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"Viriliter age" : éloquence, éthique et politique dans la France des Valois : les épîtres de Jean Juvénal des Ursins (1388-1473) / "Viriliter age" : eloquence, ethics and politics in the Valois France : the epistles of Jean Juvénal des Ursins (1388-1473)Cazalas, Sébastien 06 December 2016 (has links)
Spectateur meurtri par les événements dramatiques de son temps, les atrocités insupportables, la guerre franco-anglaise, la désorganisation et l’état de déréliction morale du royaume, Jean Juvénal des Ursins (1388-1473) entreprend un long dialogue avec le roi et avec la France. Fort de son éminente et double autorité d’évêque et de juriste, ses discours et écrits politiques constituent une tentative d’avertir Charles VII, puis Louis XI, des carences et des erreurs de leur gouvernement. Au-delà du commentaire de l’actualité du temps ou de l’histoire des relations entre les rois de France et d’Angleterre, c’est un puissant engagement moral qui s’affirme, enraciné dans une conception claire du monde et des devoirs du prince. Pour pousser celui-ci à l’action et le convaincre de la nécessité d’une reformation du royaume, le propos s’organise pour gagner en efficacité argumentative et en force de persuasion. La parénèse suppose le recours aux citations d’autorité mais passe également par l’écriture allégorique et les dispositifs fictionnels. Ceux-ci accueillent une grande variété de traditions appartenant à la littérature, à l’éloquence, ou à des formes d’écriture savante (épopée, motif courtois, apologue animalier, prophétie, généalogie et plaidoyer, etc.). Le souci d’une mise en scène des mœurs oratoires y est particulièrement remarquable : l’évêque se présente, inséparable de sa famille, de diverses manières, afin de lester son autorité de l’ethos du prophète ou de travailler à l’affirmation d’une nouvelle noblesse, héritière de la vieille chevalerie féodale, les gens de robe, les juristes rompus au droit romain et les agents du roi. La présente étude se propose d’attirer l’attention sur cet écrivain de talent, trop longtemps négligé par la critique littéraire. Il s’agit de lui rendre sa place parmi les écrivains politiques qui s’affirment de plus en plus dans le contexte tardo-médiéval. Après une étude des usages particuliers que Jean Juvénal des Ursins propose de l’épître (sources, travail de la citation et de la langue), seront envisagées tour à tour la construction éthique et la réflexion économique puis enfin l’articulation entre la pensée politique et sa mise en fiction. / Spectator bruised by the dramatic events of his time, the unbearable atrocities, the Anglo-French War, disorganization and moral dereliction state of the kingdom, Jean Juvénal des Ursins (1388-1473) begins a long dialogue with the king and with France. With its outstanding authority of both bishop and lawyer, his speeches and political writings are an attempt to warn Charles VII and Louis XI about deficiencies and mistakes of their government. Beyond the comments of the current events or the history of relations between the kings of France and England, it is a powerful moral commitment which asserts itself, rooted in a clear conception of the world and duties of the prince. To urge him to act and convince him of the necessity of a reformation of the kingdom, the purpose is organized to gain efficiency and argumentative persuasiveness. The exhortation supposes the use of citations of authority and passes also by the allegorical writing and fictional devices. They host a wide variety of traditions belonging to literature, eloquence, or to forms of scholarly writing (the epic, courtly love, animal fable, prophecy, genealogy and advocacy, etc.). Concern for staging the mores oratoris is particularly remarkable: the bishop appears, inseparable from his family, in various ways, to strengthen his authority by the ethos of the prophet and to work on affirmation of a new kind of nobility, heir to the old feudal chivalry, administrators, lawyers experienced in Roman law and the agents of the king. This study aims to draw attention to this talented writer, too long neglected by literary criticism. It is a question of returning him his place among the political writers who assert themselves more and more in the late-medieval context. After a study of specific uses that Jean Juvénal des Ursins features of the epistle (sources, work on citations and language) will be considered in turn the ethical construction and economic thinking and finally the relationship between the political thought and fiction.
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The Hundred Years War during the reign of Henry VI : the English defeat, its causes and impactMoore, Terence R. January 1982 (has links)
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The Hundred Years War during the reign of Henry VI : the English defeat, its causes and impactMoore, Terence R. January 1982 (has links)
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Legitimita královské moci. Edward IV. a Karel VII. Nezpochybnitelní a právoplatní králové? / The legitimacy of king's power. Edward IV. and Charles VII. indisputable and rightful kings?Prošvicová, Lenka January 2020 (has links)
This diploma thesis is exploring the topic of legitimacy and legality of the royal power in the late English and French Middle Ages. Specifically, it answers the question whether Edward IV and Charles VII were legitimate kings for their respective subjects, based on analysis and comparison of selected contemporaneous English and French sources. This thesis presents different points of view on the royal power and the royal office according to the medieval authors. It describes the often ambiguous and contradictory opinions on this issue as well as provides a deeper look at the traditions and customs surrounding it. This analysis is presented against the historical backdrop of prolonged armed conflicts and political changes in both kingdoms. The differences between the legal and political situation of Charles VII and Edward IV suggest a wide range of possible interpretations. This thesis, based on the critical analysis and comparison of the relevant historical sources, advocates the view supporting the legitimacy of both kings, based on their respective genealogical and legal claims as well as on the support granted by their subjects. Keywords: Charles VII, Edward IV, royal power, legitimacy, treaty of Troyes, Wars of the Roses, Hundred years war
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L'application du traité de Troyes, 21 mai 1420 : au-delà de l'échec, dix années de tentatives et d'efforts au royaume de FranceLemieux, François 04 1900 (has links)
Les termes du traité de paix entre Charles VI et Henri V qui est ratifié par les deux souverains à Troyes en mai 1420 sont plutôt clairs et paraissent aisément applicables : l’unique héritier de Charles VI, le dauphin Charles, est déshérité; Henri V, par le mariage qui l’unit à la fille du roi de France, Catherine, devient le nouveau successeur légitime de Charles VI et, lorsque celui-ci mourra, règnera sur le France et l’Angleterre sans toutefois unir les deux royaumes; le traité scelle aussi l’alliance entre la Bourgogne, l’Angleterre et la moitié nord de la France dans la guerre contre le parti armagnac que dirigie le dauphin Charles et qui contrôle la moitie sud, le royaume de Bourges.
Toutefois, lorsque la cérémonie de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Troyes se termine, la théorie du document se heurte à une réalité bien différente. Alors que le traité prévoit une adhésion totale de la moitié nord de la France à la paix et la disparition politique du parti armagnac du dauphin Charles, c’est tout le contraire qui se produit : des mouvements d’opposition ou de résistance au traité et à l’autorité qu’il confère à Henri V comme héritier et régent de France surgissent de toute part et le parti du dauphin, bien loin de disparaître, tient tête à la « coalition » anglo-franco-bourguignonne. À tout cela vient s’ajouter le décès prématuré, en août 1422, d’Henri V qui, lorsque Charles VI le suit dans la tombe en octobre de la même année, laisse les royaumes de France et d’Angleterre entre les mains d’un roi qui n’a pas encore un an.
Tous ces faits semblent bien signifier l’échec de la paix et les responsables chargés de l’appliquer en sont tout à fait conscients. Il n’en demeure pas moins que la décennie qui suit la ratification du traité, malgré tout ce qui s’y oppose, est le théâtre d’une véritable tentative d’application de la paix de Troyes ou, du moins, des articles et des éléments de celui-ci que l’ont peut réellement mettre en pratique. / The terms of the peace ratified by Charles VI and Henry V in Troyes in May 1420 are pretty clear and seem easy to apply : the dauphin Charles, sole heir of king Charles VI, is disinheritaded; Henry V, by wedding the daughter of the king of France, Catherine, becomes the new legitimate heir of Charles VI and, when the latter is to die, will reign over France and England without, however, unifying the two kingdoms; the treaty of Troyes also seals the alliance between Burgundy, England and the northern half of France in the war against the armagnac party of the dauphin Charles which controls the southern part of France, the kingdom of Bourges.
Yet, when the peace ceremony of the cathedral of Saint Peter and Saint Paul of Troyes is over, the theory of the treaty comes up against a completely different reality. While the treaty plans a total adherence to the peace from the northern half of France and the politic death of the armagnac party and of the dauphin Charles, what occurs is quite the opposite : aresistance movements to the treaty itself and to the authority that it gives to Henry V as heir and regent of France arise from everywhere and the dauphin’s party, far from disapearing, holds fast against the « coalition » formed by England, France and Burgundy. Last but not least comes the untimely death of Henry V in August 1422 wich, once Charles VI follows him in death in the following October, leaves the kingdoms of Fance and England in the hands of a less than one year hold baby-king.
All those facts seem to imply a quick failure of the peace and the people in charge of applying it know it too well. Nevertheless, the ten years following the ratification of the treaty and despite every difficulties against it are the withnesses to a genuine attempt to properly apply the peace of Troyes or, at least, of some of its clauses and elements that really can be putted into practice.
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