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Influence de la présence de racines adventives et du continu en eau du substrat sur l'échange gazeux, la croissance et l'allocation glucidique chez les semis d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.)

Villeneuve, Chantal January 1997 (has links) (PDF)
Les recherches en foresterie prennent souvent la forme de modèle de prédiction de la croissance de l'arbre et des forêts. Toutefois, les modèles reposant uniquement sur la mesure des données de croissance empirique ne pourront pas permettre la compréhension nécessaire à un aménagement productivité des forêts d'épinette noire, il est essentiel d'accroître la compréhension des processus physiologiques de cette espèce. Plusieurs études effectuées sur les semis d'épinette noire traitent de la nutrition minérale, ainsi que de la réponse aux températures élevées, à l'augmentation en CO2 atmosphérique et aux changements climatiques. Par contre, peu d'études ont été effectuées sur l'importance physiologique d'un système racinaire adventif se développant sur la tige (racines adventives caulinaires) des semis. Pourtant, différents travaux indiquent que les arbres adultes d'épinette noire installés de façon naturelle ont un système racinaire composé en majeure partie de racines adventives caulinaires de surface. L'objectif de cette expérience est de vérifier si la présence de racines adventives caulinaires chez de jeunes individus augmente leur croissance, leur taux de photosynthèse nette et leur résistance au stress hydrique pour la période de croissance en hauteur de la tige (Phase 1) et pour la période de dormance (Phase 2). Des semis d'épinette noire de deux ans et de deux phénotypes (avec et sans racines adventives caulinaires) ont été cultivés dans un mélange de tourbe-vermiculite 2:1 (v/v) et maintenu à trois niveaux de contenu en eau du substrat (CES) (100%, 60%, et 20% de la capacité de rétention en eau du substrat). Les semis avec racines adventives ont été obtenus préalablement suite à l'enfouissement des cinq premiers cm de la tige. Les plants ont été répartis dans un dispositif en bloc complet aléatoire formant dix-huit combinaisons possibles entres les trois CES, les deux phénotypes et les trois dates d'échantillonnage. Le bloc a été répété deux autres fois, formant ainsi trois répétitions pour un total de 54 plants expérimentaux pour chacune des deux phases de l'expérience. Le contenu en eau du substrat a été maintenu par gravimétrie à l'aide d'un système automatisé. La vérification du contenu en eau du substrat se faisait chaque semaine en pesant chaque pot. Les semis ont été cultivés avec le maintien du contenu en eau du substrat durant 22 semaines (les 11 premières en période de croissance en hauteur de la tige, les 2 suivantes sous traitement photopériodique de mise en dormance et les 9 dernières en période de dormance des semis). La température ambiante jour/nuit a été maintenue à 22°C/15°C. Des lumières de type HPS 400W ont permis de compléter la photopériode jusqu'à 16 heures durant les phases 1 et 2. La dormance a été induite en réduisant la photopériode à 8 heures durant les deux semaines séparant les deux phases de croissance. Pour la période de croissance en hauteur de la tige (Phase 1), le maintien à 100% du contenu en eau du substrat a favorisé le taux de photosynthèse nette des semis avec et sans racines adventives. Le maintien du substrat à saturation n'a fait qu'accentuer le taux de photosynthèse, celui étant présent sous les conditions les plus sèches et ce pour les deux phases de l'expérience. Pour la période de dormance (Phase 2), le maintien du substrat à saturation a négativement influencé le taux de photosynthèse, fait probablement attribuable à une diminution de la disponibilité en oxygène. Les semis soumis au stress hydrique ont montré une diminution de leur croissance en hauteur et de leur biomasse sèche caulinaire durant la période de croissance en hauteur de la tige (Phase 1). Ces semis stressés ont alloué proportionnellement plus de biomasse à leur système racinaire, tel qu'indiqué par un rapport biomasse sèche caulinaire-biomasse sèche racinaire plus petit, ce qui a permis une plus grande exploration du substrat et une augmentation de l'absorption de l'eau et des minéraux. Ce phénomène peut aussi être observé chez les semis stressés en eau pour la période de dormance (Phase 2) qui ont montré une biomasse sèche des racines adventives plus élevée que les semis bien irrigués. De plus, seulement le contenu en glucides solubles des aiguilles a été significativement influencé par le contenu en eau du substrat pour les deux phases de l'expérience. La présence de racines adventives caulinaires a négativement influencé la biomasse sèche des parties racinaires et la biomasse sèche totale pour les deux stades phénologiques (Phase 1 et 2). La présence de racines adventives a aussi négativement influencé la biomasse sèche caulinaire et le diamètre des plants au collet pour la période de dormance (Phase 2). La perte d'une partie de la surface photosynthétique lors de l'enfouissement d'une partie de la tige des semis pourrait expliquer la plus faible production de biomasse sèche. Le taux de photosynthèse nette pour les semis avec et sans racines adventives des deux phases de l'expérience est resté le même. La présence de racines adventives caulinaires avant plantation ne semble pas donner aux semis d'épinette noire d'avantages physiologiques pouvant les aider à mieux résister à un stress hydrique survenant tôt après plantation. H faudra maintenant vérifier s'il en va de même à plus long terme.
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Étude comparative de la condition et de l'état reproducteur de morues (Gadus morhua) du Fjord du Saguenay et du Golfe Saint-Laurent

Richard, François January 1997 (has links) (PDF)
Le fjord du Saguenay (Québec) constitue un milieu particulier, l'embouchure donne sur un estuaire, celui du Saint-Laurent. Le fjord du Saguenay est également caractérisé par la présence de deux nappes d'eau séparées par une pycnocline très marquée, surtout en saison estivale. Les conditions de température et de salinité de la nappe profonde, habitat de la morue {Gadus morhua), sont plutôt stables dans le Saguenay. Dans le Golfe du Saint-Laurent, les conditions environnementales subissent des fluctuations irrégulières. Depuis le début des années 1990, ces conditions se sont dégradées en raison du refroidissement marqué de la température de l'eau. Le cycle vital des morues du Golfe est connu: la reproduction a lieu d'avril à juin environ et elle est suivie d'une migration liée à l'alimentation. Les morues du Saguenay n'effectuent pas de migrations; elles s'alimentent durant toute l'année, même pendant la reproduction qui se déroule sur une période hâtive et étendue (de novembre à mars). Dans le contexte où les populations de morues du Golfe et du Saguenay évoluent dans des milieux aux conditions différentes, la condition et l'état reproducteur de morues adultes (entre 30 cm et 60 cm) de ces populations ont été comparés. L'objectif est de tenter de lier les variations de la condition des morues aux conditions environnementales et au cycle de la reproduction. Les morues du Golfe en juin affichent une moins bonne condition que les morues du Saguenay échantillonnées en juillet (contenu en eau du foie supérieur et contenu en énergie du même tissu inférieur). Les indices de condition indiquent également une condition moins bonne pour les morues du Golfe en été, (pour les femelles du Golfe, K=0,71 et IHS=2,70 et dans le Saguenay, femelles, K=0,88 et IHS=5,81). En hiver, les morues du Saguenay affichent des indices gonado-somatiques correspondant à une activité reproductrice. Ce qui semble être confirmé par un contenu en eau du foie supérieur (47,4%, femelles) et un contenu en énergie du foie inférieur (16,39 kJ/g, femelles) aux même paramètres évalués en été (38,8% et 21,02) . Les paramètres de condition évalués pour un poisson standard de 45 cm appuient les différences constatées par la comparaison des échantillons des deux milieux. Les résultats sont discutés en fonction du cycle connu de reproduction dans le Golfe, avec les implications au niveau de la condition. Ainsi, les morues du Saguenay sont avantagées par un poids supérieur aux morues du Golfe pour une même longueur. Les morues du Saguenay bénéficient en plus de conditions environnementales leur permettant de s'alimenter à l'année longue; elles ont une condition générale comparable entre l'été et l'hiver, contrairement aux morues du Golfe qui subissent d'importantes fluctuations saisonnières de leur condition et qui cessent généralement de s'alimenter pendant la reproduction.
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Effets d'un gradient de lumière et de compétition intraspécifique sur la croissance et la morphologie de la cime du sapin baumier (Abies Balsamea (L.) Mill.)

Lesage, Isabelle January 1997 (has links) (PDF)
Cette étude caractérise la croissance et la morphologie de la cime de sapins baumiers en sous-étage en fonction de la disponibilité de la lumière en sous-bois (densité du flux photonique photosynthétisant: DFPP) et de la compétition intraspécifique. La croissance en hauteur augmente avec le pourcentage de DFPP et la hauteur (R2=0,633; p<0,001). De la même façon, la croissance radiale est corrélée avec le pourcentage de DFPP et le diamètre (R2=0,653; p<0,001). Ces deux types de croissance atteignent un maximum aux environs de 25% de DFPP. Le coefficient d'étalement, qui représente le rapport entre la flèche terminale et la longueur de la branche nodale la plus longue au premier noeud, augmente avec le pourcentage de DFPP et la hauteur de l'arbre. La compétition intraspécifique ne semble pas influencer la croissance et la morphologie de la cime des arbres recevant moins de 25% de DFPP. On note cependant une diminution de la croissance en hauteur et et en diamètre des arbres recevant plus de 25% de DFPP lorsque la pression de compétition augmente (R2=0,506; p<0,001 et R2=0,403; p<0,001 respectivement). Cette étude confirme donc l'hypothèse que le sapin baumier possède une forte plasticité morphologique. Plusieurs indicateurs de vigueur ont été développés pour déterminer directement sur le terrain si un sapin reçoit plus de 25% de DFPP, limite à laquelle l'impact de la lumière devient moins important étant donné que l'arbre ne peut utiliser une plus grande quantité de lumière. Parmi ces indicateurs, nous retrouvons, pour les arbres mesurant entre 100 et 200 cm, un pourcentage de cime vivante supérieur à 60%, un coefficient d'étalement plus grand que 1 et la présence d'au moins une branche internodale sur le dernier entre-noeud. Cependant, pour les arbres mesurant entre 50 et 100 cm. Le coefficient d'étalement est réduit à 0,75 et la présence des branches internodales est très variable.
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Prédiction de la regénération forestière naturelle après feu dans la forêt boréale québécoise

Boulfroy, Emmanuelle January 1996 (has links) (PDF)
Si dans la forêt boréale, la plupart des espèces arborescentes sont bien adaptées au feu, il demeure toujours des portions de territoire brûlé mal régénérées. Le développement d'un modèle de prédiction de régénération après une telle perturbation représenterait alors un outil efficace pour l'identification de ces zones. Ainsi, cette étude a pour objectif de créer un modèle compatible avec les Systèmes d'Information à Référence Spatiale, qui permettrait de prédire sur une cinquantaine d'années, la nature et la densité de la régénération arborescente naturelle après feu. Dans un premier temps, des clés de prédiction théoriques de régénération ont été construites à partir de la caractérisation du couvert forestier tel qu'il était avant le passage du feu, et des connaissances bibliographiques acquises sur les mécanismes de régénération des différentes essences boréales. L'originalité de ce modèle réside dans le fait que l'information décrivant le territoire avant l'incendie provient uniquement des cartes d'inventaire forestier du ministère des Ressources naturelles du Québec. Les prédictions théoriques portent sur la nature des essences principale et secondaire régénérées, et sur la densité exprimée en pourcentage de couverture au sol des cimes des arbres. Par la suite, un inventaire de la régénération réelle réalisé 5 ans après feu a permis d'estimer la composition réelle de la régénération, ainsi que sa densité (exprimée en coefficient de distribution). Nous estimons que l'état de la régénération 5 ans après feu est représentatif de l'état de la forêt régénérée sur quelques décennies, puisqu'au terme de cette période la grande majorité de la régénération arborescente est installée, et sa période de forte mortalité est terminée (excepté pour le bouleau blanc, dont les références bibliographiques font défaut). Finalement, les prédictions théoriques ont été confrontées à l'état réel de la régénération. En ce qui concerne la nature de la régénération, les résultats sont très satisfaisants. En effet, dans le cas des strates forestières ne contenant pas de sapin baumier avant feu, la nature de l'essence principale prédite est systématiquement validée par l'inventaire de régénération : la plupart des strates étudiées étaient dans des pessières et pinèdes pures, et il apparaît que l'épinette noire et le pin gris sont respectivement l'essence principale régénérée des pessières et pinèdes pures. De plus, à quelques reprises seulement, une essence secondaire est apparue alors qu'elle n'avait pas été prédite. Il s'agit du pin gris et du bouleau blanc, deux essences dont le potentiel de régénération après feu est important. Les prédictions théoriques des strates contenant du sapin baumier avant feu se sont également avérées en partie pertinentes. En effet, l'état réel de la régénération confirme la disparition du sapin après feu, ainsi que la présence abondante de l'épinette noire et du bouleau blanc. Par contre le modèle théorique n'a pas permis de prédire correctement les proportions d'épinette noire et de bouleau blanc régénérés. Lorsque les prédictions théoriques n'étaient pas en accord avec la réalité, les différences ont été expliquées, et les prédictions corrigées. Les prédictions révisées devront bien entendu être validées ultérieurement. En ce qui concerne les prédictions théoriques portant sur la densité de la régénération, elles n'ont pas pu être validées efficacement lors de cette étude. En effet, la grille de conversion d'unités de mesure, conçue pour permettre la comparaison des densités théoriques et réelles s'est avérée trop imprécise. Une autre méthode de conversion a été proposée. En conclusion, le modèle présenté, qui se veut facile d'utilisation par les intervenants forestiers, s'avère pertinent et efficace pour réaliser des prédictions sur la nature de la régénération. Il reste ensuite à tester le succès des prédictions théoriques de densité à l'aide de la nouvelle méthode de conversion suggérée, et à étendre la portée du modèle en validant les prédictions de nouvelles strates cartographiques.
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Comparaison et suivi des communautés d'oiseaux nicheurs dans des pessières noires boréales issues de coupes et de feux

Imbeau, Louis January 1996 (has links) (PDF)
Dans la forêt boréale commerciale québécoise, les peuplements d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) BSP) dominent largement. Cependant, on possède très peu d'informations sur la variabilité annuelle, la structure et la dynamique des communautés aviaires associées aux différents stades de développement de la pessière noire. L'objectif principal de cette étude était de comparer l'impact de perturbations naturelles (feux) et anthropiques (récolte forestière) sur les oiseaux nicheurs associés à ce type de forêt. Pour ce faire, un total de 60 points d?écoute dans des sites issus de coupe de la réserve faunique des Laurentides et 80 points dans des sites issus de feux au nord du lac; Saint-Jean ont été inventoriés en 1995 dans quatre stades de développement forestier différents déterminés par la hauteur des épinettes. De plus, les 60 points issus de coupe ont aussi été inventoriés en 1993 et en 1994 pour évaluer la variabilité annuelle des populations d'oiseaux. Les résultats obtenus ne démontrent aucun lien entre la richesse des oiseaux et l'âge des peuplements, leur abondance étant même plus élevée dans les coupes récentes que dans les forêts de plus de 200 ans. Toutefois, deux communautés aviaires distinctes se succèdent au cours du développement de la forêt. Les milieux récemment perturbés se caractérisent par un assemblage d'espèces associées aux milieux ouverts, la plupart étant des migrateurs néotropicaux qui devraient être favorisés par des rotations de coupe plus rapides que les rotations naturelles de feux. Ce groupe comprend le Moucherolle des aulnes, la Paruline à joues grises, la Paruline à tête cendrée, la Paruline triste, la Paruline masquée, le Bruant de Lincoln ainsi que le Bruant à gorge blanche. Dès qu'on atteint le stade de l'arbustaie, les communautés se caractérisent par des espèces plus strictement forestières. Au stade des jeunes forêts, l'origine du peuplement (coupe ou feu) ne semble plus influencer la composition des communautés aviaires. La Mésange à tête brune, le Troglodyte des forêts, le Roitelet à couronne dorée, le Roitelet à couronne rubis, la Paruline à croupion jaune, le Bec-croisé à ailes blanches et le Chardonneret des pins font partie de ce groupe d'espèces plus forestières sans être limités uniquement aux peuplements de plus de cent ans. Un autre groupe formé par la Grive à dos olive, la Grive solitaire et le Junco ardoisé sont des espèces ubiquistes qui seront donc peu ou pas affectées par les rotations de coupe. Les nicheurs en cavités et les résidents atteignent leur plus grande abondance dans les forêts matures ou les brûlis, ce qui les rend plus vulnérables face aux opérations de récolte forestière. De ce nombre, les Pics à dos noir et tridactyle de même que le Grimpereau brun seront les espèces les plus négativement affectées par des régimes de coupe à rotations rapides. L'importance de la variabilité annuelle des populations d'oiseaux est forte chez les espèces irruptives et chez certains migrateurs de courte distance, bien que chaque espèce réponde probablement à un ensemble de facteurs qui leurs sont propres. La protection des chicots sur les aires de coupe et le maintien de forêts matures de grandes superficies reliées entre elles dans l'axe de la récolte forestière seront nécessaires pour maintenir les espèces plus vulnérables dans les forêts aménagées principalement en fonction de la récolte de la matière ligneuse.
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Influence du contenu en eau du substrat et de la profondeur de plantation sur la formation de racines adventives caulinaires, la croissance et l'allocation glucidique de semis d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.)

Aubin, Normand Kevin January 1996 (has links) (PDF)
Depuis que la Ministère des Ressources Naturelles du Québec (MRN) a instauré son programme de reboisement au début des années quatre-vingt, la culture des semis en récipients s'est rapidement imposée comme principal mode de production. Afin de qualifier les semis au moment de la livraison des plants, le MRN utilise 15 normes et critères de qualité. Les critères visant les racines concernent entre autres la répartition uniforme de la masse racinaire et la présence de déformations. Mais aucun critère ne porte sur la présence d'un système racinaire adventif sur la tige des semis produits. Pourtant, les espèces du genre Picea ont un système racinaire superficiel dont la majeure partie se situe dans les 10 premiers centimètres de sol. Par exemple, des semis d'épinette noire établis en tube Ontario ont développé un système racinaire dont les deux tiers sont composés de racines adventives dix ans après la plantation. L'enfouissement de la tige causée par une plantation trop profonde ou l'accumulation de débris autour de la tige amèneraient les conditions d'humidité élevées nécessaires à la formation des racines adventives caulinaires. L'objectif général de cette expérience est de déterminer les conditions de culture favorables à la formation de racines adventives caulinaire. Des semis d'épinette noire d'un an ont été plantés à différentes profondeurs (au collet, l'hypocotyle enfoui, 5 premiers cm de la tige enfouis) dans un mélange tourbe:vermiculite 2:1 (v/v) et soumis à différents traitements de contenu en eau du substrat (100%, 75%, 50% et 25% de la capacité de rétention en eau du substrat). Six plants ont été plantés par pot-traitement et chaque pot-traitement distribué aléatoirement dans un sous bloc. Deux sous-blocs composaient un bloc, et quatre blocs ont été distribués dans la serre. Le contenu en eau du substrat a été maintenu par gravimétrie à l'aide d'un système automatisé. La vérification du contenu en eau du substrat se faisait chaque semaine en pesant chaque pot. Les semis ont été cultivés durant 25 semaines: les 8 premières en période de croissance en hauteur de la tige, les 2 suivantes sous traitement photopériodique de mise en dormance et les 15 dernières en période de dormance des semis. La température ambiante jour/nuit a été maintenue à 21°C/18°C. Les semis ont été soumis à la photopériode naturelle et la dormance induite avec une photopériode de 8 heures durant deux semaines. Les résultats indiquent que les racines adventives ne se forment que sur la partie de tige enfouie et à l'aisselle des branches dans certains cas. Aucun semis n'a formé des racines adventives sur l'hypocotyle. Une augmentation du nombre de lenticelles hypertrophiées présentes sur la tige et l'hypocotyle avec l'augmentation du contenu en eau du substrat a été observée. Ceci concorde avec le fait qu'une augmentation du contenu en eau diminue le taux d'oxygène du substrat, ce qui provoque l'hypertrophie des lenticelles. Le nombre total de racines adventives augmente avec l'augmentation du contenu en eau du substrat. Par contre, le système racinaire initial a eu une croissance importante et aucune lésion ou mort des racines n'a été observée. Il semble donc que l'enfouissement ou l'accumulation de débris autour de la tige amène des conditions d'humidité suffisantes pour la formation de racines adventives, l'augmentation du contenu en eau ne faisant qu'accélérer leur formation. La mise en dormance favorise la croissance des racines adventives tout autant que celle du système racinaire initial puisque le nombre total de racines adventives augmente dans le temps et que le rapport biomasse sèche caulinaire/biomasse sèche racinaire diminue fortement après la mise en dormance des semis. Pour tous les traitements et à chaque échantillonnage, la profondeur de plantation a influencé la hauteur, la biomasse sèche totale, la biomasse sèche racinaire et de la partie aérienne des semis. Les semis plantés profondément avec une partie de la tige enfouie avaient une tige plus longue après la croissance en hauteur de la tige mais plus courte à la fin de la période de dormance. Les racines adventives présentes sur la tige des semis enfouis semblent aider le système racinaire initial mais ne peuvent compenser la perte de surface photosynthétique par l'enfouissement d'aiguilles et de branches. Ceci est confirmé par une biomasse sèche totale et des organes inférieurs aux semis plantés moins profondément. Les semis soumis au stress hydrique ont vu leur croissance en hauteur diminuée durant tout le cycle de croissance. Ces semis ont par contre eu une croissance en diamètre et surtout une biomasse sèche racinaire proportionnellement plus grande que les semis bien irrigués durant la période de croissance en hauteur de la tige. De plus, le contenu en glucides solubles était élevé, surtout au niveau racinaire, durant la même période, aucune différence n'étant remarquée au niveau du contenu en amidon durant tout le cycle de croissance. Après la mise en dormance des semis, les semis stressés ont eu une croissance en diamètre et racinaire importante. L'accumulation de glucides solubles dans les racines semble provenir de l'hydrolyse de l'amidon durant la période de croissance en hauteur de la tige et de leur non utilisation par l'arrêt de croissance en hauteur et une faible croissance racinaire durant cette période. La mise en dormance a permis aux semis d'utiliser les glucides solubles présents pour leur croissance, leur contenu ne différant plus des semis soumis à des contenus en eau du substrat plus élevés à la fin de cette période. Les semis ayant été soumis à un stress hydrique semblent donc être physiologiquement identiques aux semis bien irrigués et prêts à reprendre une croissance normale. L'enfouissement d'une partie de la tige des semis d'épinette noire est donc une condition nécessaire à la formation de racines adventives. Un contenu en eau du substrat élevé ne fait qu'accélérer la formation et la croissance de celles-ci. De plus, la mise en dormance des semis favorise la croissance des racines adventives ayant été formées durant la phase de croissance en hauteur de la tige. Les semis soumis au stress hydrique sont en mesure de survivre en accumulant des glucides solubles, surtout dans leurs racines, durant la période de croissance en hauteur de la tige. Ceci permet aux semis de maintenir la turgescence des tissus et maintenir leur métabolisme de base. La mise en dormance permet une croissance racinaire accrue afin d'explorer un volume de sol plus grand, permettant une augmentation de l'absorption de l'eau. Dans ces conditions les semis ne sont plus physiologiquement stressés et peuvent donc reprendre une seconde saison de croissance.
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Potentiel de l'analyse des macrorestes pour détecter les épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette dans des sols de sapinières boréales

Potelle, Bruno January 1995 (has links) (PDF)
L'analyse des macrorestes de la tordeuse des bourgeons de l'épinette {Choristoneura fumiferana Clem.) dans des sols provenant de quatre sapinières boréales d'âge et de structure différents a permis de décrire la distribution en profondeur des évidences d'anciennes épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette. L'échantillonnage s'est fait au nord du lac Saint-Jean, où plusieurs études sur la dynamique des sapinières ont été réalisées. Vingt-huit profils de sols de 400 cm2 ont été récoltés jusqu'au sol minéral (10 à 20 cm de profondeur). Pour chaque profil, un sous-échantillon de 100 cm2 a été coupé en minces tranches d'environ 5 mm d'épaisseur et chacune des tranches a été tamisées sous une fine douche d'eau et examinées pour la présence de macrorestes en fonction de la profondeur. Quelques fragments d'enveloppes de chrysalide ont été extraits des sols, mais les macrorestes les mieux conservés dans l'humus et les plus abondants sont les résidus de digestion de la larve. Les concentrations de ces résidus sont localisées à des profondeurs spécifiques qui correspondent à des concentrations de graines d'espèces pionnières de la banque de graines du sol. À titre d'hypothèse, nous suggérons que cette correspondance dans le profil de sol est le reflet de la récurrence des épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette. Des indices laissent croire que le sol n'a pas été remanié de façon importante et qu'il enregistre les perturbations lors de la mise en place de la matière organique. À l'aide de la dynamique récente des sites établie d'après les structures d'âges et les courbes de croissance des arbres pour chacun des sites, ainsi que de la distribution verticale des graines de Rubus idaeus, on propose une explication de la répartition des déjections des larves dans le profil de l'humus des sapinières. Les déjections sont classées en trois types et chaque type correspond à des profondeurs spécifiques en rapport avec les épidémies de 1914, 1952 et 1974. Ce projet de recherche constitue le début d'un programme plus global sur l'analyse des macrorestes de la tordeuse des bourgeons de l'épinette et la compréhension de la dynamique des sapinières.
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Étude de la dynamique et de l'efficience d'un système d'élevage mixte de larves d'Hétérobranchus longifilis et de proies dominées par les rotifères (Station d'aquaculture d'Anna, Côte d'Ivoire, Afrique)

Barro, Malado January 1995 (has links) (PDF)
L'aquaculture en milieu rural africain représente certes une source d'aliment, mais aussi un moyen de diversifier les activités des populations rurales par la pratique de la pisciculture. Dans le présent travail, nous avons testé avec des proies naturelles localement disponibles, l'élevage des larves de Silure africain Heterobranchus longifilis. Ce poisson-chat, bien que frappé localement d'interdits alimentaires, présente une chair assez tendre et est recherché par beaucoup de consommateurs ouest-africains. L'expérience a consisté à la culture en masse d'organismes plantoniques dans des milieux vierges. Quoiqu'ayant plusieurs groupes de zooplancton dans nos cultures, le choix de notre étude a été axé sur les Rotifères dans le but de reproduire, à des fins d'analyse critique, une technique d'élevage déjà pratiquée dans la Station d'aquaculture d'Anna, où s'est déroulée l'expérience. Ces organismes de taille microscopique sont ingérés par les larves de poissons dès l'âge de 2 jours, (alors que les réserves vitellines ne sont pas encore entièrement résorbées) et jusqu'à l'âge de 15-20 jours. Au départ, nous avons donc ensemencé 4 bassins (A, B, C, D) initialement fertilisés avec du phosphate d'ammonium et du matériel biologique localement disponible. Ces milieux ont ensuite évolué naturellement et ont été soumis à une fertilisation organique périodique avec aliment pour poissons préalablement pilé. Une semaine plus tard, nous avons introduit dans trois de ces bassins, des larves de Silure âgées de 2 jours. À Chaque jour, des prélèvements de poissons et de planctons sont effectués afin de suivre l'évolution des milieux, ainsi que leur processus de recolonisation après la mise en eau; nous avons également suivi les processus ascendants et descendants qui s'opèrent entre les différents maillons de la chaîne trophique. L'objectif principal de ce travail de recherche est de vérifier si les Rotifères constituent un aliment convenable pour les larves, et ce, par le suivi de leur croissance en poids et de leur survie. L'étude a démontré que les Rotifères étaient ingérés par les larves de façon importante. Cependant, ces larves ingéraient tout aussi massivement des algues coloniales de taille voisine de celle des Rotifères, qui proliféraient dans les bassins et servaient en quelque sorte de leurre. Ces algues n'étant pas digérées, il en est résulté des faibles taux de croissance en poids et des faibles survies larvaires. Par ailleurs, l'étude a mis en évidence l'existence de certains processus de régulation ascendants ou descendants entre les particules en suspension, les Rotifères et les larves. Par cette étude, nous avons ainsi pu contribuer à l'amélioration de l'aquaculture en milieu tropical en démontrant l'importance de l'utilisation des proies naturelles locales. Espérant que d'autres études ouvriront la voie sur de nouveaux systèmes et de nouvelles techniques, les résultats et les informations de la présente étude pourront aider les populations rurales africaines à lutter contre la famine et la pauvreté par l'utilisation des ressources naturelles locales en harmonie avec l'environnement.
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Importance de la prédation des cônes de l'épinette noire (Picea mariana) par l'écureuil roux (Tamiasciurus hudsonicus)

Potvin, Josée January 1994 (has links) (PDF)
L'écureuil roux (Tamiasciurus hudsonicus Erxleben) est considéré comme le principal prédateur des cônes de conifères en Amérique du Nord. Les graines d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.) sont une source de nourriture importante pour ce petit mammifère dans la forêt boréale. Une prédation importante des cônes par l'écureuil diminue le potentiel de régénération de ce conifère advenant un incendie puisque l'épinette noire se régénère après feu uniquement à partir de graines. L'objectif principal de cette étude était de déterminer l'importance de la prédation récente et passée des cônes par l'écureuil roux. Le site étudié était situé dans la zone boréale à 55 km au nord de Chicoutimi. La végétation arborescente de ce site était composée à 95 % d'épinettes noires âgées d'une centaine d'années. La population d'écureuils roux du site a été évaluée par une méthode de capture-marquage-recapture, soit celle de Schumacher-Eschmeyer. Pour déterminer l'importance de la prédation récente, nous avons procédé en deux étapes: a) nous avons tout d'abord évalué la proportion de cônes prélevés par les écureuils durant l'été 1992 en effectuant un décompte du nombre de cônes portés par 14 épinettes au début juillet puis à la fin octobre et b) nous avons ensuite déterminé l'année de mortalité des branches coupées récemment sur les cimes en massue. La cime de certaines épinettes noires présente une forme en massue tout à fait caractéristique et unique à ce conifère. La forme particulière de la cime de l'épinette noire a fait l'objet d'une description détaillée pour déterminer, entre autres, la cause de ce phénomène. Pour évaluer l'importance passée de la prédation, nous avons développé une nouvelle méthode basée sur la dendrochronologie permettant de localiser des branches mortes incluses dans la structure de l'arbre, de déterminer leur âge et d'en arriver ainsi à situer les périodes pendant lesquelles les épinettes noires présentaient une forme en massue. La densité d'écureuils obtenue (2,9/ha) est comparable avec les densités que l'on retrouve habituellement dans les habitats conifériens. L'examen détaillé des cimes a permis de confirmer que la cime en massue est bien causée par l'élagage des rameaux portant des cônes par l'écureuil roux. Les résultats indiquent que près de 10 % des cônes ont été prélevés par les écureuils durant l'été 92. Cette faible prédation n'a pas eu un impact important sur la réserve de cônes des épinettes du peuplement étudié, réserve qui aurait été plus que suffisante pour assurer la régénération du peuplement en cas de feu. La datation de la mortalité des branches coupées des cimes en massue a permis de constater que 39 % des branches sont mortes en 1990 et que la mise à nu du tronc s'effectuait sur une période de plusieurs années et n'était pas le résultat d'une seule année de prédation intensive. Cette étude a également permis de développer une méthode tout à fait originale qui permet de connaître l'historique de la prédation subie par une épinette noire. Les épinettes étudiées présentaient d'anciennes zones dénudées indicatrices de plusieurs périodes de prédation au cours des 60 dernières années.
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Évaluation de la photodégradation des substances humiques aquatiques

Amalay, Mohamed January 1994 (has links) (PDF)
Des échantillons d'eau de sept (7) rivières du lac St-Jean sont prélevés et filtrés à 0,4 um. Des analyses préliminaires sont effectuées sur les échantillons entiers dont nous avons au préalable mesuré les données physico-chimiques, ainsi que sur les fractions humique et non-humique obtenues par fractionnement sur résine XAD-8. Les données physicochimiques et les résultats d'analyses préliminaires permettent de classifier ces rivières en trois (3) catégories à partir des valeur des teneurs en oxygène dissous, de la matière organique totale dissoute (DOM), du carbone organique total (TOC), de l'azote organique total (TON) et selon la nature de leur bassin hydrographique, les activités humaines qu'elles supportent et selon qu'elles sont affluents ou effluents du lac St-Jean. Une caractérisation spectroscopique est réalisée sur les échantillons entiers, les fractions humiques et non-humiques, ainsi que sur les échantillons de référence qui sont l'acide humique d'AIdrich, l'acide humique Laurentien et l'acide fulvique Laurentien. La spectroscopie UV-Vis montre qu'il y a une in relation entre l'absorbance à 254 nm et la teneur en carbone organique total (TOC). La spectroscopie en fluorescence par balayage synchronisé permet de différentier entre les fractions humique et non-humique et surtout de mettre en évidence l'imprécision du fractionnement sur résine XAD-8 (la teneur en TOC de trois (3) fractions non-humiques est inférieure à la limite de détection de 0,15 ppm). La spectroscopie infrarouge par ATR permet de localiser quatre (4) pics principaux d'absorbance. L'augmentation du rayonnement UV-B avec la destruction de la couche d'ozone étant une question actuelle et préoccupante dans l'étude de l'environnement aquatique, nous avons exposé différents échantillons préalablement caractérisés par les trois (3) outils spectroscopiques au rayonnement UV à 300 nm pour des durées de 20 à 24 heures, afin de vérifier l'effet de l'irradiation. Le résultat de l'exposition au rayonnement UV se manifeste surtout par une diminution de l'absorbance en UV-Vis, par un déplacement des pics en infrarouge, une diminution de l'intensité de fluorescence (balayage synchronisé) et un décalage vers des fréquences plus basses pour les sommets de fluorescence ce qui démontrent une fragmentation des entités de départ sous l'effet de l'irradiation.

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