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L'alimentation à base de concentrés ou de pâturage affecte la digestion, la croissance de même que la qualité de la carcasse et de la viande du chevreau

Brassard, Marie-Ève 13 March 2019 (has links)
Le premier objectif de cette thèse était d’évaluer l’effet de différentes vitesses de dégradation de l’énergie et de la protéine au niveau du rumen sur la prise alimentaire, le bilan azoté, la synthèse de protéines microbiennes dans le rumen (PMic) ainsi que la cinétique des nutriments chez le chevreau en croissance. Huit chevreaux Boer ont été distribué dans un dispositif expérimental en carré latin avec le type de grains (orge vs maïs) en parcelle principale (carré). La dégradabilité de l’énergie (grains traités vs non traités) et la dégradabilité de la protéine [tourteau de soya (TS) vs tourteau de soya chauffé (TSC)] dans le rumen formant les parcelles secondaires selon un arrangement factoriel des traitements 2 × 2. L’orge a été roulé et le maïs a été craqué. Les chevreaux recevant le maïs ont eu une excrétion urinaire de purines plus importante lorsqu’ils recevaient le TS plutôt que le TSC alors que le contraire a été observé avec l’orge (P ≤ 0,01). Le grain non traité couplé au TS a permis une plus grande excrétion de purines que lorsque couplé au TSC alors que la dégradabilité de la protéine dans le rumen n’a eu aucun effet lorsque le grain était traité (P ≤ 0,03). Les résultats de cette expérience ont montré que la synthèse de PMic pourrait être maximisée en combinant des grains lentement fermentescible (maïs ou grains entiers) avec une source de protéines rapidement dégradables (TS) dans le rumen. Avec l’orge, un grain plus rapidement fermenté dans le rumen, une synthèse de PMic supérieure a été observée lorsque couplée à une source de protéines lentement dégradables (TSC). Chaque céréale a des caractéristiques particulières. Ainsi, la seconde expérience de cette thèse a été réalisée afin de comparer les effets du maïs et de l’orge sur les performances de croissance, la qualité de la viande et le profil en acides gras (AG) du gras musculaire. Vingt-quatre chevreaux Boer ont été séparés en blocs selon leur poids et assignés à l’un des traitements qui consistaient en différentes proportions orge:maïs dans le concentré : 1) 100:0, 2) 50:50 et 3) 0:100. Quinze de ces chevreaux (n = 5 chevreaux/traitement) ont été abattus. L’ajout d’orge dans le concentré a provoqué une augmentation linéaire de la consommation de concentré (P < 0,01) et une tendance à l’augmentation du gain moyen quotidien (GMQ; P = 0,08). Les qualités de la carcasse et de la viande n’ont pas été influencées par les traitements et une viande de bonne qualité a été obtenue. Les proportions d’AG n-3 et n-6 ont augmenté de façon linéaire (P < 0,01), alors que le ratio AG n-6/n-3 a diminué de façon linéaire (P < 0,01) avec l’inclusion de maïs dans la ration. Finalement, la race est aussi un paramètre connu pour influencer la production et la qualité de la viande. Le but de la dernière expérience de cette thèse était d’évaluer l’effet de la race et du régime alimentaire sur la croissance, les caractéristiques de la carcasse et la qualité de la viande chez le chevreau. Quarante chevreaux de race bouchère (Boer) ou laitière (Alpine et Saanen) ont été séparés en blocs selon leur poids et nourris avec une ration à base de pâturage en rotation intensive ou une ration à base de concentrés. Les chevreaux de race bouchère ont eu un GMQ supérieur aux chevreaux de race laitière (P < 0,01), alors que le régime alimentaire n’a pas eu d’effet sur la croissance des chevreaux des deux races. Pour la majorité des découpes, les chevreaux de race bouchère ont accumulé plus de gras et moins de muscle lorsqu’ils recevaient la ration à base de concentrés plutôt qu’à base de pâturage alors que ces paramètres étaient peu influencés par le régime alimentaire chez les chevreaux de race laitière (régime × race, P ≤ 0,07). Les chevreaux nourris de la ration à base de concentrés avaient un potentiel glycolytique inférieur menant à un pH ultime supérieur de la viande ainsi qu’un ratio n-6/n-3 presque 4 fois plus grand que celui des chevreaux au pâturage (P < 0,01). Ce ratio a été 1,4 fois plus grand pour les chevreaux de race laitière comparé aux chevreaux de race bouchère (P < 0,01). Le pâturage en rotation intensive a permis un gain de poids moyen quotidien semblable à celui obtenu avec la ration à base de concentrés, une accumulation de gras interne moins importante dans la carcasse et une viande de bonne qualité. De plus, les chevreaux de race laitière représentent une alternative intéressante afin de produire de la viande de chèvre. / It has been suggested that microbial protein synthesis in the rumen would be optimized when dietary carbohydrates and proteins have synchronized rates and extent of degradation. The first objective of this thesis was to evaluate the effect of varying ruminal degradation rate of carbohydrates and nitrogen sources on intake, nitrogen balance, microbial protein yield in the rumen, and digestive kinetics of nutrients in the rumen of growing kids. Eight Boer goats were used. The treatments were arranged in a split-plot Latin square design with grain sources (barley or corn) forming the main plots (squares). Grain processing methods (rolled barley and cracked corn vs unprocessed grains) and levels of protein degradability [untreated soybean meal (SBM) vs heat-treated soybean meal (HSBM)] formed the subplots in a 2 × 2 factorial arrangement for a total of eight dietary treatments. Kids fed corn had higher excretion of purine derivatives (PD) when coupled with SBM compared with HSBM and the contrary occurred with barley-fed kids (P ≤ 0.01). Unprocessed grain offered with SBM led to a higher PD excretion than with HSBM whereas protein degradability had no effect when processed grain was fed (P ≤ 0.03). Results of this experiment with high concentrate diets showed that microbial N synthesis in the rumen could be maximized in goat kids by combining slowly fermented grains (corn or unprocessed grains) with a highly degradable protein supplement (SBM). With barley, a more rapidly fermented grain, a greater microbial protein synthesis in the rumen was observed when supplementing a low degradable protein (HSBM). Each cereal used in animal feeding has distinct characteristics. Therefore, the second experiment of this thesis was conducted to compare the impact of corn and barley on growth performance, meat quality, and muscle fatty acid (FA) composition of goat kids. Twenty-four Boer males were blocked by body weight (BW) and allotted randomly within block to one of three experimental diets. Treatments consisted in varying ratios of barley to corn in the concentrate: 1) 100:0, 2) 50:50, and 3) 0:100. Fifteen randomly selected kids (n = 5 kids/treatment) were slaughtered to evaluate carcass traits and meat quality. Inclusion of barley in diet linearly increased concentrate intake (P < 0.01) and tended to increase average daily gain (ADG; P = 0.08). There was no significant difference on carcass traits and meat quality among dietary treatments, and overall good meat quality was obtained. Proportions of n-3 and n-6 FA increased linearly (P < 0.01), whereas the n-6/n-3 FA ratio linearly decreased (P < 0.01) in meat fat as corn inclusion increased in the diets. Finally, breed is a parameter also known to influence meat production and quality. The aim of the last study of this thesis was to evaluate the effects of breed and feeding regimen on growth performance, carcass characteristics, and meat quality of male goat. Forty meat (Boer) or dairy (Alpine and Saanen) goat kids were blocked within breed according to BW. Kids within each block were then randomly allotted to intensive rotational grazing or a concentrate-based diet. Meat kids had a greater ADG than dairy kids (P < 0.01), but feeding treatments did not affect growth rate. For most of the primal cuts, meat kids accumulated more fat and less lean when they were fed concentrate in comparison with pasture, whereas these parameters were less influenced by dietary treatments in dairy kids (feed × breed, P ≤ 0.07). Pasture-fed kids had higher glycolytic potential resulting in lower meat ultimate pH. However, Warner-Bratzler shear force was higher for grazing kids compared with concentrate-fed kids (P < 0.01). Concentrate-fed kids showed an almost 4-fold greater n-6/n-3 FA ratio in meat fat compared with pasturefed kids, whereas this ratio was 1.4-fold greater for dairy kids in comparison with meat kids (P < 0.01). Intensive rotational pasture allowed similar average daily gain in comparison with concentrate-based diet, less internal fat accumulation in the carcass, and good meat quality. Furthermore, dairy breeds represented a valuable alternative for producing goat meat.
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Impact zootechnique et génique de l'âge au sevrage des chevrettes sur la lactation

Khatir, Mohamed El Amine 01 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 27 novembre 2023) / Le sevrage est une étape cruciale dans l'élevage des chevrettes laitières. Une gestion inadéquate de cette phase peut entraîner non seulement des problèmes de morbidité et de mortalité, qui coûtent cher à l'éleveur, mais peut aussi avoir des répercussions défavorables sur la croissance corporelle et le développement de la glande mammaire des chèvres. L'objectif de cette recherche était d'examiner l'impact du moment de sevrage sur divers aspects tels que la croissance et la reproduction des chèvres, sur la production et la composition du lait et son rendement fromager, ainsi que sur l'expression des gènes impliqués dans le métabolisme protéique et lipidique de la glande mammaire. L'étude a été réalisée sur 40 chevrettes, qui ont été séparées de leur mère à la naissance et réparties en trois groupes selon le moment du sevrage (à 6, 8 et 10 semaines). Les résultats ont montré que les chevrettes sevrées tardivement (à 10 semaines) présentaient un poids significativement plus élevé que celles sevrées plus tôt (à 6 semaines), avec une différence moyenne de poids de 3 kg (P < 0,05) aux deuxième, troisième et quatrième mois, suite à quoi aucune différence significative n'a été notée et ce jusqu'à 200 jours de lactation (P > 0,10). Les chèvres ont en moyenne mis bas à l'âge de 373 jours, ont eu 1,60 chevreaux par chèvre, ceux-ci ayant un poids moyen de 4,17 kg par chevreau (P > 0,10). Concernant la production de lait, il a été observé que toutes les chèvres produisaient en moyenne 2,9 kg de lait par jour, indépendamment du moment du sevrage, et ce pendant les 200 jours de lactation (P > 0,10) et aussi pour les deuxième (3,95 kg par jour) et troisième lactations (4,66 kg par jour) (P > 0,10). Le moment du sevrage n'a pas eu d'impact sur la composition du lait en termes de matières grasses et de protéines. Aucune différence significative n'a non plus été observée quant la répartition des caséines, le profil des acides gras et le rendement fromager (P > 0,10). En revanche, l'étude a mis en évidence un effet significatif de la période de lactation sur ces paramètres. En particulier, une diminution de la teneur en matière grasse, des protéines, de la quantité de caséines et du rendement fromager a été observée au cours de la lactation, notamment aux jours 18, 45 et 100 (P < 0,01). L'étude de l'expression des gènes liés à la lactation de la lactation n'a pas révélé d'effet significatif du moment du sevrage sur l'expression des gènes liés au métabolisme protéique et lipidique de la glande mammaire (P > 0,10). Toutefois, elle a mis en évidence des corrélations significatives entre l'expression de certains gènes et le métabolisme des acides gras. La concentration en acides gras de novo a été positivement corrélée à l'expression des gènes FASN, ACACA, GPAM, G6PD, SREBF1 et PPARA (0,25 ≤ r ≤ 0,81; P < 0,01). D'autre part, la concentration en acides gras préformés dans le lait était positivement corrélée à l'expression des gènes LPL, FADS1, SCD1, CD36, FABP3 et PPARG (0,29 ≤ r ≤ 0,72; P < 0,01). Ces résultats soulignent l'importance de ces gènes dans la régulation de la composition de la matière grasse laitière chez la chèvre.
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Recherche de stratégies thérapeutiques et préventives innovantes de lutte contre la cryptosporidiose chez le jeune ruminant. / Investigation of innovative therapeutic and preventive strategies for the control of cryptosporidiosis in young ruminant.

Mammeri, Mohamed 03 June 2019 (has links)
Résumé confidentiel. / Confidential summary.
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Late weaning improves growth performance and rumen development in Alpine goats

Perdomo, Claudia 08 1900 (has links)
La présente étude visait à déterminer les effets de l'âge de sevrage sur les performances de croissance, le développement du rumen et le microbiote chez les chevreaux alpins. Soixante-douze chevreaux ont été assignés au hasard par paires mâle et femelle à l'un des trois traitements. 1) sevrage précoce (EW), à l'âge de 6 semaines, 2) sevrage moyen (MW), à l'âge de 8 semaines (MW) et 3) sevrage tardif (LW), à 10 semaines d’âge (LW). Le lait de remplacement a été proposé ad libitum jusqu'à la semaine de sevrage, où le lait a été réduit de 12.5 % par jour pendant sept jours. Deux semaines après la naissance, du concentré, du foin et de l'eau ont été offerts à volonté jusqu'à l'âge de 12 semaines où les chevreaux ont été abattus. La consommation a été enregistrée quotidiennement et le poids corporel (PC) a été enregistré chaque semaine. Pour évaluer le développement du rumen, des échantillons de sang ont été prélevés pendant tout l'essai et analysés pour le β-hydroxybutyrate sanguin (BHB) et les acides gras non estérifiés (NEFA). Les mesures ruminales ont été prises à la semaine 12 avec les trente-six mâles seulement. Le contenu du rumen a été obtenu pour l'analyse de la composition bactérienne en utilisant la région V4 du gène de l'ARNr 16S et la qPCR a été utilisée pour quantifier les bactéries, les protozoaires et les champignons. Les papilles du rumen ont été analysées dans 4 régions du rumen : atrium du rumen (RA), sac ventral (VS), Cul-de-sac caudo-dorsal (DS) et Cul-de-sac caudo-ventral (VBS). Les chevreaux sevrés à 10 semaines, contre 8 semaines et 6 semaines avaient un gain quotidien moyen plus élevé pour la semaine post-sevrage (0.35 vs. 0.24 vs. 0.24 kg/j) et étaient plus lourds à la 12e semaine (27.44 vs. 25.45 vs. 24.07 kg, P< .05). Chez les animaux LW, le PC n'a pas été affecté pendant la période post-sevrage; probablement en raison d'un apport élevé en énergie métabolisable (EM) causé par la stratégie de sevrage contrairement à ce que nous observons chez les animaux EW et MW. Les taux sanguins de BHB ont augmenté au moment du sevrage pour tous les traitements, mais étaient plus élevés chez les chevreaux EW par rapport aux chevreaux MW (+ 21 %) et LW (+ 41 %) (P< .05). Les taux sanguins de NEFA chez les chevreaux EW ont augmenté au sevrage et étaient plus élevés que MW (+ 40 %) et LW (+ 101 %) chez les chevreaux (P< .05), suggérant une mobilisation plus prononcée du tissu adipeux chez les chevreaux sevrés précocement au sevrage. La population de microbiote en post-sevrage a montré que si le sevrage était retardé, l'abondance des bactéries totales semblait augmenter (P< .05) par rapport aux animaux EW, tandis que les protozoaires et les champignons diminuaient pour les LW. L'âge du sevrage semble induire des modifications du microbiote ruminal au cours du post-sevrage. Les mesures d'absorptiométrie à rayons X à double énergie (DEXA) des carcasses ont été utilisées comme indication de la récupération de la composition des graisses après le sevrage. Le tissu adipeux (%) dans LW était (9.4%) et EW était (7.2%) plus élevé par rapport à MW (P< .05). La surface totale de la papille était plus grande chez les chevreaux LW, par rapport aux chevreaux MW (+ 49 %) et EW (+ 22 %) (P< .05). Globalement, le sevrage des chevreaux à l'âge de 10 semaines a limité l'impact négatif d'un sevrage précoce sur la croissance et le développement du rumen de la race alpine. / The present study aimed to determine the effects of weaning age on growth performance, rumen development and microbiota composition in Alpine goat kids. Seventy-two kids were randomly assigned in pairs male and female to one of three treatments. 1) early weaning, at 6 wk of age (EW), 2) medium weaning, at 8 wk of age (MW) and 3) late weaning, at 10 wk of age (LW). Milk replacer (MR) was offered ad libitum until the step-down wk, when milk was reduced by 12.5% per day for seven days. Two wk after birth, starter ration, hay, and water were offered ad libitum until 12 wk of age where kids were slaughtered. Feed intake was recorded daily, and body weight (BW) was recorded weekly. To evaluate rumen development, blood samples were taken during the whole trial and analyzed for blood β-hydroxybutyrate (BHB) and non-esterified fatty acids (NEFA). Ruminal measurements such as papillae, VFAs and microbiota were taken at wk 12 with only thirty-six males. Rumen contents were obtained for bacteria composition analysis using the V4 region of the 16S rRNA gene and qPCR was used to quantify bacteria, protozoa and fungi. Rumen papillae were obtained for histological analysis in 4 rumen areas: rumen atrium (RA), ventral sac (VS), caudodorsal blind sac (DS), and caudoventral blind sac (VBS). Kids weaned at 10 wk, compared with 8 wk and 6wk had higher average daily gain for the wk postweaning (0.35 vs. 0.24 vs. 0.24 kg / d) and were heavier at wk 12 (27.44 vs. 25.45 vs. 24.07 kg, P< .05). In LW animals, BW was not affected during post weaning period; possibly due to high metabolizable energy (ME) intake caused by the weaning strategy contrary to what was observed in EW and MW animals. Blood levels of BHB increased at weaning time for all treatments but were higher in EW compared to MW (+21%) and LW (+41%) kids (P< .05). Blood levels of NEFAs in EW kids spiked at weaning and were higher than MW (+ 40%) and LW (+101%) in kids (P< .05), suggesting a more pronounced adipose tissue mobilization in early weaned kids at weaning. Microbiota population in postweaning showed that while weaning was delayed, abundance of total bacteria seemed to increase (P< .05) compared with EW animals, whereas protozoa and fungi decreased for LW. Weaning age influences the ruminal microbiota during postweaning. Dual-energy X-ray absorptiometry (DEXA) measurements of carcasses were used as an indication of fat composition recovery in post-weaning. Fat tissue (%) in LW was (9.4%), and EW was (7.2%) higher compared to MW (P< .05). The total papilla surface area was greater in LW, compared to MW (+49%) and EW (+22%) kids (P< .05). Overall weaning kids at 10 wk of age limited the negative impact of earlier weaning on growth and rumen development in the Alpine breed.

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