• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 11
  • Tagged with
  • 11
  • 9
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Manipulation de la composante affective perçue de la douleur

Gougeon, Véronique January 2013 (has links)
Il a été démontré que les aires corticales responsables de la douleur étaient activées lors de l'observation d'autrui en douleur. Ces régions sont notamment celles responsables de la composante affective de la douleur. De plus, de nombreuses études en imagerie supportent le fait que les contrôles inhibiteurs diffus nociceptifs (CIDN) pourraient être modulés par certaines régions du système limbique, notamment le cortex cingulé antérieur (CCA). Néanmoins, aucune étude n'a à ce jour investigué le lien entre l'empathie et les CIDN. L'objectif de notre étude est donc de déterminer si la manipulation de la composante affective de la douleur, par le biais de l'observation de soi et de son(sa) conjoint(e) en douleur, est en mesure d'activer les CIDN. L'efficacité des CIDN a été évaluée lors d'une condition basale (condition A), une condition douloureuse (condition B), une condition d'observation de soi en douleur (condition C) et une condition d'observation du(de la) conjoint(e) en douleur (condition D). La réponse analgésique des CIDN a été déterminée par un test de douleur thermique fait à deux reprises, soit avant et après un test d'immersion. Deux températures ont été utilisées pour le bain soit une non douloureuse de 20°C (condition A, C et D) et une douloureuse de 7°C (condition B). Les résultats démontrent que les CIDN ont été activés dans les deux conditions de visionnement, même si l'immersion était faite dans une condition d'immersion non douloureuse. Les résultats démontrent également un lien entre les facteurs psychosociaux et les scores de douleur. Il semble que l'empathie joue un rôle important chez la femme alors que les réponses des hommes semblent être reliées à la dramatisation. Nos résultats apportent des preuves additionnelles sur le rôle de la composante affective dans les réponses douloureuses, illustrant ainsi son importance.
2

Manipulation de la perception de la composante affective de la douleur

Rattanavong, Vongmaly January 2013 (has links)
Il est largement reconnu que l'affectivité est en mesure d'influencer l'évolution de la douleur. D'une perspective clinique, les individus qui souffrnt de douleur chronique sont également affectés par des troubles affectifs reliés à la douleur. Plusieurs études ont également démontré un déficit au niveau des contrôles inhibiteurs diffus nociceptifs (CIDN) dans plusieurs cas de douleur chronique. D'un point de vue physiologique, la boucle spino-bulbo-spinale qui sous-tend les mécanismes endogènes descendants possède également des connexions avec des structures limbiques impliquées dans la composante affective de la douleur. De nombreuses études en neuro-imagerie supportent en fait que les CIDN pourraient être modulés par certaines régions du système limbique, notamment le cortex cingulé antérieur (CCA). Cependant, aucune étude n'a à ce jour investigué le lien entre la composante affective de la douleur et les CIDN. L'objectif de notre étude est donc de déterminer si la manipulation de la composante affective de la douleur, par le biais de suggestions spécifiques, est en mesure de moduler l'efficacité analgésique des CIDN. Trente-deux participants ont été recrutés par un échantillonnage de convenance. L'efficacité des CIDN a été évaluée à travers trois conditions du stimulus, soit une condition neutre (absence de suggestion), une condition où une augmentation de l'aspect désagréable est suggérée (condition A) et une condition où une diminution de l'aspect désagréable est suggérée (condition B). La réponse analgésique des CIDN a été déterminée par un test de douleur thermique et un test d'immersion de l'avant-bras (stimulation conditionnante) dans un bain d'eau froide. Les résultats démontrent une bonne réponse aux suggestions de la part des participants, indiquant que la manipulation cognitive a bien fonctionné. Les résultats relatifs à l'efficacité des CIDN ne démontrent aucun changement significatif entre la condition neutre et la condition A. Une diminution significative de la réponse analgésique par rapport à la condition neutre est néanmoins observée à la condition B. Ces résultats indiquent que l'augmentation de l'aspect désagréable perçu de la stimulation conditionnante n'évoque aucun changement au niveau de la réponse analgésique des CIDN, résultats qui pourraient être expliqués par un effet plafond. Cependant, une diminution de l'aspect désagréable perçu réduit de façon significative l'efficacité des mécanismes descendants. Ces observations démontrent que la composante affective de la douleur est en mesure de moduler l'efficacité analgésique des CIDN, bien qu'une réponse analgésique efficace à un niveau basal soit plus difficile à potentialiser. Nos résultats rapportent des preuves supplémentaires sur le rôle de l'affectivité dans les réponses douloureuses, démontrant davantage son importance. Cette étude met également en lumière l'interaction entre les processus physiques et cognitifs qui sous-tendent les CIDN.
3

Rôle de la testostérone dans la perception et la modulation de la douleur chez les femmes

Roy, Vincent January 2013 (has links)
Dans la plupart des syndromes de douleur étudiés, les femmes ont plus de risque de développer de la douleur chronique que les hommes du même âge. Les hormones sexuelles (HS) semblent être des candidates de choix pour expliquer ces différences. Plusieurs études se sont penchées sur le rôle des HS féminines (estrogèns et progestérone) mais trés peu d'entre elles ont considéré l'importance de l'hormone sexuelle mâle principale, la testostérone (T), dans ce phénomène. L'objectif de la présente étude était de déterminer le rôle potentiel de la T sur la perception et la modulation de la douleur (efficacité des contrôles inhibiteurs diffus nociceptif (CIDN)) chez des femmes souffrant du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) (10), ayant des niveaux anormalement élevés de T libre (>40pM), en comparaison avec des femmes saines (10), ayant des niveaux normaux de T (<40pM). La perception de la douleur a été évaluée à l'aide du test de la thermode via l'évaluation des seuils de douleur et de tolérance thermique. L'évaluation de la modulation de la douleur a, quant à elle, été évaluée via le test de l'immersion du bras dans l'eau froide. Pour ce faire, nous avons évalué la perception de la douleur avant et immédiatement après le test d'immersion. Les résultats obtenus ont démontré que les seuils de douleur (p=0,003) et de tolérance (p=0,02) sont significativement supérieurs chez le groupe de femmes atteintes du SOPK, c'est-à-dire les femmes ayant de hauts niveaux de T libre, en comparaison au groupe de femmes saines. Par contre, aucune différence n'a été observée entre les groupes au niveau de l'efficacité des CIDN (p>0,05). Enfin, les résultats de cette étude ont permis de mieux comprendre le rôle de la T sur la perception et la modulation de la douleur chez les femmes. Comme les résultats indiquent que la T semble avoir un rôle protecteur dans la perception de la douleur, cette recherche a donc principalement permis de mieux comprendre les différences qui existent entre les sexes en ce qui a trait à la perception de la douleur.
4

Durée minimale d'immersion pour l'activation des contrôles inhibiteurs diffus nociceptifs

Brissette, Nathalie January 2013 (has links)
La douleur est un phénomène complexe qui peut être modulé par des mécanismes endogènes de contrôle de la douleur lesquels peuvent être facilitateurs ou inhibiteurs. Ces mécanismes de modulation peuvent modifier la perception de la douleur suite à une stimulation douloureuse. La modulation de la douleur effectuée par les mécanismes inhibiteurs peut se réaliser à tous les niveaux du système nerveux central, c'est-à-dire au niveau de la moelle épinière, du tronc cérébral et des centres supérieurs. Les contrôles inhibiteurs diffus nociceptifs (CIDN), un mécanisme de modulation situé au niveau du tronc cérébral, sont capables d'inhiber un message nociceptif ascendant et ainsi produire une analgésie diffuse à l'ensemble du corps, réduisant ainsi la perception douloureuse suite à une stimulation. Les écrits scientifiques suggèrent qu'un déficit de ce mécanisme pourrait être à l'origine de l'apparition et du maintien de certaines douleurs chroniques. L'activation des CIDN dépend de trois caractéristiques du stimulus conditionnant, soit l'intensité, la superficie et la durée de la stimulation conditionnante. Aucune étude n'a été réalisée pour savoir quelle est la durée minimale du stimulus conditionnant nécessaire pour activer les CIDN et aucun consensus n'existe à ce sujet. Le but de cette étude est donc de vérifier quelle est la durée minimale d'immersion (stimulus conditionnant) nécessaire pour l'activation des CIDN en plus de vérifier l'effet de la durée de l'immersion sur leur efficacité et leur durée d'action. Pour ce faire, deux tests de douleur, réalisés à l'aide de stimulations thermiques localisées (thermode) et d'un bain d'eau froide, ont été effectués chez 30 sujets sains lors de 4 rencontres. Au cours de chacune des rencontres, différentes durées d'immersion ont été expérimentées de même que différentes intensités douloureuses réalisées à l'aide de la thermode. Les résultats de notre étude indiquent qu'il y a eu diminution de la perception douloureuse thermique au test de la thermode post-immersion lors de chacune des rencontres. Ainsi, nous avons constaté qu'il y avait une activation des CIDN dès l'immersion d'une durée de 30 secondes. Nous avons également constaté que la durée d'action des CIDN varie selon l'intensité douloureuse de la stimulation à la thermode. En effet, les CIDN sont plus longuement efficaces pour les stimulations de faibles intensités. De plus, la durée d'immersion n'a pas d'effet sur l'efficacité et la durée d'action des CIDN, qui sont similaires pour chacun des temps d'immersion. Les résultats de la présente étude permettent d'envisager l'ajustement de la durée d'immersion selon les populations étudiées en laboratoire. Une immersion de 30 secondes s'avère suffisante pour permettre une activation des CIDN et ainsi produire une diminution significative de la douleur.
5

Le rôle des hormones sexuelles dans la douleur chez des femmes saines

Tousignant-Laflamme, Yannick January 2008 (has links)
La littérature scientifique démontre clairement que les femmes perçoivent davantage de douleur que les hommes que la douleur soit clinique ou expérimentale. De plus, les femmes diffèrent des hommes quant aux réactions autonomiques à la douleur. Cependant, les mécanismes exacts engendrant ces différences restent méconnus. Plusieurs mécanismes peuvent expliquer ces différences, mais ce sont les hormones sexuelles (HS), qui selon plusieurs auteurs, joueraient un rôle de premier plan. L'objectif principal de ce projet était donc de vérifier si les HS affectent la perception de la douleur expérimentale (mécanismes excitateurs) et les mécanismes endogènes de contrôles de la douleur (les contrôles inhibiteurs diffus nociceptifs - CIDN) chez des femmes saines. Dans un deuxième temps, nous voulions également déterminer si la réactivité du système nerveux autonome à la douleur est influencée par les HS. Méthodologie. 32 femmes ayant un cycle menstruel régulier (RMW) ont été rencontrées à trois reprises au cours de leur cycle menstruel (CM), soit entre les jours 1-3, les jours 12-14 et les jours 19-23. Aussi, 20 femmes ménopausées (PMW) ont été rencontrées à une fois. À chaque rencontre, celles-ci ont reçu les mêmes procédures douloureuses qui consistaient en deux applications d'une douleur thermique (thermode) à l'avant-bras durant deux minutes (à une température engendrant une douleur de 50/100), séparées par une immersion douloureuse du bras opposé dans l'eau froide (12[degrés]C). Le test d'immersion nous a permis de déclencher les CIDN (mécanisme analgésique endogène) et de mesurer la perception d'un différent type de douleur tonique. La perception de la douleur a été mesurée avec une échelle visuelle analogue afin de mesurer les seuils de douleur et de tolérance, et la [sic] l'intensité moyenne de la douleur. L'efficacité analgésique des CIDN a été quantifiée en calculant la différence entre la douleur thermique avant et après l'immersion. Les niveaux plasmatiques d'HS ont été obtenus lors de chaque visite. Un électrocardiogramme nous a permis d'obtenir la fréquence cardiaque pendant le test d'immersion où nous avons mesuré la réactivité autonomique par le biais de l'analyse de la variabilité cardiaque. Résultats. Aucune différence ne fut observée pour les seuils de douleur et de tolérance ainsi que pour la perception de la douleur durant le test d'immersion et le test de douleur thermique lors des trois visites (p>0.05). Cependant, nous avons observé que l'efficacité analgésique des CIDN (analgésie endogène) était significativement plus forte lors de la phase ovulatoire, comparativement aux phases menstruelle et lutéale (p=0.04). Chez les PMW, l'efficacité des CIDN est comparable aux RMW durant leur phase menstruelle, mais le pic de douleur normalement observé durant le test de la thermode était absent. Finalement, nous n'avons pas observé de différence dans la réactivité autonomique à la douleur au cours des trois phases du cycle menstruel. Conclusion. Les résultats démontrent donc une implication certaine des HS (via le CM) dans la perception de la douleur, mais seulement au niveau des mécanismes inhibiteurs de la douleur (CIDN), ce qu'aucune étude n'avait examiné auparavant. Cette modulation de l'efficacité des CIDN au cours du cycle menstruel pourrait donc fournir une explication partielle des différences hommes/femmes dans la douleur. Finalement, nous avons noté que le CM ne semble pas affecter les mécanismes excitateurs de douleur ainsi que la réactivité autonomique à la douleur.
6

Stimulation corticale transcrânienne et réponse inhibitrice à la douleur

Fontoura Motta, Andrea January 2015 (has links)
La stimulation transcrânienne par courant continu (STCC) est une technique de stimulation corticale non invasive actuellement utilisée dans des études cliniques visant à contribuer aux traitements des douleurs chroniques. Une possible influence de la STCC sur les mécanismes d’inhibition descendante de la douleur est considérée pour justifier de tels effets analgésiques. Dans le but de mieux comprendre l’influence de cette technique de stimulation corticale transcrânienne (STCC) sur des douleurs expérimentales et sur l’activation de l’un des mécanismes inhibiteurs (le CIDN), cette thèse a été organisée en deux étapes. La première étape se consacre à vérifier et documenter la stabilité d’un paradigme expérimental (thermode/cold pressor test/thermode) d’évaluation des CIDN (contrôle inhibiteur diffus nociceptif). Ce paradigme a été utilisé lors de l’étude 2. Pour sa part, la deuxième étape vise à évaluer l’influence d’une séance de STCC sur les douleurs expérimentales (thermique et mécanique) et sur la réponse inhibitrice associée au paradigme expérimental proposé. La première étude a permis d’observer la stabilité de la réponse inhibitrice aux différents temps (1 min, 8 min, 15 min) de mesure et intervalles de réévaluation (de 1 jour, 1 semaine, 20 jours et 1 mois). Le profil d’activation et la stabilité du CIDN étaient caractérisés non seulement par une amplitude analgésique, mais aussi par une durée de la réponse inhibitrice. L’ensemble de ces facteurs n’a pas été pris en compte jusqu’à présent dans différents paradigmes d’évaluation du CIDN. Pour la deuxième étude, l’effet inhibiteur de la STCC sur les douleurs thermiques et mécaniques n’était pas significativement différent entre les 3 procédures de stimulation. Les données individuelles, démontrent que les différentes polarités de STCC ont produit des effets différents, soit de l’inhibition ou de la facilitation de la douleur. Nous avons observé une croissance plus importante de l’activation du CIDN après une période de STCC anodique chez les sujets dont le mécanisme d’inhibition était inefficace lors de la séance de STCC placebo. Inversement, chez les sujets dont le mécanisme était efficace lors de la séance placebo, il y a eu une tendance à la réduction de la réponse inhibitrice quand le paradigme expérimental du CIDN a été réalisé après la stimulation cathodique. Ces résultats suggèrent la nécessité d’explorer si le niveau d’efficacité des CIDN pourrait prédire l’efficacité analgésique des procédures de stimulation corticale chez les sujets atteints de douleur chronique.
7

L'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien dans la fibromyalgie

Débarges, Béatrice January 2014 (has links)
Bien que l'étiologie de la fibromyalgie (FM) soit inconnue, de l'allodynie, de l'hyperalgésie et un déficit des contrôles inhibiteurs diffus nociceptifs (CIDN) sont rapportés. Une dysfonction de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) est soupçonnée expliquant la douleur, la fatigue et les troubles du sommeil. La réponse au stress des patients semble inadéquate due à une perte du cycle nycthéméral du cortisol (CORT) et une corrélation CORT/douleur au réveil a déjà été observée. Pourtant, aucune étude n'a investigué le lien entre l'axe HHS et les CIDN. Objectifs: Étudier les CIDN en relation avec les niveaux d'adrénocorticotropine (ACTH) et de CORT, dans la perception et la modulation de la douleur chez des sujets en santé (SS) ou souffrant de FM. Objectifs spécifiques: 1) Étudier et comparer la perception de la douleur des deux groupes (seuils, intensité et aspect désagréable de la douleur, CIDN); 2) Comparer leur cycle circadien du CORT; 3) Comparer la réactivité de l'axe HHS (ACTH plasmatique, CORT salivaire et sérique) des deux groupes en douleur expérimentale; 4) Vérifier la relation entre l'axe HHS, la perception de la douleur et les CIDN. Méthodologie: Devis descriptif corrélationnel entre un groupe de femmes en santé (n=17) et des patientes souffrant de FM (n=19). Leurs cycles circadiens du CORT respectifs ont été comparés par prélèvements salivaires (3 jours consécutifs, 5 fois par jour). Lors de la séance expérimentale, nous avons utilisé le protocole de Tousignant-Laflamme, Y et al. , 2008, pouvant ainsi évaluer les seuils de douleur (SD), seuils de tolérance (ST), intensité (ID) et aspect désagréable (ADD) de la douleur et efficacité des CIDN des deux groupes. Pendant cette même visite, les taux plasmatiques d'ACTH, les niveaux sériques et salivaires du CORT ont été analysés, avant, 5 minutes et 30 minutes après le stimulus douloureux pour étudier la réactivité de l'axe HHS. Des questionnaires ont été administrés pour bien décrire les deux groupes. Résultats: Les résultats sur la perception de la douleur confirment ceux de la littérature : les patientes atteintes de FM ont des SD et des ST plus bas que les SS (allodynie) et leurs CIDN sont inefficaces avec présence d'hyperalgésie, suggérant une anomalie de la composante nociceptive de la douleur. L'ID du stimulus douloureux est identique dans les deux groupes. Pourtant, l'ADD de ce stimulus est supérieur chez les patientes et celles-ci supportent moins longtemps ce stimulus, suggérant l'importance de la composante motivo-affective dans cette pathologie. Les niveaux de base et les cycles circadiens du CORT sont normaux dans les deux groupes. Face à un stimulus douloureux, l'axe HHS des SS est fonctionnel contrairement aux patientes atteintes de FM. Conclusion: il semble que l'axe HHS soit hyporéactif chez les patientes FM, malgré un état basal normal. Il semble y avoir un lien entre l'activité de cet axe, l'efficacité des CIDN et la perception de la douleur.
8

Physiologie et physiopathologie des mécanismes endogènes de contrôle de la douleur

Léonard, Guillaume January 2010 (has links)
Tout le long de son trajet vers les centres supérieurs, le message nociceptif est soumis à une série de modulations pouvant augmenter ou diminuer la réponse nociceptive. Les mécanismes permettant de diminuer la réponse nociceptive revêtent un intérêt particulier pour les scientifiques et les cliniciens, d'une part parce que plusieurs approches analgésiques non-pharmacologiques reposent sur l'activation de ces mécanismes et, d'autre part, parce qu'il est possible qu'un dérèglement de ces mécanismes soit la source de certaines douleurs chroniques. Les présents projets de recherche se sont intéressés aux mécanismes inhibiteurs sous ces deux perspectives. Dans un premier temps, le rôle des récepteurs opioïdes dans l'analgésie induite par la neurostimulation périphérique (TENS)- une modalité électrothérapeutique reposant sur l'activation des mécanismes endogènes de contrôle de la douleur - ainsi que l'interaction entre le TENS et les opioïdes exogènes ont été étudiés. Ensuite, l'efficacité analgésique des mécanismes inhibiteurs descendants a été évaluée chez les patients souffrant de la névralgie du trijumeau afin de déterminer si un déficit de ces mécanismes pourrait être associé à cette condition douloureuse. MÉTHODOLOGIE : Trois protocoles de recherche distincts ont été utilisés afin de répondre aux divers objectifs. D'abord, 24 sujets ont participé à un projet de recherche où nous avons évalué l'effet de la naloxone (petite et grande dose) sur l'analgésie induite par le TENS conventionnel en utilisant un paradigme de douleur expérimental avec une thermode. Ce projet aura permis de répondre au premier objectif entourant le rôle des récepteurs opioïdes dans l'analgésie induite par le TENS. Afin de répondre au second objectif concernant l'interaction entre le TENS et les opioïdes exogènes, nous avons recruté 23 participants souffrant de douleur chronique (11 patients prenant régulièrement des opioïdes depuis plus de 4 mois et 12 patients n'ayant pris aucun opioïde depuis plus de 6 mois). Les 23 participants ont pris part à deux séances expérimentales au cours desquelles nous avons évalué l'effet du TENS conventionnel et acupuncture sur leur douleur clinique. Enfin, pour répondre au troisième objectif, nous avons comparé l'efficacité analgésique des contrôles inhibiteurs diffus nociceptifs (CIDN) entre un groupe de patients souffrant de névralgie du trijumeau classique, un groupe de patients souffrant de névralgie du trijumeau atypique et un groupe de participants sains. L'efficacité des CIDN (mécanisme inhibiteur descendant) a été évaluée en utilisant un paradigme de contre-irritation basé sur l'immersion du bras dans un bain d'eau froide. RÉSULTATS : Le premier projet de recherche a permis de révéler que l'effet analgésique du TENS conventionnel était complètement bloqué par l'administration d'une grande dose de naloxone. Au contraire, la petite dose de naloxone n'a pas réussi à renverser l'effet analgésique du TENS, suggérant que seules les grandes doses de naloxone sont capables de bloquer l'effet analgésique du TENS conventionnel. Pour le deuxième projet, nous avons observé une diminution des niveaux de douleur chez les patients du groupe opioïde et du groupe non-opioïde pendant et après l'application du TENS conventionnel. Pour le TENS acupuncture cependant, l'effet analgésique a uniquement été observé chez les patients du groupe non-opioïde. Finalement, le troisième projet de recherche a permis de montrer qu'il existait une différence importante entre les patients souffrant de névralgie du trijumeau classique, les patients souffrant de névralgie du trijumeau atypique et les participants sains pour ce qui est de l'efficacité des mécanismes inhibiteurs descendants. Spécifiquement, les participants sains et les patients souffrant de névralgie du trijumeau classique ont montré une diminution de douleur de 21 % et 16 %, respectivement, suivant l'immersion du bras dans le bain d'eau froide. Au contraire, il n'y eut aucune diminution de douleur chez les patients souffrant de la névralgie du trijumeau atypique. CONCLUSION : Les résultats des différents projets de recherche suggèrent (1) que l'effet analgésique du TENS conventionnel est lié au relâchement d'opioïdes endogènes (2) que l'efficacité analgésique du TENS acupuncture est diminuée chez les patients prenant régulièrement des opioïdes et (3) que l'efficacité analgésique des mécanismes inhibiteurs descendants est diminuée chez les patients souffrant de névralgie du trijumeau atypique. Ensemble, ces résultats permettent de mieux comprendre les mécanismes neurophysiologiques du TENS et lancent de nouvelles hypothèses concernant les processus physiopathologiques associés à la névralgie du trijumeau.
9

Mécanismes neurobiologiques de transformation des douleurs céphaliques : implication du tronc cérébral dans la sensibilisation trigéminale et spinale

Boyer, Nelly 27 September 2013 (has links)
La migraine constitue un problème de santé publique ayant un impact négatif majeur dans la vie quotidienne des patients. Douze pour cent de la population mondiale souffre de migraine et son coût est évalué à 18 milliards d'euros par an dans la communauté européenne. La fréquence des crises peut augmenter au cours du temps chez certains migraineux, faisant ainsi évoluer une migraine épisodique (0 à 14 jours de crises par mois) en migraine chronique (plus de 15 jours de crises par mois). Ce processus est qualifié de transformation de la migraine. La fréquence des crises semble être un facteur important dans ce processus. Utilisant des approches comportementales, électrophysiologiques, immunohistologiques(expression de la protéine Fos), nous avons identifié une partie des mécanismes neurobiologiques impliqués dans la transformation des céphalées. En effet, en développant un modèle animal de stimulation chimique répétée des méninges nous avons évalué (1) le rôle de l'intensité et de lafréquence sur la sensibilité cutanée (2) la sensibilisation des neurones de la corne dorsale spinale et trigéminale (3) l'efficacité du traitement de fond de référence de la crise, le propranolol (4) l’implication du tronc cérébral (le locus coeruleus (LC) et la substance grise periacqueducale (PAG)) dans la sensibilisation des neurones trigéminaux et spinaux (5) l'implication du LC dans les modifications de la sensibilité cutanée induite par la stimulation chimique des méninges. Notre étude comportementale révèle que la topographie (céphalique et/ou extracéphalique) et la nature (statique ou dynamique) de l'allodynie induite par la stimulation chimique des méninges est sous l'influence de deux facteurs : l'intensité et la fréquence de la stimulation, qui peuvent entraîner sa persistance. Nos études électrophysiologiques et comportementales confirment que l'allodynie cutanée céphalique et extracéphalique est le reflet de la sensibilisation des neurones trigéminaux cervicaux et spinaux, qui peut devenir persistante. Le propranolol, permet de prévenir la modification de la sensibilité cutanée ainsi que l'altération de l'activité des neurones trigéminaux et spinaux. Nous avons également observé la sensibilisation de deux structures du tronc cérébral : la PAG et la PAG qui se traduisent par une altération persistante des CIDN. Cependant le propranolol semble prévenir l'altération de tous ces phénomènes via l'inhibition d'une seule structure le LC et non la PAG. En effet, nos microinjections de propranolol dans le LC permettent de prévenir toutes les modifications induites par la stimulation chimique des méninges. En conclusion ces résultats suggèrent que la fréquence et l'intensité des crises de migraine sont deux facteurs de risque endogène de transformation des céphalées. Un marqueur de cettetransformation est l'allodynie, qui est le reflet clinique de la sensibilisation centrale des neurones de la corne dorsale. Cette sensibilisation centrale est due à l'arrivée directe d'information provenant des méninges mais également à une altération de l'activité neuronale du LC. Nous pouvons également dire que le propranolol constitue un excellent choix dans le traitement de la crise migraineuse étant donné qu'il prévient toutes les modifications induites par la stimulation chimique des méninges et qu'il agit via le LC. / Migraine is a public health problem having a major negative impact on the daily lives of patients. Twelve percent of the world population suffers from migraine and its cost is estimated at $ 18 billion per year in the European Community. The frequency of attacks may increase over time in some migraineurs, thus evolve episodic migraine (0-14 days crises by month) in chronic migraine (more than 15 days of attacks by month). This process is called transformation of migraine. Frequency of headache attacks at baseline appears to be an important risk factor for this process. Using behavioral electrophysiological, and immunohistochemical (expression of Fos protein) approaches, we have identified some of the neurobiological mechanisms involved in the transformation of migraine. Indeed, developing an animal model of repeated chemical stimulation of the dura, we evaluated (1) the role of the intensity and frequency of chemical stimulation (crisis) on skin sensitivity (2) sensitization of second order trigeminal and spinal neurons (3) the effectiveness of font treatment reference of the crisis, propranolol (4) the involvement of the brainstem (locus coeruleus (LC) and periacqueductal grey matter (PAG)) in the sensitization of trigeminal and spinal neurons and (5) the involvement of LC changes in skin sensitivity induced by chemical stimulation of the dura. Our behavioral study reveals that topography (cephalic and / or extracephalic) and nature (static or dynamic) of allodynia induced by chemical stimulation of the dura is under the influence of two factors: intensity and frequency of stimulation, which may lead to its persistence. Our electrophysiological and behavioral studies confirm that the cephalic and extracephalic cutaneous allodynia reflects awareness of trigeminal and spinal neurons, respectively, which may become persistent. Propranolol permits to prevent changes in cutaneous allodynia, and trigeminal and spinal sensitization. We also observed the awareness of two brainstem structures: the PAG and LC which result in a persistent alteration of DNIC. However propranolol appears to prevent the alteration of these phenomena via inhibition of a single structure LC and not the PAG. Indeed, our microinjection of propranolol in the LC can prevent any changes induced by chemical stimulation of the dura. In conclusion these results suggest that the frequency and intensity of migraine attacks are two endogenous risk factors of migraine transformation. A marker of transformation is allodynia, which is the clinical expression of central sensitization of the dorsal horn neurons. This central sensitization is due to the direct arrival of information from the dura but also to an alteration of neuronal activity in LC. Based on these findings, one can suggest that patients with frequent and/or severe migraine attacks take as early as possible a migraine prophylactic treatment. This treatment should prevent the cumulative adverse functional consequences on the central nervous system of the activation of dural nociceptors.
10

Mécanismes impliqués dans les phénomènes allodyniques des douleurs céphaliques : migraine et névralgie du trijumeau / Mechanisms Involved in Allodyne Phenomena of Headache : Migraine and Trigeminal Neuralgia

Guy-Renouil, Nathalie 30 October 2012 (has links)
Migraine et névralgie du trijumeau sont deux douleurs céphaliques bien différentes, associées à des manifestations allodyniques. Reflétant une sensibilisation centrale, étudier l’allodynie permet de mieux comprendre les mécanismes impliqués dans ces douleurs.- Dans le cas de la migraine: La céphalée est susceptible d’induire par son intensité et sa répétition des modifications profondes du fonctionnement cérébral, conduisant à l’amplification à la fois temporelle (chronicité) et spatiale (allodynie et hyperalgésie extracéphalique) de l’information nociceptive. Les modifications sont durables puisque l’hyperalgésie extra-trigéminale est constante chez le migraineux notamment en période intercritique. Cet état «préallodynique» permanent pourrait être attribuable à une facilitation tonique descendante des informations nociceptives afférentes au niveau de la corne dorsale. L’allodynie qui se développe préférentiellement au cours des crises seraient davantage liée à une altération de l’inhibition descendante corrélée à la fréquence des crises. La mise en jeu des mécanismes inhibiteurs descendant semble être modulable. L’altération des CIDN chez les migraineux est améliorée lorsque des antalgiques/traitements de crise de migraine sont régulièrement consommés. Le sevrage en antalgiques améliore la fréquence des crises mais engendre une re-dégradation des CIDN. L’abus joue donc un rôle promoteur des crises soit via un effet périphérique au niveau des afférences primaires, soit au niveau cortical, mais en tout cas, pas via une altération de la modulation inhibitrice descendante issues des structures du tronc cérébral. - Dans le cas de la névralgie du trijumeau, l’allodynie a des caractéristiques différentes puisqu’elle est très localisée, paroxystique, mécanique et dynamique. Néanmoins la mise en évidence d’une allodynie à tous les modes diffuse au niveau céphalique fait évoque l’existence d’une sensibilisation centrale dans la névralgie du trijumeau. La corrélation qui existe entre abaissement des seuils et nombre de désafférentations d’origine dentaire,amène à envisager que les lésions répétées au niveau des fibres de type C, est à même d’induire des modifications plastiques au niveau de la corne dorsale du sous noyau caudal, permettant alors aux fibres myélinisées de gros calibres, d’accéder aux voies de la nociception, notamment les couches superficielles.Ce facteur serait prédisposant mais pas en lui même un facteur causal suffisant. Une compression nerveuse est plus souvent retrouvée du coté douloureux mais ne semble pas non plus à elle un facteur suffisant pour générer la douleur. La compression nerveuse pourrait contribuer à la pathologie soit via une aggravation de la déafférentation, notamment au niveau des fibres A, soit via un rôle générateur local de potentiels d’action au niveau de ces fibres de gros calibre, ce qui expliquerait qui plus est la disparition très rapide, parfois quasi immédiate de la douleur lorsque les patients subissent une micro-décompression vasculaire. / Migraine and trigeminal neuralgia are two separate cephalic pain characterized by allodynia. Allodynia is of intense interest because it is a way to explore mechanism of pain. Then our work helps to better understanding pathophysiology of these two pain cephalic diseases. -In migraine: During attacks, cutaneous allodynia can extend outside the head involving mosthly thermal modalities. In between attack migraine patients are also characterized by greater extracephalic temporal pain summation and hyperalgesia unrelative to headache frequency or medication intake. Extratrigeminal hyperalgesia and allodynia may be consequence of central sensitization of spinal dorsal horn neurol in relation to tonic descending facilitation of pain. Migraine patients have also impairment of DNIC but in opposite to pain facilitation, DNIC magnitude is changed by several conditions. Loss of DNIC may be driven by repetition of headache and could lead to allodynia extension during attacks. Medication overuse also improves migraine-induced DNIC impairment. Since improvement of DNIC is not able to offset central sensitization, pain facilitation and descending inhibitory input involve two separate and independent ways. Moreover medication overuse may promote the increasing of headache frequency acting on others brain structures than descending pain inhibition. - In trigeminal neuralgia: our current findings promote the possibility that small fibers lesions due to dental deafferentation are predisposing factors for classical trigeminal neuralgia. Patients with CTN have bilateral trigeminal pain hypersensitivity over the trigeminal region, suggesting a central sensitization process. The relationship between pain thresholds and number of dental deafferentations suggest a role of the peripheral input as a driving factor for inducing sensitization. This may have clinical implications in term of the spreading symptomatology, and may promote the development of pain symptoms. In contrast, as for the NVC, the dental deafferentation is only one of several (unknown) conditions that are necessary but not sufficient for trigeminal neuralgia. Even compression could be an aggravating factor of axonal damages; neurovascular contact could be a triggerpromoting excitability of healthy large myelinated fibers.

Page generated in 1.0329 seconds