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What voters want : identifying voter preferences for candidates

Sevi, Semra 06 1900 (has links)
This dissertation is comprised of six standalone articles that provide insights on what type of candidate voters prefer with a particular focus on gender, age affinity, occupation, and political experience (i.e., incumbency). The question of who is elected is one of the most fundamental questions in political science as it pertains to the issue of descriptive representation. The first article presents two novel datasets that I collected. These datasets include information on all candidates in Canadian federal and Ontario provincial elections from 1867 to 2019, and they are the basis for four of the remaining articles in this dissertation. The second article examines whether women get fewer votes in Canadian federal elections. Using the novel data I collected, with over 21,000 unique candidates since 1921 (when the first women were allowed to run for seats in Parliament), we are able to compute precise estimates of the difference in the electoral fortunes of men and women candidates. We demonstrate that while there was a gender gap in the past, the difference between male and female candidates’ vote shares is now statistically indistinguishable from zero. The third article investigates whether women get fewer votes in the Ontario provincial elections. We again estimate the effects longitudinally, using the novel data I collected, from 1902 onwards. The results are very similar to those found for Canadian federal elections. This is important because it shows that our estimates are robust: regardless of the level of government, female candidates are not being discriminated against by voters. While these results might rely on Canadian data, finding similar results at different levels of government enhances the generalizability of my conclusions. The fourth article uses cross-national data from the Comparative Study of Electoral Systems project, covering 853,414 individual voters, 51 countries, 126 elections, and 639 unique leaders. Using this dataset, I test the hypotheses that a leader is more popular among voters closer to them in age and that such voters are more likely to vote for them. I find some support for both hypotheses though the effects are substantively very small. The fifth article asks if candidates who are lawyers get more votes compared to non-lawyers. This paper also leverages the novel data that I collected at the federal level, which includes the occupation and electoral performance of every candidate who ran for office between 1921 and 2015. Our analysis shows that lawyers get more votes than non-lawyers, but that their electoral advantage is very small. The sixth article asks whether incumbents have an electoral advantage and if such an advantage differs across gender. This paper once again uses the novel data that I collected to estimate the electoral advantage enjoyed by incumbents during 9 Canadian federal elections, in 2,739 ridings, from 1990 to 2019. Using a regression discontinuity (RD) design, I compare men and women who have very narrowly won or lost elections on their probability of running again, vote share and probability of winning in the next election. I find that there is an electoral advantage of being an incumbent but that the differences across gender are, with the exception of vote share, not significant. Incumbents are more likely to run again in the next election than their non-incumbent counterparts. Furthermore, women do not suffer an electoral penalty across the three different outcome variables, suggesting that voters are not discriminating against women once they run for office. / Cette thèse est constituée de six articles qui apportent un éclairage nouveau sur les préférences des électeurs à l’égard des candidats et de leurs profils sociodémographiques, avec une attention particulière portée au genre, à l’affinité d’âge, à l’occupation professionnelle et à l’expérience politique. La question cherchant à savoir qui se fait élire est l’une des plus fondamentales en science politique, car elle se rapporte à l’enjeu de la représentation descriptive. Le premier article présente deux bases de données originales que j’ai moi-même assemblées. Ces bases de données comportent de l’information sur l’ensemble des candidats aux élections fédérales canadiennes ainsi qu’aux élections provinciales ontariennes entre 1867 et 2019; elles posent les bases pour les autres articles de cette thèse. Le deuxième article examine si les femmes obtiennent moins de votes aux élections fédérales cana-diennes. En utilisant ma base de données inédite, comprenant plus de 21 000 candidat(e)s uniques depuis l’élection de 1921 (la première au cours de laquelle les femmes ont pu se porter candidates pour des sièges au Parlement), nous sommes en mesure d’estimer avec précision les différences qui existent dans la performance électorale des hommes et des femmes. Je démontre que, bien qu’il y ait eu un fossé entre les hommes les femmes qui ont cherché à se faire élire dans le passé, il ne semble pas y avoir aujourd’hui de réelle différence dans le pourcentage des voix récoltées par les candidats en fonction de leur sexe. Le troisième article se demande si les femmes obtiennent moins de votes dans les élections provin-ciales ontariennes. Les effets sont à nouveau estimés de manière longitudinale, en utilisant les don-nées qui ont été récoltées pour tous les candidats et toutes les candidates depuis 1902. Les résultats sont très similaires à ceux trouvés pour les élections fédérales canadiennes, ce qui démontre la ro-bustesse de mes conclusions. Peu importe le palier de gouvernement, il semble que l’électorat ne fasse pas de discrimination en fonction du sexe des candidats. Bien que ces résultats puissent être spécifiques au Canada, le fait que les résultats soient similaires aux niveaux fédéral et provincial accroît le caractère généralisable de mes conclusions. Le quatrième article utilise des données transnationales du projet Comparative Study of Electoral Sys-tems, couvrant plus de 850 000 individus et 639 leaders politiques dans 51 pays et 126 élections. Je teste les hypothèses voulant que les leaders soient plus populaires auprès d’électeurs du même groupe d’âge, et que ces derniers aient une plus forte propension à voter pour de tels leaders. J’obtiens des résultats qui semblent appuyer ces hypothèses, mais les effets associés à l’âge sont sub-stantivement très petits. Le cinquième article tâche de déterminer si les candidats qui pratiquent le métier d’avocats obtiennent plus de votes que les autres. Les analyses dans cette étude tirent parti de ma base de don-nées inédite sur les candidats lors des élections fédérales canadiennes, laquelle inclut l’occupation et la performance électorale de chaque candidat ayant brigué un siège au Parlement entre 1921 et 2015. Nos résultats démontrent que les avocats obtiennent plus de votes que les non-avocats, mais que leur avantage électoral est très limité. Le sixième article se demande si les candidats sortants bénéficient d’un avantage électoral et si cet avantage varie en fonction du genre. Cette étude tire parti de ma base de données originale pour estimer l’avantage électoral des candidats sortants lors de 9 élections fédérales canadiennes, dans 2 739 circonscriptions, entre 1990 et 2019. En déployant une analyse de discontinuité, je compare les hommes et les femmes qui ont de justesse gagné ou perdu des élections en fonction de trois critères : la probabilité de se porter candidat à nouveau, la part du vote obtenue et la probabilité de remporter la prochaine élection. Je trouve que le statut de sortant offre un avantage électoral, mais que les différences entre les hommes et les femmes sont, sauf pour ce qui est de la part du vote, non significatives. Les candidats sortants ont une plus grande probabilité de se représenter à la prochaine élection que les candidats non sortants. Qui plus est, les femmes ne souffrent de pénalité électorale pour aucune des trois variables dépendantes, ce qui suggère que les électeurs ne discriminent pas les candidats en fonction du genre.

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