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Les différentes formes de violence agie envers les pairs à l'âge scolaire primaire influencent-elles la consommation de psychotropes chez les adolescents?

Boutin, Stéphanie January 2010 (has links)
La présente étude vise à : (1) Comparer les fréquences moyennes de consommation auto-révélée de tabac, d'alcool, de marijuana et de drogues dures au cours de l'adolescence (âge moyen = 15,8 ans) en fonction de quatre sous-groupes de filles agressives (directes, indirectes, mixtes et témoins) identifiées par les pairs à l'âge scolaire primaire (âge moyen = 12,0 ans; N = 191); et (2) Vérifier la contribution spécifique de chacun de ces sous-groupes sur la fréquence de consommation moyenne de psychotropes en contrôlant l'effet de la consommation au T1 et des variables démographiques (âge, revenu, structure familiale, changements de milieux). Les résultats démontrent que les filles manifestant de la violence indirecte et celles utilisant la violence mixte à l'école primaire consommeraient plus de tabac, de marijuana et de drogues dures à l'adolescence que celles ayant utilisé de la violence directe et que les témoins. Par contre, seul l'effet des variables démographiques et de la consommation initiale contribue à expliquer la consommation d'alcool chez les filles adolescentes.
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Consommation de substances psychotropes et violence chez les jeunes décrocheurs canadiens : analyse des liens distaux (capital social, familial, délinquant et individuel)

Nadeau, Marie-France 09 1900 (has links)
Le présent mémoire explore les liens entre les différents types de capitaux (social, familial, délinquant et individuel) et certains actes déviants, soit la consommation de substances psychotropes et l’implication criminelle violente chez un groupe de décrocheurs scolaires canadiens. Dans un premier temps, il s’agit d’établir la prévalence et les habitudes de consommation de cette population aliénée du système éducatif. De plus, cette étude concerne l’implication criminelle violente des décrocheurs. Plus précisément, il s’agit de déterminer la fréquence des manifestations agressives et les types de violence perpétrés par ces jeunes, ainsi que d’examiner les liens qui se tissent entre la consommation de substances psychotropes et la commission d’actes violents. Ensuite, il est question d’étudier l’impact des différents capitaux (social, familial, délinquant et individuel) sur la consommation de substances psychoactives et l’implication criminelle violente des décrocheurs. En outre, dans une perspective davantage clinique, le dernier objectif aura pour but d’identifier différentes typologies de décrocheurs scolaires. Les analyses s’appuient sur un échantillon de 339 jeunes décrocheurs scolaires de Montréal et Toronto. Les informations amassées par rapport à l’usage de substances psychotropes et la commission d’actes violents concernent les douze mois qui ont précédé la passation du questionnaire. Succinctement, les taux de prévalence de consommation des décrocheurs apparaissent plus importants que ceux de la population estudiantine, leur usage est plus inquiétant de même que l’auto-évaluation de leur dépendance. Les résultats révèlent également une implication criminelle violente importante, surtout chez les garçons et les consommateurs de substances psychotropes. Qui plus est, le capital délinquant semble avoir un impact majeur sur l’usage d’alcool et de drogues de même que sur les manifestations de violence perpétrées par les décrocheurs. Enfin, trois typologies de décrocheurs scolaires ont été identifiées, soit les invisibles, les détachés et les rebelles. / This paper explores the links between different types of capital (social, familial, criminal and individual) and some deviant acts, consumption of psychotropic drugs and violent criminal involvement among Canadian school drop-outs. In first place, the prevalence and habits of alcohol and drug consumption of this population alienated from the education system will be established. Moreover, this study concerns violence involvement of school drop-outs. More specifically, in determining the frequency of aggressive events and types of violence perpetrated by these young people, and to examine the relationships between the use of psychotropic substances and the commission of violent acts. Then, there is the impact of various capitals (social, familial, criminal and individual) on the consumption of psychoactive substances and violent criminal involvement of school drop-outs. In a more clinical perspective, the last goal will be to identify different types of school drop-outs. This analysis is based on a sample of 339 young school leavers in Montreal and Toronto. The information collected in relation to the use of psychotropic substances and the commission of violent acts involve the twelve months preceding the award of the questionnaire. Briefly, the prevalence of consumption of drop-outs is more important than the student population; their use is even more disturbing as well as the self-assessment of their dependency. The results also show a significant violent criminal involvement, especially among boys and consumers of psychotropic substances. Moreover, the criminal capital appears to have a major impact on the use of alcohol and drugs as well as the manifestations of violence perpetrated by drop-outs. Finally, three types of school dropouts have been identified: the invisible, the detached and the rebels.
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Consommation de substances psychotropes et violence chez les jeunes décrocheurs canadiens : analyse des liens distaux (capital social, familial, délinquant et individuel)

Nadeau, Marie-France 09 1900 (has links)
Le présent mémoire explore les liens entre les différents types de capitaux (social, familial, délinquant et individuel) et certains actes déviants, soit la consommation de substances psychotropes et l’implication criminelle violente chez un groupe de décrocheurs scolaires canadiens. Dans un premier temps, il s’agit d’établir la prévalence et les habitudes de consommation de cette population aliénée du système éducatif. De plus, cette étude concerne l’implication criminelle violente des décrocheurs. Plus précisément, il s’agit de déterminer la fréquence des manifestations agressives et les types de violence perpétrés par ces jeunes, ainsi que d’examiner les liens qui se tissent entre la consommation de substances psychotropes et la commission d’actes violents. Ensuite, il est question d’étudier l’impact des différents capitaux (social, familial, délinquant et individuel) sur la consommation de substances psychoactives et l’implication criminelle violente des décrocheurs. En outre, dans une perspective davantage clinique, le dernier objectif aura pour but d’identifier différentes typologies de décrocheurs scolaires. Les analyses s’appuient sur un échantillon de 339 jeunes décrocheurs scolaires de Montréal et Toronto. Les informations amassées par rapport à l’usage de substances psychotropes et la commission d’actes violents concernent les douze mois qui ont précédé la passation du questionnaire. Succinctement, les taux de prévalence de consommation des décrocheurs apparaissent plus importants que ceux de la population estudiantine, leur usage est plus inquiétant de même que l’auto-évaluation de leur dépendance. Les résultats révèlent également une implication criminelle violente importante, surtout chez les garçons et les consommateurs de substances psychotropes. Qui plus est, le capital délinquant semble avoir un impact majeur sur l’usage d’alcool et de drogues de même que sur les manifestations de violence perpétrées par les décrocheurs. Enfin, trois typologies de décrocheurs scolaires ont été identifiées, soit les invisibles, les détachés et les rebelles. / This paper explores the links between different types of capital (social, familial, criminal and individual) and some deviant acts, consumption of psychotropic drugs and violent criminal involvement among Canadian school drop-outs. In first place, the prevalence and habits of alcohol and drug consumption of this population alienated from the education system will be established. Moreover, this study concerns violence involvement of school drop-outs. More specifically, in determining the frequency of aggressive events and types of violence perpetrated by these young people, and to examine the relationships between the use of psychotropic substances and the commission of violent acts. Then, there is the impact of various capitals (social, familial, criminal and individual) on the consumption of psychoactive substances and violent criminal involvement of school drop-outs. In a more clinical perspective, the last goal will be to identify different types of school drop-outs. This analysis is based on a sample of 339 young school leavers in Montreal and Toronto. The information collected in relation to the use of psychotropic substances and the commission of violent acts involve the twelve months preceding the award of the questionnaire. Briefly, the prevalence of consumption of drop-outs is more important than the student population; their use is even more disturbing as well as the self-assessment of their dependency. The results also show a significant violent criminal involvement, especially among boys and consumers of psychotropic substances. Moreover, the criminal capital appears to have a major impact on the use of alcohol and drugs as well as the manifestations of violence perpetrated by drop-outs. Finally, three types of school dropouts have been identified: the invisible, the detached and the rebels.
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De l’influence du type de substance injectée sur le comportement du partage du matériel d’injection

Caron, Jean-Bruno 08 1900 (has links)
No description available.
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Des résistances exercées dans les interstices : expériences, stratégies et logiques d’action des mères qui consomment des drogues dans leurs rapports avec les services de protection de la jeunesse

Bell, Sarah 09 1900 (has links)
Il existe peu de recherches, surtout en francophonie, qui portent une attention au point de vue des parents qui consomment des drogues sur leurs expériences personnelles en lien avec la prise en charge de leurs enfants par les services de protection de la jeunesse. Cette étude cherche à contribuer à la connaissance en la matière, en donnant une voix aux mères qui consomment des drogues illicites, des voix essentielles pour le développement et la bonification des services de soutien qui leur sont destinés. Ancrée dans deux cadres théoriques, la théorie de la reconnaissance et la théorie de l’intersectionnalité, cette recherche se focalise sur l’expérience, les stratégies et les logiques d’action des mères qui consomment des drogues illicites ayant des enfants pris en charge par les services de protection de la jeunesse. S’inscrivant dans une méthodologie qualitative et phénémonologique, neuf entretiens ont été menés avec des mères en s’inspirant de l’outil du récit de vie de Bertaux (2006). L’analyse des récits permet de faire émerger trois types de logiques d’action mises en place par les mères dans leur recherche de reconnaissance avec les services de protection de la jeunesse au Québec : une logique d’action d’indignation, une logique d’action de collaboration et une logique d’action de distanciation. Les résultats mettent en lumière l’articulation entre les expériences et les rapports que vivent ces mères avec la protection de la jeunesse et les stratégies qu’elles adoptent pour préserver leur dignité. Elle souligne l’importance des expériences de reconnaissance et de mépris dans la construction de leurs logiques d’action. Les récits des mères rencontrées et les résultats de cette recherche témoignent de l’impact que le mépris peut avoir sur leurs vies et de la grande nécessité de penser et d’agir à travers le prisme de la reconnaissance. Sur la base de ces résultats, quatre recommandations d’approches d’intervention sont évoquées comme étant prometteuses pour le renforcement de la reconnaissance et du pouvoir d’agir des mères qui consomment des drogues illicites. / There is little research, especially in the French language, that pays attention to the point of view of parents who use drugs and their personal experiences in relation to Child Protection Services (CPS). This study seeks to contribute to knowledge in this area, by giving a voice to mothers who use illicit drugs. These voices are essential for the development and improvement of the support services intended for these mothers and their children. Anchored in two theoretical frameworks, the theory of recognition and the theory of intersectionality, this research focuses on the experience, strategies, and logics of action of mothers who use illicit drugs with children taken into care by CPS. As part of a qualitative and phenemonological methodology, nine interviews, based on the life story tool of Bertaux (2006), were conducted with mothers who use illicit drugs. The analysis of these accounts reveals three types of logics of action put in place by mothers in their search for recognition with the youth protection services: a logic of indignation, a logic of collaboration and a logic of distancing. The results highlight the articulation between the experiences and relationships these mothers have with CPS and the strategies they adopt to preserve their dignity. It underlines the importance of experiences of recognition and contempt in the construction of their logics of action. The stories of these mothers and the results of this research testify to the impact that contempt can have on their lives and the great need to think and act through the prism of recognition. Based on these findings, four recommendations for intervention are invoked as being promising for strengthening recognition and empowerment of mothers who use illicit drugs.
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Un portrait du trafic de drogues fait par les membres de gangs de rue à Montréal

Pigeon, Jonathan 04 1900 (has links)
L’image qu’a la population du phénomène des gangs est fortement influencée par les médias. Les informations véhiculées par les journaux et par les canaux de nouvelles mettent généralement l’emphase sur les stéréotypes associés aux gangs et aux comportements de ces derniers. Ceci a pour conséquence de rehausser la crainte que développe la population à l’endroit des gangs de rue. Dans un contexte où le phénomène des gangs paraît devenu omniprésent dans nos quartiers, nos villes et représente une problématique en expansion dans plusieurs grandes villes du Québec et du Canada, une attention particulière portée au trafic de drogues fait par les membres de gangs de rue, reconnu par plusieurs comme la principale activité des gangs de rue, revêt sans nul doute un grand intérêt. Obtenir la description la plus précise possible, faite par des membres ou d’ex-membres de gangs de rue, à partir de leurs connaissances concernant le trafic de drogues étant donné leur appartenance et leur implication dans les activités d’un gang de rue et, le cas échéant, le trafic de drogues effectué par ce dernier, représente l’objectif principal de la présente étude. C’est par le biais d’entrevues avec les principaux concernés que le trafic de drogues fait par les membres de gangs est abordé. Au total, quinze entrevues semi-directives ont été réalisées auprès de membres et ex-membres de gangs de rue, tous – à une exception près - pris en charge au Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire. Globalement, il ressort de cette étude qu’en plus du trafic de stupéfiants, les gangs ou les membres de gangs s’adonneraient à une délinquance polymorphe, le trafic étant rarement l’unique source de revenus du gang ou du membre. De plus, le trafic de stupéfiants ne serait pas une activité exclusive aux gangs de rue auxquels appartiennent les membres interviewés. Ainsi, même si l’on retrouve un certain nombre de membres participant à la vente comme activité structurée d’un gang, il est possible pour un membre d’effectuer de la vente de drogues de façon indépendante, tout en étant affilié à un gang de rue. Il appert que la plupart des interviewés font partie d’une clique, s’identifient à une couleur ou à un quartier, et s’approvisionnent en drogues auprès de membres plus âgés et hauts placés dans la structure des gangs de rue, que les répondants identifient comme étant les vétérans. En ce qui les concerne, les répondants signalent l’importance de gagner la confiance des plus haut placés s’ils souhaitent débuter et évoluer dans la vente de stupéfiants. Lorsque la confiance est présente et que le nouveau vendeur débute ses activités, soit il s’approprie un territoire, généralement à l’intérieur de son quartier, soit on lui fournit un endroit de vente où il peut « travailler ». La présence d’un membre de la famille déjà affilié à un gang paraît faciliter le processus d’accès des nouveaux à l’activité de trafic. Lorsque les interviewés abordent l’aspect du territoire de vente, plusieurs dimensions viennent s’y greffer : la compétition, les conflits, les interactions avec les gangs ennemis et la violence, pour ne nommer que celles-là. Les interviewés indiquent vendre une certaine variété de drogues, le cannabis et le crack représentant les deux drogues les plus couramment citées. La marge de profits varierait, entre autres, en fonction du type de drogue vendue, du quartier et des caractéristiques de la clientèle. Cette dernière, malgré qu’elle soit diversifiée, comporte une constante : les consommateurs dépendants sont, comme plusieurs interviewés l’ont mentionné, prêts à tout pour assurer leur consommation. Les consommateurs sont ordinairement des étudiants, des propriétaires de commerces, des employés de bars, des travailleurs de la construction, des itinérants, des prostitués, des fêtards, des voyageurs de passage à Montréal. Les répondants dénotent également la présence de policiers, agents doubles, pouvant se présenter comme clients. Ceci étant, il leur apparaît essentiel de développer des habiletés permettant de détecter la présence policière et la distinguer des clients réguliers. Côté consommation, les interviewés affirment se limiter presqu’essentiellement à l’alcool et au cannabis. Néanmoins, plusieurs avouent avoir consommé une grande variété d’intoxicants au cours de leur vie. Plusieurs signalent qu’une trop grande consommation nuit à la vente de stupéfiants. / In a context where the gang phenomenon has become omnipresent in our neighbourhoods and represents a growing problem in several large cities in Quebec and Canada, paying particular attention to drug trafficking by members of street gangs is undoubtedly of great interest. The media strongly influences the image of gang phenomenon. As information conveyed by newspapers and news channels focus on the stereotypes associated with gangs and their behaviour, it enhances the fear that society has regarding street gangs. That being said, to shed light on gangs and their activities is an interest. We chose to focus on drug trafficking which is common in street gangs. The main objective of this research is to obtain the most accurate description and knowledge of drug trafficking from present and former street gang members related to their knowledge of drug trafficking as a result of their membership and their involvement in street gang activities. Drug trafficking is addressed through interviews with gang members. In total, fifteen semi-directive interviews were conducted among present and former gang members. All respondents but one were from the Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire. Overall, this study allows us to understand that in addition to drug trafficking, gangs or gang members indulge in polymorphic criminal activities; drug trafficking is rarely the sole source of income. Moreover, drug trafficking is not an activity exclusive to street gangs. Thus, even if a number of members are involved in drug sales as a structured gang activity, it is possible for a member to sell drugs on a freelance basis while being affiliated with a street gang. It appears that most respondents are part of a clique, identify a color or a district and buy drugs from older and higher ranked members that respondents identify as veterans. Regarding the veterans, respondents indicated the importance of being trusted by the highest ranked if they wish to evolve in the drug sales market. When trust is present and the new seller begins his activities, either he takes over a turf, usually within his area, or the veteran provides a place where the new seller can "work". The presence of a family member already affiliated to a gang seems to facilitate the process of access to new trafficking activities. There are several dimensions associated with the territory aspect according to the interviewees such as: competition, conflict, interactions with rival gangs and violence, to name a few. Members indicate selling a variety of drugs, cannabis and crack representing the two most commonly cited drugs. The profit margin varies among the type of drugs sold, the district and of customers’ characteristics. The customers, although diverse in nature, have something in common: addicted customers, as several interviewees have mentioned, are desperate to ensure their consumption. These are typically homeless, prostitutes, bars’ employees, partygoers and foreigners/ travellers. Respondents also indicate the presence of undercover police officers, which may arise as customers. Thus, it is essential to develop skills allowing them to distinguish the undercover police officers from regular customers. Regarding drug use, respondents assert themselves using mostly alcohol and cannabis. However, several admitted to having used a large variety of intoxicants during their lives.
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Un portrait du trafic de drogues fait par les membres de gangs de rue à Montréal

Pigeon, Jonathan 04 1900 (has links)
L’image qu’a la population du phénomène des gangs est fortement influencée par les médias. Les informations véhiculées par les journaux et par les canaux de nouvelles mettent généralement l’emphase sur les stéréotypes associés aux gangs et aux comportements de ces derniers. Ceci a pour conséquence de rehausser la crainte que développe la population à l’endroit des gangs de rue. Dans un contexte où le phénomène des gangs paraît devenu omniprésent dans nos quartiers, nos villes et représente une problématique en expansion dans plusieurs grandes villes du Québec et du Canada, une attention particulière portée au trafic de drogues fait par les membres de gangs de rue, reconnu par plusieurs comme la principale activité des gangs de rue, revêt sans nul doute un grand intérêt. Obtenir la description la plus précise possible, faite par des membres ou d’ex-membres de gangs de rue, à partir de leurs connaissances concernant le trafic de drogues étant donné leur appartenance et leur implication dans les activités d’un gang de rue et, le cas échéant, le trafic de drogues effectué par ce dernier, représente l’objectif principal de la présente étude. C’est par le biais d’entrevues avec les principaux concernés que le trafic de drogues fait par les membres de gangs est abordé. Au total, quinze entrevues semi-directives ont été réalisées auprès de membres et ex-membres de gangs de rue, tous – à une exception près - pris en charge au Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire. Globalement, il ressort de cette étude qu’en plus du trafic de stupéfiants, les gangs ou les membres de gangs s’adonneraient à une délinquance polymorphe, le trafic étant rarement l’unique source de revenus du gang ou du membre. De plus, le trafic de stupéfiants ne serait pas une activité exclusive aux gangs de rue auxquels appartiennent les membres interviewés. Ainsi, même si l’on retrouve un certain nombre de membres participant à la vente comme activité structurée d’un gang, il est possible pour un membre d’effectuer de la vente de drogues de façon indépendante, tout en étant affilié à un gang de rue. Il appert que la plupart des interviewés font partie d’une clique, s’identifient à une couleur ou à un quartier, et s’approvisionnent en drogues auprès de membres plus âgés et hauts placés dans la structure des gangs de rue, que les répondants identifient comme étant les vétérans. En ce qui les concerne, les répondants signalent l’importance de gagner la confiance des plus haut placés s’ils souhaitent débuter et évoluer dans la vente de stupéfiants. Lorsque la confiance est présente et que le nouveau vendeur débute ses activités, soit il s’approprie un territoire, généralement à l’intérieur de son quartier, soit on lui fournit un endroit de vente où il peut « travailler ». La présence d’un membre de la famille déjà affilié à un gang paraît faciliter le processus d’accès des nouveaux à l’activité de trafic. Lorsque les interviewés abordent l’aspect du territoire de vente, plusieurs dimensions viennent s’y greffer : la compétition, les conflits, les interactions avec les gangs ennemis et la violence, pour ne nommer que celles-là. Les interviewés indiquent vendre une certaine variété de drogues, le cannabis et le crack représentant les deux drogues les plus couramment citées. La marge de profits varierait, entre autres, en fonction du type de drogue vendue, du quartier et des caractéristiques de la clientèle. Cette dernière, malgré qu’elle soit diversifiée, comporte une constante : les consommateurs dépendants sont, comme plusieurs interviewés l’ont mentionné, prêts à tout pour assurer leur consommation. Les consommateurs sont ordinairement des étudiants, des propriétaires de commerces, des employés de bars, des travailleurs de la construction, des itinérants, des prostitués, des fêtards, des voyageurs de passage à Montréal. Les répondants dénotent également la présence de policiers, agents doubles, pouvant se présenter comme clients. Ceci étant, il leur apparaît essentiel de développer des habiletés permettant de détecter la présence policière et la distinguer des clients réguliers. Côté consommation, les interviewés affirment se limiter presqu’essentiellement à l’alcool et au cannabis. Néanmoins, plusieurs avouent avoir consommé une grande variété d’intoxicants au cours de leur vie. Plusieurs signalent qu’une trop grande consommation nuit à la vente de stupéfiants. / In a context where the gang phenomenon has become omnipresent in our neighbourhoods and represents a growing problem in several large cities in Quebec and Canada, paying particular attention to drug trafficking by members of street gangs is undoubtedly of great interest. The media strongly influences the image of gang phenomenon. As information conveyed by newspapers and news channels focus on the stereotypes associated with gangs and their behaviour, it enhances the fear that society has regarding street gangs. That being said, to shed light on gangs and their activities is an interest. We chose to focus on drug trafficking which is common in street gangs. The main objective of this research is to obtain the most accurate description and knowledge of drug trafficking from present and former street gang members related to their knowledge of drug trafficking as a result of their membership and their involvement in street gang activities. Drug trafficking is addressed through interviews with gang members. In total, fifteen semi-directive interviews were conducted among present and former gang members. All respondents but one were from the Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire. Overall, this study allows us to understand that in addition to drug trafficking, gangs or gang members indulge in polymorphic criminal activities; drug trafficking is rarely the sole source of income. Moreover, drug trafficking is not an activity exclusive to street gangs. Thus, even if a number of members are involved in drug sales as a structured gang activity, it is possible for a member to sell drugs on a freelance basis while being affiliated with a street gang. It appears that most respondents are part of a clique, identify a color or a district and buy drugs from older and higher ranked members that respondents identify as veterans. Regarding the veterans, respondents indicated the importance of being trusted by the highest ranked if they wish to evolve in the drug sales market. When trust is present and the new seller begins his activities, either he takes over a turf, usually within his area, or the veteran provides a place where the new seller can "work". The presence of a family member already affiliated to a gang seems to facilitate the process of access to new trafficking activities. There are several dimensions associated with the territory aspect according to the interviewees such as: competition, conflict, interactions with rival gangs and violence, to name a few. Members indicate selling a variety of drugs, cannabis and crack representing the two most commonly cited drugs. The profit margin varies among the type of drugs sold, the district and of customers’ characteristics. The customers, although diverse in nature, have something in common: addicted customers, as several interviewees have mentioned, are desperate to ensure their consumption. These are typically homeless, prostitutes, bars’ employees, partygoers and foreigners/ travellers. Respondents also indicate the presence of undercover police officers, which may arise as customers. Thus, it is essential to develop skills allowing them to distinguish the undercover police officers from regular customers. Regarding drug use, respondents assert themselves using mostly alcohol and cannabis. However, several admitted to having used a large variety of intoxicants during their lives.

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