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Le développement de l'agression indirecte chez les filles : facteurs de risque à l'enfance et conséquences associées à l'adolescence

Boutin, Stéphanie January 2016 (has links)
La présente thèse par articles porte sur le développement de l’agression indirecte chez les filles, soit une forme de conduites agressives utilisées dans le but de nuire aux relations interpersonnelles et au statut social d’une victime. Par les deux articles empiriques qu’elle propose, la thèse vise plus particulièrement à approfondir les connaissances sur l’agression indirecte au plan des facteurs de risque à l’enfance et des conséquences associées à l’adolescence. Guidé par les principes énoncés dans les modèles du traitement de l’information sociale selon le genre, de la socialisation, de la théorie d’évolution et de la théorie à double trajectoire de Moffitt (1993, 2006), le premier article démontre que le développement de l’agression indirecte serait hétérogène chez les filles (n = 347) durant l’enfance. Selon des analyses de classes de trajectoires latentes contrôlant pour l’agression physique et effectuées à l’aide de quatre collecte de données à un an d’intervalle, les filles adopteraient trois trajectoires différentes d’utilisation d’agression indirecte de l’âge de 6-9 ans à l’âge de 9-12 ans : 18,9 % une trajectoire moyenne-croissante, 44,5 % une trajectoire moyenne-décroissante et 36,5 % une trajectoire faible-décroissante. Des analyses de régression logistique univariées démontrent ensuite que plusieurs facteurs de risque individuels, familiaux et sociaux, mesurés à l’entrée à l’étude, octroieraient un risque supérieur d’adopter la trajectoire moyenne-croissante. Or, lorsque considérés ensemble, un seul facteur de risque discriminerait les filles adoptant cette trajectoire, soit le trait tempéramental de l’extraversion. L’influence du tempérament dans l’utilisation croissante d’agression indirecte au cours de l’enfance chez les filles serait donc non négligeable tel que le propose notamment la taxonomie de Moffitt (1993, 2006). De par l’influence importante que peut avoir le statut social sur les comportements d’agression indirecte des filles (n = 250), particulièrement l’atteinte d’un statut de popularité perçue ou l’expérience de rejet social, les résultats de l’article 2 illustrent que la manifestation d’agression indirecte à la préadolescence (11-12 ans) mènerait au développement d’une prise de risque comportementale durant l’adolescence (de 13 à 16 ans). Précisément, des modèles autorégressifs contrôlant pour l’agression directe démontrent que plus une jeune fille recevrait de nominations à titre d’utilisatrice d’agression indirecte à la préadolescence, plus celle-ci adopterait des comportements délinquants, consommerait des psychotropes et aurait des activités sexuelles à risque durant son adolescence. Les résultats obtenus sont cohérents avec les processus interpersonnels, liés à la recherche de popularité ou de l’expérience de rejet, particulièrement en début d’adolescence, chez les filles. En somme, la mise en évidence d’associations significatives entre un tempérament extraverti et la manifestation croissante de conduites d’agression indirecte durant l’enfance chez un sous-groupe de filles, de même que l’augmentation de comportements de prise de risque à l’adolescence, suggère que l’utilisation d’agression indirecte n’est pas normative pour toutes les filles et qu’une meilleure connaissance des facteurs qui permettent de distinguer ces dernières est essentielle. En effet, la prévention de l’aggravation des conduites agressives indirectes passe par une meilleure identification des filles potentiellement à risque de manifester ces conduites de manière atypique. En particulier, l’efficacité de l’intervention pourrait dépendre d’une meilleure reconnaissance de l’importance du caractère extraverti de ces filles, et aussi, des comportements de prise de risque à l’adolescence. Enfin, l’utilisation de devis longitudinaux, multi-méthodes et multi-répondants, la considération de multiples facteurs de risque et conséquences, ainsi que le contrôle effectué des conduites d’agression de nature directe assurent à cette thèse une rigueur scientifique et lui confèrent son aspect novateur.
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L'évaluation des effets d'un programme préventif sur l'agression indirecte auprès d'élèves du primaire

Jolette, Claudia January 2013 (has links)
Les agressions indirectes, soit l'ostracisme et l'aliénation sociale, sont présentes dans tous les milieux et particulièrement dans le milieu scolaire. Cette étude est une évaluation des effets d'un programme de prévention des agressions indirectes créé et implanté en 2008, auprès de 141 élèves du primaire. Les résultats montrent que les élèves bénéficient de leur participation au programme, notamment par une augmentation de leur enthousiasme à fréquenter l'école. De plus, les élèves isolés socialement présentent suite au programme une meilleure intégration auprès de leurs pairs. Enfin, les filles bénéficient particulièrement du programme étant donné qu'à la suite de celui-ci, elles utilisent moins les agressions indirectes dans leurs relations et sont moins victimes d'agressions indirectes et verbales. Malgré la visée novatrice de cette étude auprès des garçons, les résultats auprès de ceux-ci démontrent la nécessité de développer des interventions mieux adaptées et d'autres études seront nécessaires afin d'en évaluer les impacts.
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Les habiletés cognitives d'élèves qui ont des troubles du comportement perturbateurs et qui manifestent ou non des conduites d'agression indirecte

Beauregard, Annie January 2009 (has links)
Ce mémoire vise à déterminer si les déficits cognitifs habituellement associés à la présence précoce d'un trouble de comportement perturbateur s'observent aussi chez les enfants qui recourent en plus à l'agression indirecte. L'étude a été menée auprès de 247 élèves du primaire répartis en trois groupes : le groupe avec trouble de comportement perturbateur sans agression indirecte (groupe TCP : 70 garçons et 15 filles), le groupe avec trouble de comportement perturbateur commettant des actes d'agression indirectes (TCP+AI : 28 garçons et 27 filles) et un groupe témoin (47 garçons et 60 filles). Les mesures prises permettent l'évaluation de diverses habiletés cognitives verbales et exécutives. Les habiletés verbales, plus spécifiquement le vocabulaire réceptif, ont été évaluées avec l'Échelle de vocabulaire en image Peabody . Les différentes fonctions exécutives (planification, organisation, mémoire du travail, flexibilité mentale capacité d'inhiber la tendance naturelle), ont été évaluées avec la Figure complexe de Rey-Osterrieth , le Trail Making Test , le Stroop Color and Word Test et le Wisconsin Card Sorting Test . Les résultats montrent tout d'abord que globalement les enfants des groupes TCP et TCP+AI obtiennent de moins bonnes performances aux mesures cognitives que les enfants du groupe témoin. La moins bonne performance des groupes TCP et TCP+AI semble particulièrement attribuable aux filles, puisque la performance des garçons de ces deux groupes est plutôt comparable à celle des témoins. Or, les filles qui ont des TCP, et particulièrement celles du groupe TCP+AI, obtiennent de moins bonnes performances que les filles du groupe témoin sur les mesures verbales et exécutives. Les filles du groupe TCP+AI se distinguent aussi des filles du groupe TCP par un moins bon contrôle exécutif, c'est-à-dire plus d'impulsivité. La similarité des performances des enfants du groupe TCP et du groupe TCP+AI, voire les moins bonnes performances de ce dernier groupe, suggèrent que l'on peut retrouver aussi certains déficits cognitifs chez les enfants qui commettent des actes d'agression indirecte.
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Les différentes formes de violence agie envers les pairs à l'âge scolaire primaire influencent-elles la consommation de psychotropes chez les adolescents?

Boutin, Stéphanie January 2010 (has links)
La présente étude vise à : (1) Comparer les fréquences moyennes de consommation auto-révélée de tabac, d'alcool, de marijuana et de drogues dures au cours de l'adolescence (âge moyen = 15,8 ans) en fonction de quatre sous-groupes de filles agressives (directes, indirectes, mixtes et témoins) identifiées par les pairs à l'âge scolaire primaire (âge moyen = 12,0 ans; N = 191); et (2) Vérifier la contribution spécifique de chacun de ces sous-groupes sur la fréquence de consommation moyenne de psychotropes en contrôlant l'effet de la consommation au T1 et des variables démographiques (âge, revenu, structure familiale, changements de milieux). Les résultats démontrent que les filles manifestant de la violence indirecte et celles utilisant la violence mixte à l'école primaire consommeraient plus de tabac, de marijuana et de drogues dures à l'adolescence que celles ayant utilisé de la violence directe et que les témoins. Par contre, seul l'effet des variables démographiques et de la consommation initiale contribue à expliquer la consommation d'alcool chez les filles adolescentes.
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Prévenir l'agression indirecte ; expérimentation et adaptation d'un programme de prévention en collège / Prevent indirect aggression in schools

Roy, Sylvain 27 November 2018 (has links)
Ce projet porte sur l'étude et la prévention du phénomène de l'agression indirecte. Nous souhaitons développer un outil de mesure de ce phénomène et proposer un outil de prévention adapté au milieu scolaire français. Les études pour mesurer uniquement cette forme d'agression et ses conséquences sont presque inexistantes en France et sont encore rares au niveau mondial (Taki et al., 2008). Cette étude vise à combler le manque d'enquêtes et de programmes de prévention de l'agression indirecte (Verlaan, 2011). Nous souhaitons réaliser une première mesure scientifique portant uniquement sur l'agression indirecte pour mieux connaître l'importance de cette forme d'agression et comprendre l'impact d'un programme de prévention (la Trousse de Prévention de l'Agression Indirecte) auprès d'élèves de 6ème en France. Notre question vise donc à mieux comprendre : comment mesurer un phénomène complexe, subtil et qui ne se voit pas ; comment se combinent et se répètent les expositions les plus fréquentes (des témoins, des victimes ou des agresseurs) ; et enfin, comment une action de prévention permet d'améliorer le climat scolaire dans les collèges en France. Notre hypothèse, s'inspirant de notre expérience clinique, devrait nous aider à répondre à notre question de recherche : les enfants exposés à cette forme d'agression (comme victime, agresseur ou témoin) de manière répétée perçoivent négativement le climat scolaire. Nous avons interrogé 191 élèves de 6e, soit l'ensemble des huit classes d'un collège en France : 99 garçons (52.7%) et 89 filles (47.3%). La méthodologie utilisée est celle de l'enquête sur la victimation, sur le climat scolaire et sur la fréquence d'exposition. Nous avons développé un questionnaire original portant uniquement sur l'agression indirecte. Nous nous sommes inspirés des questionnaires sur le climat scolaire (Debarbieux, 2011), d'auto-évaluation (Verlaan, 2007), des motifs d'agressions indirectes (Owens, Shute & Slee, 2000) et du questionnaire de l'estime de soi (Rosenberg, 1979). Pour l'expérimentation, nous avons utilisé la méthodologie de l'accompagnement réflexif et de l'observation non participante avec des enseignantes volontaires. Nous avons adapté la Trousse de prévention à la culture française et l'avons expérimentée avec deux classes de 6e de ce collège (soit 48 enfants). Comme pour les formes les plus violentes d'agressions (Janosz et al., 2012), les résultats de notre enquête montrent que plus les enfants sont exposés à l'agression indirecte (comme témoin, victime ou agresseur) plus ils perçoivent négativement le climat scolaire. Il résulte notamment de notre enquête que 87,3% des élèves sont exposés directement à l'agression indirecte, comme témoins. Notre recherche montre donc que l'agression indirecte est un facteur de risque pouvant augmenter les problèmes de santé mentale des enfants / This project focuses on the study and prevention of the phenomenon of indirect aggression. We wish to develop a tool to measure this phenomenon and propose a prevention tool adapted to the French school environment. Studies to measure only this form of aggression and its consequences are almost non-existent in France and are still rare at the global level (Taki et al., 2008). This study aims to address the lack of surveys and programs to prevent indirect aggression (Verlaan, 2011). We wish to carry out a first scientific measure dealing only with indirect aggression to better understand the importance of this form of aggression and to understand the impact of a prevention program (the Indirect Aggression Prevention Kit) with 6th grade students in France. Our question aims to better understand: how to measure a complex phenomenon, subtle and not seen; how the most frequent exposures (witnesses, victims or perpetrators) are combined and repeated; and finally, how preventive action can improve the school climate in French colleges. Our hypothesis, inspired by our clinical experience, should help us answer our research question: children exposed to this form of aggression (as victim, aggressor or witness) repeatedly perceive the school climate negatively. We interviewed 191 sixth grade students, in all eight classes of a college in France: 99 boys (52.7%) and 89 girls (47.3%). The methodology used is that of the survey on victimization, the school climate and the frequency of exposure. We have developed an original questionnaire dealing only with indirect aggression. We used the questionnaires on the school climate (Debarbieux, 2011), self-evaluation (Verlaan, 2007), motives for indirect aggression (Owens, Shute & Slee, 2000) and the self-esteem questionnaire (Rosenberg, 1979). For experimentation, we used the methodology of reflexive support and non-participant observation with volunteer teachers. We adapted the Prevention Kit to French culture and experimented with two grade 6 classes at this college (48 children). As with the most violent forms of assault (Janosz, 2012), the results of our survey show that the more children are exposed to indirect aggression (as a witness, victim or abuser) the more they perceive the school climate negatively. In particular, our survey shows that 87.3% of students are directly exposed to indirect aggression as witnesses. Our research shows that indirect aggression is a risk factor that can increase children’s mental health problems

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