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Le visible et l'invisible chez Sophie Calle : variations autour du seuil

Bouchard, Pascale 01 1900 (has links) (PDF)
Sémiologue, critique et écrivain, Roland Barthes fut l'instigateur d'une nouvelle forme de critique qui s'appuie sur une logique propre au texte. Avec Le Plaisir du texte en 1973, Fragments d'un discours amoureux en 1977 et La chambre claire en 1979 entre autres, Barthes transforme les liens entre le romanesque et la théorie. Dans La chambre claire, le penseur tente de comprendre comment une simple image peut créer et nourrir des sentiments. Ces sentiments, que Georges Didi-Huberman attribue il ce qu'il nomme la scission du regard, troublent la vision du spectateur jusqu'à le questionner et à l'interroger sur sa propre mort. Le seuil investi entre le visible et l'invisible par exemple, ou plutôt le constant franchissement de ce seuil, constitue la brèche d'où le regard se scinde et inquiète. Nous nous servirons des fondements théoriques de cette approche afin de voir comment L'hôtel, Les dormeurs, Suite vénitienne et La filature de Sophie Calle parviennent à mettre en scène l'oscillation, la confrontation et le mélange entre ce qui est visible et ce qui est invisible, produisant un effet captivant et questionnant. Deux figures qui cristallisent ce vacillement seront étudiées afin de cerner deux variations relevant de la dynamique visible/invisible, à savoir la présence et l'absence, et l'apparition et la disparition. La première figure, l'empreinte, possède la capacité de montrer à la fois la présence et l'absence des individus de passage dans les chambres de L'hôtel et des Dormeurs. La deuxième figure, la trace, permet de comprendre les deux actants des jeux d'espionnage, à l'œuvre dans Suite vénitienne et dans La filature, comme des êtres qui apparaissent et disparaissent tout à la fois. Cette étude tente ainsi de comprendre comment la scission du regard opère à travers les phototextes calliens et cherche à montrer comment chacun de nous peut être happé devant une image dialectique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : visible, invisible, scission du regard, seuil, empreinte, trace
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Simulacres d'une mémoire de soi : archive, deuil et identité chez Sophie Calle et Catherine Mavrikakis

Gourde, Marie-Claude January 2009 (has links) (PDF)
Selon son étude des diverses expériences du temps et sa réfléxion sur le concept de lieu de mémoire de Pierre Nora, François Hartog présente notre époque comme marquée par un présent perpétuel et multiple qu'il nomme « présentisme ». À partir de cette définition, il est possible de suivre les effets de cette appréhension du temps dans la logique du témoignage et des écrits de soi, plus particulièrement l'autofiction comme espace d'expérimentation d'une mémoire qui se construit à partir des possibilités du simulacre. Les oeuvres Douleur Exquise et Des histoires vraies + dix de Sophie Calle et Deuils cannibales et mélancoliques de Catherine Mavrikakis sont le point d'ancrage de cette étude qui prend comme base analytique la fascination contemporaine pour une identité élective fondée sur une mémoire faite de réel et de fictif. Avec l'utilisation de l'archive, document ayant valeur de témoignage historique, Sophie Calle met en scène une mémoire qui pluralise les traces de sa défaillance pour inscrire en creux l'absent. Ainsi, c'est à partir de la construction archivistique qu'il est possible d'aborder le récit comme stratégie de l'oubli autant que pratique de la remémoration. De ce point de vue, l'oeuvre entière est engagée dans un dialogue temporel irréductible à l'événement passé. Aussi à la recherche des traces de l'oubli et de la perte, Mavrikakis énonce, contrairement à Calle, une parole plus subjective marquée par la répétition du deuil et la réécriture de ces morts. Alors que la mémoire mobilise cette parole, la prosopopée agit comme la seule voix possible qui crée une sépulture de la perte. L'écriture se trouve alors travaillée par un présent cannibalisé et saturé des deuils à faire; l'oeuvre s'écrit enfin pour qu'enfin une crypte puisse s'élever. Cette étude tente ainsi d'établir une équation entre l'inquiétude mémorielle contemporaine marquée par une nouvelle conception du temps et l'attrait pour les écrits de soi qui agissent comme le lieu d'une mémoire individuelle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mémoire, Présentisme, Autofiction, Deuil, Identité.
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Sophie Calle à l'épreuve du temps et de l'autre : lecture phénoménologique des Dormeurs, Double blind et Douleur exquise

Gallant, Line 04 1900 (has links) (PDF)
Orientée vers « l'art en action », la démarche de Sophie Calle se caractérise notamment par des interventions perpétrées dans l'espace du temps présent et investit des questions relatives à une temporalité sous tension. Les projets Les Dormeurs, Double Blind et Douleur exquise, qui sont les points d'ancrage de cette étude, investissent tous un segment temporel donné dans lequel, par ailleurs, autrui est convié à participer, et qui sont les conditions par lesquelles l'artiste en arrive à transiger une part de son identité personnelle et artistique. Ainsi, c'est par des sorties « hors des sentiers connus de soi » que Sophie Calle se met littéralement à l'épreuve du temps et de l'autre. À partir de la Phénoménologie de la perception de Merleau Ponty où le temps, compris comme une « forme a priori de sensibilité », constituée d'un « réseau d'intentionnalités », il est possible de déceler chez Calle un rapport inquiet à la nature fuyante et hachurée du temps. Aussi, c'est depuis la conception narrative de l'identité développée par Ricœur, qui offre une saisie dynamique des enjeux identitaires, que la question de la médiation de l'expérience vécue est abordée, nous permettant ainsi de décrire le rapport ambivalent de Sophie Calle à l'altérité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : temporalité, intentionnalité, autobiographie, identité narrative, altérité

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