel de distribution d'eau. Les autorités publiques locales et les opérateurs de service sont ainsi confrontés aux défis liés aux dynamiques démographique et spatiale, se traduisant par une demande importante de service. Dans un contexte de réformes (de privatisation, bonne gouvernance, participation), l'enjeu est de concilier efficacité économique et équité socio-spatiale, par le rattrapage du service au profit des quartiers défavorisés des périphéries en développement, à travers le réseau conventionnel. Les inégalités socio-spatiales d'accès à l'eau observées résultent du projet de ville ségréguée, mis en œuvre dès la période coloniale, puis perpétué par l'Etat néo-patrimonialisé au cours de ses opérations de lotissement. Au cours de la décennie 1980, les insuffisances du service conduisent les bailleurs de fonds internationaux à recommander à l'Etat des réforn1es institutionnelles et gestionnaires. A Douala, le retrait de l'Etat du service public ne s'est pas accompagné par une substitution du tout-privé au tout-Etat. Les pratiques informelles courantes au sein de l'appareil politico-administratif, et les arrangements avec les opérateurs privés, analysés de l'échelle centrale à celle locale, permettent de rendre compte des mécanismes de redéploiement de l'action publique, et plus largement du fonctionnement de l'Etat. A l'échelle de la ville, des coalitions d'acteurs publics et privés, mais aussi d'acteurs chevauchant entre la sphère politique et la sphère économique, les Big-men, politiciens entrepreneurs, organisent le marché de l'eau. Au sein des territoires communaux, la superposition des pouvoirs et l'asymétrie des ressources entre les différents intervenants engendrent des conflits de gouvernance, avec des conséquences pour la cohérence urbaine et la généralisation de l'accès des populations à l'eau. / In 2010, the population of Douala was estimated at more than 3 million in habitants. As a result of a combined effect of rural urban migration and a high natural rate of population increase, the average population growth rate was 6.3% per year. Population growth and the expansion of the city have led to an increase in the demand for water by the urban population. Paradoxically, from the second half of the 1980s, (in a context of the economic crisis), the State has significantly cut down on construction and development in the city suburbs, most particularly with regard to investment in water services (CUD, 2011 ). The State faces many challenges such as ; (i) how to reduce the socioeconomic disparities, in an urban context where the majority of the people are poor and Jack access to basic public services (ii) how to ensure social equity in the distribution of drinking water and finally, (iii) how to balance these two fundamental aspects and ensure economic growth. The Urban authorities cannot ensure the continuity of the basic services. As a result, access to drinking water by the urban people represents a key public policy challenge. As a consequence, the past decade, has seen the emergence of largely informal private water providers, in the periphery of the city in a bid to enable access to water to an increasingly larger urban population. The study focuses on the private alternatives of water production and distribution developed by small local operators and the consequences of this on urban area production.
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Domination personnelle et élite politique au Gabon (1968-2009) / Personal domination and political elite in gabon (1968-2009)Ngye, Alain Patrick Patou 26 November 2013 (has links)
La présente thèse éclaire l’intelligibilité du régime politique gabonais sous Omar BONGO (1968-2009). Plus précisément, elle relève que la domination personnelle et l’analyse élitiste sont deux approches complémentaires dans la compréhension du politique au Gabon et partant, en Afrique subsaharienne. Elle montre à cet effet qu’Omar BONGO n’a pas pu compter que sur lui-même pour se maintenir au pouvoir pendant près d’un demi-siècle. Il a dû également s’appuyer sur un groupe d’acteurs, appelé élite politique, dont l’organisation et le fonctionnement étaient néanmoins empreints de son pouvoir personnel. En effet, l’accès à cette élite était régi par le clientélisme et le népotisme, deux rapports d’échange qu’Omar BONGO avait érigés en principe de gestion du personnel supérieur de l’État. Le premier lui permettait de se constituer une clientèle capable d’œuvrer par délégation ou de façon autonome à sa longévité politique. De ce fait, les acteurs qui composaient cette clientèle étaient dotés chacun d’un capital de ressources variées qu’ils activaient et faisaient fructifier de façon à l’aider à conserver son sceptre. La valorisation de ce capital auprès d’Omar BONGO les conduisait d’ailleurs à se livrer une lutte acharnée dans laquelle la fin justifiait les moyens. Quant au népotisme, il amena à Omar BONGO de faire des membres de sa famille officielle et ceux de sa famille officieuse ses proches collaborateurs dans le gouvernement, l’administration présidentielle et le Parti démocratique gabonais (PDG). Politique de l’affection, il lui permettait ainsi d’avoir une emprise plus importante sur l’élite politique et sur l’appareil d’État car, en faisant de son pouvoir une affaire de famille, Omar BONGO savait pouvoir compter sur des acteurs dont la loyauté et la détermination seraient également un atout pour sa longévité politique. / The present thesis lights the intelligibility of gabonese political regime under OMAR BONGO (1968-2009). More precisely, it notices that personal domination and elitist analysis are two supplementary approaches in the understanding of politics in Gabon and in sub-Saharan Africa. It shows with this effect that OMAR BONGO could not count that on itself to stay in power during almost half a century. He must also have leaned on a group of actors, called political elite, of which the organization and functioning being imprinted by its personal power. Indeed, access to this elite was governed by clientelism and nepostism, two reports of exchange which OMAR BONGO had established in principle of management of the upper personnel of the State. The first allowed him to build up clients able of working on the instructions or in an autonomous manner in his political longevity. Because of that, the actors who composed these clients were endowed to each of a capital of various resources which they activated and made bear fruit in order to help him to keep its scepter. The promotion of this capital to OMAR BONGO led them besides to devote themselves a persevered conflict. As for nepotism, it brought to OMAR BONGO to make members of its official family and those of its semiofficial family his close collaborators in the government, the presidential administration and the PDG, the party in power. Policy of affection, it allowed him so to have a more important hold on political elite and on State apparatus. Because, by making of his power a family business, OMAR BONGO knew how he will count on actors among whom fidelity and determination would be also a trump for his political longevity.
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