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Les apports d'un S.I.G. dans la connaissance des évolutions de l'occupation du sol et de la limitation du risque érosif dans la plaine de la Bekaa (Liban) : exemple d'un secteur du Bekaa el Gharbi / GIS contribution to understanding land use evolution and limiting the risk of erosion in the Bekaa plain, Lebanon : bekaa Al-Gharbi case study area

El Hage Hassan, Hussein 27 June 2011 (has links)
La plaine de la Bekaa, notre région d’étude, est une région qui a connu au cours des cinquantedernières années une évolution importante dans le mode d’occupation du sol (couvert urbain, couvertvégétal). Le système d’information géographique permet une étude objective dans une région où lapratique directe du terrain n’est pas toujours facile. Pour conduire cette étude, nous avons choisi decomparer deux dates différentes : 1962, 1998. L’évolution constatée nous a poussés à chercher lescauses du changement du couvert du sol (facteurs climatiques, facteurs socio-économiques). Ensuite,nous avons étudié le risque qui peut menacer cette région agricole. Le risque d’érosion hydrique(érodibilité et battance) est un problème majeur de dégradation du sol, qui menace l’avenir del’agriculture dans la plaine de la Bekaa et dans la région d’étude.Plusieurs facteurs déterminent le risque d’érosion hydrique. La majorité de ces facteurs, comme le sol,la pente, la géologie, ont une valeur constante. Quant au couvert du sol et à la pluviosité, ils peuventvarier d’une année à l’autre. Pour cela, nous avons travaillé sur le couvert végétal, compte tenu deson importance, pour assurer un couvert végétal productif qui aide à protéger le sol contre l’érosionhydrique. / The Bekaa Valley, our study site, has undergone a significant land-cover evolution over the last fiftyyears (urban vegetation cover). This evolution has prompted us to seek the causes of soil coverchange (climatic and socio- economic factors, etc.). The Geographical Information System (GIS)allows conducting an objective study in an area where direct on-site observations are not always easy.In our study, we compare two different periods (1962 to 1998). We study the risk factors that couldthreaten this agricultural region. The risk of hydric erosion (erodibility and crusting soil) is a majorcause of soil degradation threatening the future of agriculture in the Bekaa Valley and the study area.Several factors are associated with hydric erosion hazard, most of which like the soil, slope of thearea, and geology maintain a constant value while soil cover and rainfall may vary from year to year.For this, we worked on the vegetation cover, given its importance for ensuring productive agriculturewhich helps protect the soil against hydric erosion. This led us to establish several optimization mapsof land-use according to the map of land suitability in an area which lacks agricultural guidance, andto study erosion sensitivity tailored to each optimization map, in order to be able to choose the mostsuitable mechanism of land development to protect the environment, taking into account the socioeconomicfactors of the study site.
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Paléoécologie des environnements nordiques anthropisés : une étude comparative entre l'Islande et le Labrador

Roy, Natasha January 2017 (has links)
Dans le but de comparer l’impact des fluctuations climatiques et des activités anthropiques sur l'évolution du couvert végétal des environnements nordiques avant et après leur anthropisation, une étude paléoécologique basée sur une approche pluridisciplinaire a été réalisée sur des échantillons prélevés aux alentours de sites archéologiques au nord-est de l’Islande et au nord du Labrador. Les bio-indicateurs qui ont été utilisés incluent les grains de pollen, les macrorestes (plantes et insectes), les diatomées et les cernes de croissance d’arbres. Le Labrador a été occupé par des groupes autochtones depuis 7000 ans; leur économie de subsistance était basée sur la chasse, la pêche et la cueillette de petits fruits. En Islande, la première vague de colons scandinaves est arrivée à la fin du 9e siècle; ils ont apporté avec eux un mode de vie européen continental basé sur un système de subsistance combinant l'agriculture, l’élevage et la pêche. Tant en Islande qu’au Labrador, nos données paléoenvironnementales montrent une évolution de la végétation similaire qui a été principalement influencée par les conditions climatiques qui prévalaient. À titre d’exemple, la détérioration des conditions environnementales au cours du Néoglaciaire a entrainé un déclin du couvert forestier en faveur des arbustes et des espèces de tourbières. Dans les deux régions d’étude, l'effet principal de l'activité anthropique a été l'introduction et la dispersion de nouvelles espèces de mauvaises herbes et des déchets reliés à leurs activités quotidiennes. Toutefois, au Labrador, l’arrivée des Moraves vers AD 1771 semble avoir entrainé l’ouverture du couvert forestier le long de la côte. En combinant les données paléoenvironnementales et archéologiques, nous avons démontré que les les Inuits et les Moraves du Labrador et les Norois en Islande ont dû faire face à des fluctuations climatiques similaires au cours des derniers millénaires. En particulier, les Norois auraient mis en œuvre des stratégies de gestion des terres pour développer les pâturages à partir de AD 940 et même pendant la période du Petit Âge glaciaire. Pour les Inuits du Labrador, les changements dans l'évolution du paysage sont subtils jusqu’à la fin du 18e siècle, ce qui coïncide avec l'arrivée des missionnaires moraves en 1771. Le besoin récurrent en bois a causé l’ouverture du couvert forestier ce qui pourrait avoir conduit à l'établissement du mélèze. / The aim of this study is to compare the impact of climatic fluctuations and anthropogenic activities on the evolution of vegetation cover in anthropic northern environments. Paleoecological studies based on a multi-proxy approach were undertaken on samples taken from archeological sites located in northeastern Iceland and northern Labrador. The fundamental bio-indicators included pollen, macrofossils (plants and insects), diatoms and tree-rings growth. Labrador has been occupied by aboriginal groups for 7000 years BP. Their subsistence economy was based on hunting, fishing and gathering berry picking. In Iceland, the first wave of Norse settlers arrived at the end of the 9th Century. They brought with them a continental European way of life based on a subsistence system combining pasture and fisheries. The paleoenvironmental data in Iceland and Labrador show a similar vegetation evolution that was mainly influenced by prevailing climate conditions. For example, the deterioration of environmental conditions during the Neoglacial led to a decline in forest cover in favor of shrubs and peatland species. In both of the study regions, the main effects of anthropogenic activity were the introduction and dispersal of new weed species and waste disposal related to their daily activities. However, in Labrador, the arrival of the Moravians at around 1771 seems to have led the opening of the forest cover along the coast. By combining palaeoenvironmental and archaeological data, we have shown that the Inuit and Moravians in Labrador and the Norse in Iceland faced similar climatic fluctuations over the last millennium. In Iceland, the Norse settlers implemented major land management strategies to develop pasture land, which is the primary reason they continued to occupy Svalbard since AD 940 and during the Little Ice Age. In Labrador, there were subtle changes in the landscape at the end of the 18th Century that coincided with the arrival of the Moravian missionaries. In particular, the recurrent need for wood caused an opening in the spruce forest that could have led to the establishment of tamarack.
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Modélisation de l'avancée des espèces arbustives dans la région d'Umiujaq, Nunavik

Lemay, Marc-André 24 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2016-2017 / On observe présentement une augmentation du couvert arbustif à l'échelle circumpolaire, mais les déterminants de cette arbustation à l'échelle du paysage sont encore mal compris. Dans cette étude, nous avons adopté une approche de modélisation des changements de couvert afin d'identifier les variables déterminant l'augmentation du couvert arbustif à proximité d'Umiujaq, Québec. Nous avons modélisé les changements survenus entre 1990/1994 et 2010 et avons utilisé ces modèles afin de générer des prédictions sur l'augmentation du couvert arbustif. Nous avons trouvé que les arbustes tendent à coloniser plus facilement les sites à basse altitude ainsi que les pentes modérées, alors que leur couvert est plus susceptible d'augmenter à proximité de peuplements arbustifs déjà existants. Les probabilités d'arbustation prédites dans la région étaient cohérentes avec les patrons de changement inférés par les observations sur le terrain, mais pas par les changements récents de NDVI (normalized difference vegetation index, ou indice de végétation par différence normalisée) dans la région. Nos résultats indiquent que davantage de recherche est requise sur les impacts à grande échelle de l'arbustation sur les écosystèmes nordiques et sur le lien entre les changements de couvert végétal et les variations dans les indices dérivés de données de télédétection. / A circumpolar increase in shrub cover has been underway in northern ecosystems in recent decades, but the landscape-scale drivers of this shrubification are not well understood. In this study, we adopted a land cover change modelling approach to identify variables driving shrub cover increase near Umiujaq, Québec. We modelled land cover change in this area over the period 1990/1994-2010 and used these models to generate spatially explicit predictions of shrub cover increase. We found that shrubs tended to colonize low-elevation areas and moderate slopes more easily, whereas their cover was more likely to increase in the vicinity of existing shrub stands. The predicted probabilities of shrub cover increase in the region were consistent with patterns of change inferred from field observations, but not from recent local changes in NDVI (normalized difference vegetation index). Our findings warrant further research on the large-scale impacts of shrubification on ecosystem function and the link between land cover changes and variations in indices derived from remote sensing.
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Etude mécanistique du dépôt sec d'aérosols sur les couverts végétaux

Petroff, Alexandre 15 April 2005 (has links) (PDF)
Dans le contexte de la radio-protection de l'homme et de l'environnement, la bonne estimation du devenir d'une contamination d'aérosols au sein d'un couvert végétal et de son transfert éventuel aux espèces animales (dont l'homme par voie trophique) dépend d'emblée de la qualité de la prévision des dépôts aériens. En l'absence de précipitations, l'évaluation de l'importance des dépôts, dits secs, est incertaine, notamment ceux des particules fines sur les couverts rugueux, pour lesquels des écarts subsistent entre les résultats expérimentaux et des modèles de la littérature.<br />L'objectif de cette étude est d'améliorer la modélisation du dépôt sec d'aérosols sur les couverts végétaux. Cette amélioration passe par une description plus fine de la captation des aérosols par la végétation. Cela requiert une caractérisation des surfaces sur lesquelles le dépôt est réalisé (en termes de forme, d'orientation et de répartition spatiale) ainsi que des grandeurs aérodynamiques de l'écoulement porteur. Les mécanismes de dépôt pris en compte sont la diffusion brownienne, l'impaction inertielle, l'impaction turbulente, la sédimentation et l'interception. L'approche proposée s'appuie sur la description mécanique des dépôts sur chaque élément foliaire, la captation à une échelle supérieure d'organisation (rameau ou couvert) étant déduite par l'introduction d'une méthode statistique. Cette démarche est appliquée aux processus de dépôt et des expressions pratiques des taux de captation sont déduites. Le modèle est appliqué à des campagnes de mesures de la littérature, d'abord à l'échelle de rameau, puis à celle d'un couvert végétal. Dans la configuration d'un rameau de conifère, il est montré que l'ensemble des processus de dépôt est correctement pris en compte par le modèle, à l'exception de l'interception dans les conditions particulières de vitesse amont faible et de granulométrie entre 0,5 et 2 microns environ. Dans la configuration plus générale d'un couvert entier, le modèle n'est pas mis en défaut par les mesures lorsque les informations concernant le couvert et la granulométrie de l'aérosol sont accessibles. En particulier, le modèle reproduit de façon très satisfaisante les mesures de dépôt sur couvert artificiel, faiblement rugueux et collant, et ce pour des tailles de particules très variées (entre 0,1 et 20 microns environ). L'accord sur couvert d'herbes naturelles, dont les caractéristiques sont peu décrites, reste acceptable, même s'il semble que la non prise en compte du rebond par le modèle induise pour les particules les plus massives une sur-estimation du dépôt calculé. En forêt, le modèle reproduit de façon qualitativement correcte le dépôt de gouttelettes de brouillard. Dans le cas du dépôt d'un aérosol d'accumulation, la comparaison des résultats expérimentaux et de modélisation ne permet pas de conclure quant à la pertinence du modèle, la granulométrie de l'aérosol n'étant pas connue de façon assez précise. D'autres essais sont souhaitables afin d'étendre la validation du modèle sur forêt.
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Étude multi-échelles des précipitations et du couvert végétal au Cameroun : Analyses spatiales, tendances temporelles, facteurs climatiques et anthropiques de variabilité du NDVI

Djoufack, Viviane 30 September 2011 (has links) (PDF)
De par sa géométrie et sa situation géographique (2°N-13°N - 8°E-16°E ; ouverture sur l'océan Atlantique), le Cameroun offre l'avantage de proposer un ensemble représentatif des climats régionaux rencontrés en Afrique tropicale. La diminution des cumuls de précipitations enregistrée dans la région pendant la seconde moitié du XXe siècle, est associée à la récurrence de périodes anormalement sèches, essentiellement au coeur de la saison des pluies. Ces conditions ont amplifié la dégradation du couvert végétal au travers ses contraintes socioéconomiques et démographiques (déforestation, extension des surfaces d'activité). Les conséquences souvent dommageables de la variabilité climatique en général, et des sécheresses en particulier, sur les hommes et leurs activités suscitent l'intérêt de développer des études pour mieux comprendre comment le climat et les pressions naturelles et environnementales interagissent localement. Ainsi, l'objectif de cette thèse est de diagnostiquer la variabilité multiéchelle (saisonnière, interannuelle, intra-saisonnière, synoptique) des précipitations et les relations qu'elle entretient avec le couvert végétal au sens large qui, à ces latitudes, est associé directement ou non, à la dynamique d'occupation et d'utilisation du sol, particulièrement sur la période 1951-2002. A partir de données de précipitations observées (CRU/ponctuelles), les modes spatiaux de la variabilité ont été définis aux échelles annuelles et interannuelles, par Analyses en Composante Principale (ACP) et la Classification Ascendante Hiérarchique (CAH). Ces méthodes de classifications ont permis de discriminer cinq zones climatiques, différentes les unes des autres par l'intensité des cumuls et la saisonnalité (unimodal/bimodal). Pour chaque zone, l'attention a été portée sur les paramètres intrasaisonniers qui modulent la variabilité annuelle telle que, les séquences sèches (nombre, longueur, périodes d'occurrence) et les variations des dates de début et de fin des périodes végétatives. La répartition du couvert végétal dans l'espace et dans le temps (1982-2002) a été étudiée, en utilisant des méthodes de classification non supervisée (ISODATA) sur les données de NDVI (Normalized Difference Vegetation index) à 8km de résolution. Enfin, des méthodes statistiques et de télédétection ont permis d'évaluer l'impact des facteurs pluviométriques et anthropogéniques (croissance démographique et utilisation du sol) sur la dynamique du couvert végétal en utilisant des bases de données à plus fine résolution (NDVI/1Km ; Global Land Cover (GLC 2000/1Km)). Ces dernières investigations ont été menées dans le Nord-Cameroun (6°N-13°N - 11°E-16°E), qui est la région la plus sensible des points de vue climatique, économique et environnemental.
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Les apports d'un S.I.G. dans la connaissance des évolutions de l'occupation du sol et de la limitation du risque érosif dans la plaine de la Bekaa (Liban) : exemple d'un secteur du Bekaa el Gharbi

El Hage Hassan, Hussein 27 June 2011 (has links) (PDF)
La plaine de la Bekaa, notre région d'étude, est une région qui a connu au cours des cinquantedernières années une évolution importante dans le mode d'occupation du sol (couvert urbain, couvertvégétal). Le système d'information géographique permet une étude objective dans une région où lapratique directe du terrain n'est pas toujours facile. Pour conduire cette étude, nous avons choisi decomparer deux dates différentes : 1962, 1998. L'évolution constatée nous a poussés à chercher lescauses du changement du couvert du sol (facteurs climatiques, facteurs socio-économiques). Ensuite,nous avons étudié le risque qui peut menacer cette région agricole. Le risque d'érosion hydrique(érodibilité et battance) est un problème majeur de dégradation du sol, qui menace l'avenir del'agriculture dans la plaine de la Bekaa et dans la région d'étude.Plusieurs facteurs déterminent le risque d'érosion hydrique. La majorité de ces facteurs, comme le sol,la pente, la géologie, ont une valeur constante. Quant au couvert du sol et à la pluviosité, ils peuventvarier d'une année à l'autre. Pour cela, nous avons travaillé sur le couvert végétal, compte tenu deson importance, pour assurer un couvert végétal productif qui aide à protéger le sol contre l'érosionhydrique.
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Restauration du couvert végétal de whapmagoostui au Québec subarctique : contraintes et agents facilitateurs

Deshaies, Alexis 12 April 2018 (has links)
A Whapmagoostui-Kuujjuarapik, le couvert végétal est très dégradé suite à de nombreuses perturbations de nature anthropique. Le village est en fait une mosaïque d'îlots résiduels de végétation et de surfaces dénudées. Le substrat sableux exposé, souvent mobilisé par le vent durant la période sans neige, crée des tempêtes de poussière occasionnant de sérieux problèmes respiratoires. Devant ces faits, il existe un profond désir au sein de la communauté crie de solutionner le problème en favorisant le retour de la végétation. Dans ce contexte, les objectifs principaux de cette recherche étaient i. d'identifier les facteurs contraignant la recolonisation végétale naturelle ainsi que ii. de déterminer les différentes interventions pouvant favoriser la recolonisation végétale assistée. Pour ce faire, les substrats du village de Whapmagoostui-Kuujjuarapik ont été échantillonnés et soumis à des analyses physico-chimiques. Des échantillons de sol de l'écosystème de référence (dunes côtières non-perturbées) et d'un marais environnant (utilisé comme source de fertilisant organique) ont été prélevés à des fins comparatives. Des échantillons de sol ont également été prélevés pour vérifier la présence d'une banque de graines viables dans le village. Finalement, des expériences en serre et sur le terrain ont été menées pour vérifier la réponse d'espèces herbacées indigènes à différents traitements de fertilisation. La disponibilité des nutriments est plus faible et les particules sont plus grossières pour le substrat prélevé dans le village. La banque de graines viables de Leymus mollis et de Lathyrus japonicus se limite aux îlots résiduels de végétation. Bien que ces contraintes ne favorisent pas la croissance et la recolonisation végétale dans le village, il semble improbable qu'elles limitent à elles seules le rétablissement du couvert végétal. La fertilisation chimique favorise l'émergence de L. mollis alors qu'elle influence négativement l'émergence et la survie des autres espèces (L. japonicus et Trisetum spicatum). Son effet sur la croissance et l'accumulation de biomasse est toutefois moins évident puisqu'elle agit dans la plupart des cas en interaction avec d'autres facteurs. Grâce aux connaissances acquises, nous recommandons l'ensemencement de graines de L. mollis, accompagné de fertilisation chimique, et l'ensemencement de graines de L. japonicus pour stabiliser les substrats, développer un couvert végétal et initier la restauration dans le village. L'ensemencement de graines de T. spicatum n'est pas recommandé en raison de l'absence (ou de la complexité) de réponses aux traitements. L'utilisation de substrat provenant du marais n'est pas recommandée puisqu'elle nuit à l'émergence de toutes les espèces et à la croissance de L. japonicus et T. spicatum. Le succès des différentes interventions semble cependant étroitement lié à une diminution importante du régime de perturbations dans le village.
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Influence of tree cover on the performance of Betula glandulosa Michx., an abundant shrub species in subarctic Québec

Mercier, Caroline 20 April 2018 (has links)
Au Nunavik, Betula glandulosa (Michx.) est en pleine expansion en milieu ouvert, que ce soit par la densification des peuplements préétablis ou la colonisation de nouveaux sites. Mais qu’en est-il en milieu forestier où le couvert arborescent peut avoir un effet supérieur au climat sur la croissance de B. glandulosa? L’objectif de ce projet était d’évaluer la performance de B. glandulosa le long d’un gradient de fermeture de couvert forestier à l’écotone forêt-toundra. Les résultats démontrent que le couvert forestier influence négativement celui de B. glandulosa mais qu’il a un impact limité sur la hauteur, le nombre de chatons et la germination des graines de cette espèce. L’analyse dendrochronologique révèle une relation entre la croissance radiale et les températures printanières et automnales. Toutefois, l’absence d’un signal climatique fort pour les mois d’été, contrairement aux observations effectuées en milieu ouvert, suggère que la présence d’un couvert forestier peut masquer les effets du climat.
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Etude multi-échelles des précipitations et du couvert végétal au Cameroun : analyses spatiales, tendances temporelles, facteurs climatiques et anthropiques de variabilité du NDVI / Multiscale study of rainfall and vegetation cover in Cameroon : spatial analysis, temporal trends, climatic and anthropogenic factors of NDVI variability

Manetsa, Viviane 30 September 2011 (has links)
De par sa géométrie et sa situation géographique (2°N-13°N – 8°E-16°E ; ouverture sur l’océan Atlantique), le Cameroun offre l’avantage de proposer un ensemble représentatif des climats régionaux rencontrés en Afrique tropicale. La diminution des cumuls de précipitations enregistrée dans la région pendant la seconde moitié du XXe siècle, est associée à la récurrence de périodes anormalement sèches, essentiellement au cœur de la saison des pluies. Ces conditions ont amplifié la dégradation du couvert végétal au travers ses contraintes socioéconomiques et démographiques (déforestation, extension des surfaces d’activité). Les conséquences souvent dommageables de la variabilité climatique en général, et des sécheresses en particulier, sur les hommes et leurs activités suscitent l’intérêt de développer des études pour mieux comprendre comment le climat et les pressions naturelles et environnementales interagissent localement. Ainsi, l’objectif de cette thèse est de diagnostiquer la variabilité multiéchelle (saisonnière, interannuelle, intra-saisonnière, synoptique) des précipitations et les relations qu’elle entretient avec le couvert végétal au sens large qui, à ces latitudes, est associé directement ou non, à la dynamique d’occupation et d’utilisation du sol, particulièrement sur la période 1951-2002. A partir de données de précipitations observées (CRU/ponctuelles), les modes spatiaux de la variabilité ont été définis aux échelles annuelles et interannuelles, par Analyses en Composante Principale (ACP) et la Classification Ascendante Hiérarchique (CAH). Ces méthodes de classifications ont permis de discriminer cinq zones climatiques, différentes les unes des autres par l’intensité des cumuls et la saisonnalité (unimodal/bimodal). Pour chaque zone, l’attention a été portée sur les paramètres intrasaisonniers qui modulent la variabilité annuelle telle que, les séquences sèches (nombre, longueur, périodes d’occurrence) et les variations des dates de début et de fin des périodes végétatives. La répartition du couvert végétal dans l’espace et dans le temps (1982-2002) a été étudiée, en utilisant des méthodes de classification non supervisée (ISODATA) sur les données de NDVI (Normalized Difference Vegetation index) à 8km de résolution. Enfin, des méthodes statistiques et de télédétection ont permis d’évaluer l’impact des facteurs pluviométriques et anthropogéniques (croissance démographique et utilisation du sol) sur la dynamique du couvert végétal en utilisant des bases de données à plus fine résolution (NDVI/1Km ; Global Land Cover (GLC 2000/1Km)). Ces dernières investigations ont été menées dans le Nord-Cameroun (6°N-13°N – 11°E-16°E), qui est la région la plus sensible des points de vue climatique, économique et environnemental. / Due to its shape and location (2°N-13°N – 8°E-16°E; proximity of the Atlantic Ocean), Cameroon is characterized by a panel of cross-regional climate encountered widely in tropical Africa. Over the region, the decrease rainfall during the second half of the last century has been shown to be associated with stronger recurrence of drier periods, specifically in the core of the rainy season. These conditions have favored the degradation of vegetation cover, driven by socioeconomic and demographic constraints. The substantial impacts on human activities and local society highlight the need to better understand how climate and environmental dynamics do interact locally. The aim of this study is to diagnose multi-scale rainfall variability and its relationship with vegetation cover (natural and/or grown), which is directly or indirectly associated to the land-cover and land-use dynamics at these latitudes. Using observed rainfall data (Climatic Research Unit/punctual), the spatial modes of rainfall variability at annual and intraseasonal scales are defined through Principal Component Analysis (PCA) and Agglomerative Hierarchical Clustering (AHC). These regionalizations lead to the discretisation of 5 climatic zones, distinguished from each other, by both the amount of rainfall and seasonality (unimodal / bimodal). New intraseasonal dry spells statistics (number, length, period of occurrence) are produced as well as dates of onset and end of the vegetative seasons by sub-regions. Using unsupervised classification methods (such as ISODATA) in Normalized Difference Vegetation Index (NDVI) data at a 8km spatial resolution, vegetation cover spatiotemporal distribution and typology were produced. Then, based on a concomitant use of statistical and GIS approaches, higher resolutions of NDVI (SPOT-1Km) and Global Land-cover data (GLC 2000), allowed to further evaluate both the pluviometric and anthropogenic factors (demography, land use) influencing vegetation dynamics. Analysis were carried out in Northern Cameroon (6°N-13°N – 11°E-16°E), which is the most sensitive region with regards to climatic and environmental variability, that could lead to important socio-economic thread locally.
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Stockage et protection du carbone dans un sol ferrallitique sous systèmes en semis direct avec couverture végétale des Hautes Terres malgaches

Razafimbelo, Tantely 28 November 2005 (has links) (PDF)
Stocker du carbone (C) dans le sol représente à la fois des enjeux agronomiques (amélioration des propriétés physico-chimiques du sol) et environnementaux (réduction de la quantité de C02 atmosphérique). A Madagascar, le stockage et la protection de C dans le sol, sous systèmes de culture en semis direct avec couverture végétale (SCY) sont étudiés sur un dispositif de longue durée (11 ans) de la région d'Antsirabe, Hautes Terres malgaches). Quatre systèmes sont étudiés: un système en labour conventionnel (Conventional-tillage) [CT mis, rotation maïs {Zea mays L.)-soja (Glycine max. L.)]. et trois systèmes en SCY sans travail du sol (No-tillage, NT) [NT mis, rotation maïs-soja; NT rn/m-d. rotation maïs-maïs avec une couverture végétale de Desmodium uncinatum ; et NT h/s-k. rotation haricot (Phaseolus vulgaris)-soja avec une couverture de Pennissetum c/andestinum]. Les résidus de récoltes sont exportés de la parcelle pour CT mis alors qu'ils sont restitués pour les NT. Les résultats montrent des teneurs en C significativement plus élevées sous systèmes NT par rapport à CT à 0-5 et 5-10 cm de profondeur. Au-delà de 10 cm de profondeur. les deux modes de gestion ne sont plus différents. Les valeurs de stocks de C à masse équivalente indiquent des stockages annuels élevés pour les systèmes NT étudiés. de 0.7 à 1,0 Mg C.haI.anI pour la couche de 0-20 cm. Ce stockage annuel élevé sous systèmes NT est en grande partie attribué à l'importante quantité de biomasse restituée par ces systèmes. par rapport au système labouré. Les teneurs en C élevées sous NT s'accompagnent d'une teneur élevée en macroagrégats (MA) stables à l'eau, de 16 à 33 % plus élevée par rapport à CT, à 0-5 et 5-10 cm. Ces macroagrégats stables contribuent à plus de 80 % à la différence de teneur en Centre systèmes NT et CT. Ceci pourrait induire une protection physique du C se trouvant à l'intérieur des agrégats contre la minéralisation microbienne. Les fractionnements granulo-densimétriques effectués sur ces échantillons permettent de localiser le C stocké sous NT. A 0-5 cm, 30 à 40 % du C stocké sont associés aux matières organiques particulaires internes aux agrégats stables (MOPi) de taille supérieure à 50 urn et 40 à 60 % aux fractions fines de taille inférieure à 50 urn, A 5-10 cm, 60 à 90 % du C stocké sont localisés dans les fractions fines " 50 urn) du sol. Si la matière organique associée aux fractions fines du sol est protégée physico-chimiquement contre la minéralisation microbienne par son adsorption sur les particules minérales du sol. les MOPi sont protégées physiquement par leur emprisonnement à l'intérieur des agrégats. Par ailleurs, la déprotection de ces MOPi, par broyage grossier " 200 urn) du sol total ou par broyage fin " 50 urn) des macro- et mésoagrégats, ne révèle. qu'une faible quantité de C protégé physiquement (de 26,2 à 54,0 I-lgC.g-1 sol). Ceci pourrait s'expliquer par le fait que ces MOPi, comme le montrent les observations au microscopie électronique à balayage, sont recouvertes et imprégnées de fractions fines qui les protègent physico-chimiquement contre la minéralisation microbienne malgré la destruction des agrégats. En conclusion. pour le sol argileux considéré ici, les systèmes SCY testés s'avèrent très efficaces pour stocker du C dans le sol. Ce C stocké est relativement stabilisé puisqu'H est protégé, au moins physico-chimiquement. contre la minéralisation microbienne.

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