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Embedded voices in-between empires: the cultural formation of Korean popular music in modern timesLee, YongWoo January 2010 (has links)
This dissertation examines the historical trajectory of colonial mentality and the genealogy of cultural modernity and Americanization in South Korea by recontextualizing popular music as a narrative of collective memories and mass trauma. By mapping out two continual colonial histories, those represented by the periods of the Japanese Empire and of the American military government, I develop a narrative of Korean popular music that echoes this submission experienced by Koreans, a movement empowered by modern western technology such as the gramophone, radio and phonograph records as well as by the appropriation of various foreign popular music genres. This research primarily explores the ways in which consumption and production practices of Korean popular music were intertwined with structures of Korean cultural modernity. By examining socio-historical transformations such as urban development, commercialization and modernization, I examine the colonial experiences of Koreans as manifest in popular music narratives that gradually embraced collective sentiments and mass perceptions of everyday life under colonial circumstances, particularly as these were influenced by burgeoning concepts of western and American modernity and represented in song lyrics and musical performances from within the interior of Japanese colonial surveillance. As I shall argue, the submissive colonial narrative in Korean popular songs was enforced by the mobilization of Japanese militarism and imperial discourses concerned with becoming an imperial subject within the imperial national body, such that the colonial narrative was present continuously from the post-liberation era until the 1950s when the U.S. military controlled Korean society. Thus, this research raises a set of questions concerning, first, the embedding of Japanese colonialism within Korean popular songs, and secondly, the means by which Americanization and modern life circulated within the colonial and postcolonial di / En replaçant la musique populaire dans le contexte d'une histoire de mémoire collective et de traumatisme de masse, cette thèse examine le parcours historique des mentalités coloniales et la généalogie de la modernité culturelle et de l'américanisation en Corée du Sud. En traçant les contours de deux histoires coloniales successives, de l'Empire japonais au contrôle du gouvernement militaire américain, les expériences modernes des Coréens font écho à la soumission implicite du récit colonial au sein du texte culturel, autorisée par le trope moderne des technologies occidentales le gramophone, la radio et les enregistrements phonographiques et la conciliation entre divers genres de musique populaire. Cette recherche explore comment les pratiques de consommation et de production de la musique populaire, s'enlacent intimement dans la formation de la modernité culturelle en examinant la commercialisation et la modernisation, avec le développement urbain. La représentation des expériences coloniales des Coréens dans le récit de la musique populaire a progressivement englobé les sentiments collectifs et les perceptions de masse des circonstances coloniales en insufflant le concept naissant de modernité occidentale/américaine dans les paroles et dans les performances, à travers plusieurs processus de modernisations macroscopiques dans la vie de tous les jours à l'intérieur de l'imaginaire colonial japonais. Par conséquent, le récit assujetti à l'empire japonais de l'expérience coloniale, dans les chants populaires, avait été renforcé par la mobilisation du militarisme japonais et des discours sur le « sujet impérial » à l'intérieur du corps impérial de la nation qui ont refait surface sous la forme de la soumission continuelle à l'intérieur des mentalités coréennes qui avaient repris les pleins pouvoirs après la libération du joug japonais durant les années 1950. Cette étude s'intéresse à la période de la guerr
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Capturing the Romanian revolution: violent imagery, affect and the televisual eventLamasanu, Stefana January 2011 (has links)
On December 21, 1989, the communist regime of Nicolae Ceauşescu crumbled to its demise under the gaze of the video cameras filming the start of what was to become the 'Romanian televised revolution'. This dissertation analyses the visual representation of the fall of Communism in Romania, and more specifically, the mediatised footage of Nicolae Ceauşescu's execution, as it was broadcast in Romania and globally. The uprisings and the execution are examined here as a constructed "televisual event" (Morse 93) with important socio-political implications. One of the main assertions of this dissertation is that these images were produced and disseminated within an economy of emotions that circulated affect for political and ideological purposes. Furthermore, beyond their role as documentary representations and historical archives, these visuals offer a forum for discussing the way viewers experience a certain kind of pleasure in the consumption of violent images. In order to better situate the object of study, the project begins with a broad overview of current ways of thinking about death imagery and its circulation, before presenting the specific historical and political context of the visuals of the revolution. Then, through archival research on the news disseminated during the revolution and after, the study provides an examination of the domestic and international media coverage of the events. Subsequently, in order to examine the interplay between media technology, politics, and the public, the images are examined as particular audiovisual texts with their own aesthetic codes and style. Finally, the thesis considers the images as sites for the mobilization of affect, exploring their ethical and political implications, in their role as media performances. / Le 21 décembre 1989, le régime communiste de Nicolae Ceauşescu s'est effondré devant les caméras. C'était le début de ce qu'on a appelé la « révolution roumaine télévisée ». La présente dissertation analyse la représentation visuelle de la chute du communisme en Roumanie, et notamment les images de l'exécution de Nicolae Ceauşescu qui ont été diffusées dans ce pays et dans le monde. Les soulèvements et l'exécution sont examinés ici comme un « évènement télévisuel » fabriqué (Morse) aux importantes ramifications sociopolitiques. La présente dissertation établit notamment que ces images ont été produites et diffusées dans une économie des émotions qui transmettait des affects à des fins idéologiques et politiques. Outre leur rôle de représentations documentaires et d'archives historiques, ces images sont aussi pour nous l'occasion d'aborder la question du plaisir que les spectateurs peuvent tirer de la consommation d'images violentes. Afin de cerner notre sujet, nous commençons par un survol des théories actuelles de l'imagerie de la mort et de sa circulation, puis nous exposons le contexte historique et politique des images de la révolution. Nous compulsons ensuite les archives des actualités pour analyser la couverture médiatique des évènements en Roumanie et dans les autres pays, après quoi nous examinons les images en tant que textes audiovisuels pourvus de codes esthétiques et d'un style particulier pour étudier l'interaction de la technologie médiatique, de la politique et du public. Enfin, nous analysons les images en tant que sites de mobilisation des affects en étudiant leurs répercussions éthiques et politiques de spectacle médiatisé.
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Tuning into you: personalized audio streaming services and their remediation of radioMoscote Freire, Ariana January 2008 (has links)
This thesis sets out to study and contextualize the discourses and structures surrounding an emerging form of music promotion, distribution, and consumption, namely personalized audio streaming driven by music recommender systems. It finds that services including Last.fm, Yahoo! LAUNCHcast, Pandora.com, and Radiolibre.ca rely on a discursive construct of 'radioness' in order to frame and legitimize their activities to their listeners, to the industry, and to the State. Simultaneously, these emergent media forms claim to surpass conventional radio by offering users agency over their listening experiences and promising artists more equal and relevant access to the 'airwaves,' with potentially revolutionary consequences. The argument of this thesis is that it is a particular conception of 'radio' that is at play in these articulations, and that furthermore, we should recognize the structuring impact of the regulatory context, industrial practices, and technological design of these personalized music streaming systems on their development and implementation, rather than take their promotional rhetoric at face value. / Ce mémoire a pour but d'étudier et de mettre en contexte les discours et les structures liés à une forme naissante de promotion, de distribution et de consommation de musique, soit des services de programmation musicale personnalisés par des systèmes de recommandation. Il y est démontré que ces services, dont Yahoo! LAUNCHcast, Last.fm, Pandora.com et Radiolibre.ca s'appuient sur une notion discursive de ce qu'est la radio afin d'encadrer et de rendre légitimes leurs activités aux yeux de leurs membres, de l'industrie musicale et de l'État. Ils rejettent simultanément cette même notion lorsqu'ils clament dépasser la radio conventionnelle en offrant à leurs usagers de contrôler leurs expériences auditives, et aux artistes émergents un accès plus égal et pertinent aux « ondes », aux conséquences potentiellement révolutionnaires. La thèse présentée est qu'un concept particulier de la « radio » est exploité dans ces situations, et que la valeur apparente des promesses des services personnalisés ne correspond pas nécessairement à la réalité, définie par l'impact structurel de la réglementation, des pratiques de l'industrie et de la technologie sur le développement de ces nouveaux médias.
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Selling youth: how market research at the J. Walter Thompson company framed what it meant to be a child (and an adult) in 20th Century AmericaGennaro, Stephen January 2008 (has links)
Selling Youth: How Market Research at the J. Walter Thompson Company Framed What It Meant to Be a Child (and an Adult) in 20th Century America. This thesis examines the marketing discourse of “perpetual adolescence,” a term, which describes the ways in which the advertising industry trains all people, young and old, to be consumers of “youth” in a marketplace that privileges adolescence over adulthood; with ultimate goal of achieving access to an adult wallet that is controlled by a consumer with child-like sensibilities. The discourse of perpetual adolescence came to prominence after WWII when drastic changes in population and the emergence of a new middle class were influential factors in shifting ideologies surrounding what it meant to be a child, a teenager, and an adult. One of the key institutions in the crystallizing of new ideologies about “youth” was the advertising agency, who through advertisements framed and defined the family unit in postwar America to American consumers. The thesis looks specifically at the interior of one of the largest advertising agencies of the 20th century the J. Walter Thompson Company. Through an examination of their practices in consumer research with behaviourist John B. Watson, the Consumer Panel, the Personality Profile Project, and a series of advertisements produced for The Seven-Up Company between 1942 and 1968, the J. Walter Thompson Company in the post war period aimed to further expand the youth market into the more profitable age category of 25-44 year olds by selling “youthfulness” to adults. Consumers were promised the romanticized sensibilities of youth but were only given the destabilized identity of adolescence. Explicitly, J. Walter Thompson sold images of “youth” to adults who longed to be young again. In doing so they implicitly “took the lid off” of a time that adults were supposed to have already conquered—adolescence—by drawing them back to a destabilized identity that / Vendre la jeunesse : comment la recherche de marché au J. Walter Thompson Company a encadré ce qui veut dire être un enfant (et un adulte) en Amérique pendant le 20e siècle. Cette thèse nous permet d'examiner le discours, issu du marketing, que nous désignons par « adolescence perpétuelle ». Nous avons conçu cette expression pour décrire les différentes formules utilisées par l'industrie publicitaire afin d'apprendre aux gens — tant les jeunes comme les personnes âgées — à devenir des consommateurs de « jouvence » dans un marché qui privilégie l'adolescence à l'âge adulte. Le but étant l'accès au portefeuille du consommateur adulte ayant des sensibilités d'enfant. Le discours de « l'adolescence perpétuelle » a toujours été présent dans la publicité, mais est devenu déterminant après la Deuxième Guerre mondiale. Des changements majeurs en ce qui concerne la population ainsi que l'émergence d'une nouvelle classe moyenne influencent de façon décisive les changements idéologiques de l'époque entourant la conception de ce que veut dire être un enfant, un adolescent et un adulte. Une des industries clefs permettant la cristallisation des nouvelles idéologies concernant l'idée de jeunesse a été l'agence publicitaire. Cette dernière à travers la publicité encadre et définit la cellule familiale des consommateurs de l'Amérique d'après-guerre. Notre thèse se concentre plus spécifiquement sur l'une des plus grandes agences publicitaires du vingtième siècle : la J. Walter Thompson Company. À travers l'examen des pratiques concernant la recherche sur le consommateur avec le behavioriste John B. Watson, le Consumer Panel, le Personality Profile Project et une série d'annonces publicitaires produites pour les compagnies Seven Up et Ford entre 1942 et 1968, nous pouvons dire que la J. Walter Thompson Company, en cette période d'après-guerre, cherche à étendre son marché à une catégorie d'âge ayant un pouvoir
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NAC, the news, and the neoliberal state 1984-1993Thrift, Samantha January 2010 (has links)
This study situates the National Action Committee on the Status of Women's [NAC] activism and media strategies in relation to the emergence of neoliberal policy and political discourse at the federal level in Canada. The rise of neoliberal policies and political language during the 1980s and early 1990s in Canada created a new terrain on which political debates about women's issues entered into public culture. Consequently, women's organizations had to change advocacy strategies in order to participate in national political discourse and contest the terms on which women's issues were being framed. While this story has primarily been told as the beginning of the end of Canadian second wave feminism, my dissertation investigates how Canadian feminism did not decline or die, as news media reported, but instead was forced to change strategies and, in the process, re-organize the movement's shape, objectives and practice. My study uses qualitative, historical and discursive analysis to examine two sets of representations occurring around the NAC-sponsored federal leadership debates. The first set is drawn from representations of the organization's interests and strategies produced through their own materials, policies and media tactics. This approach facilitates analysis of the internal dynamics informing NAC's media strategy, so as to fully evince the organization's keen awareness of the potential opportunities and constraints for Canadian women presented by a shift to a neoliberal federal framework. The second set is constructed in the English-language news media around NAC's strategic media events in order to determine the ways in which the Canadian women's movement was being discussed and historicized in the mainstream news media. / La présente recherche fait le point sur l'activité militante et les stratégies médiatiques du comité canadien d'action sur le statut de la femme (CCASF), en relation avec l'émergence d'une politique et d'un discours néolibéraux au niveau fédéral. Le développement des politiques néolibérales et du langage politique au cours des années 1980 et au début des années 1990, au Canada, a créé une nouvelle réalité dans laquelle les débats politiques sur les questions féminines sont entrés dans la culture populaire. Par conséquent, les organisations féminines ont été forcées de modifier leurs stratégies en matière de représentation des femmes, afin d'être en mesure de participer au discours politique canadien et de contester les modalités servant à formuler les questions relatives à la condition féminine. Même si ce sujet a été présenté principalement comme le commencement de la fin de la deuxième vague féministe au Canada, ma thèse explique pourquoi le féminisme n'est pas mort, comme l'avaient annoncé les médias, mais qu'il a dû modifier ses stratégies, et par la même occasion, restructurer la forme, les objectifs et les pratiques du mouvement. Ma recherche utilise l'analyse qualitative, historique et discursive pour examiner deux groupes de représentations qui ont eu lieu autour des débats parrainés par le CCASF. Le premier groupe est tiré de représentations relatives aux intérêts et aux stratégies de l'organisation, effectuées à l'aide de son propre matériel, de ses politiques et de ses tactiques médiatiques. Cette approche facilite l'analyse de la dynamique interne qui a influencé les stratégies médiatiques du CCASF, afin de démontrer pleinement que l'organisation était consciente des perspectives et des contraintes éventuelles qu'un changement vers une structure néolibérale fédérale créerait pour les Canadiennes. Le deuxième groupe est constitué à partir des informations provenant des
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Nothing behind the mask: an Arenditian approach to virtual worlds and the politics of online educationSannicandro, Joseph January 2012 (has links)
Proceeding from an analysis of contemporary practices of online education courses taught in virtual environments, I seek to recuperate a notion of social identity in Hannah Arendt's vision of a political stage; social identity as a mask that actors wear when acting politically. I avoid the language of mediation, instead seeing the 'Mask' as ever present. I offer this mode of inscription as being central to our understanding of medium specificity, and apply it in particular to my analysis of the use of Second Life (SL) in online learning environments. I take the use of SL in university courses as an example to think through what happens when education- which I understand as being essential to citizenship, a practice that depends on appearing in public- shifts to a space of virtual publicity. I examine the history of the modern university and the role that technologies have played in the growing corporate reorganization of the university. I defend the university as, ideally, an autonomous site from which, in Nietzsche's words, the "untimely" can emerge. I look to the political thought of Hannah Arendt as a theoretical ground for understanding avatars and virtual community, following Norma Claire Moruzzi in reading the mask of social identity as a site of political engagement. I explore the appositeness of Hannah Arendt's articulation of public, political personae or masks in On Revolution, as well as her critique of Plato's metaphysical bifurcation of Being and appearance, and her understanding of (Jewish) identity as non-territorial- and therefore virtual- to contemporary debates concerning cybersociality and online community. I read her against common reception to argue that the conception of political actors animating her texts is best illuminated when read heuristically through contemporary discourses of technology. In so doing I develop an Arendtian view of politics and social identity that is amenable to and invests itself in modes of resistance enabled by cybersociality. From the perspective of critical pedagogy, I aim to think through ways of utilizing technologies as potentially repoliticizing, and I identify the properties online learning must demonstrate in order to create new sites of resistance. / Partant d'une analyse des pratiques contemporaines de cours de formation en ligne a enseigné dans les environnements virtuels, je cherche à récupérer une notion d'identité sociale dans la vision de Hannah Arendt sur une scène politique, l'identité sociale comme un masque que les acteurs portent quand il agit politiquement. J'évite le langage de la médiation, au lieu de voir le "Mask" plus que jamais présent. J'offre ce mode d'inscription comme étant cruciales pour notre compréhension de la spécificité moyenne, et il s'applique en particulier à mon analyse de l'utilisation de Second Life (SL) dans des environnements d'apprentissage en ligne. Je prends l'utilisation de SL dans les cours universitaires comme un exemple de penser à ce qui arrive quand l'éducation-ce que je comprends comme étant essentiels à la citoyenneté, une pratique qui dépend apparaître en public-se déplace vers un espace de publicité virtuelle. J'examine l'histoire de l'université moderne et le rôle que les technologies ont joué dans la réorganisation des entreprises de croissance de l'université. Je défends l'université, idéalement, un site retiré par d'autres institutions, un site à partir de laquelle, dans les mots de Nietzsche, le «prématurée» peut émerger. Je me tourne vers la pensée politique de Hannah Arendt, comme un motif théorique pour comprendre et avatars communauté virtuelle, après Norma Claire Moruzzi en lisant le masque de l'identité sociale comme un site d'engagement politique. J'explore l'apposition de l'articulation de Hannah Arendt de public, personae politique ou des masques dans Essai sur la révolution, ainsi que sa critique de bifurcation métaphysique de Platon de l'Etre et l'apparence, et sa compréhension de (juif) identité en tant que non-territoriales-et donc virtuelle aux débats actuels concernant cybersociality et de la communauté en ligne. Je lui ai lu contre la réception commune pour faire valoir que la conception des acteurs politiques animant ses textes est la meilleure lumineux lorsqu'il est lu à travers les discours contemporains heuristique de la technologie. Ce faisant je développe un point de vue d'Arendt de la politique et l'identité sociale qui est susceptible d'être et s'investit dans des modes de résistance possibles par cybersociality. Du point de vue de la pédagogie critique, je vise à réfléchir aux moyens d'utiliser les technologies comme potentiellement repolitiser, et je identifier les propriétés d'apprentissage en ligne doivent démontrer de manière à créer de nouveaux sites de résistance.
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Mirrorshade women: feminism and cyberpunk at the turn of the twenty-first centuryLavigne, Carlen J January 2008 (has links)
This study analyzes works of cyberpunk literature written between 1981 and 2005, and positions women's cyberpunk as part of a larger cultural discussion of feminist issues. It traces the origins of the genre, reviews critical reactions, and subsequently outlines the ways in which women's cyberpunk altered genre conventions in order to advance specifically feminist points of view. Novels are examined within their historical contexts; their content is compared to broader trends and controversies within contemporary feminism, and their themes are revealed to be visible reflections of feminist discourse at the end of the twentieth century. The study will ultimately make a case for the treatment of feminist cyberpunk as a unique vehicle for the examination of contemporary women's issues, and for the analysis of feminist science fiction as a complex source of political ideas. / Cette étude fait l'analyse d'ouvrages de littérature cyberpunk écrits entre 1981 et 2005, et situe la littérature féminine cyberpunk dans le contexte d'une discussion culturelle plus vaste des questions féministes. Elle établit les origines du genre, analyse les réactions culturelles et, par la suite, donne un aperçu des différentes manières dont la littérature féminine cyberpunk a transformé les usages du genre afin de promouvoir en particulier le point de vue féministe. Les romans sont examinés dans leurs contextes historiques; leur contenu est comparé aux tendances et controverses de plus grande envergure du féminisme contemporain, et leurs thèmes affichés comme images manifestes du discours féministe à la fin du vingtième siècle. L'étude présentera en fin de compte des arguments appuyant l'approche de la littérature cyberpunk féministe comme véhicule exceptionnel pour l'examen des questions féminines contemporaines et pour l'analyse de la science-fiction féministe en tant que source complexe d'idées politiques.
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Sujet des médias alternatifs: un citoyen néolibéral modèle?Vigneault, Karine January 2004 (has links)
Beyond their actual content, the alternative media that have appeared in the last decade also constitute a concrete social practice that presumes and, thus, contributes to the normalisation of a particular view of reality. More precisely, as a practice possessing its own rationality, these media have to promote a specific conception of the political subject. It is this ideal of the subject that we have sought to qualify by interviewing volunteers from different Quebec alternative media. Three main characteristics of this subject have been identified: conceived of in (1) expressivist terms, the individual is an (2) “enterprising self”, but an “enterprising self” that is simultaneously a member of (3) communities of interests. Yet, in promoting this definition of the political subject over others, the alternative media are in fact privileging a form of subjectivity very similar to that of the neo-liberal rationality to which they are openly opposed. / Par-delà leur contenu, les médias alternatifs apparus au cours de la dernière décennie constituent aussi une pratique sociale concrète qui présuppose et, donc, contribue à normaliser une définition de la réalité donnée. Plus particulièrement, ces médias doivent faire appel à une conception du sujet politique déterminée afin de se présenter comme pratique rationnelle. À partir d’entrevues réalisées auprès de bénévoles de médias alternatifs du Québec, c’est cet idéal du sujet que nous avons cherché à caractériser. S’est ainsi vu dressé un portrait en trois temps : conçu sous l’angle (1) expressiviste, l’individu apparaît comme (2) « soi entreprise », mais un « soi entreprise » s’insérant dans des (3) communautés d’intérêts. Or, en s’articulant autour de cette définition du sujet politique plutôt qu’une autre, les médias alternatifs s’appuient sur une subjectivité très près de celle que présuppose une rationalité néolibérale de gouvernement à laquelle, pourtant, ils s’opposent ouvertement.
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The problem of containment: towards an alternative ontology of recorded soundMoody Grigsby, Daniel January 2011 (has links)
Recorded sound has been understood as a container since its earliest incarnations. However, the question of 'where sound actually is' when it is contained leads to a seemingly endless search. Sound is nowhere to be found. Yet, the structures and relations that guarantee sound's playback abound. In what follows, I argue that understanding a sound recording as a 'container technology' leads to more problems than it solves. Problems such as the commodification of fidelity, endless debates concerning the metaphysical effects of digital discretization, and over-substantialized notions of intellectual property are all rooted in the erroneous belief that sound, and music, can be contained. As a way out of this quagmire, I suggest that we look to Gilbert Simondon's notion of milieu, as well as his alternative to Shannon's notion of information. Together, Simondon's concepts allow a more adequate understanding of recorded sounds. / Depuis ses premiers incarnations, le son enregistré à été interprété en tant que contenant. Cependant, la question de 'ou se trouve le son en tant que contenu' nous mène vers une recherche sans fin pour celle-ci. Le son nous échappe. Mais, les structure et les relations qui garantissent la reproduction du son abondent. Dans ce qui suit, je soutient que comprendre un enregistrement de sons en tant que 'technologie de contenance' mène à plus de problèmes que ça nous évite. Les problèmes tels que la commodification de la fidélité, les débats infinie concernant les effets métaphysiques du pouvoir de discrétization du digital, et les notions sur-substiels de la propriétée intellectuelle, sont tous ancrés dans la croyance erronée que le son peut être contenu. Je suggère comme solution à cette problématique la notion de milieu et la notion (alternative à celle de Shannon) d'information de Gilbert Simondon. Ensemble, ces notions nous permet une image plus adéquates du son enregistré.
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The telautograph, scenes of handwriting and the changing cultural appreciation of physical authenticityHabluetzel, Caroline January 2012 (has links)
This is the first study of the telautograph, a device that transmitted the movement of a writing hand over telegraph lines to a remote fountain pen that simultaneously replicated the movement. I argue that the telautograph created a unique niche within the media landscape of the late 19th century: it provided a novel and instantaneous way to communicate long-distance and was thus unprecedented as a writing technology. It transmitted handwriting, clearly a familiar and trusted technology and clearly attributable to an individual person. Yet it produced writing in the absence of the writer, thus challenging notions of authenticity and context of origin. In addition, I establish that Elisha Gray's particular business strategy combined with certain technical short-comings limited the telautograph's adoption despite unanimously favourable reviews.Today, handwriting similarly inhabits a borderland in our culture. Its increasingly limited practice is in competition with various forms of typing, yet handwritten documents are generally perceived as more personal and authentic than electronic documents. I propose that the cultural appreciation of handwriting stems from the notion of physical authenticity, the particular physical bond that exists between a writer and a text, a bond that we think is different from the link between a writer and an electronic text. I identify five assumptions on handwriting: (1) handwriting is produced by the body/hand while typewriting is produced by a machine; (2) a handwritten text leads to an individual while a typed text leads to a device; (3) handwriting directly reflects our thoughts while typing leaves doubts in this regard; (4) handwriting cannot be copied while typing creates only copies; (5) handwriting implies presence while typing implies absence. I use these assumptions to explore the historical trajectory of handwriting practices. I thus examine scenes of writing in the 19th century (the telautograph) and 21st century (signing and handwriting practices today) and portray the respective semantics, gestures, and instruments. / Ceci est la première étude sur le télautographe, un appareil qui a transmis sur les lignes télégraphiques le mouvement d'une main qui écrit à un stylo à distance reproduisant simultanément le mouvement de la main de l'écrivain. Je soutiens que le télautographe a créé une niche unique dans le paysage médiatique de la fin du 19e siècle: il a fourni une façon nouvelle et instantanée de communiquer à distance et a donc été sans précédent en tant que technologie d'écriture. Le télautographe a transmis l'écriture manuscrite, clairement une technologie familière et clairement attribuable à une personne individuelle. Cependant, il a produit l'écriture dans l'absence de l'écrivain, défiant ainsi des notions d'authenticité et du contexte d'origine. J'établis aussi que la stratégie d'affaires particulière de Elisha Gray, combinée avec certains manques techniques, a limité l'adoption du télautographe malgré des commentaires unanimement favorables.Aujourd'hui, l'écriture manuscrite occupe de même une zone frontalière dans notre culture. Sa pratique est de plus en plus limitée et en compétition avec les diverses formes de dactylographie, mais les documents écrits à la main sont toujours perçus comme plus personnels et plus authentiques que les documents électroniques. Je propose que l'appréciation culturelle de l'écriture manuscrite découle de la notion d'authenticité physique qui est assise sur le lien physique particulier qui existe entre un écrivain et un texte, un lien que nous pensons être différent du lien entre un écrivain et un texte électronique. J'identifie cinq hypothèses sur l'écriture manuscrite: (1) l'écriture manuscrite est produite par le corps/la main tandis que la dactylographie est produite par une machine; (2) un texte écrit à la main mène à un individu tandis qu'un tapuscrit mène à un appareil; (3) l'écriture manuscrite reflète directement nos pensées tandis que la dactylographie laisse des doutes à cet égard; (4) l'écriture à la main ne peut pas être copiée tandis que la dactylographie ne crée que des copies; (5) l'écriture manuscrite implique la présence tandis que la dactylographie implique l'absence. J'utilise ces hypothèses pour explorer la trajectoire historique des pratiques d'écriture manuscrites. J'examine ainsi des scènes d'écriture au 19e siècle (le télautographe) et au 21e siècle (la signature et les pratiques d'écriture contemporaines) et présente les sémantiques, les gestes, et les instruments respectivement.
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