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Effet de la taille squelettique sur le succès reproducteur des femelles chez le kangourou gris de l'est (Macropus giganteus)

Quesnel, Louise January 2017 (has links)
L’étude des déterminants de l’aptitude phénotypique renseigne sur l’écologie évolutive des organismes, et sur les pressions de sélection pouvant agir sur leurs traits phénotypiques. Chez les femelles mammifères, la taille corporelle est associée à un meilleur succès reproducteur, à travers une fécondité accrue, des soins maternels plus performants et une survie améliorée de leurs juvéniles. Atteindre une grande taille, néanmoins, implique des coûts et des compromis, car la croissance est un processus coûteux qui limite l’énergie restante pour d’autres fonctions. Ainsi, la croissance occasionne des compromis à court terme entre différents traits pouvant tous favoriser une meilleure aptitude phénotypique. Il est intéressant d’étudier les décisions d’allocation entre la croissance et la reproduction pour mieux comprendre l’évolution des stratégies d’histoire de vie, plus particulièrement chez un grand mammifère itéropare. Mon projet de maîtrise visait à quantifier l’effet de la taille squelettique sur le succès reproducteur des femelles chez le kangourou gris de l’Est (Macropus giganteus). Ce modèle d’étude est particulièrement pertinent puisque les kangourous continuent de grandir pendant une grande partie de leur vie, prolongeant les compromis entre la croissance et la reproduction. Pour répondre à mes questions de recherche, j’ai utilisé les données de captures de femelles d’âge connu au fil des huit années de suivi, de 2008 à 2016, d’une population naturelle de kangourous au Wilsons Promontory National Park, dans l’état de Victoria en Australie. J’ai également étudié la composition du lait chez un sous-échantillon de femelles en 2014 et 2015, pour évaluer la variabilité des soins maternels chez cette espèce. J’ai d’abord identifié les facteurs les plus importants expliquant la croissance des femelles adultes. Les femelles plus jeunes et plus petites avaient les taux de croissance les plus élevés, mais les femelles de petite taille plus âgées grandissaient moins que les plus jeunes, indiquant potentiellement une accumulation de coûts pour la croissance avec l'âge. J’ai également trouvé que la condition corporelle des individus était positivement corrélée à leur croissance squelettique annuelle, alors que les précipitations hivernales semblaient réduire celle-ci. Parallèlement, la fécondité d’une femelle était positivement expliquée par sa taille corporelle et son âge, mais l’effet de la taille corporelle s’estompait chez les femelles plus âgées. De plus, la condition corporelle d’une femelle augmentait la probabilité de donner naissance et la survie du juvénile jusqu’à 10 mois. Ces résultats suggèrent que la fécondité et le succès reproducteur entrent en compromis avec la croissance squelettique, spécialement chez les jeunes femelles de petite taille. Alors que la croissance somatique semble priorisée en début de vie, l’allocation à la reproduction semble augmenter avec l’âge, et ce, indépendamment de la taille. L’étude de la composition du lait a révélé que les soins maternels des kangourous semblent fortement affectés par la qualité de leur environnement. En effet, les femelles allaitant pendant une année à faible productivité végétale produisaient un lait beaucoup plus faible en énergie que les femelles allaitant pendant une année plus productive, et ce, au même stade de lactation. De plus, les femelles atteignant le milieu de la lactation avant l’émergence printanière de la végétation produisaient un lait plus riche en lipides que celles allaitant vers la fin du printemps, suggérant que les femelles se reproduisant tôt ont dû puiser dans leurs réserves d’énergie au lieu de tirer l’énergie nécessaire à lactation de leur environnement. J’ai également trouvé que les femelles de plus grande taille squelettique produisaient un lait plus riche en protéines, suggérant que l’allocation des ressources à la reproduction augmente lorsque le compromis avec la croissance est plus faible. Finalement, les mères en bonne condition corporelle ayant un fils produisaient un lait plus riche en protéines que les mères de filles, suggérant un mécanisme adaptatif d’allocation de ressources en faveur de la croissance des mâles. En conclusion, les femelles atteignant une grande taille squelettique tôt dans leur vie ont une meilleure fécondité spécifique à leur âge. Comme les conditions environnementales expliquent en partie la variabilité en croissance annuelle chez les femelles adultes, les conditions précoces de vie auront potentiellement des répercussions à long terme sur le succès reproducteur à vie, en affectant les taux de croissance avant l’atteinte de la maturité. Finalement, la stratégie de lactation des kangourous semble être fortement influencée par la disponibilité de ressources, renforçant l’hypothèse que ces mammifères possèdent une stratégie de reproduction conservatrice et dépendante du statut nutritionnel de la femelle. Mes résultats offrent aussi une explication de la modulation de la composition du lait selon le sexe du jeune, montrant que les femelles de meilleure qualité phénotypique ont avantage à allouer davantage de ressources à leur progéniture mâle, pour augmenter leur succès reproducteur. Les prochains travaux pourront bénéficier des années additionnelles de suivi de cette population pour investiguer le succès reproducteur à vie et quantifier l’importance des effets cohorte.
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Run-of-the-mill ecology to sexual brutality and evolution : annals of an aroused tortoise population / Une dérive de la vie de tous les jours vers la brutalité sexuelle : chroniques d’une population de tortues surexcitées

Arsovski, Dragan 22 November 2018 (has links)
Deux populations de tortues d’Hermann (Testudo hermanni, une espèce à maturité tardive ~10 ans) ont été étudiées sur le continent et sur une île dans la région du lac Prespa en Macédoine. Avant la maturité, la croissance des tortues est lente, puis accélère, entrainant une augmentation des taux de survie annuelle (de 0.30 à 0.70) et des variations de taille. Un potentiel pour une croissance continue, le durcissement de la carapace et un plateau de survie à cinq ans (0.90) induisent de fortes variations interindividuelles des trajectoires de croissance, et donnent une gamme étendue des tailles asymptotiques. Nos données questionnent la notion d’une taille unique à maturité puisqu‘une augmentation progressive des taux de testostérone suggère que la maturité s’établit pour des tailles entre 115 et 140 mm. Dans le genre Testudo les femelles sont plus grandes que les mâles ; les estimations des tailles asymptotiques observées le confirment. Mais sur l’île les plus grandes tortues sont des mâles. Avec ~100 individus/ha et un sexe ratio opérationnel (OSR ♂/♀) de ~11, la coercition exercée par les mâles entraine des blessures cloacales chez les femelles et dégrade leur condition corporelle, augmentant les coûts des accouplements. La survie des mâles (0.97) surpasse celle des femelles (0.84). Les femelles insulaires ne vivent pas longtemps, sont détournées de la reproduction et le faible recrutement biaise encore le sexe ratio, poussant la population vers l’extinction. Les rares femelles souffrent tandis que les mâles frustrés exhibent des comportements homosexuels fréquents, voire exubérants. Ces résultats sont discutés dans un contexte de conservation. / Two populations, island and mainland, of promiscuous sexually coercive Hermann tortoises (Testudo hermanni, a species with delayed maturity ~10 years) from the Prespa Region in Macedonia were scrutinized. Prior maturity, tortoises first grow slowly, thereafter gradually increase growth speed, variation in body size and survival probability (mean annual survival rate: 0.30 to 0.70). Potential for indeterminate growth, progressive hardening of the carapace and a survival plateau at the age of five (0.90) promote inter-individual variations in growth trajectories and a wide range of adult asymptotic sizes. Our data question the classical notion of a given size at maturity; instead progressive raise of testosterone levels suggests that maturity is established in growing males ranging from 115 to 140mm in body length. In the Testudo genus females are larger than males; asymptotic estimates of body size show that the studied populations make no exception. Yet, the largest island tortoises are males. With ~100 individuals/ha and an operational sex ratio (OSR ♂/♀) of ~11, male sexual coercion provokes cloacal injuries to females and reduces their body-condition, increasing female mating costs. Male adult survival (0.97) is greater compared to female survival (0.84). Island females do not live long, are discouraged from reproduction and low recruitment further exacerbates OSR-bias, eventually leading to population extinction. Where females suffer and are underrepresented, frustrated males exhibit frequent same-sex sexual behaviours along with extravagant sexual behaviours. The results are discussed in a conservation framework.

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