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Représentations de la communauté anglophone et positionnements identitaires de jeunes scolarisés en anglais à QuébecVieux-Fort, Karine 16 April 2018 (has links)
Ce mémoire de maîtrise a pour principal objectif d'étudier les représentations de la communauté anglophone et les positionnements identitaires de 10 jeunes fréquentant une école secondaire de langue anglaise dans la ville de Québec. Ces jeunes sont des ayants droit pour qui les perspectives anglophone et francophone se côtoient dans un contexte social particulier. Ils représentent la génération montante de la communauté anglophone l'influençant ainsi dans sa vitalité, voire sa viabilité future. La problématique spécifique de cette étude est de déterminer quelles sont les différentes représentations de la communauté anglophone chez des jeunes scolarisés en anglais à Québec. Quels sont leurs positionnements identitaires par rapport à celle-ci? L'hypothèse proposée à cet effet est que l'identification des jeunes dépend fondamentalement de leurs représentations des communautés linguistiques (anglophone et francophone). Concrètement, cette étude prend place à travers quatre chapitres. Il est d'abord question de présenter une mise en contexte historique et actuelle de la population de langue anglaise au Québec ainsi qu'une revue de la littérature exposant les différentes conceptions d'intellectuels sur la communauté anglophone et l'identité linguistique des jeunes scolarisés en anglais. Ces éléments réunis permettront alors d'aborder la problématique et les objectifs de recherche, et ce, dans le cadre d'un premier chapitre. Le cadre théorique présentant quatre concepts, soit les représentations sociales, la communauté, la socialisation et l'identité constitue le second chapitre. La méthodologie utilisée dans cette étude est par la suite abordée. Trois techniques du courant de la recherche qualitative ont été utilisées de manière complémentaire : le dessin, le récit de vie et la photographie commentée. Un chapitre des résultats présente quant à lui chaque cas à l'étude de manière individuelle en plaçant une emphase sur leur identité, leurs représentations des communautés linguistiques et leur positionnement identitaire. Cette étude se termine finalement par une discussion-conclusion permettant alors d'effectuer un retour à la fois sur les objectifs de recherche, les résultats, la théorie et la méthodologie. Les principaux résultats de cette étude sont que les représentations de la communauté anglophone sont des plus diversifiées en fonction des dessins, des photographies et des discours recueillis. Néanmoins, certains éléments tendent à être récurrents chez les participants, notamment la place centrale qu'occupe l'école dans leurs représentations. La communauté anglophone y est aussi souvent conçue dans un rapport d'altérité, d'imbrication ou de séparation avec la communauté francophone, témoignant certainement de la place importante qu'occupe l'environnement social majoritairement francophone à Québec. Enfin, le caractère imprécis et flou de l'objet étudié a souvent été relevé. Quant à leurs positionnements identitaires, tous disent faire partie de la communauté anglophone de par leur fréquentation d'une école de langue anglaise. L'importance que revêt l'institution scolaire dans un tel contexte linguistique est probante du rôle que celle-ci joue pour ces élèves scolarisés en anglais à Québec. Au-delà de cette idée commune, quatre catégories de positionnement identitaire ont été relevées : être dans une communauté anglophone, une communauté francophone, dans les deux communautés témoignant d'une multi-appartenance de même que dans une communauté elle-même conçue comme étant bilingue. Cette identification est par ailleurs propre à chacun des participants et se fait en fonction de leurs représentations des frontières entre les groupes linguistiques, mais aussi de la manière dont ils se définissent à travers des dynamiques sociales (famille, école et pairs). Les représentations de la communauté anglophone et le positionnement identitaire s'y associant sont donc des caractères uniques à chacun des participants de cette étude.
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Surveying imperialism : the English-Canadian press and British imperial conduct in Africa 1880-1885Brothman, Brien 25 April 2018 (has links)
Cette thèse examine les attitudes de la presse canadienne anglaise face à l'impérialisme britannique pendant les premières années du partage de l'Afrique (1880-1885). Se basant sur une analyse qualitative des éditoriaux de presse, cette étude examine le concept d'impérialisme dans le contexte de l'historiographie canadienne. Profession de surveillance de la société, le journalisme de l'ère victorienne se montre intéressé aux questions du comportement public des gens, de l'ordre politique et de l'harmonie sociale. Ces préoccupations ressortent aussi dans les écrits journalistiques au sujet de la rivalité impérialiste entre l'Angleterre et les autres puissances européennes, et aussi dans les discours sur les politiques et gestes de la Grande-Bretagne à l'égard des peuples et territoires africains. L'interprétation des données suggère que l'appui des journalistes canadiens au comportement britannique en Afrique (et parfois le comportement français et allemand) s'explique non seulement par des sentiments d'appartenance et des liens constitutionnels avec la Grande-Bretagne mais aussi par plusieurs autres facteurs qui forment d'une certaine façon une idéologie impérialiste: classe sociale, politique intérieure, influences intellectuelles et statut et rôle professionnels. En guise d'introduction au sujet principal, les deux premiers chapitres traitent des aspects politiques, culturels, et intellectuels des relations impériales entre le Canada et la Grande-Bretagne aussi bien que du rôle des journalistes dans la société canadienne pendant l'ère victorienne. Les autres chapitres couvrent l'élection britannique de 1880 et la première guerre des Boer; l'intervention et occupation anglaise en Egypte et la crise au Soudan; les différends anglo-français au sujet de Madagascar et la crise diplomatique anglo-allemande relative à L'Afrique du sud-ouest. Dans un dernier temps, la Conférence de Berlin est étudiée. / This thesis examines the attitudes of the English-Canadian press to British imperial conduct during the early years of the partition of Africa (1880-1885). Based on a qualitative analysis of press editorials, this study reconsiders the meaning of the concept of imperialism in the context of Canadian historiography. With one of its primary functions being to survey the behaviour of individuals in society, the press often revealed a preoccupation with questions of public conduct, public order and social harmony. These interests also emerge in the journalistic discourse on Britain's imperial competition with the other European powers in Africa as well as in their writing on Britain's actions and policies with regard to various African peoples and territories. The interpretation of the evidence suggests that some Canadian journalists supported British imperial conduct in Africa (and sometimes French and German imperialist behaviour). This support can be explained not only by sentiments of loyalty and the existence of constitutional ties to Great Britain but also by a series of other factors that gave this imperialist ideology its shape: social class and aspirations, domestic political moods and interests, intellectual influences and professional role and status. By way of introduction to the principal subject, the first two chapters review the political, cultural and intellectual aspects of Canada's imperial relationship and discuss the role of journalists in Victorian Canada. The four following chapters analyze the press coverage of various episodes related to the partition: the British election of 1880 and the Anglo-Boer War, 1880-1881; Britain's involvement in Egypt and Sudan; Anglo-French antagonism over Madagascar and Anglo German rivalry in Southwest Africa, and finally, the Berlin West Africa Conference. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Le déclin d'une élite: l'évolution du discours communautaire public des francophones d'Anvers et des anglophones de MontréalPréaux, Céline 23 June 2011 (has links)
La communauté nationale constitue le sujet d’analyse de départ de nombreuses études historiques contemporaines. Depuis la Révolution française, la nation, acteur légitimateur de l’État souverain, est considérée comme l’incarnation et l’expression d’une identité collective, elle-même composée de celle de la multiplicité des citoyens qui la constituent. Aussi, dès cette époque, les historiens se sont-ils attachés à édifier des histoires « nationales », coïncidant bien souvent avec une quête des éléments fondateurs essentiels de la nation. La doctrine élitiste et la tradition stato-nationaliste se sont longtemps conjuguées pour privilégier l’image de nations homogènes, faisant de ces histoires « nationales » en réalité l’histoire de la nation symboliquement majoritaire de l’État-nation censé représenter la diversité de ses citoyens. Or, la démocratisation et la diversification des sociétés occidentales ont progressivement invalidé ces postulats. Depuis la Deuxième Guerre mondiale la nécessité se fait ressentir de redéfinir la nation sur la base de la reconnaissance de son assise populaire et de la diversité de sa composition. Ce besoin se traduit par un intérêt croissant accordé aux minorités nationales, tant dans le monde politique que dans la communauté scientifique. Toutes les minorités ne bénéficient toutefois pas de cet élan, si bien que certaines restent encore largement ignorées à l’heure actuelle. Notre étude se penche sur deux d’entre elles :les francophones de Flandre et les anglophones du Québec, grands laissés pour compte des historiographies respectivement belge et canadienne. L’évolution de ces anciennes minorités dominantes, autrefois « définisseurs de situation » en Belgique et au Canada, est pourtant fondamentale pour comprendre les conflits linguistiques qui ont occupé (et occupent encore) ces pays. Elle est déterminante pour la forme que prennent les identités flamande et québécoise et, partant, les nations belge et canadienne. La comparaison de ces deux minorités permet, quant à elle, de cerner la complexité et la spécificité des nationalismes flamand et québécois. Partant du postulat que les nations sont des constructions sociales imaginées, cette étude a pour ambition de retracer les étapes de la formation nationale en Flandre et au Québec, en se concentrant sur le rôle de l’altérité dans celle-ci. Elle se focalise sur l’analyse des discours des minorités et des majorités dans ces régions, conçus comme des actes de définition identitaire interactifs et interdépendants. Elle se penche sur les villes d’Anvers et de Montréal, lieux de cristallisation des débats communautaires respectivement en Flandre et au Québec. Enfin, elle considère les périodes charnières au cours desquelles les majorités en ces régions se lancèrent à la « reconquête » de « leur » société, sanctionnant par là même la minorisation effective des francophones de Flandre et des anglophones du Québec. Ouvrant la porte d’un domaine laissé en friche, nous espérons ainsi donner une impulsion nouvelle à la recherche historique en Belgique et au Canada, en faisant (re)découvrir l’histoire de ces sociétés sous un angle inédit. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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