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Effet de l'éclaircie précommerciale et de l'éclaircie commerciale radiale et la qualité du bois de l'épinette noire de la sapinière à bouleau blanc du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Laplante, Sandy January 2009 (has links) (PDF)
Les éclaircies précommerciales (EPC) et commerciales (EC) ont été appliquées récemment dans la forêt boréale du Québec dans le but d'accroître la croissance radiale d'une forêt afin de la garder stable et productive jusqu'à sa maturité. Le but principal de l'étude était d'établir une relation entre la croissance radiale des arbres et la qualité du bois dans les peuplements d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.) traités par l'éclaircie. Un effectif de 35 arbres par site totalisant 10 sites EPC, 10 sites EC et 4 sites témoins a été mesuré, échantillonné puis analysé selon trois volets d'analyse; la croissance radiale, les propriétés mécaniques et les propriétés anatomiques du bois. La majorité des arbres a démontré une augmentation positive de la croissance radiale, allant jusqu'à 120% après l'EPC et jusqu'à 80% pour Î'EC (P< 0,0001, Tableau 3). Toutefois, cette augmentation est variable entre les sites et les individus. Des changements dans les propriétés du bois ont été mesurés suite au cerne de Fécîaïrcie. Pour les EC, la largeur du bois initial et le nombre de cellules formées dans le bois initial augmentent signifîcativement après le ceme de Fécîaircie (P = 0,0385 et P = 0,0188, Tableau 5). Pour les EPC, la largeur du bois initial augmente signifîcativement après le cerne de l'éclaircie (P = 0,0163, Tableau 4) mais pas le nombre de cellules formées dans le bois initial (P = 0,0841, Tableau 4). L'épaisseur tangentielle de la paroi cellulaire dans le bois mitial et le bois final ne présentent pas de variations significatives pour les deux traitements (Tableau 4 et 5). Pour ce qui est des forces mécaniques de rupture, elles diminuent signifîcativement après le cerne de Féclaircie mais de façon variable entre les sites et les individus. Les résultats de cette étude permettent de démontrer que les EPC et les EC ne modifient pas profondément les propriétés du bois et les changements rapportés chez ce dernier sont inférieurs aux changements rapportés dans la croissance radiale.
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Reconstitution paléoécologique des perturbations naturelles dans la tourbière du Lac des Îlets (Saguenay) depuis 2500 ans

Castro, Andres Gerardo January 2009 (has links) (PDF)
Dans le présent travail, nous présentons une reconstitution paléoécologique détaillée des perturbations naturelles à partir de l'analyse de six échantillons pris dans la tourbière ombrotrophe du lac des îlets (Saguenay, Québec) couvrant les 2500 dernières années. Les assemblages des macro-restes végétaux nous indiquent la présence d'un couvert forestier typique des milieux ombrotrophes, dominé en grande partie par l'épinette noire, des sphaignes et quelques éricacées. Les indicateurs pour retracer l'activité dans le temps de la tordeuse des bourgeons de l'épinette (TBÉ) (Choristoneura fumiferana, Clems) sont concentrés principalement en surface, correspondant à environ 400 années calendrier (an. cal.) Avant cette période, l'abondance de ces indicateurs est très faible. Par contre, une grande abondance des charbons de bois et des feuilles carbonisés est perçue entre 400 an. cal. et 2500 an. cal. Ces dates estimées à partir du taux d'accumulation de la tourbe, ont été calculées en utilisant un faible nombre des datations, ce qui pourrait amener des impressions temporales. Nos résultats soutiennent l'hypothèse que les périodes de grande activité de la TBÉ sont des événements plutôt rares dans une échelle élargie du temps. De plus, ils suggèrent que l'activité des feux sur la forêt pourrait expliquer ce changement en favorisant le développement d'une structure forestière jeune moins favorable à l'activité de la TBÉ. Cette recherche s'avère importante dans un contexte d'aménagement écosystémique basé sur une meilleure connaissance des perturbations naturelles à une échelle temporelle et afin de comprendre la variabilité naturelle des ces perturbations face aux changements climatiques en forêt boréale.
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Évaluation du potentiel antioxydant de la biomasse forestière et marine

Girard-Lalancette, Karl January 2009 (has links) (PDF)
Depuis que les radicaux libres ont été découverts, leur implication dans certains processus physiologiques, de même que dans une multitude de pathologies, a été mise en évidence. Aussi, plusieurs méthodes ont été mises au point pour mesurer le potentiel antioxydant de molécules d'origine alimentaire, mais aussi pour en découvrir de nouvelles provenant de diverses sources. L'oxydation et la protection contre l'oxydation impliquant plusieurs modes d'action, aussi la qualification du potentiel antioxydant d'une nouvelle molécule demeure problématique. À ce jour, aucune méthode d'évaluation n'est totalement représentative du potentiel antioxydant global d'une molécule donnée; la plupart des méthodes in vitro ne tiennent pas compte du contexte biologique dans lequel les antioxydants seront ultimement utilisés. Aussi, ce document présente une nouvelle méthode originale, à large spectre de sensibilité, réalisé sur des cellules en culture pour détecter et mesurer le potentiel antioxydant de molécules pures ou de mélanges complexes. Cette méthode a été validée dans le cadre de ce projet de maîtrise en l'utilisant conjointement à un autre test couramment cité dans la littérature, à savoir le test ORAC. La méthode a ensuite été utilisée pour mettre en évidence le potentiel antioxydant d'extraits végétaux, plus spécifiquement des extraits de conifères de la forêt boréale. Parmi tous les extraits testés, les extraits de conifères se sont démarqués des extraits d'origine alimentaire (fruits et légumes). De plus, cette méthode originale s'est avérée adéquate pour comparer l'impact de diverses méthodes d'extraction sur le potentiel antioxydant mesuré.
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Influence des fluctuations climatiques sur la xylogénèse de Picea mariana des sites mésiques de la forêt boréale continue

Dufour, Boris January 2012 (has links) (PDF)
Depuis le milieu des années 90, la foresterie québécoise cherche à appliquer le principe d'aménagement durable de la forêt (ADF), comme en témoigne l'amendement de la Loi sur les forêts de 1996 où les six critères d'ADF ont été introduits en préambule. Cette timide mesure ne fut cependant pas accompagnée de la refonte en profondeur du régime forestier si bien qu'un débat social s'est enclenché au tournant de l'an 2000, ce qui mena ultimement à la mise sur pied de la Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique québécoise. Le rapport de cette Commission (Coulombe et al. 2004), jugeant la gestion forestière comme étant trop centrée sur la production ligneuse, sert de base à l'actuelle mise sur pied d'un nouveau régime forestier, chapeauté par la Loi sur l'aménagement durable du territoire forestier, adoptée en 2010. L'esprit de cette loi est la mise en place effective d'une gestion répondant aux mêmes six critères d'ADF qui n'étaient que simplement énoncés en 1996. Parallèlement, le Bureau du forestier en chef (BFEC) a annoncé des baisses de possibilité forestière pour la période actuellement en vigueur (2008-2013). Les raisons invoquées pour ces diminutions sont la mise en place de superficies affectées à la conservation (Bureau du forestier en chef 2010a, 2010b). Cela démontre bien le défi d'harmonisation posé par l'ADF : la production ligneuse doit laisser de la place aux besoins environnementaux, sociaux et culturels. Cependant, il n'en demeure pas moins que la production ligneuse a toujours sa place dans cette nécessaire recentralisation de la gestion forestière. Pour preuve, au moins deux des six critères d'ADF sont compatibles avec la production ligneuse : le maintient des avantages socio-économiques de la forêt et le maintien de l'apport des écosystèmes forestiers aux grands cycles écologiques planétaires. En tant que partie intégrante de la grande forêt boréale mondiale, les forêts d'épinette noire participent activement à puiser le carbone de l'atmosphère et à le stocker de façon durable en impliquant, entre autres, le tronc de l'arbre. Ce carbone sous forme ligneuse est la base de toute l'industrie forestière passée, présente et future, établissant ainsi un lien évident entre aménagement forestier et gestion des gaz à effet de serre. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) stipule qu'une forêt bien aménagée est un moyen efficace pour lutter contre la hausse du CO2 atmosphérique, un lien qui ne peut qu'être amplifié si le matériau bois qui en découle peut substituer d'autres à plus forte émission de CO2 tel le béton ou l'acier (Nabuurs, Masera et al. 2007). Dans un tel contexte, la sylviculture intensive est appelée à jouer un rôle d'importance croissante. Le GIEC affirme que les stratégies d'ADF qui maintiennent ou augmentent les stocks de carbone forestier, tout en produisant un rendement annuel soutenu de bois, de fibre ou d'énergie de la forêt, représentent l'option qui générera le plus de bénéfices d'atténuation (Nabuurs, Masera et al. 2007). On pourrait croire que la foresterie québécoise, sur la base des constats mentionnés ci-haut, va à l'inverse de cette tendance, mais au contraire, la nouvelle loi prévoit l'instauration d'aires d'intensification de la production ligneuse (Gouvernement du Québec 2011) pour contrer les pertes inhérentes à d'autres aspects de l'ADF. Le GIEC recommande d'ailleurs, au niveau mondial, de maintenir ou augmenter la densité de carbone sur pied en favorisant des aménagements forestiers plus intensifs. Cela étant basé sur le postulat voulant qu'une forêt soumise à l'aménagement séquestre plus de carbone dans le temps qu'une forêt non-aménagée. La sylviculture actuellement applicable aux forêts d'épinette noire ne comporte aucun traitement qui, à la fois, améliore le rendement à l'échelle du peuplement, s'applique à des peuplements naturels d'âge mature et admissible sur un large éventail de territoires incluant ceux ne faisant pas partie des plus productifs. Ainsi, l'étude des facteurs limitant la croissance de l'épinette noire mature, notamment au niveau des facteurs climatiques, peut être la clé de la mise sur pied éventuelle de nouveaux traitements sylvicoles répondant à ces critères. En plus de la quantité de bois produit, on se préoccupe de plus en plus également de sa qualité, car lorsque cette dernière est élevée, des produits de haute valeur, souvent plus durables, peuvent être produits. Une meilleure connaissance des facteurs limitant les divers aspects de la xylogénèse pourraient, en théorie, permettre également la mise sur pied de nouveaux traitements sylvicoles permettant de contrôler diverses propriétés des tiges. Par exemple, on sait que les traitements d'éclaircie permettent un rehaussement de la croissance radiale de l'épinette noire à l'échelle de l'arbre (mais pas à l'échelle du peuplement) sans affecter ses propriétés mécaniques (Vincent et al. 2009, Vincent et al. 2011). Mais peut-être existe-t-il d'autres moyens de jouer sur les caractéristiques du bois tout en augmentant la croissance à l'échelle du peuplement ? D'autre part, bien que l'aménagement de la ressource ligneuse fasse partie des moyens de contrer les changements climatiques d'origine anthropique, il n'en demeure pas moins que la relation est en quelque sorte à double sens, puisque la forêt est susceptible aux fluctuations du climat, notamment au niveau de sa croissance. C'est en partie pourquoi le BFEC, responsable de l'évaluation de la croissance de la forêt dans le cadre du calcul de la possibilité forestière, se préoccupe de l'effet des changements climatiques sur la forêt (Bureau du forestier en chef 2010a). Il souligne également la nécessité d'améliorer les nouveaux modèles de croissance (Bureau du forestier en chef 2011). Ici encore, la connaissance des facteurs climatiques limitant la croissance peut jouer un rôle important.
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Étude de l'influence de la tordeuse des bourgeons de l'épinette (Choristoneura fumiferana Clem.) sur la composition chimique du sapin baumier (Abies Balsamea (L.) Mill) en forêt boréale

Caron, Laurie January 2013 (has links) (PDF)
La forêt boréale est sujette, depuis plusieurs millénaires, à diverses perturbations naturelles majeures comme les feux de forêts et les épidémies d'insecte. En particulier, la tordeuse des bourgeons de l'épinette (TBE, Choristoneura fumiferana Clem.) est actuellement Pinsecte qui cause le plus de dommages dans les forêts boréales de Test de l'Amérique du Nord. Au Québec depuis 2006, les populations de tordeuses augmentent de façon constante; les superficies infestées en 2010 sont de plus de 600 000 hectares . Subissant présentement une épidémie de TBE dans plusieurs secteurs de la région du Saguenay Lac-Saint-Jean, l'objectif principal de ce mémoire a été d'effectuer un portrait expérimental préliminaire dfensemble sur la réaction chimique (concentration des composés de défense, concentration sucres solubles totaux, amidon) et physiologique (croissance intra-annuel} du sapin baumier en présence de la tordeuse des bourgeons de l'épinette dans son milieu naturel. Cette recherche a été mise au point dans le but précis de construire une méthodologie efficace et solide pour l'analyse des données chimiques en provenance des arbres en milieu naturel. Lors de cette étude, il a été possible de voir que les arbres subissant une importante défoliation cessent de produire adéquatement les composés nécessaires à leur maintient régulier ainsi que de conserver une croissance normale. Entre les deux sites affectés par la TBE, il a été possible d'observer d'importantes différences, ce qui prouve que plus la défoliation est intense et dure longtemps plus l'arbre sera atteint à plusieurs niveaux. Cette recherche propose également la continuité de l'étude de l'influence de la TBE sur les conifères, car les mécanismes ou les procédés que les arbres utilisent contre les infestations d'insectes défoliateurs sont encore bien mal déterminés.
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Activité cytotoxique in vitro et in vivo d'un extrait enrichi d'Helleborus caucasicus et mode d'action sur des cellules du cancer du poumon non-à-petites cellules

Pain, Lucile January 2014 (has links) (PDF)
Le cancer du poumon occupe la première position en termes de fréquence de décès imputables au cancer. La majorité des cas de cancer du poumon diagnostiqués sont des cas de cancers du poumon dits « non-à-petites cellules » (CPNPC). Il n’existe actuellement aucun traitement capable d’éradiquer complètement le CPNPC ce qui lui confère le statut de maladie incurable. Ce projet avait pour objectif principal d’évaluer le potentiel anticancéreux d’un extrait enrichi d’une plante endémique de la Géorgie, Helleborus caucasicus, pour traiter le CPNPC. L’activité anti-tumorale de cet extrait a été évaluée in vitro au niveau cellulaire et moléculaire dans des cellules d’adénocarcinome pulmonaire humain A549 et in vivo chez des souris C57BL/6 NCrl porteuses de tumeur du carcinome pulmonaire de Lewis. Les résultats ont montré que l’extrait étudié possédait une activité anticancéreuse pertinente in vitro et in vivo et ainsi, qu’il constituait une stratégie thérapeutique potentielle dans le traitement du CPNPC.
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Reconnaissance d'algues toxiques par vision artificielle et réseau de neurones

Lepage, Richard January 2004 (has links) (PDF)
Depuis de nombreuses années, on cherche à identifier rapidement si des zones de pêches côtières ont été contaminées par des algues toxiques. Une volonté affirmée se développe quant à la conception d'un système automatisé de reconnaissance d'organismes cellulaires à traitement différé ou en temps réel; l'utilité d'un tel système étant avant tout de palier les délais d'analyse taxonomique qui prennent plusieurs jours à s'effectuer avant d'en arriver à une conclusion définitive. De ce fait, la prévention est tardive et les risques plus élevés de contamination toxique pour la population humaine et animal (huîtres, moules, poissons...). La situation, en ce qui a trait aux systèmes existants pour la reconnaissance automatisée du phytoplancton, est en plein développement. Il y a néanmoins des difficultés inhérentes quant à la précision de la classification et de la détection. L'objectif de ce projet de recherche est la reconnaissance automatisée d'une espèce spécifique de phytoplancton, soit l?Alexandrium tamarense. Un appareil, que l'on nomme FLOWCAM, fournit des données (images et informations cytométriques) provenant d'échantillons prélevés à des sites spécifiques. Ces données permettent à un système de reconnaissance de discriminer les espèces végétales contenant des toxines de celles qui sont inoffensives pour l'espèce humaine. On privilégie deux stratégies dans ce mémoire de recherche, la première est une fusion de données obtenues par traitement d'images associées à des paramètres cytométriques générés par le FLOWCAM et la seconde est d'utiliser la totalité des paramètres cytométriques sans procéder au calcul des moments d'ordre n<3 sur chacune des images. Pour les deux approches, la discrimination des classes est effectuée par un réseau de neurones dont l'optimisation a été calculée par la méthode des plans d'expériences de Taguchi. Dans les deux stratégies, nous avons émis l'hypothèse que les données présentaient une distribution normale. À partir de cette distribution, 33% des données provenant de la base de données #1 et #2 ont été choisies de manière aléatoire pour être présenté au réseau de neurones lors de l'étape d'apprentissage. Nous avons ensuite présenté les données provenant de la base de données #1 et #3 au système de reconnaissance pour les deux stratégies. Les résultats que nous avons obtenus permettent de conclure que le calcul des paramètres par la méthode des moments d'ordre n<3 dans la stratégie #1 est imprécise et inadéquate comparativement à la stratégie #2 dont la discrimination se base uniquement sur les paramètres existants du FLOWCAM. Une étude plus exhaustive sera donc nécessaire pour vérifier si la méthode des moments pour n>3 fournit des résultats plus probants.
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Géochimie et flux de carbone organique et inorganique dans les milieux aquatiques de l'est du Canada : exemples du Saint-Laurent et du réservoir Robert-Bourassa : approche isotopique

Hélie, Jean-François January 2004 (has links) (PDF)
Plusieurs composantes du cycle du carbone sont encore mal connues. On connaît particulièrement mal les flux de carbone à l'échelle continentale. Dans la présente thèse, on aborde deux types de flux, ceux d'un fleuve, en l'occurence le Saint-Laurent, vers son estuaire et ceux à l'interface eau-air d'un plan d'eau (ici, le réservoir Robert-Bourassa). La thèse se présente donc en deux volets distincts mais avec une méthodologie commune, surtout basée sur des approches isotopiques. Pour le volet fluvial, le but de l'étude est de produire une estimation annuelle des flux et des sources des formes majeures du carbone, c'est-à-dire du carbone inorganique et organique dissous ainsi que de carbone organique particulaire (CID, COD et COP respectivement), du Saint-Laurent vers son estuaire; on porte ici une attention particulière aux variations saisonnières. Pour le volet "gaz à effet de serre" (GES), l'objectif principal est de quantifier les émissions annuelles de CO2 du réservoir hydroélectrique Robert-Bourassa. Les objectifs secondaires incluent la détermination des sources du CO2 émis et de son cycle saisonnier ainsi que le développement d'un modèle de calcul isotopique de flux de CO2 à l'interface eau-air. Afin d'atteindre les objectifs des deux volets, on a eu recours à des analyses isotopiques et élémentaires, ainsi qu'à la mesure de divers paramètres physico-chimiques. Le fleuve Saint-Laurent exporte vers son estuaire de 0,10 à 0,13-10n g de COP, environ 1,38-1012 g de COD et de 5,24 à 5,54-1012 g de CID. Le COP présent dans le fleuve est majoritairement d'origine aquatique et produit dans le fleuve même. Ce qui n'est pas nécessairement le cas pour le COP des tributaires. Tandis que le COP exporté par la rivière des Outaouais vers le fleuve Saint-Laurent, est majoritairement terrigène, celui de la rivière Mascouche est majoritairement d'origine aquatique en été et terrestre en hiver. En contrepartie, le COD, qui est dix fois plus abondant que le COP, semble être majoritairement terrigène toute l'année aussi bien dans le fleuve Saint-Laurent que dans ses tributaires. De plus, il est fortement oxydé dans le fleuve avant son export vers l'estuaire sauf durant l'hiver. Durant l'été et l'automne c'est jusqu'à 25% du COD qui entre dans le fleuve qui est oxydé. Annuellement, cette perte de COD représente près de 10% du COD exporté vers l'estuaire. Les sources et le cycle saisonnier du CID a été traité antérieurement. Quoi qu'il en soit, la présente étude démontre que les flux instantanés de carbone du fleuve Saint-Laurent vers son estuaire peuvent être estimés à partir de relations polynomials avec le débit à Québec. Dans le réservoir Robert-Bourassa, le CO2 émis à la surface est essentiellement issu de la dégradation et de l'oxydation de la matière organique dissoute (MOD), dans la colonne d'eau du réservoir. Cette MOD provient principalement du bassin de drainage du réservoir et est relativement "jeune". L'activité photosynthétique ne semble pas ici influencer de façon importante les signatures isotopiques du CID et du COD. Ainsi, les signatures isotopiques observées à un moment quelconque de la journée, sur l'ensemble du réservoir, sont-elles considérées représentatives de celles de l'ensemble de la journée. Les résultats de cet échantillonnage indiquent que la production de CO2 est faible sur la moitié de la surface du réservoir et forte pour l'autre moitié. L'hiver, la dégradation de la MOD paraît fortement réduite puis, au printemps, la MOD fraîche accumulée au cours de l'hiver semble fortement dégradé lors de la débâcle. On retiendra aussi, qu'en été, le réservoir Robert-Bourassa s'apparente aussi bien isotopiquement que physico-chimiquement à un lac profond du Moyen Nord québécois. Le modèle isotopique de calcul de flux de CO2 révèle un flux moyen de CO2 à l'interface eau-air du réservoir Robert-Bourassa de l,04±0,21-1011 g de CO2 en 2000 et de l,89±0,40-1011 g de CO2 en 2001. La perte annuelle de CO2 aux turbines a été estimée à 3,3±2,2 xl011 g de CO2 soit à 50 à 80% des émissions totales de CO2 qui s'élèverait annuellement à 4,64 à 5,79-1011 g de CO2. Les pertes de CO2 à la débâcle printanière semblent ici négligeables (5 à 10% des émissions totales annuelles).
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Propriétés magnétiques et sédimentologiques de séquences holocènes de l'estuaire du St-Laurent et du fjord du Saguenay, Canada

St-Onge, Guillaume January 2004 (has links) (PDF)
Trois longues séquences sédimentaires ont été prélevées dans l'estuaire du St-Laurent (MD99-2220 et MD99-2221) et le fjord du Saguenay (MD99-2222) dans le cadre du programme international IMAGES {International Marine Past Global Change Study), en 1999, afin 1) de reconstuire les variations holocènes d'orientation et d'intensité du champ magnétique terrestre, 2) d'établir une chronostratigraphie holocène pour les séquences sédimentaires de l'est du Canada, 3) de déterminer la fréquence des événements accidentels tels que les crues et le séismes survenus au cours de l'Holocène dans le fjord du Saguenay et 4) de développer des traceurs sédimentologiques et/ou magnétiques des variations climatiques holocènes décennales à millénaires dans l'estuaire du St-Laurent. Les propriétés magnétiques des carottes MD99-2220 et MD99-2221 ainsi que 13 datations au 14C ont permis d'établir une chronostratigraphie pour les derniers 8 500 ans dans l'est du Canada. Les variations d'orientation du champ magnétique terrestre (inclinaison et déclinaison) enregistrées dans les sédiments de la carotte MD99-2220 peuvent être corrélées avec celles d'enregistrements lacustres nord-américains et indiquent que les décalages temporels observés entre les différents enregistrements sont probablement liés aux différentes chronologies plutôt qu'à la dérive de la composante non-dipolaire du champ magnétique terrestre. De façon similaire, les fluctuations séculaires à millénaires de l'intensité du champ magnétique terrestre enregistrées dans les sédiments de la carotte MD99-2220 peuvent être corrélées avec celles d'enregistrements lacustres nord-américains et européens. De plus, la corrélation entre les fluctuations de l'intensité du champ magnétique terrestre et le taux de production d'isotopes cosmogéniques tels le 14C et le 10Be, au cours de l'Holocène, confirme que l'intensité du champ magnétique terrestre module le taux de production de ces isotopes à des échelles de temps séculaire à millénaire. Les propriétés magnétiques, sédimentologiques et physiques de la carotte MD99-2222 ont permis de mettre en évidence la présence d'au moins 14 couches accidentelles mises en place au cours des derniers 7200 ans dans le fjord du Saguenay. Ces couches sont facilement identifiables par leur couleur gris pâle et par leurs bases sableuses qui diffèrent fortement des sédiments très foncés et « bioturbés » mis en place sous des conditions plus stables. Des analyses aux rayons-X et granulométriques, réalisées à maille serrée dans chacune des couches accidentelles, ont permis de déterminer leur mécanisme de dépôt. L'ensemble des données ainsi que la situation géologique et sédimentologique du fjord du Saguenay laissent croire que la grande majorité de ces couches auraient été déposées à la suite de séismes de magnitude élevée. Nos résultats illustrent ainsi que la fréquence des séismes majeurs dans le fjord du Saguenay aurait grandement diminué depuis -4000 ans, ce qui est en accord avec une modélisation numérique qui montre que la réactivation des failles, en raison de l'allégement glacio-isostatique post-glaciaire, aurait eu lieu principalement entre ~7000 et 4000 ans. Finalement, l'analyse à maille serrée de la granulométrie des sédiments de la carotte MD99-2220 et d'une carotte boîte, prélevée au même site dans l'estuaire du St-Laurent, a permis de développer un traceur du débit printanier du fleuve St-Laurent. Nos résultats indiquent qu'un débit printanier élevé accroît le transport et le dépôt de silts dans l'estuaire du St-Laurent. Ainsi, des fluctuations décennales du débit printanier et quelques événements exceptionnels ont-il été décelés à partir du pourcentage de silt au cours des derniers 800 ans. Des variations décennales des températures hivernales de l'eau de surface de l'estuaire du St-Laurent ont aussi été observées et indiquent une variabilité importante des conditions hivernales dans l'est du Canada au cours des derniers siècles. De plus, un changement concomitant des moyennes du pourcentage de silt et des températures de surface a été enregistré vers ~500 années cal. BP. La date de ce changement synchrone ainsi que la baisse subséquente des températures de surface marquent probablement le début du Petit Âge Glaciaire. Le pourcentage de silt est également corrélé à un indice de l'oscillation nord-atlantique de 1865 à 2000, ce qui laisse croire que les précipitations dans le bassin versant des Grands-Lacs/fleuve St-Laurent auraient pu être influencées par l'oscillation nord-atlantique au cours des derniers siècles. Par ailleurs, le pourcentage de silt met en évidence une augmentation importante de la fréquence des fortes crues printanières, depuis 1975.
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Un essai d'utilisation d'information écologique à l'aide d'un sig dans une perspective d'aménagement intégré d'un territoire forestier : le cas de Girardville

Boucher, Brigitte January 1996 (has links) (PDF)
Cette recherche propose de mettre au point une méthode d'analyse des données écologiques pour répondre aux besoins d'utilisation judicieuse du milieu et pour favoriser l'aménagement intégré des ressources en secteur forestier. Le territoire ciblé couvre une superficie de 207 km2 au nord de la région du Saguenay?Lac-Saint-Jean et il est géré notamment par la coopérative forestière de Girardville. Le cadre écologique de référence mis au point pour ce secteur forme la base cartographique et écologique sur laquelle s'appuient les thématiques abordées. Les modèles alors créés traduisent les propriétés intrinsèques du territoire sous forme de potentiels, d'aptitudes ou de risques. A ce propos, nous avons fait appel au système d'information géographique Maplnfo dont le rôle a été de saisir, manipuler, analyser les données recueillies et d'en faire des modèles cartographiques. Parallèlement à cette démarche, la télédétection a été utilisée pour obtenir une mise à jour du couvert forestier. Une image Landsat-TM a permis de décrire le territoire de Girardville en 11 classes d'utilisation du sol. Pour réaliser un modèle intégré des potentiels dans le territoire, quatre volets ont été étudiés: forêt, faune, agriculture et non-intervention. Le volet "forêt" regroupe des interprétations exprimant les possibilités d'exploitation forestière, le choix des essences de reboisement et les possibilités de croissance du peuplier faux-tremble. Il ressort de l'analyse que le territoire de Girardville bénéficie de bonnes possibilités pour l'exploitation forestière, exception faite de quelques secteurs à fort risque d'érosion après déboisement ou à potentiel limité pour la traficabilité. De plus, chaque unité cartographique est associée à un choix d'essence de reboisement parmi l'épinette noire, l'épinette blanche et le pin gris. Le modèle du potentiel de croissance pour le peuplier faux-tremble suggère que le territoire offre de bonnes possibilités pour cette essence. Un second volet propose un exemple de potentiel agricole, par une évaluation des possibilités de culture du bleuet nain. Bien que le territoire affiche en majeure partie un potentiel faible à modéré pour cette activité, il possède quelques unités à fort potentiel. Un volet "faune" est également illustré au moyen d'un exemple, soit celui de la martre d'Amérique. Une première évaluation qui porte sur le potentiel actuel d'habitat pour l'espèce remet en perspective la présence de nombreuses coupes forestières. Les quelques peuplements de résineux matures qui occupent notamment le nord du territoire sont au nombre des sites à potentiel fort. Par contre, il a été possible de démontrer qu'un grand nombre d'unités possèdent les atouts pour soutenir un habitat favorable à la martre d'Amérique. En dernier lieu, un volet "non-intervention" regroupe les unités ayant un potentiel limité pour tout aménagement. L'ensemble de ces thématiques a été développé à partir de grilles d'interprétation et de pondération des composantes écologiques. Ces modèles ont mené à un découpage du territoire en 12 grandes zones d'aménagements potentiels. On retrouve également des indications quant aux possibilités de vocations prioritaires et secondaires qui y prévalent La création de ces divers modèles a également mené à la réalisation d'une base de données regroupant les valeurs des interprétations pour chaque topo-système du territoire. Par ailleurs, les documents produits guident les gestionnaires vers une prise de décision stratégique plus éclairée pour un aménagement plus adéquat du milieu.

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