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Atouts et limites de la filière coton au Mali / Strenghts and limitations of the cotton sector in Mali

Mamadou, Camara 09 June 2015 (has links)
Cette thèse analyse les différents aspects de la filière cotonnière au Mali en se basant sur ses atouts et limites à travers une démarche théorique, appliquée et de terrain. Cette filière est issue d’un long processus amorcé au début du 20ème siècle. Les gouvernements successifs après la souveraineté du pays en 1960 ont réservé une place de choix au développement des activités ayant un rapport direct ou indirect avec le coton. L’objectif était et reste d’assurer la participation du pays aux échanges internationaux à travers un produit pour lequel, l’économie bénéficie d’externalités positives en termes d’entrée de devises et de création d’emplois. Notre recherche nous a permis d’identifier les atouts du pays que les acteurs doivent améliorer et les défis endogènes qu’ils doivent relever, afin de pérenniser le développement de ce secteur qualifié de « space maker », au cœur d’une économie encore largement dominée par l’agriculture. La pertinence d’une spécialisation dans la production cotonnière est avérée à travers un modèle économétrique en « données de panel », qui permet de prendre en compte l’aspect temporel et spatial des structures de production cotonnière du pays en les restituant dans le contexte régional des pays d’Afrique de l’Ouest. Les résultats des différentes estimations classent le Mali en bonne position (leader, co-leader ou deuxième). Ce résultat doit conforter les acteurs du coton (États, Compagnie Malienne de Développement des Textiles, Producteurs) et les partenaires techniques et financiers à s’investir davantage pour améliorer la compétitivité de la filière, malgré que le pays soit en situation de preneur de prix « price taker », dans un environnement où certaines grandes puissances économiques (États-Unis, Chine, Espagne) produisent le même produit, en utilisant des moyens parfois critiquables, qui pénalisent la situation des producteurs dans les pays non développés.La crise qui a secoué la filière lors de la décennie 2000 a substitué l’or au coton comme première recette d’exportation (Instat-Mali 2012, Mainguy et al., 2013). Est-ce un argument suffisant pour délaisser la filière cotonnière ? Nous ne le croyons pas après avoir constaté lors de nos trois enquêtes de terrain son dynamisme et ses retombées sur les autres secteurs d’activités. En outre, l’impact de la dite filière sur l’amélioration des conditions socioéconomiques des populations demeure essentiel de sorte que, malgré ses défis, elle reste un levier majeur de la croissance économique du pays. / This thesis analyzes the different aspects of the cotton sector in Mali based on its strengths and limitations through a theoretical approach, applied and field. This sector is the result of a long process that began in the early 20th century. Successive governments after the country’s sovereignty in 1960 reserved a special place in the development of activities directly or indirectly related to cotton. The goal was and is to ensure the country’s participation in international trade through a product for which the economy has positive externalities in terms of foreign exchange earnings and job creation.Our research has allowed us to identify the strengths of the country that actors must improve and endogenous challenges they face, in order to sustain the development of this sector called "space maker" in the heart of an economy still largely dominated by agriculture. The relevance of specialization in cotton production has proven through an econometric model "panel data", which allows to take into account the temporal and spatial structures of cotton production in the country by returning in the regional context of West African countries. The results of the various estimates classify Mali in good position (leader, co-leader or second).This result should reinforce the actors of cotton (states, Malian Textile Development Com¬pany, Producers) and technical and financial partners to do more to improve the competitiveness of the sector, despite the country is experiencing "price taker" in an environment where some major economies (USA, China, Spain) produce the same product, using sometimes questionable means, that penalize the situation of producers in non-developed countries.The crisis that hit the industry in the 2000s has replaced cotton by gold as the first export earnings (INSTAT - Mali 2012, Mainguy et al., 2013). Is this a sufficient argument for abandoning the cotton industry? We do not believe it after seeing during our three field surveys its dynamism and its impact on other sectors. In addition, the impact of cotton production on improving socio¬economic conditions of the population remains essential so that, despite its challenges, it remains a major driver of the country’s economic growth.
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Le transfert des compétences en gestion des ressources naturelles aux communes rurales de la région de Kita (MALI). <br />D'un encadrement étatique intégré à des logiques d'acteurs locaux.

Idelman, Eric 09 December 2008 (has links) (PDF)
Le Cercle administratif de Kita, région malinkée située à deux cent kilomètres à l'Ouest de Bamako, est demeuré longtemps très enclavé, et, jusque dans les années 1970, les différentes interventions étatiques n'ont eu que peu d'impacts sur la population rurale. De ce fait, le dualisme entre les deux systèmes d'encadrement : l'un étatique, donc officiel, et l'autre, paysan, mais constituant la référence des ruraux, est demeuré particulièrement fort dans la région de Kita.<br />Ce sont les Opérations de Développement Rural, arachidières jusqu'en 1995, puis surtout cotonnières, qui ont encadré les producteurs et leur ont apporté les moyens de production modernes permettant les cultures commerciales. Parallèlement, les années 1980, et surtout 1990, ont vu l'émergence de nouveaux pouvoirs locaux issus de « projets » de « gestion de terroirs villageois », mais qui n'ont guère bouleversé les encadrements paysans.<br />A la fin des années 1990, la décentralisation territoriale, par la création des collectivités locales dont les communes constituent le maillon de base, fait émerger dans le milieu rural un nouveau pouvoir : les élus locaux. Ce contrepouvoir élu doit se faire une place au sein du dispositif déconcentré déjà établi et surtout, ne peut exister que par le transfert des pouvoirs de gestion détenus par les encadrements paysans. C'est tout l'enjeu de la réussite de la réforme de décentralisation, déterminée par son degré d'appropriation par les ruraux, lui-même dépendant des modalités de ce double transfert de compétences, dont l'objet clé semble être le pouvoir de gérer le foncier et les autres ressources naturelles.

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