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Mise en place d'une pessière à cladonie dans le domaine des forêts fermées d'épinette noire (Picea mariana) et potentiel pour la production forestière

Côté, Damien January 2004 (has links) (PDF)
De façon générale, la régénération après feu de l'épinette noire est suffisante pour assurer le maintien d'une forêt fermée. Cependant, dans certaines circonstances, des feux peuvent entraîner une régression du couvert forestier. Les inventaires forestiers du ministère des Ressources naturelles du Québec au coeur même de la forêt boréale fermées indiquent une proportion importante du territoire occupé par des pessières à cladonie (forêts de très faible densité) sur station sèche. L'hypothèse de travail est que ces forêts ouvertes sont mises en place naturellement, à la suite d'un manque de régénération entraînant ainsi une diminution de la densité du couvert forestier. Ces accidents peuvent être causés par le passage de feux au moment où les arbres sont immatures, lorsque la viabilité des graines est faible ou lorsque les conditions de germination de ces dernières et/ou le développement des semis sont inadéquats. L'objectif principal du projet est de démontrer que certains sites où l'on retrouve actuellement des pessières à cladonie étaient autrefois occupés par des forêts d'épinette noire fermées. Les objectifs secondaires sont de décrire les mécanismes d'ouverture du couvert forestier sur stations sèches et dépôts meubles de cette zone forestière et de démontrer qu'il y a une perte de productivité forestière. Le site d'étude, d'une superficie d'environ 25 ha, est situé à environ 140 km au nord du lac Saint-Jean (Québec) (50° nord, 72° ouest). Deux incendies forestiers ont été répertoriés, le premier vers 1920 et le second en 1995. Le coefficient de distribution (stocking) a été déterminé à partir d'inventaires de troncs d'arbres au sol partiellement décomposés, d'arbres morts debouts et de semis pour trois cohortes d'épinettes (avant 1920, 1920 à 1995, après 1995), par la mesure d'un réseau de 78 placettes échantillons de 4 m2. Les résultats montrent une chute du coefficient de distribution au cours du 20leme siècle, de 44 % à 26 % et finalement 4 % pour les trois cohortes identifiées. Ces données confirment la possibilité d'une régression rapide du couvert forestier sous l'action de feux survenus à la suite d'épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette. Elles sont également en accord avec les hypothèses portant sur le caractère accidentel de l'ouverture de la forêt. Pour évaluer le potentiel de croissance, 41 tiges échantillons ont été récoltées et analysées par la méthode de l'analyse de tiges. Les valeurs de croissance des tiges (Diamètre: 1,7 mm/année, Hauteur: 13,5 cm/année Volume: 1,0 dm3/tige/année) sont semblables à celles des tiges croissant dans les peuplements fermés avoisinants sur sites comparables. Les résultats obtenus nous permettent d'envisager des interventions dont le reboisement pour contrer les effets à long terme de ce phénomène et assurer le maintien des forêts commerciales d'épinette noire.
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Impact de la prédation sur le recrutement de l'éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) au Lac Saint-Jean

Tremblay, Geneviève January 2003 (has links) (PDF)
La pêche sportive est une activité économique importante dans plusieurs régions du Québec. Il est donc fondamental de connaître les différents facteurs pouvant être responsables du déclin de certaines espèces de poissons. La prédation joue un rôle important dans la structure et la dynamique des populations de poissons fourrages (densité et force de la classe d'âge). L'étude de la consommation permet d'évaluer l'impact de la prédation sur les proies. Il existe diverses méthodes pour estimer la consommation des poissons. L'une des plus intéressantes est le modèle bioénergétique. Il consiste essentiellement en une équation énergétique balancée où la consommation est égale à la somme de l'énergie utilisée pour le métabolisme standard, la digestion et l'activité, perdue sous la forme fécale et urinaire et accumulée pour la croissance. Au lac Saint-Jean, la ouananiche et le doré jaune sont deux espèces très appréciées des pêcheurs sportifs en plus d'être deux des plus importants prédateurs. Depuis les quinze dernières années, l'abondance de la ouananiche a chuté de façon significative. Cette diminution est associée à une diminution des stocks d'éperlan arc-en-ciel, la principale source de nourriture de ce salmonidé. Le doré jaune a fait l'objet de quelques études au lac Saint-Jean mais les avis sur l'importance de l'éperlan dans la diète de ce prédateur sont variés. L'objectif général de ce projet était d'évaluer l'impact de la prédation sur le recrutement de l'éperlan arc-en-ciel au lac Saint-Jean. Les objectifs spécifiques étaient de (1) quantifier l'importance de l'éperlan dans la diète de la ouananiche de 1997 à 2002 et du doré jaune de 2001 à 2002, (2) de comparer les résultats obtenus à des données historiques, (3) de comparer la diète du doré jaune du lac Saint-Jean à celle observée dans d'autres études menées en Amérique du Nord et (4) de développer un modèle bioénergétique pour la ouananiche afin de prédire la consommation de cette dernière au lac Saint-Jean. Pour y parvenir, une description du régime alimentaire de la ouananiche (1997 à 2002) et du doré jaune (2001 et 2002) a été réalisée suite à l'étude de leur contenu stomacal. Les poissons provenaient de la pêche sportive au lac Saint-Jean. Les résultats ont été comparés à des données similaires provenant d'études effectuées en 1972, 1988 et 1989. La consommation observée de la ouananiche a été estimée avec la méthode d'Eggers puis avec le modèle bioénergétique que nous avons développé pour la ouananiche à l'aide d'expériences en laboratoire et d'équations tirées de la littérature. Ceci nous a permis d'estimer la consommation de la ouananiche du lac Saint-Jean durant leurs quatre premières années de vie en lac. Les résultats obtenus suggèrent que la ouananiche soit très sélective en ce qui concerne le choix de ses proies. Elle se nourrit principalement de jeunes éperlans arc-en-ciel de l'année. Le doré jaune serait, quant à lui, un prédateur opportuniste se nourrissant d'une grande variété de proies, quoiqu'il semble, au lac Saint-Jean, se nourrir d'une grande proportion d'insectes. La ouananiche ne semble donc pas être affectée négativement par la compétition du doré jaune. Les résultats obtenus démontrent que la consommation prédite par le modèle bioénergétique est de deux à sept fois plus élevée que celle estimée avec la méthode d'Eggers (1977). Cette surestimation de la consommation serait possiblement due à une estimation trop élevée de l'activité. Par contre, la consommation prédite par le modèle bioénergétique donne une bonne idée de l'impact de la prédation sur l'éperlan. En effet, les saumoneaux ingéreraient plus de 69% de la quantité d'éperlans consommés annuellement par l'ensemble des quatre classes d'âge de ouananiches à l'étude. C'est donc cette classe d'âge qui aurait l'impact le plus important sur le recrutement des jeunes éperlans au lac Saint-Jean.
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Dynamique de la croissance radiale et influence météorologique quotidienne chez le sapin baumier (Abies balsamea (L.) Mill.) en forêt boréale

Deslauriers, Annie January 2003 (has links) (PDF)
La formation du cerne de croissance du sapin de baumier (Abies balsamea (L.) Mill.) a été étudiée en forêt boréale dans le but de décrire son développement et de déterminer les facteurs météorologiques qui l'influencent. La croissance radiale a été mesurée à l'aide de deux techniques soit les analyses cellulaires et la dendrométrie. Des micro-carottes ont été extraites à toutes les semaines pendant les saisons de croissance de 1998 à 2000 afin d'effectuer des analyses cellulaires. Des sections ont été colorées à l'aide du cresyl fast violet pour dénombrer les cellules dans la phase d'élargissement radial, la phase de formation des parois secondaires et les cellules matures, permettant une reconstruction du développement du cerne. L'accroissement radial journalier a été étudié au cours des saisons de 1998 à 2001 à l'aide de dendromètres électroniques. Les analyses des cellules ont permis d'observer des variations dans le début de la croissance (7 mai-7 juin), dans la transition bois initial-bois final (2 juillet-19 juillet) et dans la fin de la lignification des parois cellulaires (20 août-20 septembre). L'élargissement radial a été de courte durée, de moins d'une semaine pour le bois initial et de 5 à 10 jours pour le bois final. Le temps requis pour l'épaississement des parois secondaires a été d'environ 20 jours et 30-35 jours pour le bois initial et le bois final respectivement. L'accroissement radial mesuré par les dendromètres a été divisé en 4 périodes suivant le cycle diurne du tronc soit (1) contraction, (2) expansion, (3) accroissement et (4) cycle total. Les conditions météorologiques moyennes de chacune des périodes ont été comparées à l'accroissement à l'aide de corrélations et de fonctions de réponse. Les conditions météorologiques prévalant de 16-17 h jusqu'à 8-9 h, correspondant aux périodes d'expansion et d'accroissement, ont eu le plus d'impact sur l'accroissement. Les fonctions de réponse étaient fortement linéaires avec une variance expliquée de 80-90 % et ont confirmé la majeure partie des résultats obtenus à l'aide des corrélations. L'accroissement a été positivement corrélé aux précipitations durant les phases 2 à 4 du cycle. Seule la température maximale de la période d'accroissement a eu un effet positif, suggérant que les températures nocturnes sont les plus importantes. Les résultats des analyses climat-croissance à l'aide des mesures cellulaires ont montré que dans le bois initial, la largeur des cellules est fortement reliée avec la température maximale, particulièrement celle du mois de juin où la majorité du cerne est formée. L'épaisseur des parois cellulaires dans le bois initial est aussi fortement reliée à la température à partir de la mi-juin jusqu'à la mi-juillet. Les résultats des analyses cellulaires montrent une flexibilité dans le développement du cerne procurant un avantage en forêt boréale où les conditions optimales de croissance changent d'années en années. La variation de la dimension des trachéides formées durant la saison de croissance est principalement affectée par la température journalière au tout début de sa différentiation. Par la suite, les processus d'élargissement cellulaire sont principalement influencés par les conditions nocturnes de précipitations et de températures.
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Régime alimentaire et principaux facteurs influençant l'alimentation des jeunes éperlans arc-en-ciel (Osmerus mordax) du lac Saint-Jean

Fortin, Anne-Lise January 2002 (has links) (PDF)
La pêche sportive à la ouananiche (Salmo salar) du lac Saint-Jean est une activité d'importance économique et culturelle majeure pour la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Or, on observe des fluctuations interannuelles d'abondance et de croissance très importantes de cette ressource. Ces fluctuations seraient expliquées par les variations dans l'abondance de sa principale proie, l'éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax). Toutefois, les connaissances sur les facteurs pouvant influencer le recrutement de l'éperlan du lac Saint-Jean sont encore incomplètes, particulièrement en ce qui concerne leur succès d'alimentation lors de leur première saison de croissance. Pour cette étude, nous avions comme objectifs de décrire le régime alimentaire des jeunes éperlans arc-en-ciel du lac Saint-Jean, de déterminer s'ils font une sélection de leurs proies et d'étudier certains facteurs pouvant influencer leur succès d'alimentation, tels la température des eaux de surface, la date et la densité de proies dans le milieu. Ainsi, nous avons échantillonné 10 stations pélagiques et 15 stations riveraines au lac Saint-Jean, de mai à septembre en 1998 et 1999, afin de capturer des jeunes éperlans et leurs proies zooplanctoniques. L'identification et le dénombrement des organismes zooplanctoniques ont été effectués dans les tractus digestifs des éperlans et dans le lac. De plus, les éperlans arc-en-ciel ont été classés selon des critères morphologiques, en dix stades de développement, de A à J. Une larve du stade A ou B étant un éperlan de moins d'une semaine ayant un sac vitellin et un éperlan du stade I ou J, un pré juvénile âgé de deux et trois mois respectivement. Selon nos résultats, les larves d'éperlan arc-en-ciel débutent leur alimentation exogène, de manière significative, au stade C, une fois que leur sac vitellin est presque complètement résorbé. Le pourcentage d'incidence d'alimentation des éperlans augmente en fonction des stades de développement, tout comme le nombre moyen de proies. Chez les pré juvéniles (stades I et J), plus de 98% des individus sont parasités par le cestode Proteocephalus. Nous avons observé pour les deux années de l'étude, soit 1998 et 1999, que les éperlans sélectionnent particulièrement quatre espèces d'organismes zooplanctoniques; le cladocère Bosmina longirostris, les nauplii de copépodes et les copépodes Diaptomus minutus et Cyclops scutifer. Durant les premières semaines de leur vie, la diète des larves d'éperlan (stades C, D et E) est composée à 75% de nauplii de copépodes et du copépode C. scutifer. Pour les stades F et G, ce sont les copépodes D. minutus et C. scutifer qui représentent plus de 87% de leur régime alimentaire, tandis que les deux principales proies des juvéniles sont le cladocère B. longirostris et le copépode D. minutus. La sélection des proies varie en fonction de la taille des éperlans. Généralement, plus ces derniers grandissent, plus ils sélectionnent des proies de grande taille. De plus, pour des proies de taille équivalente, les éperlans favorisent certaines espèces zooplanctoniques. Les larves capturées le jour, durant le premier mois de leur vie, montrent un succès d'alimentation constant, à l'exception de celles capturées à 16:00 h, où il y a une baisse du succès. Les juvéniles capturés la nuit ont un succès d'alimentation qui diminue en fonction de l'avancement de la nuit. Nous n'avons trouvé aucune relation entre le succès d'alimentation et la température des eaux de surface ainsi qu'avec les dates de capture. Nous avons déterminé que le succès d'alimentation est plus élevé aux stations pélagiques que riveraines pour les deux années. On constate en 1998 que les quatre principales proies sont plus abondantes aux stations pélagiques tandis que les jeunes éperlans sont plus abondants aux stations riveraines. Également, on observe qu'il y a plus d'éperlans en 1998 qu'en 1999, tandis qu'on constate l'inverse dans le nombre des proies préférées des éperlans. Les résultats démontrent que la densité minimale de proies requise dans le milieu doit être de 3 ind. L-1 pour les larves de stade C et de 2 ind. L-1 pour les larves de stade D, afin de garantir un succès d'alimentation positif à ces larves d'éperlan. Les éperlans des stades de développement C, D et E ont connu un meilleur succès d'alimentation en 1998, comparativement à 1999. Nos résultats suggèrent que l'alimentation des jeunes éperlans arc-en-ciel est un facteur important qui influence le recrutement de ce poisson fourrage au lac Saint-Jean.
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Dynamique de la régénération d'une sapinière du Parc des Grands-Jardins ayant subi une épidémie de la tordeuse des bourgeons de l'épinette et un incendie

Lemieux, Sonia January 2001 (has links) (PDF)
Une parcelle de sapinière boréale, située dans le Parc des Grands-Jardins, affectée par la tordeuse des bourgeons de l'épinette débutant vers l'année 1974 et qui a ensuite été la proie des flammes en mai 1991, a été étudiée. On suppose que la régénération par le Sapin baumier (Abies balsamea (L.) Mill.) sera difficile dans cette zone et que les pluies de graines seront peu abondantes étant donné que cette espèce compte sur des semenciers survivants pour coloniser un site après feu et que ces derniers ont été presque tous tués par l'épidémie de la tordeuse des bourgeons de l'épinette. De plus, bien que le site ait été précédemment une sapinière et que les espèces arborescentes, conifères et feuillus confondus, s'installent sur une courte et même période après perturbation, on suppose que l'aspect visuel du territoire sera dominé majoritairement par les feuillus pour ce qui est des premières années de régénération du site. Puis finalement, on s'attend aussi à ce que la diversité augmente sur la parcelle à l'étude tout au cours de ces premières années de la dynamique de régénération. Afin de vérifier ces hypothèses, les pluies de graines ont été étudiées et des inventaires de la végétation ont été faits. De plus, une attention particulière a été portée sur les espèces arborescentes qui se sont réellement installées sur le terrain. La dimension de la parcelle étudiée est de 60 m par 200 m. Sur une partie de cette parcelle, des trappes à graines ont été disposées pour totaliser une surface d'échantillonnage par graines de 11,08 m2. La récolte des pluies de graines a débuté à l'été 1992 et a pris fin à l'automne 1996. Au cours de cette période, on a récolté des graines d'Abies balsamea (L. Mill.), de Picea sp., plusieurs graines de Beîula papyrifera Marsh, ainsi que des graines d'au moins 35 autres espèces. La viabilité des graines a été évaluée. Le pourcentage de viabilité des graines est spécifique et varie d'une année à l'autre. Sur le terrain, il a été possible d'observer, au début du processus de régénération, une abondante régénération végétative et il est possible d'observer que la récolte des graines est dominée dans les strates herbacées, arbustives et arborescentes respectivement par l'Epilobium angustifolium L., le Rubus idaeus L. et le Betula papyrifera Marsh. Aussi, on constate que des nouveaux semis de Sapin et des nouveaux semis d'Épinette se sont ajoutés tout au cours de l'étude ainsi qu'un très grand nombre de jeunes Bouleaux à papier. Au tout début de l'étude, il y a presque exclusivement des espèces de lumière, colonisatrices, et quelques années plus tard, il y a l'ajout d'arbres feuillus. Au cours de ces périodes qui succèdent de peu la dernière perturbation, le Sapin baumier et l'Épinette sp. s'établissent lentement par graines et ce, dès le début du processus de régénération. Leur densité reste faible avec respectivement pour la meilleure année semencière pas tellement plus de 8 graines par m2 et 17 graines par m2. Sur le site à l'étude, il semble y avoir peu de relations spatiales entre les semis de sapin et les semenciers survivants sur la parcelle ou même des semenciers survivants en bordure de la parcelle. La pluie de graines du Sapin, de l'Épinette et du Bouleau à papier est plus abondante à tous les deux ans. Comme cette parcelle de sapinière est située à une altitude légèrement inférieure à quelques collines qui la surplombent, c'est la topographie et le vent qui expliquent l'emplacement des semis de Sapin baumier. Ainsi, globalement la distribution des semis et des graines récoltées est plus aléatoire que contagieuse. Finalement, la recolonisation du site par le Sapin baumier est lente sur cette parcelle de sapinière. Au moment de la fin de cette partie d'étude, le territoire est visuellement dominé par un feuillu en particulier, le Bouleau à papier et la diversité n'a fait qu'augmenter tout au long de cette période d'étude, passant d'une douzaine d'espèces végétales à une quarantaine.
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Caractérisation de la phase de sénescence chez l'épinette noire (picea mariana (Mill.) B.S.P.) à partir de l'accroissement annuel en volume de la tige

Lavoie, Manon January 2001 (has links) (PDF)
Un savoir plus approfondi de la croissance individuelle des épinettes noires (Picea mariana (Mill.) BSP) serait utile au développement de modèles plus précis de croissance des pessières noires. De la même façon, la connaissance du patron de la sénescence, plus particulièrement des indices précurseurs, pourrait aider à optimiser les modèles de prévisions de coupe des peuplements. L'objectif principal de cette étude est de caractériser la dernière phase de la croissance de l'épinette noire, soit la sénescence. Ainsi, les objectifs spécifiques poursuivis sont les suivants : 1) effectuer la description de la croissance d'épinettes noires matures ; 2) reconstituer le patron de croissance annuelle en volume de plusieurs tiges d'épinettes noires ; 3) identifier des indicateurs de la sénescence chez l'épinette noire. Les résultats proviennent de l'analyse de tige de 71 épinettes vivantes et 3 mortes, âgées entre 104 et 281 ans, ayant une hauteur de 17 mètres et plus, récoltées au nord du lac Saint-Jean et sur la Côte-Nord, au Québec. La courbe de croissance annuelle en volume apparaît comme la meilleure donnée pour caractériser la croissance d'une épinette noire. Trois patrons de croissance ont été obtenus : en augmentation, stable et en déclin. Ces patrons représentent en fait, un seul et même modèle de croissance, ils correspondent à des périodes différentes de la courbe théorique de croissance des végétaux. Des perturbations extérieures, dont les épidémies de tordeuse des bourgeons de l'épinette (Choristoneura fumiferana Clem.), peuvent accélérer le déclin de la croissance chez certains individus touchés. Le volume total de bois produit par les épinettes noires est en relation directe avec la hauteur de la tige ; par contre, ni le volume total ni la hauteur de la tige ne sont reliés de façon évidente avec l'âge chronologique (réel) de l'arbre. De même, l'âge chronologique n'est pas un indicateur fiable de la sénescence chez l'épinette noire.
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Comparaison de l'utilisation de différents types de structures de forêt résiduelle par le tétras du Canada (falcipennis canadensis)

Girard, Caroline January 1999 (has links) (PDF)
Au cours de l'été 1998 (mai-août), une étude a été réalisée dans la région du Lac Saint-Jean dans le but de caractériser et de comparer l'utilisation par le tétras du Canada (Falcipennis canadensis) de trois environnements disponibles après coupe forestière, soit des bandes d'une largeur moyenne de 70 m et des blocs de forêt résiduelle d'une trentaine d'hectares ainsi que de la forêt non perturbée utilisée comme témoin. Cette étude s'intègre à un projet plus global, le projet « Séparateurs de coupes », qui a été initié conjointement par le Ministère des Ressources Naturelles (MRN) et le Ministère de l'Environnement et de la Faune (MEF) du Québec, dans le cadre de la révision du Règlement sur les normes d'intervention dans les forêts du domaine public (RNI). Au cours de cette étude, 27 tétras (13 mâles et 14 femelles) ont été munis de radio-émetteurs et suivis à une fréquence d'une localisation aux deux jours. Les données recueillies ont permis d'évaluer la taille des domaines vitaux, les distances minimales de déplacement entre deux localisations, le taux de survie et la reproduction des tétras sur une période de 4 mois. Les densités de ces derniers ont été calculées à partir des inventaires de population réalisés par le MEF au printemps 1998 dans les trois types d'environnement. Par ailleurs, l'habitat présent à l'intérieur des domaines vitaux des tétras a été décrit à l'aide d'inventaires de végétation réalisés sur le territoire d'étude. Les résultats obtenus à partir du suivi sur une courte période de ce petit échantillon de tétras semblent indiquer que les trois environnements étudiés (bandes, blocs et forêt) sont utilisés de façon comparable par ces oiseaux. En effet, aucune différence significative n'a pu être détectée entre les densités, les surfaces des domaines vitaux et les déplacements des tétras ayant utilisé en partie les bandes ou les blocs de forêt résiduelle ou uniquement la forêt témoin. Seuls les domaines vitaux des tétras ayant utilisé uniquement la forêt ont été plus morcelés que les domaines vitaux des tétras ayant utilisé les bandes. Les taux de survie et la reproduction ont également été semblables dans ces trois environnements. À la lumière de ces résultats, les structures de forêt résiduelle, telles qu'elles sont réglementées par le RNI, peuvent être adéquates pour satisfaire les besoins estivaux des tétras du Canada en autant qu'il y ait de la forêt non perturbée à proximité car peu de tétras sont demeurés uniquement dans les bandes et les blocs. Des études plus poussées (n plus grand, territoires exploités plus vastes, études à plus long terme) seront toutefois nécessaires afin de connaître l'efficacité de ces structures pour les saisons et années futures.
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Croissance juvénile des arbres mères comparée à celle de jeunes semis d'épinette noire (Picea Mariana (Mill) B.S.P.) issus de graines après un feu sur un même site

Fantin, Natalie January 1999 (has links) (PDF)
Les premières années de croissance chez l'épinette noire ont fait l'objet de peu d'études malgré le fait qu'elles soient déterminantes pour la réinstallation après feu des peuplements. Cette étude porte principalement sur la croissance juvénile de pessières noires issues de graines après feu situées dans la zone de la forêt boréale. Les objectifs de ce travail sont de reconstituer les patrons de croissance juvénile en hauteur d'arbres mères dominants et de jeunes semis d'épinette noire du même statut hiérarchique sur les mêmes sites. L'hypothèse de travail est que le patron de croissance juvénile de l'épinette noire est semblable entre deux générations successives établies sur les mêmes sites. Dans un secteur brûlé en 1983, au nord-ouest du Lac Saint-Jean, trois pessières noires vierges d'âges différents installées au cours du dix-neuvième siècle ont été sélectionnées. Deux méthodes ont été employées pour reconstituer le patron de croissance juvénile des épinettes. La première étant la mesure des distances entre les cicatrices du bourgeon apical sur trois cents semis, la seconde étant l'interdatation par la localisation de cernes repères tout au long de la souche de trente arbres mères. La comparaison des douze premières années de croissance des épinettes dominantes démontre qu'il existe une différence significative dans les taux de croissance entre les deux générations d'épinette. Les semis atteignent près du double de la hauteur des arbres mères sur le même site. L'effet combiné de conditions environnementales défavorables présentes lors de l'installation et des premières années de développement des arbres mères au dix-neuvième siècle serait la cause de la faible croissance enregistrée pour cette génération. L'effet des conditions climatiques plus froides comparées à celles présentes aujourd'hui et l'action de la tordeuse des bourgeons de l'épinette en période épidémique seraient les facteurs ayant contribué à ralentir la croissance des arbres mères pendant leur période juvénile.
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Essai de modélisation de la régénération naturelle après coupe en forêt boréale québécoise

Dufour, Boris January 2001 (has links) (PDF)
Les espèces de la forêt boréale québécoise possèdent des caractéristiques leur permettant, la plupart du temps, de se régénérer adéquatement après récolte de la matière ligneuse, mais dans certaines conditions, la régénération peut être insuffisante. Dans un contexte de préparation d'un plan d'aménagement forestier, nous croyons qu'il serait important toutefois d'évaluer à l'avance les problèmes de régénération, c'est pourquoi nous essayons de prédire la régénération après coupe. Pour y arriver, nous avons tenté de développer un modèle de prédiction basé principalement sur les mécanismes de régénération de 5 espèces arborescentes d'intérêt commercial, soit l'épinette noire (Picea mariana), le sapin baumier {Abies balsamea), le pin gris (Pinus banksiana), le peuplier fauxtremble (Populus tremuloides) et le bouleau à papier (Betula papyrifera). La méthode s'est déroulée en trois étapes, chacune consistant en un essai de prédiction. Au cours du premier essai, une première version du modèle a été construite. Le modèle utilise les tables d'inventaires du ministère des Ressources naturelles du Québec pour connaître la composition d'origine des strates forestières. Puis, les mécanismes de régénération des espèces et les caractéristiques du système de coupe (coupe avec protection de la régénération, débardage par arbre entier) mènent à l'élaboration des prédictions. Les prédictions se font en terme de coefficient de distribution de la régénération (CDR) et tiennent compte de la saison de récolte. Enfin, les prédictions sont confrontées à des données d'inventaires de régénération pour tester leur validité. Un second essai a permis de tester une version améliorée du modèle en utilisant les mêmes données de validation que celles du premier essai. Quant au troisième essai, il visait à faire subir au modèle amélioré de l'essai 2, un test plus rigoureux pour en évaluer la robustesse. Pour ce faire, de nouvelles données d'inventaires de régénération, indépendantes de celles utilisées dans les deux premiers essais, ont servi à valider les prédictions. Les résultats concernant l'épinette noire sont bons, surtout en hiver, où le taux de réussite est de 79%. En été, ce dernier est de 52%. Par ailleurs, les prédictions en sapin sont décevantes (29% en été, 34% en hiver), de même que celles pour le bouleau (42% en été, 48% en hiver). Toutefois, cela a permis de mettre en lumière certaines lacunes dans les connaissances actuelles concernant ces espèces. En ce qui concerne le pin gris (100% en été, 97% en hiver) et le tremble (87% en été, 90% en hiver), les résultats sont excellents. Nous croyons que l'approche développée est capable, moyennant certaines conditions, de mener à la mise sur pied d'un modèle prédictif fiable et applicable à une grande variété de peuplements de la forêt boréale.
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Analyse dendroécologique de l'impact de la tordeuse des bourgeons de l'épinette (choristoneura fumiferana) suivant un gradient latitudinal en zone boréale au Québec :

Levasseur, Valérie January 2000 (has links) (PDF)
Au Québec, il est connu que les épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette (Choristoneura fumiferana (Clem.)) affectent la croissance des peuplements de sapin baumier (Abies balsamea (L.) Mill.), d'épinette blanche (Picea glauca (Moench) Voss) et d'épinette noire (Picea mariana Mill. BSP) situés dans la zone boréale à proximité du 50e parallèle. La défoliation subie par ces arbres hôtes se traduit par la formation de cernes de croissance plus étroits en période épidémique. Cependant, à des latitudes plus élevées, l'impact des épidémies est peu connu. La croissance d'arbres hôtes de la tordeuse a donc été étudiée par analyse dendroécologique dans un secteur situé entre Chibougamau et Radisson. Puisque ces arbres hôtes sont répartis sur de vastes territoires, il peut être posé comme hypothèse que la tordeuse des bourgeons de l'épinette pourrait aussi avoir une vaste distribution. Toutefois, l'impact de celle-ci, à des latitudes plus élevées, serait moindre étant donné les conditions climatiques plus difficiles. La présente étude a donc pour objectifs de vérifier l'existence de signes d'épidémies passées de la tordeuse dans des régions du nord de la zone boréale au Québec et de comparer ces réductions de croissance avec les périodes épidémiques connues des régions méridionales, quant à leur synchronisme, leur durée et leur impact. Ainsi, dix sites d'arbres hôtes (sapin baumier et/ou épinette noire) ont été échantillonnés, à intervalles réguliers, le long d'un transect couvrant les latitudes de 49°58'N à 53°29'N et les longitudes de 74°14'O à 77°56'O. De plus, deux sites de pins gris (Pinus banksiana Lamb.), des arbres non hôtes de la tordeuse, ont été échantillonnés à mi-parcours afin d'être utilisés comme contrôle. Les chronologies hôtes obtenues ont été comparées avec celle des arbres non hôtes. En général, la croissance des arbres hôtes est semblable à celle des non hôtes, à l'exception de certaines périodes où la croissance des arbres hôtes est considérablement réduite par rapport à celle des arbres non hôtes. En comparant ces réductions de croissance avec les périodes épidémiques connues pour les régions plus méridionales, il est possible de constater que celles-ci sont synchrones, tant chez les sapins baumiers que les épinettes noires. Les résultats démontrent que certaines épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette ont eu un impact significatif sur la croissance des sapins baumiers et des épinettes noires jusqu'au 53e parallèle. Toutefois, le taux de réduction de croissance est supérieur chez les arbres des sites les plus au sud et la proportion d'arbres affectés est légèrement plus forte dans ces sites. De plus, dans les sites localisés au sud du transect, les arbres répondent de façon plus uniforme aux attaques de la tordeuse à l'intérieur d'un même peuplement, alors qu'au nord, il semble que tous les arbres d'un peuplement ne soient pas affectés de la même façon par la tordeuse. Or, malgré la diminution de l'impact de cet insecte vers le nord, les résultats obtenus montrent tout de même des périodes de réductions de croissance pouvant être attribuables à la tordeuse des bourgeons de l'épinette jusqu'au 53e parallèle.

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