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La construction du patrimoine mondial : transformations physiques et appropriation locale dans la patrimonialisation du centre-ville historique d'Arequipa, Pérou / The construction of world heritage : physical transformation and local appropriation in the heritagization process of the historical centre of Arequipa, Peru

Dormaels, Mathieu 11 March 2013 (has links)
Créé en 1972 par l’adoption de la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, le patrimoine mondial a connu en 40 ans une importance croissante. Aujourd’hui, il est devenu l’élément incontournable et prestigieux d’une culture qui s’internationalise au rythme des nouvelles technologies, des flux mondiaux et du numérique. Mais il semble également représenter un ancrage plus marqué à la fois dans la matérialité des sites, toujours plus nombreux, et dans leur unicité. Parmi ces sites, les centres historiques connaissent des situations où l’inscription ajoute un niveau de complexité supplémentaire aux tensions existantes. Ainsi, la reconnaissance internationale et la hausse du tourisme semblent transformer physiquement l’environnement urbain, mais aussi ses usages et sa population. Le plus souvent, la réflexion à propos de ces sites s’intéresse donc à leur aménagement et leur gestion, où les habitants sont un élément parmi d’autres à ordonner, pour préserver le site et profiter des retombées économiques de son exploitation touristique.Cette recherche tente au contraire d’examiner comment ces sites se transforment et comment ils deviennent du patrimoine mondial. En outre, elle propose que le processus de patrimonialisation ne soit pas seulement le fait des autorités, mais qu’il repose aussi sur les habitants qui continuent de donner un sens à ces espaces urbains. En effet, le patrimoine est entendu ici comme une construction sociale résultant de la production de représentations par les groupes sociaux qui le revendiquent. La compréhension de ce processus requiert donc du chercheur qu’il mette en évidence les différentes représentations patrimoniales.Le site choisi pour cette étude, le centre historique d’Arequipa au Pérou, est situé dans une région où la conception du patrimoine urbain est plus sociale et plus inclusive des habitants, avec des enjeux exacerbés par des contrastes forts entre richesse et pauvreté, entre centres et périphéries, entre cultures urbaines et rurales.L’étude s’inscrit dans une perspective phénoménologique et propose une herméneutique de la patrimonialisation, c’est-à-dire une interprétation des représentations patrimoniales à partir de leur contexte de production, permettant de restituer les différents processus de patrimonialisation, et ainsi de comprendre l’évolution des valeurs patrimoniales et des transformations qui y sont liées. Pour ce faire une méthode historico-interprétative d’analyse contextualisée des données recueillies dans les documents, par l’observation et par des entretiens, est utilisée. Cette analyse souhaite ainsi contribuer au développement des études patrimoniales en proposant une approche herméneutique qui puisse servir à d’autres travaux.Cette recherche démontre que la patrimonialisation du site du patrimoine mondial du centre historique d’Arequipa est un processus hybride, à la fois physique et symbolique, institutionnel et social, global et local. Elle met en évidence la construction de représentations patrimoniales liées à l’inscription, mais aussi la reconstruction a posteriori d’une continuité historique entre les représentations issues de différents processus, ou cycles, de patrimonialisation. Elle montre enfin que les interventions sur l’environnement bâti sont l’expression des valeurs patrimoniales qui lui sont attribuées plutôt que la recherche d’un état de conservation.Ce travail permet aussi de dégager des effets plus liés à la reconnaissance en tant que patrimoine mondial, tels que des effets d’amplification et d’essentialisation du patrimoine. On observe également une possible prise en compte, dans les interventions, des attentes supposées des touristes. Cette mise en abyme des représentations conférerait au patrimoine mondial un caractère « méta-patrimonial ». Enfin, d’autres conséquences de l’inscription semblent exister, bien qu’elles n’aient pas été confirmées par cette étude, notamment en termes économiques et fonciers / Created in 1972 by the adoption of the Convention concerning the Protection of the World Cultural and Natural Heritage, the idea of World Heritage has experienced 40 years of growing importance. Today, it has become the essential and prestigious element of a culture that becomes global by following new technologies, global flows and the digital era. But it also seems to be more firmly anchored in both the materiality of the sites on an ever growing World Heritage List and their uniqueness.Among these sites, historic centres experience situations where the inscription on the World Heritage List adds another level of complexity to existing tensions. International recognition and increased tourism seem to physically transform the urban environment, but also its uses and its population. In most cases/often studies about historic centres focus on planning and management, with people being one factor among many others, to preserve the site and benefit from tourism development.This research aims instead at examining how these sites are changing and how they become World Heritage. In addition, it proposes that the heritagization process is not only managed by the authorities, but it also relies on the inhabitants who continue to give meaning to these urban areas. In this work, heritage is understood as social construction that results from the production of representations by social groups claiming it. Understanding this process therefore requires the researcher to bring out the various heritage representations.The site chosen for this study, the Historical Centre of the City of Arequipa in Peru, is located in a region where the concept of urban heritage is more social and inclusive of people, with issues aggravated by strong contrasts between wealth and poverty, centres and peripheries, urban and rural cultures.This study adopted a phenomenological perspective and proposes a hermeneutic of heritage, that is to say, an interpretation of heritage representations from their context of production to reconstruct the different heritage processes and to understand the evolution of heritage values and physical changes. To do so, the researcher employed a historical-interpretative method of contextualized analysis of data collected through document review, observation and interviews. This study seeks to contribute to the development of heritage studies proposing a hermeneutic approach that could be used in other research.This research shows that the heritagization process of the Historical Centre of the City of Arequipa is a hybrid process, both physical and symbolic, institutional and social, global and local. It highlights the making of heritage representations related to the inscription on the World Heritage List, but also an a posteriori reconstruction of historical continuity among representations produced by different processes, or cycles, of heritagization. Finally, it shows that most interventions on the built environment are a result of assigned values rather than a search for a state of conservation.This work also suggests the existence of effects related to the recognition as World Heritage, such as amplification and essentialisation of heritage. There is also a presumed consideration of the supposed expectations of tourists to intervene on the built environment. This mise en abyme of representations gives World Heritage a "meta-heritage" character. Finally, other consequences of the inscription seem to exist, especially in terms of economic impact and land value. These have however not been confirmed through this study
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La construction du patrimoine mondial : transformations physiques et appropriation locale dans la patrimonialisation du centre-ville historique d'Arequipa, Pérou

Dormaels, Mathieu 11 March 2013 (has links) (PDF)
Créé en 1972 par l'adoption de la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, le patrimoine mondial a connu en 40 ans une importance croissante. Aujourd'hui, il est devenu l'élément incontournable et prestigieux d'une culture qui s'internationalise au rythme des nouvelles technologies, des flux mondiaux et du numérique. Mais il semble également représenter un ancrage plus marqué à la fois dans la matérialité des sites, toujours plus nombreux, et dans leur unicité. Parmi ces sites, les centres historiques connaissent des situations où l'inscription ajoute un niveau de complexité supplémentaire aux tensions existantes. Ainsi, la reconnaissance internationale et la hausse du tourisme semblent transformer physiquement l'environnement urbain, mais aussi ses usages et sa population. Le plus souvent, la réflexion à propos de ces sites s'intéresse donc à leur aménagement et leur gestion, où les habitants sont un élément parmi d'autres à ordonner, pour préserver le site et profiter des retombées économiques de son exploitation touristique.Cette recherche tente au contraire d'examiner comment ces sites se transforment et comment ils deviennent du patrimoine mondial. En outre, elle propose que le processus de patrimonialisation ne soit pas seulement le fait des autorités, mais qu'il repose aussi sur les habitants qui continuent de donner un sens à ces espaces urbains. En effet, le patrimoine est entendu ici comme une construction sociale résultant de la production de représentations par les groupes sociaux qui le revendiquent. La compréhension de ce processus requiert donc du chercheur qu'il mette en évidence les différentes représentations patrimoniales.Le site choisi pour cette étude, le centre historique d'Arequipa au Pérou, est situé dans une région où la conception du patrimoine urbain est plus sociale et plus inclusive des habitants, avec des enjeux exacerbés par des contrastes forts entre richesse et pauvreté, entre centres et périphéries, entre cultures urbaines et rurales.L'étude s'inscrit dans une perspective phénoménologique et propose une herméneutique de la patrimonialisation, c'est-à-dire une interprétation des représentations patrimoniales à partir de leur contexte de production, permettant de restituer les différents processus de patrimonialisation, et ainsi de comprendre l'évolution des valeurs patrimoniales et des transformations qui y sont liées. Pour ce faire une méthode historico-interprétative d'analyse contextualisée des données recueillies dans les documents, par l'observation et par des entretiens, est utilisée. Cette analyse souhaite ainsi contribuer au développement des études patrimoniales en proposant une approche herméneutique qui puisse servir à d'autres travaux.Cette recherche démontre que la patrimonialisation du site du patrimoine mondial du centre historique d'Arequipa est un processus hybride, à la fois physique et symbolique, institutionnel et social, global et local. Elle met en évidence la construction de représentations patrimoniales liées à l'inscription, mais aussi la reconstruction a posteriori d'une continuité historique entre les représentations issues de différents processus, ou cycles, de patrimonialisation. Elle montre enfin que les interventions sur l'environnement bâti sont l'expression des valeurs patrimoniales qui lui sont attribuées plutôt que la recherche d'un état de conservation.Ce travail permet aussi de dégager des effets plus liés à la reconnaissance en tant que patrimoine mondial, tels que des effets d'amplification et d'essentialisation du patrimoine. On observe également une possible prise en compte, dans les interventions, des attentes supposées des touristes. Cette mise en abyme des représentations conférerait au patrimoine mondial un caractère " méta-patrimonial ". Enfin, d'autres conséquences de l'inscription semblent exister, bien qu'elles n'aient pas été confirmées par cette étude, notamment en termes économiques et fonciers
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Les enjeux du patrimoine au Liban : Baalbek : quelles échelles pour quels patrimoines ? / The stakes of heritage in Lebanon : Baalbek : what scales for which heritages?

Salem, Ghada 20 December 2011 (has links)
Pays où se croisent influences occidentale et arabe, le Liban est un laboratoire heuristique pour analyser la question patrimoniale. Son système politique confessionnel, sa société communautaire et sa situation stratégique au Moyen Orient en font un enjeu géopolitique. La construction nationale a approprié le regard orientaliste pour postuler une identité libanaise assise sur des mythes fondateurs ; elle a mobilisé les Libanais autour des valeurs communes de la nation afin de diluer les identités communautaires. La guerre civile a réactualisé ces identités et les communautés se sont emparées de leurs particularismes religieux au profit des acteurs divers qui s’affrontent au Moyen Orient et qui instrumentalisent la carte communautaire libanaise dans leurs confrontations. Le Liban a traversé deux périodes de construction identitaire : nationale et communautaire ; chacune de ces périodes a sécrété un patrimoine particulier. À Baalbek, ville connue par l’Occident à travers les récits des voyageurs, la construction nationale désigne le site archéologique comme patrimoine national. Or, ce site se caractérise par une sédimentation de couches culturelles qui sollicite une lecture patrimoniale différente selon des échelles : alors que le regard occidental y voit des temples romains, la population locale y voit une Qalaa (citadelle) arabe. Entre la romanité et l’arabité du site, l’État libanais a opté pour sa dimension phénicienne qui affirme que les Libanais sont les descendants des Phéniciens. Avec la remontée du pouvoir communautaire chiite dans la ville, un nouvel objet patrimonial émerge : le mausolée de Sit Khawla répond par son référentiel identitaire et la dynamique économique qu’il induit dans la ville, aux aspirations de la population locale recomposée communautairement. Il s’ensuit deux pôles patrimoniaux qui coexistent dans l’espace de Baalbek. Cette bipolarité patrimoniale renvoie à des enjeux, des logiques d’acteurs et des acceptions du patrimoine que cette thèse s’attache à analyser. / A country influenced by both the Western and Arab world, Lebanon is a heuristic laboratory to analyze heritage questions. Its confessional political system, community social structures and strategic location in the Middle East contribute to make it an important geopolitical stake. The Lebanese nation-building process appropriated the Orientalist gaze to force a national identity based on several founding myths. It sought to gather the Lebanese around national common values, and so weaken the community identities by promoting the image of a socio-cultural mosaic. The civil war refreshed these identities, and the communities seized their specific religious particularisms, which the regional powers in the Middle East manipulated for their power game. Lebanon witnessed two periods of identity-building: national and community, each of them inventing a particular heritage object. In Baalbek, a city that was familiar to the West thanks to travellers, nation-building process appointed the archaeological site as a national heritage. However, the site is characterized by sedimentation of several cultural layers, each participating in different scales of heritage interpretation: while the Western gaze sees Roman temples, the local gaze sees an Arab Qalaa (citadel). In addition to the Roman and Arab identity of the site, the Lebanese state stressed its Phoenician dimension favourable to its national discourse which affirms that the Lebanese are the descendants of Phoenicians. With the rise of Shiite community power in the city, a new heritage object attracts the local level: the mausoleum of Sit Khawla responds to the aspirations of local population, by its referential identity and its economic dynamics which it has induced in the city, now recomposed on a community basis. As a result, two heritage centres coexist in Baalbek’s space. This bipolarity underlines heritage issues, the actors’ logics and the different significance of the conception of heritage, which this thesis attempts to analyze.

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