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Organisation multi-segmentaire du tremblement physiologique du membre supérieur

Carignan, Benoit 08 1900 (has links) (PDF)
Le tremblement physiologique est un très petit mouvement involontaire. Lors d'une tâche posturale impliquant le membre supérieur, certaines études suggèrent que le système nerveux adopte une stratégie de synergie compensatoire afin de stabiliser le membre, i.e., minimiser l'amplitude du tremblement au bout du doigt. Plus précisément, la stratégie de synergie compensatoire serait un ajustement au niveau des articulations métacarpo-phalangienne, du poignet et de l'épaule, lorsque le coude est en extension complète. Selon cette stratégie, l'articulation métacarpo-phalangienne serait « bloquée » afin de réduire le degré de liberté à l'intérieur du membre supérieur. Les articulations du poignet et de l'épaule agiraient de façon complémentaire afin de réduire le mouvement au bout du doigt. Donc, lorsque le membre supérieur est abaissé au niveau de l'épaule (extension), le poignet compenserait (extension) afin de minimiser le mouvement. Par contre, l'effet réel d'une telle stratégie sur l'amplitude du mouvement n'a jamais été mesuré directement, puisqu'elle n'a été observée qu'avec des accéléromètres. La synergie compensatoire serait un mécanisme intrinsèque et involontaire de réduction du tremblement. Par ailleurs, certaines études ont observé qu'il était possible de moduler volontairement l'amplitude du tremblement physiologique du doigt à l'aide d'un feedback approprié. De plus, il a été démontré que la majorité de l'amplitude du tremblement du doigt est principalement situé dans les oscillations de basses fréquences qui ne sont pas reconnus comme étant sous l'influence du système nerveux. Le premier objectif de cette étude est d'identifier si l'amplitude du tremblement physiologique des segments du membre supérieur est située principalement dans les basses fréquences, comme il a été démontré pour le doigt. Le deuxième objectif est d'identifier si la synergie compensatoire est présente lorsque le tremblement est examiné en déplacement. Le dernier objectif est de déterminer s'il est possible de volontairement moduler l'amplitude du tremblement physiologique et d'identifier l'influence de cette tentative de modulation sur la synergie compensatoire. Afin d'atteindre les objectifs, le tremblement postural du membre supérieur de 25 participants âgés entre 18 et 31 ans a été mesuré. Plus précisément, le déplacement du tremblement a été mesuré au niveau du bout de l'index, de l'extrémité distale du 2e métacarpe, du processus styloïde du radius et de l'acromion à l'aide de lasers de haute précision. De plus, l'activité des muscles responsable de la mobilisation du membre supérieur a été mesurée, ainsi que le déplacement de la cage thoracique et de l'abdomen qui est associé à la respiration. Cinq conditions expérimentales ont été réalisées : A) Les participants devaient tenter de maintenir leur membre supérieur stable, vers l'avant (sans feedback). B) Les participants devaient stabiliser le bout de leur doigt afin de le mettre au même niveau qu'une cible stationnaire présentée sur un écran devant eux. C) Les participants devaient réduire volontairement l'amplitude du tremblement de leur membre supérieur en s'aidant d'un feedback représentant l'enveloppe linéaire du tremblement de leur doigt. D) Les participants devaient maintenir leur main et leur doigt stable lorsque l'avant-bras était appuyé. E) Les participants devaient maintenir leur doigt stable lorsque la main était appuyée. Afin de déterminer où se situe la majorité de l'amplitude du tremblement dans le spectre de puissance, nous avons calculé l'amplitude des oscillations situées dans différentes portions du spectre. Les résultats démontrent que la majorité des oscillations du tremblement physiologique se situe dans les basses fréquences pour tous les segments du membre supérieur. Ce qui indique que les oscillations de hautes fréquences, qui sont généralement associées à une origine dans le système nerveux central, n'ont que très peu d'importance dans l'amplitude du tremblement, quelque soit le segment. Ensuite, afin de déterminer si une synergie compensatoire existe, quatre différentes techniques d'analyse ont été utilisées : 1) une analyse de corrélation suggère que l'ensemble des segments du membre supérieur se déplacent dans la même direction la majorité du temps. 2) une analyse de corrélation-croisée démontre qu'aucun délai est introduit dans le lien entre le déplacement des segments. 3) une analyse de la cohérence indique que les oscillations de basses fréquences sont fortement liée et en phase. 4) l'amplitude du tremblement mesuré au bout du doigt n'est pas significativement différent de l'amplitude du tremblement estimé en considérant le membre supérieur comme étant un corps rigide. Ces résultats suggèrent qu'aucun mécanisme intrinsèque n'est présent pour réduire l'amplitude du tremblement physiologique du membre supérieur. De plus, lorsque ces résultats sont mis en contexte avec la littérature, ils proposent que le tremblement physiologique ne soit que du bruit omniprésent dans le système. Finalement, cette étude a permis de démontrer qu'il était possible de réduire l'amplitude du tremblement du membre supérieur et que cette diminution n'était pas due à un changement dans l'organisation du tremblement, ni dans la respiration ou l'activité musculaire. Ces résultats indiquent que malgré le fait qu'aucun mécanisme intrinsèque n'existe afin de moduler l'amplitude du tremblement, il est possible de le faire volontairement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Tremblement, membre supérieur, modulation, laser, synergie.
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Le passage à l'expertise motrice

Ratte, Martin 05 1900 (has links) (PDF)
L'objectif de la présente thèse est d'expliquer le passage de novice à expert en matière d'action motrice. L'expert et le novice basent tous deux leurs actions sur une structure « cognitive ». Dans mon modèle de l'action motrice, la structure « cognitive » de l'expert et la structure « cognitive » du novice partagent les mêmes éléments. Ces éléments sont 1) des perceptions de variables optiques de contrôle, 2) des perceptions d'affordances, 3) des intentions (un plan) et 4) un contrôleur moteur. Dans la première partie de ma thèse, je m'applique à définir ces quatre éléments. Lorsque l'agent passe de novice à expert, ces éléments subissent des changements, et la présente thèse a tenté de défendre ces changements. Ces changements ont pour conditions de possibilité des processus d'apprentissage. Donc, pour défendre ces changements, j'ai tenté, dans la seconde partie de ma thèse, de trouver les processus d'apprentissage qui sont à leur origine. Le premier changement dont il a été question est un changement moteur. Lorsque l'agent est novice, les commandes motrices du contrôleur moteur sont inappropriées, tandis que lorsqu'il est expert, ces commandes motrices sont appropriées. Le mécanisme d'apprentissage dont je me suis servi pour expliquer ce changement a été inspiré par le texte de Ashby, Design for a Brain. Le deuxième changement dont il a été question est un changement perceptuel. Lorsqu'il est novice, l'agent ne perçoit pas les bonnes affordances et les bonnes variables optiques de contrôle, tandis que, une fois expert, il les perçoit. Pour rendre compte de ce changement, je me suis inspiré de l'apprentissage par renforcement tel qu'il a été défini par Sutton et Barto (1998). Le troisième et dernier changement dont il a été question consiste en une diminution du plan. Lors de la diminution du plan, l'agent devient de plus en plus réactif. Ce changement est rendu possible par une « fusion » des politiques perceptuelles. Et, pour être optimale, la « fusion » des politiques perceptuelles doit reposer sur un apprentissage par renforcement, le même que celui qui est à l'origine de notre capacité à percevoir les bonnes affordances et les bonnes variables optiques de contrôle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Affordance, plan, réactivité, variable optique de contrôle, contrôleur moteur.

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