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L'exécution capitale à la fin de la Renaissance : discours et représentations

Esnault, Claire January 2016 (has links)
Ce travail a pour objectif d’étudier certaines représentations – écrites et imagées – des exécutions capitales en France, dans la seconde moitié du XVIe siècle et les premières décennies du XVIIe siècle. Ces exécutions sont nombreuses à une époque marquée par d’importants troubles politiques et religieux. Elles ont lieu en place publique, se veulent édifiantes et exemplaires pour les spectateurs, et affirment l’autorité du souverain, qui restaure l’ordre dans le royaume. Cette étude s’organise autour des trois figures fondamentales de la punition : le roi, le peuple et le condamné. La punition entretient toujours un lien très étroit avec l’autorité qui châtie. Nous verrons que les réflexions de Foucault autour du supplice se vérifient dans certaines sources, mais que les écrits et les images ne font pas obligatoirement de ce spectacle une affirmation de l’autorité royale, ni de la justice divine, parfois problématiques. Dans les sources écrites, les spectateurs réagissent souvent à l’exécution capitale, et il arrive que les auteurs expliquent les violences populaires dans un cadre extra-judiciaire, comme une tentative de rétablir l’ordre et la justice. Le condamné, lui, est à la fois « acteur » du supplice par son comportement sur l’échafaud et « victime ». Un certain nombre de constantes se dégage de la représentation du condamné, liées à son sexe et son âge, à la religion des auteurs et aux types de textes et d’images dans lesquels il est dépeint. Ce travail, qui envisage des contextes politiques et religieux différents et compare des sources très diverses, entend montrer que la littérature et l’iconographie construisent une image complexe du spectacle de l’exécution capitale, en particulier à travers les motifs de l’ordre et du désordre qui les traversent.
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Généalogie d'une exhortation : la culture théologique et juridique de Edme Pirot, confesseur de la marquise de Brinvilliers (1676)

Gemme, Karine 05 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire de maîtrise nous amène à Paris, au cœur du XVIIe siècle religieux et judiciaire. À travers La marquise de Brinvilliers. Récit de ses derniers moments, l'abbé Edme Pirot (1631-1713), confesseur de la Sorbonne rapporte comment, le 16 juillet 1676, il assista à la mort la marquise de Brinvilliers; il y raconte les derniers instants passés avec la criminelle et le discours qu'il lui tint et qui transforma, en quelques heures, une horrible criminelle parricide et empoisonneuse en une femme repentie, prête à affronter dignement la mort. Ce document exceptionnel est le rare témoignage que nous possédions d'une exhortation auprès d'un supplicié; il constitue une fenêtre unique sur la culture et le savoir d'un confesseur parisien en plein cœur de la contre-réforme. La marquise de Brinvilliers a été l'objet de plusieurs recherches tandis que son confesseur est demeuré peu connu. Dans cette étude, nous avons tenté de montrer que Pirot avait tenté d'écrire une sorte de modèle de récit de mort destiné aux confesseurs de la Sorbonne qui assistaient à la mort les condamnés. À travers une approche sémantique et sérielle, nous avons effectué une analyse comparée entre le texte de Pirot et d'autres modèles d'écriture profane et religieuse. L'abbé s'est certainement inspiré des ars moriendi, des hagiographies, des idées jansénistes sur la grâce et le salut, de l'idéal de la bonne mort présenté à travers l'écriture du fait divers et des histoires tragiques, puis des textes juridiques. Bien que son œuvre soit unique, la mise en lumière de l'argumentation de Pirot nous démontre l'influence d'une multitude de modèles d'écriture et rend compte, par-là, d'un modèle rhétorique utilisé pour assister à la mort un criminel. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Paris, dix-septième siècle, confession, exécution publique, préparation à la mort.
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L'exécution capitale à la fin de la Renaissance : discours et représentations / Capital punishment at the end of the Renaissance period : writings and representations

Esnault, Claire 28 November 2015 (has links)
Ce travail a pour objectif d’étudier certaines représentations – écrites et imagées – des exécutions capitales en France, dans la seconde moitié du XVIe siècle et les premières décennies du XVIIe siècle. Ces exécutions sont nombreuses à une époque marquée par d’importants troubles politiques et religieux. Elles ont lieu en place publique, se veulent édifiantes et exemplaires pour les spectateurs, et affirment l’autorité du souverain, qui restaure l’ordre dans le royaume.Cette étude s’organise autour des trois figures fondamentales de la punition : le roi, le peuple et le condamné. La punition entretient toujours un lien très étroit avec l’autorité qui châtie. Nous verrons que les réflexions de Foucault autour du supplice se vérifient dans certaines sources, mais que les écrits et les images ne font pas obligatoirement de ce spectacle une affirmation de l’autorité royale, ni de la justice divine, parfois problématiques. Dans les sources écrites, les spectateurs réagissent souvent à l’exécution capitale et il arrive que les auteurs expliquent les violences populaires dans un cadre extra-judiciaire, comme une tentative de rétablir l'ordre et la justice. Le condamné, lui, est à la fois « acteur » du supplice à travers son comportement sur l’échafaud et « victime ». Ce travail, qui envisage des contextes politiques et religieux différents et compare des sources très diverses, entend montrer que la littérature et l’iconographie construisent une image complexe du spectacle de l’exécution capitale, en particulier à travers les motifs de l’ordre et du désordre qui les traversent. / Our thesis focuses on the representations – textual as well as illustrated – of capital punishments in France, during the second half of the 16th century and the first decades of the 17th century. This period, marked by significant political and religious troubles, saw a large number of public executions, aimed to be edifying and admonitory examples for the audience and to assert the sovereign’s authority to restore order in the realm. This study is centered around the three crucial characters of the punishment: the king, the public and the convicted person. The punishment is always closely linked to the authority which chastises. We’ll see that Foucault’s thoughts about capital punishment are relevant for some sources, but that the writings and the images do not necessarily present this spectacle as an assertion of royal authority, nor of divine justice, sometimes problematical. In the written sources, the audience often react to the execution and authors also attempt to re-establish justice and order during the descriptions of violent popular actions. As for the convicted, they are both “actors” of the executions, through their behaviour on the scaffold, and “victims”. Some traits appear in the convicted’s representations, considering their sex, their age, the religious beliefs of the authors and the different types of texts and images where the convicted are depicted. This study, which considers different political and religious situations and compares very diverse sources, aims to show that literature and images give a complex image of capital punishments’ spectacle, especially through the motifs of order and disorder.

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