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Big sky, Montana, une géographie critique. Capital environnemental et recompositions sociales dans l'ouest du Montana / Big Sky, a critical geography. Environmental capital and social change in Western Montana

Saumon, Gabrielle 11 March 2019 (has links)
L’Ouest du Montana, écrin de nature sauvage dans les montagnes Rocheuses, est depuis les années 1990 au cœur de dynamiques de migrations d’aménités et de gentrification rurale : celles-ci s’appuient sur des récits multiples - fictionnels tout autant que biographiques - qui mettent en scène des trajectoires de vie intimement liées à l’environnement. Réinvesti au nom de nouvelles valeurs dominantes, il constitue aujourd’hui un champ puissant que les individus mobilisent à travers leurs pratiques et représentations. Devenu avant tout support d’activités récréatives plus ou moins distinctives, ou paysage à contempler, l’environnement est déterminant dans la mutation socio-territoriale de l’Old en New West. Or, les dynamiques migratoires contemporaines ne sont ni socialement ni spatialement homogènes, et les inégalités d’accès à l’environnement sont manifestes. Il s’agit alors d’interroger l’existence d’élus et d’exclus dans l’archipel du New West, et plus généralement de soulever l’enjeu des inégalités socio-environnementales dans l’Ouest du Montana. En les analysant au prisme de la grille de lecture « capital environnemental », cette thèse tend alors à saisir le rôle de l’environnement, pensé dans toutes ses dimensions, dans la fabrique socio-territoriale d’un Ouest du Montana en mutation et à interroger la manière dont il génère et entretient de profondes inégalités et injustices. Dans un contexte de fortes recompositions socio-territoriales, il est au cœur de nouveaux investissements stratégiques qui déterminent les rapports de force. / A shrine of wilderness amidst the Rocky Mountains, Western Montana has been at the heart of a dynamic of amenity migration and rural gentrification since the 1990's : fictional and biographical stories support that dynamic and tell of life paths that are intimately tied to the environment. Individuals are now compelled to determine themselves in regard to that powerful field that has been reinvested through prevailing new values. From Old West to New West, social and territorial change is in itself determined by the environment as a field for more and less distinctive recreational activities or as a landscape to contemplate. Nevertheless, contemporary migratory dynamics are neither socially nor spatially equally shared and nor is access to the environment. Let us question the existence of outcast and chosen few in the New West Archipelago and raise the issue of Western Montana social and environmental inequities in general. Using « environmental capital » as a framework to interpret these inequities, this thesis tends to focus on how the environment, in its multiple forms, plays its part in the transformation of Western Montana and how it creates and sustains deep inequities and injustice. In a time of strong social and territorial change the environment is at the heart of new strategic investments that determine the balance of power.
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Reconnaissance de l’autochtonie et déclinisme environnemental au sein des Parcs nationaux français : L’exemple du Parc national de La Réunion / Recognition of indigenousness and environmental decline within French National Parks.. : The example of Reunion Island National Park

Bouet, Bruno 05 November 2019 (has links)
Cette thèse a pour principal objet la reconnaissance du local et de l’autochtonie au sein des aires protégées en général et des Parcs nationaux français en particulier. Du global au local, elle tend à voir ce processus comme résultante de la montée en puissance d’un principe axiologique non nécessairement nouveau, mais qui conditionne néanmoins de manière croissante la légitimité et l’efficacité de l’action publique environnementale. La reconnaissance du local et de l’autochtonie serait ainsi en particulier internationalement devenue l’une des conditions de réalisation d’une plus grande justice environnementale au sein des aires protégées.Nous interrogeons comment ce processus a pu s’étendre aux Parcs nationaux français à travers notamment l’analyse des causes et des effets de leur récente réforme (2006). Comment cette reconnaissance a-t-elle pu se voir reprise et éventuellement redéfinie dans l’institutionnalisation des Parcs nationaux dits de « nouvelle génération » ? Par suite, à quels effets, nouveaux ou non, cette reconnaissance « à la française » permet-elle d’aboutir localement, en matière d’inégalité environnementale ? Notre démonstration s’appuie sur la notion de capital d’autochtonie (Retière, 2003) et soutient que les groupes sociaux locaux à même d’administrer la preuve de leur « capital environnemental autochtone » auprès des instances gestionnaires des Parcs nationaux seraient les plus à même de conserver intacts leurs usages de ces aires protégées.Pour mieux traiter notre problématique d’une reconnaissance du local « sous conditions », nous avons concentré sans nous y limiter, nos efforts d’enquête sur le récent Parc national de La Réunion (2007), présenté avec le Parc amazonien de Guyane et le Parc national des Calanques comme parcs de nouvelle génération. Cette enquête, s’appuyant sur plusieurs autres points de comparaison, conduit à entrevoir le Parc national de La Réunion (PNRun) comme un cadre intégrateur écocentré de différents récits globaux et territoriaux. Le déclinisme environnemental, à la fois local et mondialisé, est le plus prééminent de ces récits. Des récits de valorisation de la culture créole et de rattrapage économique lui coexiste néanmoins et le PNRun, enjoint à les reconnaitre au regard de la doctrine du développement durable, apparait comme une combinatoire sans cesse mouvante et instable d’un compromis entre ces trois récits potentiellement contradictoires.La conflictualité coutumière des Parcs nationaux français (Larrère et al., 2009) peut ainsi se comprendre à la lueur d’une concurrence des récits et de leurs porteurs, qui peuvent contester ou soutenir la manière propre au Parc national d’administrer, mais aussi de « mettre en récit » le territoire qui le supporte. Le défi actuel des Parcs nationaux français consiste, au regard de la réforme de 2006, à permettre et à accepter que cette mise en récit soit le fruit d’une co-construction élargie, et non plus d’un exercice réservé aux élites scientifiques, politiques et sociales qui ont toujours constitué ses publics de prédilection. En contexte postcolonial comme sur l’ile de La Réunion, ce défi parait d’autant plus aigu que le « concernement » local pour une mise en récit qui soit réparatrice d’injustices culturelle, sociale et environnementale est important, voire sine qua non. / The main purpose of this thesis is about the recognition of local and indigenous people within protected areas in general and French National Parks in particular. From global to local scales, this process appears to be the result of an axiological principle that is not necessarily new but which nevertheless increasingly conditions the legitimacy and effectiveness of public environmental action. The recognition of local and indigenous people would thus have become one of the conditions for achieving greater environmental justice within protected areas, particularly internationally.We question how this process has been extended to French National Parks, in particular through the analysis of the causes and effects of their recent reform (2006). How could this recognition be taken up and possibly redefined in the institutionalization of the so-called "new generation" national parks? Consequently, to what effects does this "French-style" recognition make it possible to achieve locally, in terms of environmental inequality? Our demonstration is based on the notion of "indigenous capital" (Retière, 2003) and argues that local social groups able to demonstrate their "indigenous environmental capital" to national park management authorities would be in the best position to keep intact their uses of these protected areas.To better address the issue of local people’s recognition "under conditions", we investigated the recent Reunion Island National Park (2007), presented with the Amazonian Park of French Guyana and the Calanques National Park as new generation parks. This survey, based on several other points of comparison, leads us to see Reunion Island National Park (PNRun) as an ecocentric integrating framework of different global and territorial narratives. “Environmental declinism”, both local and globalized, is the most prominent of these stories. Nevertheless, a “local cultural” and an “economic catch-up” narratives coexist with the first one. The PNRun, urged to recognize them due to the doctrine of sustainable development, appears as an ever-changing and unstable combination of these three - potentially contradictory - narratives.The traditional and customary conflicts within French National Parks (Larrère, 2009) can thus be understood as part of a competition between stories and their bearers, who can challenge or support the National Park's own way of administering, but also of "telling" the territory that supports it. The current challenge for French National Parks, in regard of the 2006 reform, is to allow and accept that this policy narrative is the result of a collective construction, and no longer an exercise reserved for some scientific, political and social elites who have always constituted its preferred audiences. In a postcolonial context such as on Reunion Island, this challenge seems all the more acute as the local "concern" for a narrative which is reparative of cultural, social and environmental injustices is important, even sine qua non.

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