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L'instrumentalisation de l'ONU par les Etats-Unis lors de la crise Iraquienne / The Instrumentalisation of the United Nations by the United States of America during the Iraq CrisisPozzo Di Borgo, Frédéric 08 June 2012 (has links)
Le 12 septembre 2002, George Bush profitait d'un discours devant l'Assemblée Générale de l'ONU pour saisir le Conseil de Sécurité et exposer à la communauté internationale ses griefs à l'encontre de Saddam Hussein et de ses armes de destruction massive. Dictée par des impératifs électoraux, cette saisine de l'ONU s'était imposée à la Maison Blanche en raison de l'échec de la propagande néo-conservatrice à convaincre l'opinion publique de la nécessité d'une guerre en Iraq. Celle-ci devant donner corps au concept de « guerre contre le terrorisme » de la future campagne présidentielle, la Maison Blanche avait décidé de s'appuyer sur la crédibilité et la légitimité de l'ONU, pour relancer la propagande et travestir une guerre illégale en un acte de légitime défense, en tenant secret la décision de la guerre.La communauté internationale ne fut ni dupe ni complice de cette supercherie, mais le poids de la relation transatlantique interdit au Royaume-Uni de se désolidariser de l'Amérique et à la France d'user de son droit de veto contre ses alliés. Ces contradictions expliqueront la crise du Conseil de Sécurité de 2003, où, en désaccord, les gouvernants du bloc occidental s’affrontèrent sur la nécessité d’une seconde résolution autorisant la guerre. Cette crise ne fut sans conséquence, ni pour l'administration Bush, ni pour la communauté internationale, et encore moins pour l'ONU, puisqu'une fois enlisés en Iraq, les États-Unis obtiendront du Conseil de Sécurité plusieurs résolutions, sans reconsidérer leur unilatéralisme. Mise en porte à faux, l'Organisation internationale sera prise pour cible et son quartier général en Iraq détruit. Le chaos succédant à la guerre, l'administration néo-conservatrice sera finalement contrainte, sous la pression électorale, d'abandonner son unilatéralisme et de céder à l'ONU la résolution politique du conflit. / On September 12, 2002, George Bush during a speech at the United Nations General Assembly seized the opportunity to submit the Security Council and expose to the International Community his worries concerning Saddam Hussein and his weapons of mass destruction. Dictated by election requirements, referring to the United Nations was imposed on the White House because of failing neo-conservative propaganda convincing the public opinion of need for war in Iraq. This was supposed to give body to the upcoming presidential campaign’s concept of “war against terrorism”, the White House had decided to lean on the United Nations credibility and legitimacy to re-launch propaganda and disguise an illegal war into an act of self defence, by keeping the decision of war secret.The International Community was not fooled by or accomplice of this trick, but the weight of the trans-Atlantic relationship forbade the United Kingdom to set itself apart from the United States and for France to use its right to veto against its allies. These contradictions explain the 2003 Security Council crisis, where, by disagreeing the western governments faced one another on the necessity of a second resolution authorizing war.This crisis was not without consequences, for Bush’s administration or for the International Community and even so for the United Nations, since being stuck in Iraq, the United States obtained several resolutions from the Security Council without questioning their unilateralism. Being in an awkward position, the International Organisation was targeted and its headquarters in Iraq destroyed. In the chaos in the aftermath of the war, the neo-conservative administration was obliged, under electoral pressure, to give up its unilateral attitude, and let the Unieted Nations politically resolve the conflict.
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Isolement du secrétaire d’État Colin Powell : regard sur les dynamiques de groupes au sein du cabinet de guerre de George W. Bush (2000-2004)Darveau Routhier, Florence January 2017 (has links)
Ce mémoire se penche sur les raisons ayant mené à l’isolement du secrétaire d’État Colin Powell au sein du processus décisionnel de politique étrangère de l’administration de George W. Bush entre 2000 et 2004. Plus précisément, cette recherche mobilise le concept de dynamiques de groupes afin d’expliquer l’isolement de Powell dans le processus décisionnel ayant mené aux interventions en Afghanistan (2001) et en Irak (2003). Ce mémoire se veut une contribution à la littérature sur le processus décisionnel de politique étrangère ayant mené à ces deux interventions militaires. Cette littérature est abondante et témoigne d’un consensus au sujet de l’isolement de Powell au sein de cette administration. Toutefois, aucune contribution, à notre connaissance, ne s’était concentrée jusqu’ici à fournir une explication concernant cet isolement.
Dans un premier temps, ce mémoire démontre que l’isolement de Powell ne peut être simplement attribué à la nature de la fonction qu’il occupait au sein de l’administration Bush. Par la description des dynamiques de groupes au sein du cabinet de guerre, il établit qu’une série d’indicateurs cognitifs et bureaucratiques permettent plutôt d’expliquer, du moins en partie, cet isolement. La présence d’un sous-groupe décisionnel déterminé utilisant des manœuvres bureaucratiques afin de marginaliser Powell, l’omniprésence de l’idéologie néoconservatrice et l’importante polarisation au sein du cabinet de guerre ainsi que la distribution inégales des ressources bureaucratiques sont des facteurs explicatifs développés dans ce mémoire. / Abstract: This master thesis focuses on the factors that led to the marginalization of the Secretary of State Colin Powell inside the foreign policy decision-making process of the George W. Bush administration (2000-2004). More precisely, this research uses the concept of small group dynamics to explain Powell’s isolation in the decision-making process that led to military interventions in Afghanistan (2001) and Iraq (2003). This thesis is a contribution to the literature relating to the decision-making process that led to those military interventions. This literature is plenteous and testifies to the consensus about Powell’s marginalization inside this administration. So far, to our knowledge, no contribution has focused on providing an explanation for this marginalization. In the first place, this research reveals that Powell’s marginalization cannot be attributed to the function he occupied in the Bush administration. By describing the small group dynamics within the war cabinet, it establishes that a series of cognitive and bureaucratic indicators are more explanatory of this isolation. The presence of a determined subgroup using bureaucratic strategies to marginalize Powell, the omnipresence of neoconservative ideology that led to important polarization within the war cabinet, and the unequal distribution of bureaucratic resources are some explanatory factors developed in this research.
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Traversing the 24-Hour News Cycle: A Busy Day in the Rhetorical Life of a Political SpeechOddo, John 11 April 2011 (has links)
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