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Influence de la température sur la croissance et le développement des graines de l'épinette noire dans la forêt boréale au QuébecMeunier, Céline 12 April 2018 (has links)
Cette étude porte sur la mesure des conséquences du réchauffement climatique sur la croissance et le développement des graines de l'épinette noire en zone boréale. Comme la densité maximale atteinte par les forêts d'épinette noire et la limite nordique et altitudinale de l'espèce sont sous contrôle thermique, dans le contexte des changements climatiques attendus, il nous est apparu important de préciser le régime des températures qui affecte la répartition de l'épinette. Cette étude porte plus précisément sur l'interface entre la toundra forestière et la limite septentrionale de la forêt boréale fermée dominée par l'épinette noire. L'objectif de cette thèse est de déterminer comment la température influence la croissance des arbres et la maturation des semences de l'épinette noire à la limite nord de la forêt boréale fermée. La thèse est divisée en trois parties. La première porte sur les caractéristiques thermiques de la limite nord de la forêt boréale fermée au cours de la période de 1970 à 2002. La deuxième porte sur la relation entre la température et la production de graines par l'épinette noire. Enfin, la troisième partie porte sur les effets climatiques de la mise en eau d'un vaste réservoir hydroélectrique sur la croissance et la production de graines par l'épinette noire des milieux néoinsulaires. Entre 1970 et 2002, une augmentation significative de la température moyenne annuelle, de la somme thermique et de la durée de la période sans gel est survenue particulièrement dans la zone de la forêt boréale ouverte et de la toundra forestière. La limite septentrionale de la forêt boréale fermée coïncide avec la position du seuil thermique de 800 à 950 degrés-jours, un intervalle qui correspond à la chaleur nécessaire pour la maturation des graines de l'épinette noire. De plus le seuil de 800 degrés-jours s'est déplacé d'un degré de latitude vers le nord entre 1970 et 2002, passant de 53° 12' N à 54° 16' N. Compte tenu du réchauffement climatique attendu, le seuil de maturation des graines d'épinette noire pourrait se déplacer vers le nord de façon importante et permettre ainsi la maturation des graines d'épinette dans une zone où les conditions thermiques nécessaires ne sont pas actuellement rencontrées. Si le processus physiologique de la maturation des graines est confirmé comme le facteur déterminant de la position de la limite nord de la forêt boréale, les conséquences pourraient être un déplacement vers le nord de la limite septentrionale de la forêt boréale fermée. Sur l'ensemble de son aire de répartition, Pépinette noire requiert une moyenne de 750 degrés-jours pour produire des graines quasi-matures (stade 22 sur une totalité de 23). Une variabilité existe selon les populations et leur position géographique. Néanmoins, le pourcentage de germination peut être prédit par une fonction sigmoïde des degrés-jours cumulés le long d'un gradient -latitudinal des températures. Les conditions locales peuvent toutefois produire des différences. Ainsi, les enclaves plus froides que constituent les réservoirs hydroélectriques ont une production de graines équivalente à celles des sites de un à trois degrés de latitude plus au nord. Enfin, les conditions climatiques des sites néoinsulaires du réservoir Rober Bourassa diffèrent des autres sites de la région, principalement au printemps. En effet, c'est pendant cette période que le déficit de chaleur est le plus marqué. Les conséquences sur la croissance radiale des arbres matures ne sont pas notables à l'échelle des peuplements. Les arbres répondent plus à un changement régional du climat qu'à l'effet local du réservoir. Les effets climatiques du plan d'eau (une augmentation du bois de compression dû à une déstabilisation par le vent et une diminution de la fréquence des cernes de gel) se limitent aux sites les plus ouverts et les plus exposés. Enfin, la croissance apicale de la strate de régénération montre que le réservoir peut avoir des conséquences positives sur la croissance des plantules dans les secteurs protégés par la végétation (arbres ou arbustes) et à la périphérie des îles.
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Integrating functional connectivity and climate change in the design of protected area networksBauduin, Sarah 24 April 2018 (has links)
Le rapide déclin actuel de la biodiversité est inquiétant et les activités humaines en sont la cause directe. De nombreuses aires protégées ont été mises en place pour contrer cette perte de biodiversité. Afin de maximiser leur efficacité, l’amélioration de la connectivité fonctionnelle entre elles est requise. Les changements climatiques perturbent actuellement les conditions environnementales de façon globale. C’est une menace pour la biodiversité qui n’a pas souvent été intégrée lors de la mise en place des aires protégées, jusqu’à récemment. Le mouvement des espèces, et donc la connectivité fonctionnelle du paysage, est impacté par les changements climatiques et des études ont montré qu’améliorer la connectivité fonctionnelle entre les aires protégées aiderait les espèces à faire face aux impacts des changements climatiques. Ma thèse présente une méthode pour concevoir des réseaux d’aires protégées tout en tenant compte des changements climatiques et de la connectivité fonctionnelle. Mon aire d’étude est la région de la Gaspésie au Québec (Canada). La population en voie de disparition de caribou de la Gaspésie-Atlantique (Rangifer tarandus caribou) a été utilisée comme espèce focale pour définir la connectivité fonctionnelle. Cette petite population subit un déclin continu dû à la prédation et la modification de son habitat, et les changements climatiques pourraient devenir une menace supplémentaire. J’ai d’abord construit un modèle individu-centré spatialement explicite pour expliquer et simuler le mouvement du caribou. J’ai utilisé les données VHF éparses de la population de caribou et une stratégie de modélisation patron-orienté pour paramétrer et sélectionner la meilleure hypothèse de mouvement. Mon meilleur modèle a reproduit la plupart des patrons de mouvement définis avec les données observées. Ce modèle fournit une meilleure compréhension des moteurs du mouvement du caribou de la Gaspésie-Atlantique, ainsi qu’une estimation spatiale de son utilisation du paysage dans la région. J’ai conclu que les données éparses étaient suffisantes pour ajuster un modèle individu-centré lorsqu’utilisé avec une modélisation patron-orienté. Ensuite, j’ai estimé l’impact des changements climatiques et de différentes actions de conservation sur le potentiel de mouvement du caribou. J’ai utilisé le modèle individu-centré pour simuler le mouvement du caribou dans des paysages hypothétiques représentant différents scénarios de changements climatiques et d’actions de conservation. Les actions de conservation représentaient la mise en place de nouvelles aires protégées en Gaspésie, comme définies par le scénario proposé par le gouvernement du Québec, ainsi que la restauration de routes secondaires à l’intérieur des aires protégées. Les impacts des changements climatiques sur la végétation, comme définis dans mes scénarios, ont réduit le potentiel de mouvement du caribou. La restauration des routes était capable d’atténuer ces effets négatifs, contrairement à la mise en place des nouvelles aires protégées. Enfin, j’ai présenté une méthode pour concevoir des réseaux d’aires protégées efficaces et j’ai proposé des nouvelles aires protégées à mettre en place en Gaspésie afin de protéger la biodiversité sur le long terme. J’ai créé de nombreux scénarios de réseaux d’aires protégées en étendant le réseau actuel pour protéger 12% du territoire. J’ai calculé la représentativité écologique et deux mesures de connectivité fonctionnelle sur le long terme pour chaque réseau. Les mesures de connectivité fonctionnelle représentaient l’accès général aux aires protégées pour le caribou de la Gaspésie-Atlantique ainsi que son potentiel de mouvement à l’intérieur. J’ai utilisé les estimations de potentiel de mouvement pour la période de temps actuelle ainsi que pour le futur sous différents scénarios de changements climatiques pour représenter la connectivité fonctionnelle sur le long terme. Le réseau d’aires protégées que j’ai proposé était le scénario qui maximisait le compromis entre les trois caractéristiques de réseau calculées. Dans cette thèse, j’ai expliqué et prédit le mouvement du caribou de la Gaspésie-Atlantique sous différentes conditions environnementales, notamment des paysages impactés par les changements climatiques. Ces résultats m’ont aidée à définir un réseau d’aires protégées à mettre en place en Gaspésie pour protéger le caribou au cours du temps. Je crois que cette thèse apporte de nouvelles connaissances sur le comportement de mouvement du caribou de la Gaspésie-Atlantique, ainsi que sur les actions de conservation qui peuvent être prises en Gaspésie afin d’améliorer la protection du caribou et de celle d’autres espèces. Je crois que la méthode présentée peut être applicable à d’autres écosystèmes aux caractéristiques et besoins similaires. / The world is facing worrisome declines in biodiversity. Species extinction rates have increased as a direct consequence of human activities. Protected areas have been implemented around the world in an effort to counter biodiversity loss. Although protected areas are part of the solution, they should be designed systematically in a way to maximize their effectiveness. Enhancing functional connectivity between protected areas is one way to increase their effectiveness. Climate change is disrupting environmental conditions globally. It is a threat to biodiversity that until recently was not often integrated into protected area design. Climate change has been shown to impact species movements, and therefore landscape functional connectivity. Some studies have suggested that enhancing functional connectivity between protected areas can also help species cope with climate change impacts. My thesis presents a methodology to design protected area networks while accounting for climate change and functional connectivity. My study area is located in the natural region of Gaspésie in Québec (Canada). The endangered Atlantic-Gaspésie population of woodland caribou (Rangifer tarandus caribou) was used as the focal species to define functional connectivity. This small population is in long-term decline due to predation and habitat change, but climate change may become an additional threat. First, I built a spatially explicit individual-based model to explain and simulate caribou movement. I used sparse VHF data available at the time of the study to select and parameterize a movement model using a pattern-oriented modeling strategy. My best model reproduced most of the movement patterns defined from the observed data. This model improved the understanding of the movement drivers for the Atlantic-Gaspésie caribou. It also provided spatial estimates of caribou landscape use in the Gaspésie region. I concluded that sparse data were sufficient to fit individual-based models when coupled with a pattern-oriented modeling strategy. Second, I estimated how climate change and conservation activities may impact caribou movement potential. I used the individual-based model to simulate caribou movements in hypothetical landscapes representing the impacts of various climate change scenarios and conservation activities. Conservation activities represented the implementation of new protected areas in Gaspésie, according to the scenario developed by the government of Québec, and the restoration of secondary roads inside protected areas. Climate change impacts on vegetation, as defined in my scenarios, reduced caribou movement potential. Road restoration was able to mitigate these negative effects whereas the implementation of the new protected areas did not improve caribou movement potential. Third, I presented a methodology to design effective protected area networks and proposed new protected areas to implement in Gaspésie to conserve biodiversity in the presence of climate change. I created a large sample of protected area networks expanding the existing network to reach an areal target of 12%. I then calculated an ecological representativeness index and two measures of functional connectivity over time for each network. Functional connectivity measures represented the overall access to the protected areas and the movement potential in them for the Atlantic-Gaspésie caribou. I used movement potential estimates for the current time period and for the future under different climate change scenarios to represent functional connectivity. The protected area network I proposed maximized the trade-off between the three network features I calculated. In this thesis I examined Atlantic-Gaspésie caribou movements under different environmental conditions, including climate change impacted landscapes. These results helped define new protected areas for the Gaspésie region that will protect the caribou population over time. I believe this thesis gives new insights on the Atlantic-Gaspésie caribou movement behavior, as well as on the management actions that could be taken in Gaspésie to improve conservation of caribou and of other species. I believe this methodology could be applied to other ecosystems with similar characteristics and needs.
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The economics of climate change and the change of climate in economics: the implications for climate policy of adopting an evolutionary perspective / Economie du changement climatique et changement de climat en économie: implications pour la politique climatique de l'adoption d'une perspective évolutionnisteMaréchal, Kevin 11 September 2009 (has links)
1. Contextual outline of the PhD Research<p><p>Climate change is today often seen as one of the most challenging issue that our civilisation will have to face during the 21st century. This is especially so now that the most recent scientific data have led to the conclusion that the globally averaged net effect of human activities since 1750 has been one of warming (IPCC 2007, p. 5) and that continued greenhouse gas emissions at or above current rates would cause further warming (IPCC, 2007 p. 13). This unequivocal link between climate change and anthropogenic activities requires an urgent, world-wide shift towards a low carbon economy (STERN 2006 p. iv) and coordinated policies and measures to manage this transition.<p><p>The climate issue is undoubtedly a typical policy question and as such, is considered amenable to economic scrutiny. Indeed, in today’s world economics is inevitable when it comes to arbitrages in the field of policy making. From the very beginning of international talks on climate change, up until the most recent discussions on a post-Kyoto international framework, economic arguments have turned out to be crucial elements of the analysis that shapes policy responses to the climate threat. This can be illustrated by the prominent role that economics has played in the different analyses produced by the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) to assess the impact of climate change on society.<p><p>The starting point and the core idea of this PhD research is the long-held observation that the threat of climate change calls for a change of climate in economics. Borrowing from the jargon used in climate policy, adaptation measures could also usefully target the academic discipline of economics. Given that inherent characteristics of the climate problem (e.g. complexity, irreversibility, deep uncertainty, etc.) challenge core economic assumptions, mainstream economic theory does not appear as appropriately equipped to deal with this crucial issue. This makes that new assumptions and analyses are needed in economics in order to comprehend and respond to the problem of climate change.<p><p>In parallel (and without environmental considerations being specifically the driving force to it), the mainstream model in economics has also long been (and still is) strongly criticised and disputed by numerous scholars - both from within and outside the field of economics. For the sake of functionality, these criticisms - whether they relate to theoretical inconsistencies or are empirically-based - can be subsumed as all challenging part of the Cartesian/Newtonian legacy of economics. This legacy can be shown to have led to a model imprinted with what could be called “mechanistic reductionism”. The mechanistic side refers to the Homo oeconomicus construct while reductionism refers to the quest for micro-foundations materialised with the representative agent hypothesis. These two hypotheses constitute, together with the conjecture of perfect markets, the building blocks of the framework of general equilibrium economics. <p><p>Even though it is functional for the purpose of this work to present them separately, the flaws of economics in dealing with the specificities of the climate issue are not considered independent from the fundamental objections made to the theoretical framework of mainstream economics. The former only make the latter seem more pregnant while the current failure of traditional climate policies informed by mainstream economics render the need for complementary approaches more urgent. <p><p>2. Overview of the approach and its main insights for climate policy<p><p>Starting from this observation, the main objective of this PhD is thus to assess the implications for climate policy that arise from adopting an alternative analytical economic framework. The stance is that the coupling of insights from the framework of evolutionary economics with the perspective of ecological economics provides a promising way forward both theoretically as well as on a more applied basis with respect to a better comprehension of the socioeconomic aspects related to the climate problem. As claimed in van den Bergh (2007, p. 521), ecological economics and evolutionary economics “share many characteristics and can be combined in a fruitful way" - which renders the coupling approach both legitimate and promising. <p><p>The choice of an evolutionary line of thought initially stems from its core characteristic: given its focus on innovation and system change it provides a useful approach to start with for assessing and managing the needed transition towards a low carbon economy. Besides, its shift of focus towards a better understanding of economic dynamics together with its departure from the perfect rationality hypothesis renders evolutionary economics a suitable theoretical complement for designing environmental policies.<p><p>The notions of path-dependence and lock-in can be seen as the core elements from this PhD research. They arise from adopting a framework which is founded on a different view of individual rationality and that allows for richer and more complex causalities to be accounted for. In a quest for surmounting the above-mentioned problem of reductionism, our framework builds on the idea of ‘multi-level selection’. This means that our analytical framework should be able to accommodate not only for upward but also for downward causation, without giving analytical priority to any level over the other. One crucial implication of such a framework is that the notion of circularity becomes the core dynamic, highlighting the importance of historicity, feedbacks and emergent properties. <p><p>More precisely, the added value of the perspective adopted in this PhD research is that it highlights the role played by inertia and path-dependence. Obviously, it is essential to have a good understanding of the underlying causes of that inertia prior to devising on how to enforce a change. Providing a clear picture of the socio-economic processes at play in shaping socio-technical systems is thus a necessary first step in order to usefully complement policy-making in the field of energy and climate change. In providing an analytical basis for this important diagnosis to be performed, the use of the evolutionary framework sheds a new light on the transition towards low-carbon socio-technical systems. The objective is to suggest strategies that could prove efficient in triggering the needed transition such as it has been the case in past “lock-in” stories. <p><p>Most notably, the evolutionary framework allows us to depict the presence of two sources of inertia (i.e at the levels of individuals through “habits” and at the level of socio-technical systems) that mutually reinforce each other in a path-dependent manner. Within the broad perspective on path dependence and lock-in, this PhD research has first sketched the implications for climate policy of applying the concept of ‘technological lock-in’ in a systemic perspective. We then investigated in more details the notion of habits. This is important as the ‘behavioural’ part of the lock-in process, although explicitly acknowledged in the pioneer work of Paul David (David, 1985, p. 336), has been neglected in most of subsequent analyses. Throughout this study, the notion of habits has been studied at both the theoretical and applied level of analysis as well as from an empirical perspective. <p><p>As shown in the first chapters of the PhD, the advantage of our approach is that it can incorporate theories that so far have been presented opposite, partial and incomplete perspectives. For instance, it is shown that our evolutionary approach not only is able to provide explanation to some of the puzzling questions in economics (e.g. the problem of strong reciprocity displayed by individual in anonymous one-shot situations) but also is very helpful in bringing a complementary explanation with respect to the famous debate on the ‘no-regret’ emission reduction potential which agitates the experts of climate policy. <p><p>An emission reduction potential is said to be "no regret" when the costs of implementing a measure are more than offset by the benefits it generates such as, for instance, reduced energy bills. In explaining why individuals do not spontaneously implement those highly profitable energy-efficient investments ,it appears that most prior analyses have neglected the importance of non-economic obstacle. They are often referred to as “barriers” and partly relate to the ‘bounded rationality’ of economic agent. As developed in the different chapters of this PhD research, the framework of evolutionary economics is very useful in that it is able to provide a two-fold account (i.e. relying on both individual and socio-technical sources of inertia) of this limited rationality that prevent individuals to act as purely optimising agents.<p><p>Bearing this context in mind, the concept of habits, as defined and developed in this study, is essential in analysing the determinants of energy consumption. Indeed, this concept sheds an insightful light on the puzzling question of why energy consumption keeps rising even though there is an evident increase of awareness and concern about energy-related environmental issues such as climate change. Indeed, if we subscribe to the idea that energy-consuming behaviours are often guided by habits and that deeply ingrained habits can become “counter-intentional”, it then follows that people may often display “locked-in” practices in their daily energy consumption behaviour. This hypothesis has been assessed in our empirical analysis whose results show how the presence of strong energy-consuming habitual practices can reduce the effectiveness of economic incentives such as energy subsidies. One additional delicate factor that appears crucial for our purpose is that habits are not fully conscious forms of behaviours. This makes that individuals do not really see habits as a problem given that it is viewed as easily changed.<p><p>In sum, based on our evolutionary account of the situation, it follows that, to be more efficient, climate policies would have to both shift the incumbent carbon-based socio-technical systems (for it to shape decisions towards a reduction of greenhouse gas emissions) and also deconstruct habits that this same socio-technical has forged with time (as increased environmental awareness and intentions formulated accordingly are not sufficient in the presence of strong habits).<p><p>Accordingly, decision-makers should design measures (e.g. commitment strategies, niche management, etc.) that, as explained in this research, specifically target those change-resisting factors and their key features. This is essential as these factors tend to reduce the efficiency of traditional instruments. Micro-level interventions are thus needed as much as macro-level ones. For instance, it is often the case that external improvements of energy efficiency do not lead to lower energy consumption due to the rebound effect arising from unchanged energy-consuming habits. Bearing this in mind and building on the insights from the evolutionary approach, policy-makers should go beyond the mere subsidisation of technologies. They should instead create conditions enabling the use of the multi-layered, cumulative and self-reinforcing character of economic change highlighted by evolutionary analyses. This means supporting both social and physical technologies with the aim of influencing the selection environment so that only the low-carbon technologies and practices will survive. <p><p><p>Mentioned references:<p><p>David, P. A. (1985), Clio and the economics of QWERTY, American Economic Review 75/2: 332–337.<p><p>IPCC, 2007, ‘Climate Change 2007: The Physical Science Basis’, Contribution of Working Group I to the Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change [Solomon, S. D. Qin, M. Manning, Z. Chen, M. Marquis, K.B. Averyt, M. Tignor and H.L. Miller (eds.)]. Cambridge University Press, Cambridge, United Kingdom and New York, NY, USA, 996 pp. <p><p>Stern, N. 2006, ‘Stern Review: The economics of Climate Change’, Report to the UK Prime Minister and Chancellor, London, 575 p. (www.sternreview.org.uk)<p><p>van den Bergh, J.C.J.M. 2007, ‘Evolutionary thinking in environmental economics’, Journal of Evolutionary Economics 17(5): 521-549.<p> / Doctorat en Sciences économiques et de gestion / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'effort climatique canadien et le développement durable : l'encadrement réglementaire des mécanismes de tarification du carbone et des autorisations de nouveaux oléoducsRacicot, Marc-Antoine 30 September 2019 (has links)
En ayant pris l’engagement de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) du Canada de 30% en 2030 par rapport au niveau de 2005, le gouvernement fédéral canadien doit faire face à de nombreux enjeux juridiques pour mettre en oeuvre l’Accord de Paris. De prime abord, il y a une contradiction entre la cible climatique du Canada et les autorisations accordées par le gouvernement fédéral pour aller de l’avant avec des projets pétroliers et gaziers, tels que l’agrandissement du réseau Trans Mountain. De plus, les contestations constitutionnelles qui se profilent à l’horizon ajoutent un risque supplémentaire quant aux chances de succès du Canada d’atteindre son objectif climatique. Le présent mémoire vise donc à effectuer une analyse critique de la stratégie pancanadienne en matière d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, en nous penchant sur les instruments juridiques utilisés. Nous examinerons le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques (CPC) et les mesures dont il prévoit l’adoption. Il s’agit dans un premier temps de décrire le contenu de l’Accord de Paris et d’expliquer les mécanismes de mise en oeuvre d’un tel traité dans l’ordre juridique interne du Canada, en insistant sur la prise en compte du partage des compétences constitutionnelles. Une fois cette analyse effectuée, nous dressons un portrait d’ensemble des mesures comprises dans le CPC et l’évaluons selon une grille d’analyse qui permet d’évaluer l’efficacité des mesures climatiques tout en mettant en lumière la façon dont le gouvernement fédéral assume ses différents rôles dans la transition énergétique. En effet, dans sa gestion de la transition, l’État doit en assurer l’intégrité (stabiliser), il doit l’accélérer (impulser), il doit négocier avec les conséquences sociales et politiques de la transition énergétique (amortir) et il doit faire preuve de cohérence (aligner).
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Succès et difficultés de la mise en œuvre des plans d'action de lutte contre les changements climatiques du gouvernement québécois 2006-2012 et 2013-2020Caron, Hélène 27 August 2019 (has links)
Les changements climatiques « reflètent ce que la science dit et ce dont la politique tient de plus en plus compte » (Ouranos, 2015). La présente thèse consiste à documenter la mise en oeuvre des deux derniers plans de lutte contre le réchauffement du climat préparés par le gouvernement québécois, soit Le Québec et les changements climatiques : un défi pour l’avenir. Plan d’action 2006-2012, ainsi que Le Québec en action. Vert 2020. Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques. Au croisement des travaux en sociologie de l’action publique (Matland, 1995 ; Kübler et Maillard, 2009), des perspectives théoriques de la modernisation écologique et de sa tradition d’étude des politiques publiques (Béal, 2016), comment se déroule cette mise en oeuvre, d’une part, et pourquoi y a-t-il des succès et des difficultés, d’autre part? Même si le Québec pénètre de plain-pied dans la société à faible carbone, grâce à son tandem énergétique éolien-hydroélectrique, la lutte contre les changements climatiques représente un défi considérable qu’il a accepté de relever en se dotant d’une cible ambitieuse. Le PACC 2006-2012 a fait avancer les choses, mais beaucoup reste à faire et il y a un bémol : le PACC 2013-2020 permettra-t-il d’atteindre sa cible de réduction de 20 % des émissions de GES par rapport au seuil de 1990 (Gouvernement du Québec, 2012a, p. I) ? Au 31 mars 2016, on constate la sous-utilisation du PACC 2013-2020, car à peine 22 % du budget prévu se trouve entamé (MDDELCC, 2017a, p. 46). Les baisses d’émissions de GES et l’adaptation aux changements climatiques se font attendre. La thèse s’inscrit dans le cadre théorique de la modernisation écologique (Huber, 1982 ; Spaargaren et Mol, 1992 ; Hajer, 1995 ; Jänicke, 1995 ; Mol, 2003 ; Christoff, 2009 ; Spaargaren et al., 2009 ; Toke, 2011), que plusieurs dépeignent comme la version sociologique du projet du développement durable, centrée sur les acteurs gouvernementaux et industriels, puis la société civile (Buttel, 2003). Par ailleurs, source de richesse analytique et compréhensive qui échappe aux études quantitatives, la méthode privilégiée est l’entretien semi-dirigé (Fortin, 2013) auprès des maîtres d’oeuvre de ces PACC, des fonctionnaires pour la plupart, ainsi que l’analyse de contenu (Leray, 2008) pour le traitement des données. Mais les limites évidentes des indicateurs et de la méthode qualitative impliquent une vérification partielle des hypothèses. En outre, la thèse de la modernisation écologique se situe dans le long terme et a besoin de temps pour se soumettre à une vérification empirique (Guay, 2018)... / Climate change represents what science says and what politics is increasingly taking into account (Ouranos, 2015). The purpose of this thesis aims to document the implementation of the two last action plans against global warming, prepared by the Governement of Québec, namely Le Québec et les changements climatiques : un défi pour l’avenir. Plan d’action 2006-2012, and Le Québec en action. Vert 2020. Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques. At the junction between the analysis of public action (Matland, 1995 ; Kübler et Maillard, 2009) and the theoretical framework of the ecological modernization and its tradition of the public policies sociology (Béal, 2016), this thesis tries to answer two questions : how is the implementation carried out and why are there successes and difficulties to this adoption? Québec gets its foot in a low-carbon society, through the wind and hydroelectric energy tandem. However, fighting against climate change represents a major challenge, which Québec has accepted with an ambitious target. The PACC 2006-2012 got some basis implemented, but there remains a lot to do and outcomes remain unknown : will the PACC 2013-2020 achieve its greenhouse gas emissions reduction target of 20 % below the line of 1990 (Gouvernement du Québec, 2012a, p. I) ? At march 31, 2016, one notes the under-implementation of the PACC 2013-2020, since 22 % only of the planned budget had already been spent (MDDELCC, 2017a, p. 46). Greenhouse gas emissions reduction and climate change adaptation are lagging behind projections. The thesis fits into the theoretical framework of the ecological modernization (Huber, 1982 ; Spaargaren et Mol, 1992 ; Hajer, 1995 ; Jänicke, 1995 ; Mol, 2003 ; Christoff, 2009 ; Spaargaren et al., 2009 ; Toke, 2011), which many people present as the sociological version of the sustainable development project, focused on state and industrial actors, then the civil society (Buttel, 2003). Moreover, source of analytical and comprehensive wealth, which escapes from quantitative studies, the preferred method is semi-directive interviews (Fortin, 2013) with the supervisors of the two PACC, public authorities for the greater part, as well as content analysis (Leray, 2008) for data treatment. But the obvious limitations of the indicators and the qualitative method involve a partial validation of the hypotheses. Otherwise, the ecological modernization thesis takes place in a long-term perspective and requires time for an empirical testing (Guay, 2018)...
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La prise en compte des aspects économiques du défi climatique dans le régime juridique international du climatLassus Saint-Geniès, Géraud de 23 April 2018 (has links)
Résoudre la crise climatique est un défi intrinsèquement économique. Il s’agit d’inventer une nouvelle économie, moins dépendante des énergies fossiles et capable, face à l’attrait de l’immédiat, de défendre suffisamment les intérêts des générations futures. Partant de ce constat, cette étude repose sur l’idée qu’une réponse normative crédible face aux changements climatiques ne peut passer que par un droit qui soit axé sur la promotion de la transition énergétique et qui garantisse une articulation équilibrée entre les préoccupations économiques de court terme et les préoccupations, à plus long terme, liées à la préservation du climat mondial. L’étude de La prise en compte des aspects économiques du défi climatique dans le régime juridique international du climat vise à déterminer l’importance que les membres du système multilatéral de lutte contre les changements climatiques accordent à la nécessité de promouvoir la transition énergétique et d’encadrer l’expression des préoccupations économiques nationales dans le cadre de leur coopération. Fondée sur une analyse de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et du Protocole de Kyoto, ainsi que de leur droit dérivé, cette recherche s’attache tout d’abord à démontrer la portée limitée des outils qui ont spécifiquement été élaborés par les États afin de réformer les modes de développement. Elle met ensuite en lumière le haut niveau de protection que la norme internationale garantit aux intérêts économiques des États (ou qu’elle leur permet de garantir), en examinant les divers mécanismes qui les autorisent à invoquer des motifs économiques pour se soustraire ou moduler à la baisse l’ampleur de leurs engagements d’atténuation. Enfin, à partir d’une analyse des négociations menées au cours des dernières années, cette étude s’interroge sur l’avenir du régime juridique international du climat, dont les membres, cédant peu à peu à la tentation du repli sur soi, semblent s’engager dans un mouvement de renationalisation des questions relatives à la promotion de la transition énergétique et à l’articulation des valeurs économiques et environnementales.
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Etude de l'adaptation aux changements climatiques des populations rurales africaines :le cas de communautés agricoles au sud du BéninBaudoin, Marie-Ange 02 March 2012 (has links)
Alors que l’adaptation aux changements climatiques se présente comme une problématique fondamentale à l’échelle planétaire, nous avons choisi d’étudier les stratégies qui se développent aujourd’hui, réduisant la vulnérabilité des populations des pays en développement aux impacts du réchauffement global :ces populations sont souvent catégorisées comme étant les plus vulnérables aux changements climatiques. L’amplification de ces phénomènes au cours des prochaines années et décennies risque alors d’induire de nouvelles vulnérabilité à l’échelle locale. Il faut souligner que ces populations sont déjà confrontées aux impacts de la variabilité et du changements climatiques, face auxquels elles peuvent avoir développé certaines stratégies d’adaptation, mais peuvent également se trouver sans ressources.<p>Cette recherche s’intéresse essentiellement à l’aspect pragmatique du concept d’adaptation aux changements climatiques, questionnant la réalité de l’adaptation – ou de la non adaptation – des populations à l’échelle locale. Pour ce faire, nous avons axé l’étude autour d’enquêtes de terrain menées dans le sud du Bénin, au sein de communautés rurales agricoles. Nous avons analysé la vulnérabilité climatique des populations à des aléas relevant de la variabilité du climat, qui semble s’être accentuée récemment. L’analyse repose sur le recours à un cadre d’analyse s’inspirant des approches contextuelles et top-down utilisées, dans la littérature récente, pour étudier la vulnérabilité aux changements climatiques. Ces approchent complémentaires permettent d’étudier la vulnérabilité initiale d’une société, fragilisée alors par de nouveaux stress qui émergent dans le contexte du réchauffement global.<p>Au final de cette recherche, nous avons mis en évidence les causes de la vulnérabilité climatique de populations sud-béninoises, causes situées à différentes échelles (locales à internationales), ainsi que les facteurs favorisant l’émergence de stratégies d’adaptation au climat :l’étude de ces facteurs inclut l’impact des politiques internationales de soutien à l’adaptation aux changements climatiques sur des populations locales du Bénin. Il ressort, en conclusions, que la vulnérabilité des sociétés doit s’étudier en regard de facteurs situés aux échelles locales, nationales et internationales, influençant les conditions de vie au sein de villages et favorisant la vulnérabilité des populations aux stress climatiques pouvant relever du réchauffement global. Dans nos cas d’étude, les populations sont vulnérables de par certains facteurs socio-économiques influençant les conditions de vie dans les villages, et, sur le plan de l’encadrement institutionnel, de par la faiblesse des structures de l’Etat, décentralisées :celles-ci se sont révélées peu présentes dans les villages étudiés, n’assurant pas le développement socio-économique et agricole à l’échelle locale. La vulnérabilité des populations qui en résulte est alors amplifiée par certains aléas climatiques spécifiques, accentuant la variabilité climatique et provoquant une certaine imprévisibilité au niveau de la pluviométrie. Réduire la vulnérabilité climatique des populations, y compris à des aléas qui pourront s’amplifier au cours des prochaines années, implique dès lors des actions se situant à différentes échelles – l’échelle locale, mais également visant certains aspects du fonctionnement de l’Etat béninois – et relevant à la fois, spécifiquement, de l’adaptation aux changements climatiques et, plus généralement, du développement socio-économique et institutionnel. <p> / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'intégration de l'adaptation aux changements climatiques au droit québécois : le cas des inondationsPoissant, Noémi 15 January 2020 (has links)
Le présent mémoire s’inscrit dans le développement de la littérature juridique sur l’adaptation aux changements climatiques. Cette dimension de la lutte aux changements climatiques est longtemps restée dans l’ombre de l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, mais fait aujourd’hui l’objet d’un intérêt grandissant. Cet intérêt a mis en exergue certaines barrières auxquelles le droit doit faire face afin d’intégrer l’adaptation aux changements climatiques. Le premier objectif de ce mémoire est par conséquent d’explorer les barrières identifiées dans la littérature, ainsi que les solutions dégagées pour permettre au droit de favoriser l’adaptation aux changements climatiques. Cette exploration permettant de constater le peu de littérature publiée au sujet du droit et de l’adaptation aux changements climatiques au Québec, le deuxième objectif est d’analyser le droit applicable aux inondations dans le sud du Québec afin de déterminer si lesdites solutions y sont intégrées. Cette analyse doit permettre de constater si l’adaptation aux changements climatiques fait l’objet d’une intégration planifiée dans le droit québécois.
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Expériences d'un climat en changement : conditions socio-économiques et défis environnementaux chez les pêcheurs et agriculteurs madelinotsGiroux-Works, Nakeyah 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur les discours et les pratiques par lesquels les pêcheurs et les agriculteurs des Îles-de-la-Madeleine abordent l’enjeu des changements climatiques. Ces Madelinots composent quotidiennement avec le climat et la météorologie dans le cadre de leurs activités basées sur l’exploitation de la nature et de ses ressources. À partir des approches de l’histoire environnementale et de l’écologie politique, ce mémoire interroge la portée des actions humaines sur la nature, les significations qui lui sont conférées et les répercussions socio-environnementales qui en découlent. De même, cette étude vise à mieux comprendre la place qu’occupent les changements climatiques dans les discours locaux portant sur les conditions de vie économique des pêcheurs et des agriculteurs, les dégradations environnementales et l’avenir énergétique de l’archipel. Elle permet aussi de démontrer le caractère construit de l’enjeu des changements climatiques et d’en discerner les composantes sociales, politiques et économiques. / This master’s thesis focuses on the discourses and practices by which the Magdalen Islands fishermen and farmers address the issue of climate change. These Madelinots contend daily with climate-related factors in their activities based upon environment exploitation. Guided by the approaches of environmental history and political ecology, this master’s thesis examines the scope of human actions on the nature, the significations given to nature and their resulting socio-environmental repercussions. Likewise, this study aims to better understand the place of climate change in local discourses about the economic livelihoods of fishermen and farmers, the environmental degradations and the energy future of the archipelago. It also demonstrates the social construction of climate change and discerns its social, political and economic components.
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Portrait actuel de la qualité de l'eau et des sédiments de la Mishta-shipu (rivière Moisie)Régis-Pilot, Maude 13 December 2023 (has links)
Le début de l'industrialisation a été marqué par une augmentation nette de l'influence anthropique sur le réchauffement planétaire, et les écosystèmes d'eau douce siègent parmi les premiers rangs des biotopes les plus impactés par ce phénomène. L'augmentation de la température et des précipitations modifient considérablement les propriétés du milieu, affectant directement la biodiversité ambiante. Une surveillance rigoureuse et continue est essentielle afin de détecter, évaluer et gérer adéquatement toute menace environnementale pouvant être attribuée à l'humain. Riches en espèces et florissantes de ressources naturelles, les rivières possèdent des composantes fondamentales pour tout écosystème. Elles sont également essentielles à la santé de l'humain, à son développement économique et à son approvisionnement en eau potable. La rivière Mishta-shipu (rivière Moisie) est située majoritairement dans la région administrative de la Côte-Nord, au Québec. Elle est réputée mondialement comme étant l'une des plus importantes rivières à saumon de l'Atlantique (Salmo salar). De plus, en tant qu'autoroute principale menant aux territoires ancestraux, sa valeur patrimoniale se veut inestimable pour les communautés autochtones locales qui ont survécu durant des milliers d'années grâce à ses ressources. Considérant toute cette richesse et l'absence de données scientifiques suffisantes, l'objectif global de cette étude était donc de brosser un portrait global et représentatif de la qualité actuelle de la rivière. Ce projet a été réalisé à travers le bassin versant de la Mishta-shipu, sur un total de huit stations à l'intérieur desquelles trois sites ont été échantillonnés. Les analyses ont été effectuées à l'aide d'indicateurs physico-chimiques, c'est-à-dire la qualité de l'eau et des sédiments, combinés à une caractérisation des macroinvertébrés benthiques, et ce en tenant compte des principales activités humaines pouvant impacter la qualité de la rivière. Les résultats obtenus suggèrent qu'à l'intérieur de certaines stations, certains sites subissent une pression pouvant être associée à l'humain.
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