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La communauté éducative de l'école de Madaka, Cameroun

Charara, Yasmine 07 1900 (has links) (PDF)
La participation de la communauté locale au projet scolaire national est reconnue à travers le monde comme étant essentielle pour assurer une éducation répondant aux besoins locaux. Cette participation contribue également, selon plusieurs auteurs, à favoriser la complexe dynamique sociale qui caractérise une société éducative idéale. Pour tendre vers cet idéal, différentes stratégies ont été mises en pratique à travers le temps et à travers le monde. Au Cameroun, un pays indépendant depuis 1961, l'appropriation du système scolaire par la population locale a d'abord pris une signification particulière. On voulait que le système scolaire contribue au développement du nouveau pays indépendant. Les contenus d'apprentissage au programme ont été « africanisés », on a tenté de « ruraliser » certaines écoles pour refléter le caractère agricole du pays et on a débattu de la mise sur pied d'une école à mi-chemin entre l'école léguée par la colonie et l'école coranique, une école présente dans le pays et particulièrement au nord de celui-ci depuis plus de 200 ans, etc. Cependant, lors du déclin de l'économie du pays, entre les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, les priorités ont changé. On se préoccupait désormais avant tout de répondre aux exigences des bailleurs. Pour le système d'éducation, comme pour d'autres, la solution préconisée fut une large décentralisation. Comme plusieurs autres pays dans le monde, à cette époque, le Cameroun se dota de politiques de décentralisation pour son système scolaire. Il y naît le concept de communauté éducative. Ce concept officialise le rôle des membres de la communauté au projet d'éducation nationale. Quelques années plus tard, des conseils d'école furent organisés au sein de chaque établissement. Ces conseils d'école devenaient selon un décret présidentiel les premiers responsables des projets scolaires de l'établissement. Sur le terrain cependant, la réalité était toute autre. À Madaka, un village de la province de l'Extrême-Nord du Cameroun, la communauté rejette l'école publique. Elle lui attribue très peu d'utilité pour l'éducation des enfants de la région. Les enfants sont très peu à fréquenter l'école primaire de Madaka et les parents encore moins nombreux à participer aux réunions de cette école. C'est dans ce contexte que s'inscrit cette recherche. Cette recherche vise à contribuer à construire les fondements axiologiques, praxiques et explicatifs de la communauté éducative et à en dégager sa signification dans le contexte sahélien de Madaka, un village du département du Diamaré dans la province de l'Extrême-Nord du Cameroun. L'étude de cas entreprise nous a d'abord permis de se doter d'un portrait du contexte global de Madaka. Nous y avons décrit le contexte socio-économique et biorégional et en avons détaillé les caractéristiques historiques et culturelles. Éclairés par cette exploration de la réalité, nous avons été en mesure d'accompagner les membres de la communauté éducative de l'École de Madaka dans un exercice de réflexion critique. La démarche collaborative adoptée a permis aux membres de la communauté éducative de l'École de Madaka d'explorer leurs représentations de l'éducation, d'identifier les valeurs et les intérêts qui caractérisent leurs visions de l'éducation; d'identifier les attitudes, connaissances et compétences qu'ils souhaitent voir se développer chez les enfants de Madaka. Aussi, le processus de dialogue avec les acteurs a contribué à reconnaître les acteurs de l'éducation dans ce village. Par sa perspective spéculative, la recherche a permis aux membres de cette communauté d'identifier de repères pour entreprendre de futures actions en vue d'une amélioration de l'éducation à Madaka. Des pistes d'optimisation de la communauté éducative ont été formulées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : communauté éducative, participation locale en éducation, rétrospective historique du système scolaire du Cameroun, projet d'éducation nationale, Extrême Nord du Cameroun
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Évolution politique versus aide canadienne à la démocratie et aux droits de l'Homme : étude de deux cas concrets, le Bénin et le Cameroun

Falardeau, Patrick, January 2001 (has links)
Thèses (M.A.)--Université de Sherbrooke (Canada), 2001. / Titre de l'écran-titre (visionné le 20 juin 2006). Publié aussi en version papier.
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Des premières communautés villageoises aux sociétés complexes sur le littoral méridional du Cameroun

Gouem Gouem, Bienvenu 19 May 2011 (has links)
Ce travail est le résultat de recherches réalisées d’abord dans le cadre d’un programme d’archéologie préventive (2001-2004), puis d’une bourse doctorale à l’ULB entre 2004 et 2010 (Introduction générale). Les sites étudiés sont localisés dans la région de Kribi (côte camerounaise) et sont essentiellement composés de fosses, qui sont très certainement les vestiges des premières entités villageoises ayant habité la zone forestière atlantique du Cameroun vers ca. 3000BP (Chap. 1). La méthodologie adoptée varie sensiblement selon les deux programmes (Chap. 2). Le matériel analysé, surtout la céramique (Chap. 3, 4 et 5), a été récolté au cours des fouilles de sauvetage et programmées et a permis de définir une chronoséquence générale entre ca. 1000 BC et ca. AD 1000 (Chap. 6) qui comprend trois traditions céramiques :la Tradition de Bissiang (période de Transition Âge de la Pierre/Âge du Fer, Cal 1000-400 BC), le Groupe de Mpoengu (Âge du Fer I, Cal 400-50 BC) et la Tradition de Bidjoka (Âge du Fer II, Cal AD 0-1000). Cette dernière tradition est aussi contemporaine de l’apparition de sociétés complexes sur la côte méridionale camerounaise et ses environs, dont les sites se caractérisent surtout par la présence de ce qui semble être des structures funéraires, dans lesquelles on trouve de nombreux objets en fer (parures, armes, etc.) disposés de manière particulière et généralement associés à de poteries carénées décorées.<p>Une étude comparative de la chronoséquence de la zone côtière a été faite avec celles déjà établies pour les zones avoisinantes, notamment au centre du Cameroun et dans les pays voisins (Chap. 7). Ce rapprochement a permis de conclure, entre autres, à une parenté culturelle entre la Tradition de Bissiang et celle d’Obobogo identifiée dans la région de Yaoundé (zone de forêt mixte). Enfin, l’ensemble des études comparatives a aussi conduit à faire quelques spéculations sur le peuplement de l’Afrique Centrale forestière depuis environ 3000 BP (Conclusion générale). <p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'influence de l'organisation scolaire primaire sur l'engagement des maîtres : le cas des maîtres de la province du centre-sud (Cameroun)

Akoulouze, Richard A. 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Origine ethnique et attitude à l'égard de l'enseignement de la langue duala

Dalle, Émile-Lesage 25 April 2018 (has links)
Le présent travail a pour objectif d'étudier un nombre de variables socio-psychologiques qui peuvent influencer l’implantation d’une langue camerounaise comme langue officielle en remplacement du français et/ou de l'anglais. Dans cette étude nous avons pris un nombre de mesures: notamment les attitudes envers le duala, le bamileke (fée-fée), le beti, le français et l'anglais; les attitudes envers l'enseignement du Duala; l'ethnocentrisme et l’identité culturelle auprès de trois groupes ethniques camerounais soit les Duala, les Bamileke et les Ewondo. Nous avons également mesuré chez cette population l’identité culturelle, la fréquence des contacts avec les trois groupes ethniques étudiés, la perception des divers groupes ethniques et des langues parlées par ceux-ci. Les sujets étaient des élèves filles et garçons de la fin du secondaire dans trois lycées de la ville de Douala, 3gés de 17 à 26 ans, et répartis dans trois types de programme scolaire, provenant de trois niveaux socio-économiques différents. La méthodologie utilisée a fait appel à une adaptation de divers tests socio-psychologiques développés en Amérique du Nord, notamment les échelles d'attitudes linguistiques et d'ethnocentrisme, un test d'identité culturel, des tests de perception et d’évaluation de locuteurs au moyen de la technique du "différenciateur sémantique" et du "matched-guise". Ces mesures permettent de vérifier les attitudes linguistiques des sujets étudiés envers les langues officielles et nationales. L'hypothèse posée au départ, notamment qu’un groupe ethnique camerounais serait favorable au remplacement d'une langue officielle par sa langue maternelle mais relativement peu favorable à l’introduction d'une autre langue camerounaise comme langue officielle s'est trouvée grandement vérifiée. Les résultats font toutefois ressortir l'énorme complexité du problème et dans ce sens cette étude apparaît comme essentiellement exploratoire. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Évaluation de l'impact de la gestion des forêts communautaires au Cameroun

Tonye, Daniel 13 April 2018 (has links)
Depuis plus d’une décennie, le Cameroun implique dans sa politique forestière, les populations locales dans la conservation et la gestion durable des ressources forestières nationales et la lutte contre la pauvreté. Si le processus de foresterie communautaire (FC) est porteur d’espoir pour certains, il crée des soucis à d’autres à cause des difficultés liées à sa mise en application sur le terrain. L'objectif général de cette étude était d’intégrer les organisations paysannes à l’évaluation de l'impact des forêts communautaires sur les conditions de vie des populations locales au Cameroun. Les résultats d’études précédentes et celles issues d'une enquête conduite dans le milieu d’étude ont fourni une meilleure connaissance de la situation. L’enquête a été menée pour comprendre les difficultés liées à l'acquisition d'une forêt communautaire et les indicateurs de leur impact sur les conditions de vie des populations. Trente deux (32) organisations paysannes qui possédaient des forêts communautaires, et quatre (4) personnes ressources du Ministère de la Forêt et de la Faune (MINFOF) ont été interviewés. Les résultats ont montré que, la durée d’acquisition d’une forêt communautaire est longue (4 ans) pour la majorité des organisations paysannes (OP) (47 %), et les coûts y relatifs sont élevés, variant entre 10 000 000 FCFA et 19 999 995 FCFA, pour 47% des organismes. Les O.N.G. jouent un rôle clé dans l’accompagnement des OP qui ont établies des comités de gestion dans le processus d'acquisition de forêts communautaires. Tous les organismes interviewés font face à des difficultés à élaborer un plan simple de gestion (PSG). 75 % des répondants ont cité le manque d'expertise et de moyens financiers comme obstacles majeurs dans l'exécution de leur PSG. Des problèmes surgissant au sein des organisations sont résolus par les communautés elles-mêmes, alors que ceux opposant les organisations aux entités externes, le sont par une autorité établie. Une observation importante de notre étude est que, toutes les OP acceptent la décision ministérielle qui limite l'exploitation de la forêt communautaire au niveau artisanal. Notre étude indique aussi que, les PSG influencent les conditions de vie des populations locales. Toutefois, des études ultérieures sont nécessaires pour évaluer l'impact écologique des forêts communautaires au Cameroun. / For more than a decade, Cameroon involves in its forest policy, the local communities in the conservation and the sustainable management of the national forest resources and the struggle against poverty. If the process of community forest is a source of hope for some, it could create worries to others because of the difficulties linked to its implementation. The general objective of this study was to integrate the local organizations into the evaluation of the impact of community forest management on the living conditions of local communities in Cameroon. Results of previous studies and a survey conducted in the country revealed clues knowledge of the situation. The survey was conducted to understand the difficulties linked with the acquisition of a community forest and the indicators of their impact on the living conditions of the populations. Thirty two farmers’ organizations which owned communities forests, and four resource persons of the Ministry of forest and fauna (MINFOF) were interviewed. Results showed that, the duration needed to acquire a community forest is long (4 years) for the majority of the organizations (47 %), and the related costs were high, varying between 10 000 000 fcfa and 19 999 995 fcfa, for 47% of the organizations. NGOs played key role in accompanying the organizations who have an established management comity in the process of community forest acquisition. All the interviewed organizations faced difficulties in elaborating their simple management program (SMP). Seventy five per cent (75 %) of the referees quoted the lack of expertise and financial means as main obstacles in the execution of their SMP. Problems rising within the organization are solved by the communities themselves, while those opposing the organizations and external entities are solved through an established authority. A major observation of our study is that, all the organizations agree with the ministerial decision to limit the exploitation of community forest to an artisanal one. Our study reveals also that, SMP has effects on the living conditions of the local communities. But, subsequent studies are necessary to investigate the ecological impact of community forest in Cameroon.
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Analyse des déterminants socioéconomiques de l'arboriculture fruitière dans la Menoua - Région de l'Ouest du Cameroun

Laflèche, Samuel 24 April 2018 (has links)
Dans les pays en voie de développement, les agriculteurs sont très dépendants des arbres pour offrir une grande diversité de produits tels que des outils, de la nourriture, des médicaments, du bois de chauffage et de construction. Les arbres offrent ainsi un grand potentiel socioéconomique et environnemental pour les paysans. Par contre, malgré leurs usages multiples, les arbres fruitiers semblent être une des cultures ayant le moins d'incidence dans le revenu familial depuis la crise du café des années 1980, dans les Hauts-Plateaux de l'Ouest du Cameroun. Nous nous sommes demandé quelles étaient les principales contraintes et opportunités des paysans pour l'intégration et l'entretien des arbres fruitiers dans leurs systèmes de culture afin de connaître les aspects à favoriser pour augmenter le revenu des paysans à l'aide des arbres fruitiers en systèmes agroforestiers. Pour ce faire, nous avons entrepris une méthodologie participative. Un premier groupe de discussion avec les délégués d'arrondissement, des chefs de poste et quelques paysans clés nous a permis d'identifier les dix villages où la recherche a eu lieu afin d'obtenir une vision globale de l'état des arbres fruitiers dans le département de la Menoua. Dans chaque village, un groupe de discussion ainsi que des enquêtes auprès des agriculteurs étaient planifiés, pour connaître les caractéristiques de l'exploitation agricole et du ménage. Les résultats nous permettent de décrire les caractéristiques des systèmes agrisylvicoles dans la Menoua, les produits et services fournis par les arbres et leurs apports socioéconomiques. Les arbres fruitiers les plus importants économiquement parlant dans la Menoua sont l'avocatier, le colatier et le safoutier. Les arbres fruitiers sont utiles aux paysans, comme nourriture dans les champs ainsi que dans la pharmacopée traditionnelle et ils peuvent combler jusqu'à 20% du revenu des ménages de la Menoua. Les fruitiers pourraient donc être une option favorable à la diversification des revenus des paysans pour le développement socio-économique de la région de l'Ouest du Cameroun.
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Les facteurs d'émergence d'une stratégie de gestion de la recherche appliquée : une étude de cas au Cameroun

Affa'a, Félix-Marie 12 April 2018 (has links)
La présente thèse analyse un total de 1 413 résumés de recherches réalisées dans diverses disciplines et publiées entre 1993 et 2005. Les travaux analysés ont en commun d'avoir été signées ou cosignées par un auteur ayant une adresse postale au Cameroun et d'être dédiées aux paysans - agriculteurs, éleveurs ou pêcheurs traditionnels - à leurs pratiques, à leurs conditions d'existence ou à leur milieu de vie. Les buts recherchés sont de dégager et de décrire les facteurs qui influencent positivement et surtout négativement la circulation des connaissances de leur production à leur utilisation. Il s'agit donc bien des facteurs qui agissent sur les conditions de production, de dissémination et d'utilisation des connaissances et des technologies dans le système traditionnel de production de biens et de services. Décrire correctement ceux de ces facteurs qui sont accessibles par l'analyse documentaire est la première étape d'un projet en deux phases : 1) la phase recherche menée dans cette thèse et 2) la préparation de l'intervention qui découle de la thèse. La préparation de l'intervention consistera à développer les stratégies, les modèles et les procédés selon lesquels les facteurs dégagés et décrits dans la thèse seront utilisés dans la gestion du changement. En plus des documents de recherche, les données analysées proviennent des textes officiels des institutions, des plans stratégiques de développement de l'enseignement supérieur et de la recherche du Cameroun, des Documents relatifs à la stratégie nationale de réduction de la pauvreté du Cameroun, des documents des politiques et des attentes des bailleurs de fonds. Les résultats obtenus démontrent que : 1. des connaissances utiles sont créées dans le domaine étudié; 2. des technologies simplifiées sont développées à l'intention des paysans, en général, illettrés; 3. mais les connaissances et les technologies produites parviennent difficilement aux utilisateurs potentiels; 4. peu de connaissances et de technologies sont développées pour les utilisateurs intermédiaires et pour l'industrie de production des biens et des services; 5. les résultats de la recherche endogène tout comme les savoirs et les savoir-faire traditionnels ne sont que parcimonieusement intégrés aux politiques et aux programmes publics de gestion. Cette thèse est une thèse dite « par articles ». De ce fait, il peut apparaître des redondances que nous prions le lecteur de bien vouloir excuser. L'ensemble suggère trois utilisations possibles des résultats obtenus : l'établissement et le renforcement des liens entre les politiques publiques, les programmes gouvernementaux et le système national de recherche et de formation; la réorganisation du travail et des structures de recherche dédiées à la réduction de la pauvreté; l'organisation en équipes et en réseaux des chercheurs et des autres intervenants du secteur de la production de biens et de services en milieu paysan. Le chapitre IV décrit la démarche envisagée dans l'utilisation des facteurs décrits dans la thèse lors la phase de préparation de l'intervention.
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A study of the relation between parents' perception of school and their attitude toward the reform of primary education in Cameroon

Kale, John 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Contribution de l'agroforesterie à la réduction des conflits dans la zone d'intérêt cynégétique 19 de Tchéboa, Cameroun

Djiongo Boukeng, Jose Elvire 23 April 2018 (has links)
La région du Nord Cameroun est au cœur de la conservation de la biodiversité en raison de l’important réseau d’aires protégées qui couvre 44% de sa superficie, comprenant trois parcs nationaux et 28 zones d’intérêt cynégétiques (ZIC). L’objectif global de notre étude était d’évaluer la contribution de l’agroforesterie à la conservation de la biodiversité de la ZIC 19 à travers l’amélioration des connaissances sur les pratiques agroforestières adaptées à la zone. Spécifiquement, nous avons identifié et caractérisé les systèmes agroforestiers existants dans la ZIC, identifié les conflits dans l’utilisation et l’occupation des terres et leur fréquence relative et analysé la perception des populations locales sur le rôle de l’agroforesterie dans la résolution de ces conflits. Dans la ZIC 19, nous avons mené de mai à septembre 2014 un sondage dans dix villages choisis au hasard sur les 40 villages accessibles. Dans chaque village, 30% des ménages a été échantillonné. Au total, 90 paysans choisis dans 300 ménages ont été interrogés sur les systèmes agroforestiers existants, les types de conflits, leur localisation et leur perception quant aux systèmes agroforestiers à réduire ces conflits. Des entretiens semi structurés menés avec les agents de l’administration et les autorités traditionnelles ont également été menés. Six systèmes agroforestiers ont été identifiés dont le plus pratiqué était le système de plantation éparse (39%) et le moins pratiqué le parc arboré (2%). La majorité (65%) des conflits était due aux attaques de la faune sauvage sur les cultures. La fréquence des attaques dans les parcelles agricoles n’était pas associée à leur proximité des zones de conservation. Selon la majorité (79%) des paysans, les haies vives, les jardins de case et les parcs arborés contribuaient à réduire les conflits. Aucun lien n’existait entre cette perception et le nombre de systèmes agroforestiers développés, lesquels ne sont par ailleurs pas répartis uniformément sur le territoire. Nous recommandons aux gestionnaires de la ZIC 19, la promotion de la pratique des systèmes agroforestiers basée sur une gestion participative communautaire. Les systèmes agroforestiers à promouvoir sont les haies vives à épineux, les jachères améliorées et les parcs arborés. Mots clés : zone d’intérêt cynégétique, faune, agroforesterie, conflits, perception humaine. / North Cameroon is the focal point of a vast network of protected areas including three national parks and 28 hunting interest zones (zones d’intérêt cynégétique, ZIC). The overall objective of my study was to assess the contribution of agroforestry in the conservation of the biodiversity of ZIC 19 through the improvement of knowledge on agroforestry practices adapted to the area. Specifically, we identified and characterized the existing agroforestry systems in the ZIC, identified conflicts in the use and occupation of land, as well as their relative frequency, and analyzed the perception of local people on the role of agroforestry in the resolution these conflicts. We conducted a survey in ten randomly selected villages of the 40 accessible villages in the ZIC. In each village, we sampled 30% of peasant households. I interviewed 90 peasants from 300 households, on existing agroforestry systems, the types of conflicts, conflict location and the peasants’ perception of agroforestry systems to reduce these conflicts. Semi-structured interviews with administration officials and traditional authorities were also conducted. Six agroforestry systems were identified, the most frequently practiced was the sparse planting system (39%) and least practiced park (2%). The majority of conflicts was due to attacks by wild animals on crops. Frequency of attacks on pastures and crops was independent of distance to the nearest conservation area. According to the majority of peasants, hedgerows, box gardens and parklands helped reduce conflicts. There was no link between peasants’ perception and the number of developed agroforestry systems, which were not evenly distributed over the territory. It is recommended to managers of ZIC19, promoting the practice of agroforestry systems (thorn hedges, improved fallows) based on a community participatory management. Keywords: hunting land management, agroforestry, conflict, wildlife, perception.

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