Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

Malgré une sécularisation s'opérant dans plusieurs civilisations, l'Église catholique romaine demeure une institution importante à l'échelle planétaire, une institution dont la voix est écoutée. Dans ce mémoire, nous rendons compte de la position du Saint-Siège à propos d'une question ayant occupé une large place dans les discussions internationales entre 1995 et 2005 : la "société de l'information". Après avoir défini ce concept qui prend appui sur le potentiel des nouvelles technologies de l'information et de la communication, nous avons procédé à différents relevés statistiques et thématiques ayant permis de mettre à jour autant le contenu que la "stratégie de déploiement" du discours du gouvernement central de l'Église au sujet de la "société de l'information". Notre étude se termine par une mise en lumière de l'influence de la "société de l'information" sur les pratiques communicationnelles actuelles et futures au sein du catholicisme.

Ce mémoire est une étude du corpus kierkegaardien. Elle tente de saisir en quoi il déplace notre conception de la vérité ; et elle y montre comment ce corpus envisage le theologique dans sa dimension de communication littéraire. Cette étude se veut une interprétation de son discours, selon deux modalités énonciatives distinctes : la première étant une reprise de son projet de cours sur la communication, la seconde étant celle de la critique textuelle. Elle posera la question de la communication de la vérité comme une occasion de réfléchir la pratique théologique.

Les changements culturels et religieux selon le sociologue Edgar Morin et la communication de la Parole de Dieu s'intéressent principalement aux changements des décennies soixante et soixante-dix en Occident. La formulation de la question de fond est: à quelles conditions peut-on annoncer la Bonne Nouvelle à travers les médias de ce temps? L'auteur met en relief les changements, indique les repères, s'intéresse à l'esprit des temps nouveaux, développe des concepts pour la communication médiatique et la mission apostolique dans la littérature paulinienne et met en parallèle les questions de la communication et celles qui concernent la pastorale.

Pour majorité, les études consacrées aux rapports numérique/religions peuvent être regroupées sous le vocable de « religion numérique » (Digital Religion). Sans y être complètement étranger, le phénomène qui nous intéresse ici semble d’un autre ordre. Plutôt qu’à de la « religion numérisée », nous sommes face à ce que nous pourrions interpréter comme une quête de sens de type numérique. Quelques auteurs ont déjà entrepris de décrire cette religiosité technologique, certains allant jusqu’à prétendre qu’elle servirait à légitimer la croyance en « société nouvelle ». L’étude du numérisme aurait donc pour fondement ce qu’on présente comme la sacralisation d’un ensemble de « valeurs numériques » dont le réseau internet serait à la fois l’outil de diffusion et le principal objet symbolique. Pour peu que l’on reconnaisse que la religion à quelque chose à voir avec l’idée que se fait la société d’elle-même, on peut se demander si la « révolution numérique », en engendrant un nouveau type de société, ne comprendrait pas une dimension spécifiquement religieuse.