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L’Arabie Saoudite face à l’Iran dans le Golfe : géopolitique de rivalités permanentesAlhamad, Ibrahim 26 January 2016 (has links)
La chute du shah, puis l’instauration de l’Iran islamique, qui ne cachait pas son idéologie « révolutionnaire » de nature expansionniste, comme sa volonté, à peine dissimulée de remettre en cause le rôle de Gardien des lieux saints de l’islâm exercé par l’Arabie Saoudite a introduit une importante rupture stratégique.Aujourd’hui, les rivalités géopolitiques entre l’Iran et l’Arabie Saoudite se manifestent dans beaucoup de domaines, mais particulièrement dans la guerre en Syrie, en Irak et au Yémen.Dès lors que ces rivalités anciennes persistent et portent atteinte à la sécurité des deux pays et à la stabilité de cette région, il nous a semblé opportun dans cette thèse d’étudier en profondeur cette situation et de voir, par ailleurs, dans quelles mesures ces rivalités impactent les questions de sécurité et de stabilité de la région du Golfe au regard des rôles d’influence importants que ces deux pays ont sur les autres pays du Golfe et sur des mouvements politiques présents dans cette région ou ailleurs dans le monde.En outre les changements géopolitiques intervenus dans la région depuis « le printemps arabe, de 2011, ainsi que l’intervention des puissances, à savoir les États-Unis d'Amérique et la Russie, dans les affaires politiques et de sécurité de la région compliquent la donne.A ce jour, les intérêts géopolitiques saoudiens et iraniens dans la région, ainsi que leurs politiques économique, idéologique et diplomatique, divergent largement dans la mesure où Téhéran n’a pas renoncé à sa volonté de constituer un axe chiite, et de continuer à exercer une influence prépondérante dans des pays clefs, comme l’Irak, la Syrie, et le Liban. / The fall of the shah and the establishment of Islamic Iran, who did not hide his ideology "revolutionary" expansionist nature, like her will, barely concealed to question the role of Custodian of the holy places of islam exerted by Saudi Arabia introduced an important strategic break.Today, the geopolitical rivalry between Iran and Saudi Arabia are manifested in many areas, but especially in the war in Syria, Iraq and Yemen.Since those old rivalries persist and affect the security of both countries and to the stability of this region, it seemed appropriate to us in this thesis to study in depth the situation and see, also, to what extent these rivalries impact issues of security and stability of the Gulf region under significant influence roles that these two countries on the other Gulf countries and political movements in this region or elsewhere.Also the geopolitical changes in the region since the "Arab spring 2011 and the intervention of the powers, namely the United States of America and Russia in political affairs and regional security complicate the situation.To date, the Saudi and Iranian geopolitical interests in the region and their economic, ideological and diplomatic policies, widely divergent insofar Tehran did not abandon its commitment to establish a Shiite axis, and to continue to exercise a predominant influence in key countries such as Iraq, Syria, and Lebanon.
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L'imposition des revenus d'opérations des entreprises françaises dans les six pays du CCG (Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar) / Taxation of french companies income from their operations in the six states of the Gulf Cooperation Council (Saudi Arabia, Bahrain, United Arab Emirates, Kuwait, Oman and Qatar)Majed, Leila 18 December 2012 (has links)
Les six pays qui forment le Conseil de Coopération du Golfe (CCG) disposent encore collectivement de vastes réserves de pétrole et de gaz. Mais pour combien de temps ? Arabie Saoudite, Bahreïn, Émirats Arabes Unis, Koweït, Oman et Qatar n’ont pendant longtemps imposé que les sociétés pétrolières étrangères. Conscients de la limite de la manne pétrolière, ils cherchent depuis plusieurs années à diversifier leur assise économique en attirant toujours plus d'investissements directs étrangers, autres que pétroliers. Un droit fiscal commun, applicable aux activités commerciales et industrielles des entreprises étrangères, a ainsi vu le jour en Arabie Saoudite, au Koweït, en Oman et au Qatar. Ce régime fiscal se distingue à la fois par de faibles taux d’imposition et par le renforcement permanent des moyens de recouvrement et de contrôle des opérations internationales des entreprises étrangères. Les entreprises françaises qui opèrent dans cette région bénéficient toujours, en application des conventions contre la double imposition, d’une suppression des retenues à la source sur leurs revenus issus des pays du CCG. C’est un avantage fiscal considérable par rapport à leurs homologues domiciliées dans d'autres pays occidentaux. Mais aujourd’hui, les sociétés françaises doivent faire face à une politique fiscale plus « agressive ». Elles sont confrontées à des systèmes fiscaux attractifs mais évolutifs, très diversifiés et de plus en plus coercitifs. / The six Arab states of the Gulf Cooperation Council (GCC) still hold collectively vast reserves of oil and gas. But for how much longer? Saudi Arabia, Bahrain, United Arab Emirates, Kuwait, Oman and Qatar have for a long time taxed only foreign oil companies. Aware of the limits of the oil godsend, these countries are currently seeking to diversify their economic basis by drawing in ever more foreign direct investment outside of the fossil fuel sector. New taxation laws applicable to foreign commercial and industrial activities have therefore been enacted in Saudi Arabia, Kuwait, Oman and Qatar. These laws share two main characteristics: low tax rates and strengthened measures to collect taxes and control the international operations of foreign companies. Under double taxation treaties, French companies operating in that region still enjoy exemption from withholding tax on their GCC revenue. That is a considerable advantage compared to their counterparts based in other Western countries. Yet French companies must now encounter an "aggressive" fiscal policy. They are confronted with attractive fiscal systems but constantly changing, diverse and coercive.
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